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18/07/2022

LA DÉCORPORATION OU LE MOTARD AVEUGLE

 aaa.jpegVIDEO EN FIN DE DOSSIER.

La décorporation ou le motard aveugle

                                             Par Ranky

 La conduite d’un véhicule les yeux masqués est une attraction classique, connue de tous les illusionnistes en animation commerciale.

En 1980, Jean-Marie Laforgue fait la une des journaux en réussissant à piloter un bolide de formule sport les yeux bandés ! Vitesse atteinte : 217 kilomètres à l’heure. A ses côtés, un observateur particulièrement compétent : Jacques Laffite ...MOTARD MASQUE 3.jpg
Quelques jours plus tard, en plein Toulon, Jean-Marie Laforgue réussit à conduire une voiture en aveugle. Il ne parcourt, certes, que quelques dizaines de mètres, mais c’est déjà un exploit...
En août 1992, Jean-Marie Laforgue, les yeux bandés, s’assied au volant d’une Rolls et remonte la Croisette à Cannes à midi, en pleine circulation !
La presse prodigue annonce qu’un film sur “l’exploit “ a été tourné pour l'émission "Mystères" (TF1) et sera diffusé le 4 février 1994.
Je téléphone aussitôt à la production de l’émission et précise que Jean-Marie Laforgue a peut-être utilisé un trucage d'illusionniste. Je propose les services du Comité d'Expertise afin contrôler ses éventuelles possibilités paranormales !
- "Ce n’est pas utile", me répond-t-on. "Nous sommes sûrs que Jean-Marie Laforgue est un véritable médium. Nous avons pris toutes les précautions. Il ne peut pas tricher. D’ailleurs nous avons engagé un huissier qui a tout examiné. Et puis c’est trop tard, le film est déjà tourné".
Rien à faire ! Impossible de discuter. Je m’en ouvre à Nicolas Maillard, un des journalistes de l’émission, qui perçoit immédiatement le danger et intercède en ma faveur. Les producteurs finissent par accepter un protocole d’expérimentation qui permettrait de tester Jean-Marie Laforgue sur le plateau même du tournage, en direct, tout de suite après la projection du film.
Claude Géraldy, un collègue du Comité, et moi-même mettons au point un test extrêmement simple devant nous permettre soit d’authentifier, soit de démentir le pouvoir paranormal du sujet. Mais Jean-Marie Laforgue refuse, sous prétexte qu’il n’a pas été prévenu suffisamment à l’avance et n'a donc pas pu se mettre en condition de décorporation. Le jour de l'émission, il  fait donc son apparition dans le champ des caméras en parcourant 4 mètres 40, laissant croire à une continuité du film tourné en extérieur.
Claude Géraldy et moi-même avions conscience que tout avait été mis en oeuvre afin de “faciliter” l’exploit. Et que nous avions été piégés!
Le film de “ l’exploit”  du motard masqué a été diffusé tel que les producteurs l’avaient décidé. Jean-Marie Laforgue a parcouru environ 9 kilomètres en “ aveugle”.
Dès la fin de la projection nous déclarons en direct sur le plateau que le déroulement de l’expérience laisse supposer une possibilité de fraude. En effet, la prestation est, en tous points, identique à celle des illusionnistes.
Bien que notre opinion fût faite, notre éthique nous interdisait de dénoncer sans preuve. Nous déplorions que le montage final de l’émission laissât planer un doute dans l’esprit de plus de onze millions de télespectateurs.
Nous demandons alors à Jean-Marie Laforgue de se soumettre à un protocole dont nous lui communiquerons les termes en temps voulu et qui démontrera, s’il les  possède, ses véritables capacités Psi.
Dans France-Soir, le motard aveugle persiste : “ Il n’y a pas de supercherie. Il s’agit des techniques tibétaines de sortie de corps qui nécessitent une intense préparation. Dailleurs, je ne m’amuserais pas le faire tous les jours !”

LA CONTRE-EXPERTISE
MOTARD MASQUÉ 7.jpg10 février 1994,  11 heures. La rue Vauthier est fermée à la circulation. L’équipe de télé de “Mystères” est sur le pied de guerre. Les caméras sont en place. La presse écrite est présente. Jean-Marie Laforgue se concentre afin de réaliser son exploit. Claude Géraldy, Pierre Edernac, un autre confrère et moi-même avons placé sur les yeux du motard deux balles de mousse, puis du coton, le tout maintenu en place par du sparadrap noir. La cagoule n’est pas utile, mais elle lui est tout de même enfilée sur la tête. Dans ces conditions Jean-Marie Laforgue ne peut pas voir. Pendant que Géraldy et Edernac restent près de Laforgue en train de se concentrer, je fais disposer dans la rue des voitures en épis et en chicane.
Après une longue attente, qui a surtout pour effet de faire monter la tension chez les producteurs qui croient encore au miracle, Jean-Marie Laforgue enfourche une moto 125 cm3 et, après deux minutes, met le moteur en marche. Laforgue démarre et, quatre mètres plus loin, percute le premier petit fourgon mis en travers de la route. Il tombe sur le côté, se relève, demande à s’isoler pour retrouver sa concentration. Nous acceptons. Claude Géraldy s’assied près de lui sans prononcer un mot. Au bout de quarante minutes, Jean-Marie Laforgue déclare forfait en invoquant des pressions extérieures, une concentration insuffisante, des ondes négatives.

En réalité, il n’a pas pu mener à sa guise le déroulement normal de cette épreuve. Il nous a suffit de décaler un élément dans la progression du trucage de cette belle expérience d’illusionnisme pour démonter la supercherie et prouver, par la même occasion, l’utilité indéniable de demander l’avis d’illusionnistes compétents lors de toute manifestation dite paranormale.

L'excellent présentateur Alexandre Baloud s' était engagé à mettre en place un contrôle sévère pour les émissions suivantes qui seraient ainsi devenues des plus enrichissantes. Malheureusement, certains grands esprits moralisateurs ont profité de l'occasion pour obtenir leur suppression. Et là, nous ne sommes pour rien dans la disparition de l'émission !

 

UN MOT SUR L'EMPLOI DES HUISSIERS DE JUSTICE

Il y a lieu de dire un mot sur l’emploi des huissiers. Lorsqu’un illusionniste, pour réaliser un numéro, demande la caution d’un huissier, c’est bien évidemment pour renforcer l’effet du tour, mais aussi quelquefois pour l’utiliser comme complice involontaire.

En fait, le numéro de conduite sans visibilité d'un véhicule commence dès l’expertise du matériel par un huissier. L’illusionniste dirige les opérations et fait examiner rapidement le coton, le sparadrap, puis plus longuement le bandeau. Il n’y a rien à voir. Il n’y a rien de truqué. La cagoule est posée sur la tête de l’huissier. Pas de doute, elle est opaque. Et pourtant elle est truquée. C’est même le seul élément truqué du tour. Mais le trucage est très subtil et l’huissier constate qu’il est impossible de voir au travers de la cagoule.

Devant tout le monde, il scelle les objets dans une grande enveloppe qu’il emporte chez lui. Le voici maintenant complice involontaire de l’illusionniste dont il protège le matériel truqué. Plus personne n’aura accès à cette enveloppe jusqu’au tournage de l’émission. Là, sont remis, un par un, au “médium” les éléments nécessaires à l’occultation de sa vision, à charge pour lui de faire fonctionner le système ingénieux de la cagoule et de libérer un espace de visibilité largement (c’est le mot) suffisant pour parvenir à se déplacer. Le sparadrap et le coton appliqués sur les yeux ne posent aucun problème. Ils font partie du travail ordinaire du magicien. En fait, plus l’illusionniste semble apporter des preuves de trucages impossibles, plus il y a lieu de se méfier. Mais ça, c'est le métier !

Alors, Jean-Marie Laforgue, bravo pour votre tour de magie ! Il ne vous reste plus qu’à avouer publiquement votre mensonge concernant vos “pouvoirs paranormaux”, et votre superbe prestation restera dans l’histoire de la prestidigitation comme un fabuleux coup médiatique.

VOIR LA VIDEO DE LA CONTRE-EXPERTISE (2 minutes 09)



























L'INTERVIEW DE JEAN-PIERRE GIRARD par JACQUES MANDORLA

L'INTERVIEW DE JEAN-PIERRE GIRARD

                                     PAR JACQUES MANDORLA

 

Jean-Pierre Girard semble effectivement posséder ce véritable 6e sens qu'est le pouvoir de l'esprit sur la matière. Ce qui en fait l'un des sujets psi les plus étudiés par les grands laboratoires de physique et de biologie.

5292b0ef5136c75e74b636d792fc7145.jpgIl en ressort d'impressionnantes preuves de la réalité de ses facultés paranormales, des facultés d'ailleurs utilisées par la C.I.A., pendant onze années dans le cadre de l'opération Stargate... et sous étroite surveillance du KGB.
Il est l’auteur de l’Encyclopédie du Paranormal (Editions Trajectoire), un ouvrage monumental de 800 pages !


Jacques Mandorla : « Racontez-nous votre première rencontre avec le paranormal »

Jean-Pierre Girard : « En réalité, tout a commencé le primaire de Tours. À l'école, à l'heure de la récréation, dès l'âge de 10 ans, mon jeu favori consistait à deviner le nombre de billes que mes camarades avaient cachées, et l'emplacement de la cachette. Et je gagnais avec une constante insolence.
Mais j'ai vraiment pris conscience de ma «paranormalité» l'année de mes 17 ans. Flânant un jour dans les rues du vieux Tours, je m'arrête devant le bac à livres d'un bouquiniste. J'en extirpe un volume au titre quelque peu abscons : « Précis d'histopathologie humaine ». Je feuillette le livre rapidement, le repose puis rejoins un square tout proche où je me mets à rêvasser. Soudain, les pages et les photos du livre assaillent mon esprit, de façon très précisePour m'assurer que je ne suis pas l'objet d'une illusion, je retourne au plus vite chez le bouquiniste et j'ouvre à nouveau le livre: exactement comme dans mes pensées ! J'appris plus tard qu'il s'agissait d'une capacité psi, appelée hypermnésie ».


Jacques Mandorla : « Dans les années 1970, vous avez été souvent qualifié d'« Uri Geller français ». Cela vous a-t-il choqué ou flatté ? »

Jean-Pierre Girard : « Les deux. Pour moi, même si certains journalistes et de nombreux scientifiques le considèrent comme un personnage de spectacle, Geller est un vrai psi et j'en ai eu la preuve à plusieurs reprises, notamment par le biais du Département d'État américain.

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Uri Geller, premier sujet psi médiatisé dans les années 80-90.

J'ai notamment eu en mains le compte rendu détaillé des expériences qu'ils a réalisées pour le compte d'un centre d'étude des armements navals, à Silver Spring dans le Marylan). Uri Geller ne m'a pas caché qu'il rentabilisait au maximum son talent, que son aisance matérielle lui venait de la parapsychologie. Il n'hésitait pas à se faire rémunérer pour chacune de ses apparitions, y compris pour ses expériences en laboratoire.
Si l'on veut résumer nos différences, disons qu'elles résident plus sur la forme que sur le fond : je ne fais pas de spectacle, j'ai toujours effectué bénévolement mes expériences avec les scientifiques... ce qui me permet de continuer à travailler avec des physiciens de haut niveau ».


Jacques Mandorla : « Précisément, de toutes les expérimentations scientifiques menées sur vous, les plus spectaculaires paraissent être celles de l'action psi au cœur de la matière ».

Jean-Pierre Girard : « En réalité, ces expériences ne sont « spectaculaires » que pour des scientifiques. Beaucoup de vos lecteurs seraient frustrés s'ils étaient conviés à assister à ce type d'expérimentation, car rien n'est perceptible à nos sens et seuls des examens à l'aide de microscopes à balayage électronique ou à effet tunnel, des diffractions aux rayons X, des coupes en lames minces et autres examens sophistiqués, permettent de montrer la réalité d'effets psi au cœur même de la matière.
Cette nouvelle génération d'expériences à succédé à celle des torsions de cuillères et de barres en tous genres. Les expériences se sont complexifiées au fil du temps: on m'a remis des barres de plus en plus résistantes, aux diamètres toujours plus impressionnants. Ensuite, les scientifiques ont décidé de placer ces mêmes barres à l'intérieur de tubes de verre scellés.
Cela ne m'a pas empêché, de façon répétitive et dans différents laboratoires, de transformer la structure interne de matériaux, de durcir des alliages, de faire fondre des plaques métalliques en montant la température à 800° Celsius ou de rendre magnétiques des barres qui ne l'étaient pas au départ.
Les scientifiques ont souvent utilisé le qualificatif « spectaculaire » pour qualifier ce type d'expériences car, pour eux, il ne fait aucun doute que l'action psi au cœur même de la matière, sans changement macroscopique visible, est une preuve formelle de la réalité du,phénomène psi. Et jusqu'à présent, ces altérations de la matière n'ont pu être faites qu'avec... l'énergie psi ! »

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Une expérience de modification par psychocinèse d’alliages à mémoire de forme (AMF) par Jean-Pierre Girard. En haut, au début de l'expérience. En bas, à la fin. Ce test a interpellé les spécialistes du domaine. Ici, il s’agit de ressorts AMF insérés dans un tube de verre scellé.


Jacques Mandorla : « Vous vous êtes intéressé à l'illusionnisme. Avez-vous, grâce à cela, interféré dans des expériences qui ne fonctionnaient pas bien ? »

Jean-Pierre Girard : « Comme beaucoup de sujets psi, j'ai, à un moment donné de ma vie, été intéressé en amateur par l'illusionnisme. Je ne m'en suis d'ailleurs jamais caché et je n'ai jamais occulté le fait d'avoir été tenté, au cours d'un quart de siècle d'expérimentations, de donner parfois un " coup de pouce " pour obtenir un résultat.
Mais il ne s'agissait pas d'expériences de laboratoire, mais de manifestations médiatiques relevant plus du folklore forain que de la science. J'ai toujours informé les scientifiques qui m'ont observé de mon flirt avec l'illusionnisme.
Ceci explique pourquoi, d'emblée, les protocoles qui me furent soumis en laboratoire, ont été réalisés sous le contrôle d'experts magiciens reconnus, ce qui a coupé court à toute suspicion ».


Jacques Mandorla : « Ranky, président du Comité illusionniste d'expertise des phénomènes paranormaux, a participé à ce type de contrôle. Comment vivez-vous cette surveillance ? »

Jean-Pierre Girard :
« Plus de 80 % des expériences de laboratoire réalisées avec moi l'ont été en présence d'un ou de plusieurs illusionnistes professionnels. je possède, à ce jour, 34 expertises d'illusionnistes qui attestent de la réalité des phénomènes que je produis, dont certaines proviennent du comité présidé par Ranky, comité qui dévoila notamment comment le « motard masqué » avait fraudé lors de l'émission Mystères, diffusée sur TF 1.

Cependant, il faut reconnaître que les nouvelles expériences (actions au cœur de la matière, sur des faisceaux de particules neutres, sur des tissus humains in vitro ... ) rendent aujourd'hui superflue la présence des illusionnistes professionnels. Mais ils continuent d'être présents lors des expériences psi et leurs conclusions servent à crédibiliser les publications scientifiques de haut niveau que peuvent faire paraître ensuite les directeurs de recherche qui m'ont testé ».

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Jacques Mandorla : « Que ressentez-vous en obtenant des effets psi que peu de personnes peuvent réaliser ? »


Jean-Pierre Girard : « Il y a certains phénomènes que je suis le seul au monde à réussir. Je parle bien sûr d'effets produits sous contrôle réel et de manière répétitive. Dans certaines publications scientifiques, on qualifie d'ailleurs ce type de phénomène d'effet Girard ou d'effet G ! Je confesse très sincèrement que cela m'a parfois donné « la grosse tête ».
Fort heureusement pour moi, la période pendant laquelle je me suis considéré comme un « superman » a été très courte. D'ailleurs, en parapsychologie, vous apprenez très vite l'humilité: même quand vous en avez acquis une certaine maîtrise, le phénomène peut toujours vous échapper, souvent au moment où vous pensez l'avoir définitivement « apprivoisé ». C'est pourquoi je dis toujours que le phénomène psi ne m'appartient pas ».

Jacques Mandorla : « Quel bilan tirez-vous de la période où vous avez été espion spi ? »

Jean-Pierre Girard : « J'ai collaboré avec la C.I.A. dans le cadre de l'opération Stargate, qui se déroula de 1971 à 1994, à l'occasion de mes déplacements réguliers dans les Pays de l'Est, où j'étais invité officiellement par le professeur Adriamkine, chargé de physique théorique à l'Académie des Sciences de Moscou. Le tout avec l'accord du SDECE (Service de Documentation Extérieure et de Contre-espionnage français).
Le bilan que je tire de ces onze années de missions de renseignements, c'est que l'Homme est assoiffé de pouvoir et que le psi représente une « arme » potentiellement redoutable.
C'est pourquoi il n'est pas étonnant de voir les militaires, de l'Est comme de l'Ouest, s'intéresser au psi et y consacrer beaucoup d'argent. Savez-vous que les Américains ont investi 20 millions de dollars pour la seule opération Stargate ?
Nul doute que le pouvoir psi maîtrisé représente un formidable outil pour les services de renseignement: il est indétectable et d'une efficacité stupéfiante. Mais il peut également, hélas, être utilisé pour produire des effets physiques directs sur d'autres personnes et à leur insu ».

Jacques Mandorla : « Que pensez-vous des, tests conduits par John Hasted sur de très jeunes sujets psi ? »

Jean-Pierre Girard : « Le professeur John Hasted, avec lequel j'ai eu plaisir à faire des expériences dans son laboratoire du Birbecks Collège de Londres, a testé des enfants qui réalisent des prouesses psi comme des sculptures de barres, des actions à distance sur des palpeurs, des torsions et des pliages de divers matériaux.

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Le professeur John Hasted a testé de nombreux jeunes dans son laboratoire du Birbecks Collège de Londres.

Tout ceci dans une ambiance de jeu qui n'exclut pas la rigueur scientifique nécessaire. Mais les médias, et sans doute leur entourage, ont réussi à « casser » ces jeunes prodiges, à tuer la spontanéité qui est absolument nécessaire pour produire un effet psi.
Nombre de ces enfants sont retournés dans la quiétude de l'anonymat et ont enfoui en eux, à jamais, ce phénomène qui leur causait tant de désagréments. je ne peux que les comprendre car j'ai ressenti les mêmes pressions: mais moi, à leur différence, j'ai choisi de continuer envers et contre tous... »<img

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Julie Knowles, alors âgée de 14 ans, montra des facultés PK remarquables. Ici, la cuillère s’est curieusement enroulée.


d2dfa89379db67ad8dd2020acc7b9188.jpgLe jeune Nanou R., âgé de 10 ans, réalise de véritables sculptures sur des barres à résistance mécanique nécessitant plusieurs tonnes d’application.

SPIRITISME : NOUS AVONS TESTÉ LE CUARTO DE LUZ

Ranky a testé le Cuarto De Luz. Vous trouverez l’essentiel des résultats dans cette note.
81a61dcfdfefe5360cd6e4f6efb0fe55.jpgL’intégralité de la séance figure dans le livre publié récemment par Ranky et intitulé :”Le paranormal de mes yeux vu” (Editions Trajectoire).

Si vous pensez avoir, vous aussi, la faculté de produire des phénomènes d’ectoplasmie, n’hésitez pas à contacter le CIEEPP par courriel à :
paranormal@orange.fr


Le spiritisme ou phénomène d’ectoplasmie a connu son apogée fin du XIXème et début du XXème siècle. Ces séances de matérialisations ectoplasmiques auraient pour but d’approcher et de comprendre l’existence d’un “autre monde” et de permettre d’entrer en contact avec celui-ci, dans la joie et la simplicité.
Des personnes viennent assister aux séances et éventuellement consulter le ou les médiums dans le but d’obtenir des réponses à des questions d’ordre philosophique, de recevoir des soins ou d’entrer en contact avec des défunts.
De nos jours, les foyers d’ectoplasmie demeurent rares.

Voici un exemple persistant au Mexique et pour lequel notre Comité a été consulté pour expertise.

Nom du groupe : LE CUARTO DE LUZ
L’expérimentation a eu lieu à l’Institut ICLP à Paris, dans les locaux prêtés par madame Djohar Si Ahmed, psychanaliste, par gentillesse et ouverture d’esprit et sans que celle-ci n’ait participé à l’organisation.

L’expérimentation a eu lieu en plusieurs séances, en présence de personnalités de la science, de la médecine, de chercheurs en parapsychologie, d’écrivains, de journalistes de la presse radio et écrite...

PARMI CES PERSONNALITES :
Hubert LARCHER, Docteur en médecine, licencié en philosophie, ancien directeur de l’Institut métapsychique.
Grégory GUTTERIEZ, Journaliste Scientifique.
Mario VARVOGLIS, Docteur en psychologie, Président de l’Institut Métapsychique.
Père François BRUNE. Homme d’église.
Didier Van CAUWELAERT, Ecrivain.
Eric RAULET, Association “Ondes”
Lina ROSSETTi Association “Ondes”
Jean-Michel GRANDSIRE, Ecrivain, éditeur.
Djohar SI AHMED, Psychanaliste.
Jean-Pierre PETIT, Astrophysicien.
Ranky, Illusionniste professionnel, président du CIEEPP.
Yaguel DIDIER, Médium.
Jean-Yves CASGHA, Journaliste scientifique, écrivain.
Marc MENANT, Ecrivain, animateur radio.
Marie-Monique ROBIN, Ecrivain, grand Reporter.
Maud KRISTEN, Médium, écrivain.
Jacques MANDORLA, Journaliste d’investigation, écrivain, observateur au CIEEPP.
Paul-Louis RABEYRON, Membre de l’Institut ICLP.
Francis MOBIO Secretaire de l’Institut Métapsychique.
Véronique Grousset, Grand reporter au Figaro magazine.

VOICI LE COMPTE-RENDU D’EXPERTISE DE RANKY
« A partir de 17 heures commence un rituel de purification auquel se soumettront de bonne grâce tous les participants (passage au-dessus d’un brasier, prise de trois gorgées d’eau, lavage des mains sans les essuyer) avant de se soumettre à la fouille d’un huissier de justice à laquelle j’échapperai par un détournement d’attention connu des illusionnistes.
Venu en qualité d’observateur et non de détracteur, j’ai suivi de bout en bout le rite imposé, en faisant preuve de probité intellectuelle et en m’abstenant de toute partialité, de jugement a priori et d’intolérance à l’égard de quelque croyance que ce soit, ainsi que le stipule l’article 3 des statuts de notre comité. (J’avais également déposé mon alliance, ma montre et mon téléphone portable dans les vestiaires.) Ainsi qu’il nous a été suggéré, j’ai fait un vœu concernant un proche.

Comme je l’avais souhaité, ma place se trouvait sur un côté, à trois mètres environ du ‘‘médium’’, installé, en transe, dans un fauteuil. De ma main gauche, je tenais la main de Véronique Grousset, journaliste, et de ma main droite celle d’une médium mexicaine qui formait ‘‘pilier’’ en bout d’une chaîne qui n’était pas fermée mais en forme de fer à cheval.

DES PHOTOS ONT ETE PRISES
En face de moi, une photographe avait été autorisée à prendre deux clichés à l’aide d’un appareil numérique à plasma, ce qui m’intéressait au plus haut point étant donné que ce genre de prise de vue ne peut être effectué qu’à l’aide d’un mini ‘‘spot’’ donnant en général une forte lumière halogène, ce qui devait me permettre de découvrir éventuellement quelques détails précieux.

Véronique Grousset, grand reporter au Figaro magazine, était également autorisée à prendre deux clichés à l’aide d’un appareil photo classique, sans flash et monté sur pied.

La porte d’entrée était verrouillée et les fenêtres obturées à l’aide de papier adhésif. L’obscurité complète était faite dans la salle. Un narrateur expliqua le déroulement de la cérémonie qui allait commencer par la manifestation d’Esprits d’enfants qu’il semblait bien connaître puisqu’ils étaient conviés nommément à venir se divertir avec des jouets disposés sur une tablette fixée sous la table placée au milieu des assistants. La séance fut brusquement suspendue, car un rai de lumière filtrait en haut de la fenêtre située derrière moi.

J’ai distinctement entendu le ‘‘médium’’ quoiqu’il fût en transe, signaler ce fait, en langue espagnole. Aussitôt, la médium mexicaine assise à ma droite a lâché ma main et a quitté sa place. L’applique située au-dessus de Didier Van Cauwelaert fut rallumée et on s’évertua à calfeutrer ce rai de lumière. Pendant cet entracte imprévu, j’eus tout loisir d’observer les jouets prétendument achetés le matin même (sauf le tambour mexicain) alors qu’ils apparaissaient bien usagés. Je dénombrais parmi ceux-ci plusieurs plumeaux tels que l’on pouvait en trouver dans les effets spirites observés dans l’illusionnisme du temps de Camille Flammarion ou de Victor Hugo, qui servaient à caresser à distance les visages des participants. A cette époque, ces accessoires étaient souvent télescopiques.

La séance pouvait redémarrer. Le noir était total. Le narrateur reprit la parole et nous annonça à nouveau l’arrivée des Esprits des enfants qui avaient attendu sagement que la réparation de la fenêtre soit terminée. Nous eûmes droit à une bénédiction générale par projection d’eau avant quelques espiègleries enfantines (airs d’harmonica, bruits de tambour, frôlements des cheveux, des visages, des mains, etc.). Sous la houlette de Didier Van Cauwelaert, décidément en forme, les participants reprirent en chœur des airs connus du répertoire de Brassens, Charles Trenet ou Edith Piaf, en passant par Brel, le tout quelquefois entrecoupé de ferventes prières.

Certains participants furent étonnés par la rapidité et le silence de déplacement des effets. Il n’y a aucun mystère en cela : ces techniques s’apprennent très facilement. Quant au tambour dont les sons semblaient venir de toutes directions et même du plafond, il n’y a rien de plus facile à obtenir à l’aide d’un instrument formé d’une seule peau tendue sur un cadre cylindrique. Le déplacement rapide de l’exécutant, l’orientation bien étudiée de l’instrument, la force des coups, permettent des effets sonores étonnants.

Puis vinrent les matérialisations lumineuses (mains de spectres ou de différentes parties corporelles pouvant faire croire à la présence de plusieurs entités). La ‘‘prise’’ de gants phosphorescents (comme l’était le cadran des anciens réveils ou des montres) dans un costume adapté ne pose aucun problème, surtout dans le noir.

JE SAVAIS A L’AVANCE QUAND DES EFFETS “SURNATURELS” ALLAIENT SE PRODUIRE
Au cours de la séance qui dura plus de deux heures, une quinzaine de manifestations se produisirent près de moi. J’ai tout de suite remarqué qu’à chaque fois, et sans doute pour que je ne sois pas tenté de libérer ma main pour toucher le spectre, la médium mexicaine placée à ma droite posait sa main sur mon avant-bras afin de neutraliser mes mouvements éventuels. C’est ainsi que, lorsqu’elle prenait mon avant-bras, je savais qu’il allait se passer quelque chose à notre proximité, dans la minute à venir !

Revenons un peu en arrière, au moment de mon entrée dans la salle : le ‘‘médium’’ est en transe, assis dans le fauteuil. Je mémorise la stature de l’homme, sa largeur d’épaule, la longueur de ses bras, évalue sa taille, etc. Ces renseignements seront de la plus grande utilité au moment de la prise des photos.

Le ‘‘médium’’ allait enfin donner l’autorisation des prises de vue par un geste annoncé avant le début de la séance : joindre les mains en attitude de prière, en se plaçant devant la photographe.

LE MEDIUM AVAIT DISPARU DE SON FAUTEUIL
On n’apercevait que les mains fluorescentes. A ce moment, le spot de l’appareil numérique s’alluma pendant près de vingt secondes, éclairant nettement la situation : le spectre apparut tout de blanc vêtu. Même stature, même carrure, mêmes chaussures. Ses mains n’étaient plus fluorescentes (puisque ce phénomène ne fonctionne que dans le noir complet). Indéniablement il s’agissait bien du ‘‘médium’’ déguisé. C’était d’autant plus certain que le fauteuil, qu’il était censé ne jamais quitter, était vide ! Six personnes constateront le fait. De toute évidence, l’homme n’avait pas non plus la capacité de bilocation ! C’était bien lui le manipulateur ! Le narrateur annonça qu’il fallait cesser les prises de vues si l’on ne voulait pas fâcher les Esprits… Dès l’obscurité rétablie, les mains de l’Esprit redevinrent fluorescentes.

UNE SEANCE QUI AURAIT PU MAL TOURNER
La séance fut écourtée, des participants commençant à lancer des commentaires défavorables aux acteurs. Tout se termina par une dernière bénédiction à l’eau destinée ordinairement à éteindre toutes les particules lumineuses censées représenter les âmes de nos défunts jonchant le plancher, mais ici pratiquée dans l’urgence et un début de scandale.
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Des "matérialisations" de glaïeuls" eurent lieu sur le plancher.





Des particules furent prélevées ainsi qu’une quantité d’eau d’aspect laiteux. Ces échantillons allaient êtres soumis à un laboratoire de la police scientifique. Mais d’ores et déjà leur constitution n’avait rien de ‘‘surnaturel’’.

Suite à cette séance du 20 septembre, Didier Van Cauwelaert m’a téléphoné pendant plus d’une heure afin de connaître mon avis. Il m’a demandé de revenir à une prochaine séance, ce que j’ai refusé, étant suffisamment édifié par le spectacle précédent. Je lui ai proposé d’envoyer un autre illusionniste membre de notre comité, spécialiste des numéros de lumière noire, Claude Géraldy, auquel je ne donnerais pas d’explications pour obtenir un avis supplémentaire. Mais en fournissant simplement deux éléments du programme, Claude Géraldy, à juste titre, refusa de se déplacer. Je n’ai évidemment pas pu parler à Didier Van Cauwelaert de ce que je n’ai pas vu pendant que nous étions dans le noir le plus complet, mais à sa question : "Dois-je arrêter ou continuer les séances prévues ?", je lui ai conseillé, à la lueur de mes commentaires, de continuer les représentations, afin de se rendre à l’évidence des fraudes patentes. Je lui ai aussi conseillé d’installer deux caméras infrarouges. Ainsi, toute la mise en scène pourrait immanquablement être mise au jour ou, ce qui est plus probable, le ‘‘Cuarto de Luz’’ refuserait d’être filmé. Ce qui s’est effectivement passé : le ‘‘Cuarto de Luz’’ a catégoriquement refusé d’être filmé !

Conclusions du compte-rendu officiel

J’atteste qu’il n’y a rien de paranormal dans le ‘‘Cuarto de Luz’’ et que les effets physiques produits lors de cette séance relèvent à peine d’un illusionnisme en vogue au XIXe siècle.
Ranky

MES CONCLUSIONS PERSONNELLES
Il n’est pas question pour moi de réduire la totalité des effets décrits à de simples trucs de “magie” ou à des fraudes, car il est bien évident que je distingue le rôle essentiel de tout “rituel” dans les manifestations religieuses ou spirites pouvant déclencher des phénomènes psi.
A travers le monde, des danses, des chants, des prières, des objets symboliques sont employés dans toutes les cultures traditionnelles, comme dans le chamanisme par exemple, et contribuent souvent à modifier les états de conscience de certains participants et les aider à favoriser ainsi des états psychologiques ou même physiques touchant la métapsychique.
Ranky

PSYCHOKINESE : LES DOSSIERS DU CIEEPP.

PSYCHOKINESE : LES DOSSIERS DU CIEEPP

MON POINT DE VUE SUR LE MYSTERE PSYCHOKINESIQUE

                                                                                 par Ranky

J'ai assisté personnellement à des “manifestations troublantes”, notamment dans divers laboratoires  de recherche nucléaire, ou des sujets ont, paraît-il, ( je ne parviens pas à mettre en doute la parole des savants) modifié la structure interne du métal, ce que les parapsychologues et quelques scientifiques ont baptisé "Psychokinèse ou psychocinèse" et pour lesquelles moi-même et plusieurs collègues n'ont pu trouver d'explication illusionniste.
Nous étions présents dans ces laboratoires afin d’éviter une fraude éventuelle : échange d’éprouvettes, manipulation d’échantillon de métal, etc.
Ces “manifestations troublantes” restent  très mystérieuses pour moi. Le phénomène constaté à diverses reprises demeure inexpliqué et  ne prouve pas qu'il s'agit d' action de l' esprit sur la matière. Dans ce domaine, à juste titre très controversé, la parole appartient aux scientifiques.
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Jean-Pierre GIRARD

Le CIEEPP a testé Jean-Pierre Girard, sujet psi. Les résultats obtenus sont étonnants. Vous en trouverez l’essentiel dans cette 669edca8191298bfa8b4ac1e16aa9b04.jpgnote.
L’intégralité des séances réalisées par le comité figure dans les livres de Ranky  intitulés :
” Le paranormal... de mes yeux vu ” (éditions Trajectoire. 2006)

et dans "Encyclopédie du mystère" publié récemment. 

(éditions Trajectoire. 2012)

Voici la séquence du film diffusé sur FR3 qui a  provoqué un véritable raz de marée dans le domaine parapsychologique. Pour la première fois à la télévision, Jean-Pierre Girard tord une barre de métal en présence d'un huissier de justice et de l'illusionniste Ranky.



Compte-rendu d’expertise et conclusions sur la séance donnée dans les laboratoires du Centre technique de l’aluminium : 87, bd de Grenelle à Paris, 19 h 45 à 0 h 20.

Principales personnalités présentes- Mr Trillat Président de l’académie des sciences et Madame- Mr Louis Leprince-Ringuet de l’académie des sciences
- Mr Philibert Directeur de recherches au C.N.R.S.
- Mr Crussard Directeur Scientifique Péchiney-Ugine-Kuhlman
- Mr Rauch Ingénieur Chef de laboratoire au C.T.A.L.
- Mr François de Closets Journaliste-scientifique
- Mr Pacaud opérateur
- Maître G. Kiejmann Avocat
- Maître Martine Coisne Avocate
- Maître Haroche Avocat
- Mr Huve Directeur de la revue médicale G.A.M.
- Mr Duteil Psychologue et journaliste
- Mme Annie Bois Journaliste
- Mr J.P. Girard et Madame
- Madame Blondine Ranky
- Ranky illusionniste professionnel.

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Une prestigieuse assemblée. On reconnait sur cette photo et de gauche à droite : François de Closet, journaliste - Louis Leprince Ringuet de l’Académie des sciences - Monsieur Trillat, président de l’Académie des sciences - Ranky, illusionniste expert.
Photo Cieepp.


Le protocole expérimental
- 1 table, Girard assis derrière ne se déplace pas pendant tout le temps de l’expérience.
- 1 caméra filmant en permanence.
- 1 grand miroir orientable placé en 3/4 arrière dans l’axe de la caméra.
- L’éclairage très puissant.
- Les appareils d’enregistrement placés sur les côtés.


Première expérience tentée par J.P. Girard
Monsieur Crussard remet à J.P. Girard, au dernier moment, un tube de verre scellé que j’ai examiné auparavant. A l’intérieur une barre d’alliage “emmaillotée” de fusibles fins. La barre est numérotée. Aucun truquage n’apparaît possible. C’est aussi l’avis de l’ensemble de l’assistance.

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- Le tube de verre est déposé par Monsieur Crussard sur la table devant Girard. Celui-ci “opère” en mettant ses mains à quelques centimètres au-dessus du tube et fait des “passes” semi-circulaires.
-Après une trentaine minutes, Girard dit “sentir” un effet de chaleur localisée sur le barreau, et qu’il est persuadé que cette “chaleur” va “impressionner” le barreau.
- Le tube est alors repris par Monsieur Crussard qui l’examine. Une torsion à la limite du significatif est signalée. Je pense que le verre et l’emmaillotage de la barre permettent d’apprécier très difficilement s’il y a un effet de pliage ou de torsion.
- Les fils fusibles sont intacts. Donc aucune chaleur n’a pu être utilisée pour concrétiser l’effet que prétend réaliser Girard.
- Si, après expertise, dans le centre de recherche, il s’avère qu’un effet de “chaleur” dans le métal est constaté, alors que les fils fusibles sont restés intacts, j’atteste que l’expérience dans les conditions édictées ci-dessus ne permet aucune place à la fraude ... ou alors il faudrait mettre en doute la probité même des scientifiques, ce dont évidemment il ne saurait être question ici.

Seconde expérience tentée par J.P. Girard
- Barre plate, en alliage résistant, reliée à des jauges extensométriques, elles-mêmes reliées à un enregistreur graphique.
- Après un temps assez long, Girard arrête cette 2ème expérience apparemment très fatigué. Aucun enregistrement significatif sur l’enregistreur.
- La barre aurait été légèrement vrillée ? A mon avis : expérience non probante. Le but était un allongement du métal, semblable à celui réalisé par Girard à l’Université de Gopeboeg nécessitant, s’il était réalisé mécaniquement, une force supérieure à 1 tonne ou une chaleur de 660° (précisions formulées par un scientifique). Peut-être à l’examen approfondi y aura t-il un allongement ? Girard dit n’avoir rien ressenti, contrairement à la première expérience.

Conclusions de Ranky
Ce que je peux assurer, c’est qu’en ma qualité d’illusionniste, je ne vois pas quel truc pourrait utiliser Girard pour frauder avec le protocole qui lui est imposé.

Les supputations des journalistes et des illusionnistes sont une chose, les observations et les expérimentations des scientifiques en sont une autre.

La lettre que m’a envoyée Mr Charles Crussard est sans ambiguité :
la structure interne du métal a bien été inexplicablement modifiée.


Lettre adressée par Monsieur Charles Crussard à Monsieur Ranky
Nos REF : DS-522 CC/MM

Cher monsieur,
Lors de la séance au centre technique de l’aluminium, où vous aviez assisté à un essai de psychocinèse par J.P. Girard, je vous avais promis de vous envoyer le compte rendu des observations qui seraient faites à Voreppe sur l’éprouvette contenue dans un tube scellé.
Vous voudrez bien trouver, ci-joint, ce compte rendu. Je vous prie de m’excuser du retard apporté à cette diffusion : dans un premier document, nous avions simplement reproduit les images par photocopies, mais elles n’étaient pas nettes ; aussi avons-nous dû recommencer en tirant de véritables photographies qui, comme vous le verrez, sont assez nettes pour constituer un document convaincant.
J’ajouterai quelques commentaires.
Le but de l’essai que vous avez vu était de produire un adoucissement local d’un barreau d’alliage léger durci par traitement thermique, effet que J.P. Girard pensait pouvoir produire d’après quelques observations antérieures. Sur ce point, les conditions de l’essai et le risque à 1% de se tromper (signalé dans le rapport) ne me permettent pas de conclure de façon significative à un effet de psychocinèse.
Par contre, un effet très net a été observé sur le fil fusible qui avait été enroulé autour de l’éprouvette dans un double but :
-détecter d’éventuelles surchauffes entre le moment de la préparation de l’ensemble en éprouvette et le moment de l’essai auquel vous avez assisté.
-vérifier si, comme le désirait J.P. Girard, il pouvait concentrer son “effet” sur l’alliage léger sans fondre le fil autour.
En fait, le fil a subi des modifications, comme le montre le rapport joint.
On peut être certain que ces modifications se sont produites pendant l’essai que vous avez observé ; en effet :
-bien qu’aucune photo des fils n’ait été prise juste avant cet essai (car ce fil n’était pas le but de l’essai), le technicien, Monsieur Jollant et moi-même, avons indépendamment l’un de l’autre examiné le tube juste avant essai, et constaté que les fils n’étaient pas contournés et avaient leur éclat normal.
-après l’essai, à l’endroit où les fils sont le plus déformés, leur aspect était plus mat et un peu noirâtre. Or,vous vous souvenez sans doute qu’en cours d’essai (et ceci a été filmé) je m’étais levé pour regarder l’éprouvette de près, car j’avais vu cette modification d’aspect.
Il faut remarquer que tous ces phénomènes :
- déformation de fils,
- ternissement des fils,
- baisse locale de dureté,
- augmentation locale de conductivité,
se sont produits dans la même zone, qui est précisément celle dans laquelle J.P. Girard a annoncé en cours d’essai (et ceci a été enregistré) qu’il avait “ressenti” une modification.
Ainsi, si aucun de ces faits pris isolément ne peut être considéré comme une preuve scientifique, leur coïncidence constitue une forte présomption en faveur d’une psychocinèse s’étant produite pendant l’essai que vous avez vu.
Je vous prie de croire, cher Monsieur, à l’expression de mon bien cordial dévouement.

Charles Crussard


Compte rendu d’expertise sur la séance démonstrative par Jean-Pierre Girard dans le cadre d’Europsi.
Palais des Expositions. Porte de Versailles à Paris.


Préliminaire
Nous avions eu connaissance d’une expérience très particulière qu’avait effectuée J.P.Girard pour l’université d’Utrech dans le cadre de la série d’émissions “Parallax” produites par la Société Hollandaise Véronica en Janvier/Février 1988.
A cette occasion Girard “aurait” modifié la mémoire d’un matériau appelé Nitinol.

Nous nous sommes documentés plus avant sur ce matériau, dit "à mémoire de forme" et avons pris contact avec l’un des deux laboratoires au monde fabriquant sur commande ce type d’alliage, l’un en France et le second aux Etats-Unis.

Ce qui nous a d’abord séduit, nous comité d’expertise, dans ce type de produit, c’est l’impossibilité pour le sujet d’immiscer des gestes “frauduleux”. En effet, à température ambiante, cet alliage se déforme aisément et ce sans déployer un très grand effort. On peut ainsi lui donner les formes que l’on souhaite (voir photos jointes) mais, et ceci est fondamental, il revient toujours à sa forme initiale s'il est soumis à une température élevée soit à la flamme, soit à l’eau quasi bouillante.

Les propriétés très particulières de ce métal nous ont rendus enclins à proposer à Girard une expérience parfaitement rigoureuse et contrôlée par notre Comité.

Il a été convenu avec le laboratoire la fabrication d’un lot unique référencé 343/157, de 5 ressorts en alliage à mémoire de forme dont les spécificités ont été parfaitement définies : “dosage” nickel/titane spécial. Diamètre du fil 1.3mm. Diamètre intérieur du ressort 10mm. Longueur 10 cm, spires jointives. Reprise de forme (mémoire initiale lente à partir de 70°C, normale : supérieure à 85°C. Déformable à température ambiante ).
Ces caractéristiques sont reprises à partir du bordereau d’expédition joint à la facture. Réf : 94 0678 BP lot 343/157 du 25/05/94.

Girard, bien que n’ayant aucune connaissance du type d’expérimentation qu’on lui proposait, a accepté bien volontiers.
L’expérience a pu se dérouler à Europsi de 13H40 à 14h45.

Compte-rendu

Personnes présentes
Ranky Président du Comité
Claude Stavisky illusionniste, membre du comité.
Claude Géraldy illusionniste, membre du comité.
Nicolas Maillard, journaliste.
Jean-Pierre Girard : le “sujet” observé et contrôlé.
Le public : une quarantaine de personnes.

Protocole
A proximité de la table d’expériences, seuls étaient présents Girard et Ranky. Claude Stavisky, à quelques mètres de là, observait en permanence. Géraldy, assis face à nous au premier rang des spectateurs, pouvait observer globalement et/ou en détail.

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Ranky installe tout le matériel nécessaire à l’expérience, sous le regard un peu inquiet de Jean-Pierre Girard (à droite).
Photo cieepp.



Déroulement de l’expérience
Ranky explique à Girard et au public le but de l’expérience. Girard semble très surpris, voire décontenancé, par cette proposition originale d’expérimentation qu’il découvre en même temps que le public.

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Ranky présente, à Jean-Pierre Girard et au public, les ressorts contenus dans des sachets en plastique.
Photo cieepp.





Ranky prend alors l’un des ressorts destinés à l’expérience et fait pour contrôle la démonstration des caractéristiques du ressort qui va être confié à Girard.
Girard prend le ressort que lui tend Ranky. Girard étire le ressort et ce qui nous surprend, le manipule peu par rapport à la démonstration que nous avons effectuée auparavant de façon à démontrer les performances particulières de ce métal à mémoire. Girard tient dans sa main droite, légèrement fermée, le ressort dont on voit en permanence les extrémités dépasser de chaque côté.
Une première immersion dans l’eau chaude est faite par Ranky afin de vérifier si un “effet” a été produit par Girard. Rien de visible n’est constatable : le ressort soumis à l’eau bouillante revient strictement à sa forme initiale lorsqu’il a été remis à Girard.
Après immersion dans l’eau froide, Ranky tend à nouveau le ressort à Girard.
Après une dizaine de minutes, Girard nous signale avoir “senti” quelque chose et pense qu’il a produit un “effet” sur le ressort”.
Ranky reprend le ressort pour vérification et le plonge dans l’eau chaude, et là, force est de constater qu’il y a bien modification significative de la forme initiale du ressort : spires ayant augmenté de diamètre et un léger angle de flexion est visible.

Ranky opère les manipulations déjà décrites plus haut et remet le même ressort à Girard. Après un temps plus court, Girard redonne le ressort à Ranky. Là, il est constaté après immersion dans l’eau chaude une déformation nettement plus importante : angle de flexion très prononcé et spires très déformées.

Les photos jointes au compte rendu du laboratoire, montrent les modifications produites par Girard.

Ranky remet le ressort en question dans son sachet plastique, et présente à Girard le deuxième ressort après avoir effectué sur celui-ci les opérations de contrôles déjà décrites.
Après une quinzaine de minutes, Girard remet le ressort à Ranky qui constate, après l’avoir plongé dans l’eau chaude, une déformation visible très significative.

Après remise des ressorts dans les sachets par Ranky, la fin de l’expérimentation est décidée.

Ranky conclut en précisant que ces ressorts vont être immédiatement envoyés au laboratoire métallurgique spécialisé afin de confirmer ou d’infirmer s’il y a bien eu modification de la mémoire de forme initiale faite par le dit laboratoire sur cet alliage.
Ce qui importe, dans ce type d’expérience, pour les trois membres du comité d’expertise qui ont contrôlé Girard, c’est sa “netteté”. En effet, nous savions que Girard ne pouvait disposer sur lui d’une source de chaleur suffisante (supérieure à 80°) et plus précisément dans sa main ! De plus, cette dernière a pu être constamment observée étant toujours bien en vue des observateurs : public, journaliste, comité.


93fa932dbd6a96747ed50ef4c2bdfb21.jpgClaude Géraldy et Ranky commentent l’effet PK produit par Jean-Pierre Girard.
Photo cieepp







Conclusion
La conclusion du comité illusionniste des phénomènes paranormaux est sans ambiguïté : la nature des “phénomènes” produits par Jean-Pierre Girard dans le cadre du protocole que nous avons mis en oeuvre ne permet pas l’introduction des techniques illusionnistes connues et nous terminerons par cette phrase que nous avions publiée dans la revue scientifique “ La Recherche” : “... la poursuite de l’investigation de ces phénomènes doit être faite par la communauté scientifique...”.
RANKY
Président du C.I.E.E.P.P.
in "La Recherche" N° 86-Vol 9-188


Compte rendu du laboratoire spécialisé sous références : 940730 BP adressé à Monsieur Ranky Président du C.I.E.E.P.P.

Monsieur,
Nous avons expertisé, après votre expérience, 2 ressorts en Nickel-Titane que nous vous avions fourni (lot 343).
Après chauffage à l’air chaud à environ 100°C, il est apparu qu’il reste une déformation sur 2 ou 3 spires, vers le milieu des 2 ressorts.
Au niveau de cette déformation, le diamètre extérieur du ressort est de 14.2 mm à 15.7 mm (pas totalement circulaire), au lieu de 12,6 à 12,7 mm sur la partie non déformée. Les spires sont également plus espacées (espace d’environ 2 mm, au lieu de 0,5 mm dans la partie non déformée).
Un examen complémentaire par mesure DSC (Differential Scanning Calorimetry) a été réalisé sur un des 2 ressorts, dans la partie déformée et dans la partie non déformée. Les courbes sont jointes : les températures du changement de forme ne sont pas affectées par la déformation.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations les meilleures.


Conclusions générales
Comme tous les personnages hors du commun, Jean-Pierre Girard  suscite polémiques et controverses. Actuellement chercheur dans les domaines de la physique quantique et des neurosciences, il est aujourd’hui un sujet psi mondialement reconnu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NORMAL ? PARANORMAL ?

NORMAL ? PARANORMAL ?

Par Ranky

Auteur de l'Encyclopédie du Mystère (Éditions Trajectoire)

 
 
 paranormal,lévitation,décorporation,mystere,au-dela,voyantNotre Comité Illusionniste d'Expertise et d'Expérimentation des Phénomènes Paranormaux (CIEEPP) a, à ce jour, déjà testé plus de 405 sujets affirmant posséder des capacités paranormales étonnantes.

Certains cas n'ont, hélas, pu être expérimentés pour différentes raisons : éloignement - impossibilité du sujet à se déplacer - abandon des investigations en cours d’expérimentation - refus d’être testé - etc... Bien entendu, nous ne formulons pas de conclusions à leur sujet. Il n’en demeure pas moins que ceux-ci sont troublants et méritent d’être relatés.

 

 

 

 

 

 

 

Voici quelques exemples

LA PHOTO 1 DE JEAN-CLAUDE

 

paranormal,lévitation,décorporation,mystere,au-dela,voyantJean-Claude conduit une voiture en vue d’atteindre le château de Montségur qui culmine à 1207 mètres d’altitude et qui fût un haut lieu du Catharisme. Cette forteresse ariégeoise fut le théâtre de terribles événements.
Après 10 mois de luttes infructueuses pour envahir cette forteresse, l’armée royale composée de 6 000 hommes donnera l’assaut final le matin du 16 mars 1244. On demandera aux 500 prisonniers de renier leur foi nouvelle ou de périr sur le bûcher. 207 “Parfaits” connurent ainsi le supplice des flammes, ce qui aujourd’hui encore, alimente les spéculations et les rumeurs les plus folles.
Au cours de l’ascension, Jean-Claude est soudainement en proie à un étrange mal-être qui l’oblige à s’arrêter. Il confie alors le volant à sa compagne qui, prise de tremblements dans les virages, est contrainte à son tour d’arrêter la voiture.
Très inquiets, ils décident alors de regagner le parking situé plusieurs centaines de mètres plus bas où ils voient leurs malaises respectifs disparaître totalement et d’où ils prennent ces photos.

LA PHOTO 2 DE JEAN-CLAUDE

 
paranormal,lévitation,décorporation,mystere,au-dela,voyantAu centre des clichés, au dessus de la végétation, on distingue très nettement deux personnages. À leur gauche se trouve une tête de “démon”. Au niveau des genoux du personnage de droite, on voit avec précision 4 cercueils.

Ces photos, accompagnées de phénomènes physiques ressentis simultanément par deux personnes, sont parmi les plus étranges que nous ayons reçues (photos Jean-Claude Carton).

L’ÉTONNANTE HISTOIRE DE THOMAS, MAXIME ET FRED
paranormal,lévitation,décorporation,mystere,au-dela,voyantIl y a quelques temps, sur un lieu de fouilles archéologiques, Maxime et Fred avaient déjà été témoins de phénomènes étranges.
Thomas ayant rejoint cette équipe, ils se rendent à nouveau sur les lieux en empruntant un petit chemin goudronné débouchant sur un sentier herbeux. Au moment précis où Thomas pose le pied sur ce sentier herbeux, il ressent une douleur vive au niveau du sternum. Inquiet, il se place entre Thomas et Fred, pensant conjurer cette douleur qui ne cesse d’augmenter au fur et à mesure qu’ils progressent en sous-bois. Les trois amis s’aperçoivent alors qu’ils ressentent exactement la même douleur.
Maxime refuse de continuer sa marche et fait demi-tour, bientôt suivi de ses deux collègues. Étrangement, en quittant le sentier, la douleur des 3 hommes cesse instantanément.
Revenu au camp, en sortant de la tente, Thomas voit une petite boule lumineuse, bleutée, très claire, zigzaguer au ras du sol en se dirigeant vers le chemin du chantier, puis disparaitre. Pensant avoir affaire à une hallucination, Thomas interroge un autre collègue de travail qui lui confirme avoir vu, lui aussi, cette boule volante.

 
C’est à la fin des fouilles, à la tombée de la nuit, que Thomas prend une photo, en souvenir, à la limite du sentier menant au bois. Mais, impossible d’obtenir la photo souhaitée. Thomas avance alors de quelques pas, quittant le chemin goudronné pour celui du sentier herbeux. Reprenant une photo, une boule blanche apparait sur celle-ci.
 

Thomas court alors chercher Maxime et ils reprennent quelques photos de cet endroit où ils avaient ressenti les mêmes douleurs. Sur l’une d’elle, la boule est à nouveau présente, faisant se poser à nos amis de préoccupantes questions !


UN MAGICIEN QUI SORTAIT DE SON CORPS

paranormal,lévitation,décorporation,mystere,au-dela,voyantClaude Stavisky, illusionniste, membre de notre comité, m’a raconté les lévitations de corps qu’il faisait vers l’âge de huit ou neuf ans. Il s’allongeait sur son lit, les jambes bien tendues, les bras le long du corps, les yeux ouverts. Au bout d’à peine une minute, il sentait son corps s’élever lentement jusqu’au plafond.

Il pouvait demeurer en suspension de nombreuses secondes, mais s’il avait la malencontreuse idée de bouger, il redescendait rapidement avec l’impression de tomber du lit. Claude s’amusait à cet exercice qu’il pouvait répéter à volonté, presque chaque soir, au coucher. Puis ayant grandi, il ne tenta plus ce genre d’expériences qu’il avait réalisées des dizaines de fois.

Vers l’âge de dix ans, lors de l’incarcération de sa mère à la prison de la Roquette pour des suites douloureuses de l’affaire concernant son père, Claude souffrit terriblement de cette séparation qui avait engendré, en lui, une faculté étrange : celle de faire venir sa mère près de son lit. Le processus était rigoureusement le même que celui des lévitations de son corps : une fois couché, il étendait les jambes, plaçait les bras le long du corps, sans fermer les yeux, et sa mère apparaissait, debout, bien vivante. Mais dès qu’il approchait la main pour la toucher, même avec des ruses d’indien, sa mère disparaissait instantanément. Comme pour les élévations de son corps, il faisait naitre l’apparition quand il voulait. Le phénomène dura tout le temps de la durée de la détention, soit environ un mois.

Beaucoup plus tard, devenu adulte, Claude Stavisky fit un grand nombre de tentatives pour retrouver cette capacité mystérieuse, mais il n’y parvint plus jamais.

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Michou et Claude Stavisky

 

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LE TOMBEAU DU CASTRAT

Le phénomène a commencé en 1994. Pendant sept à huit soirées consécutives et à deux ou trois reprises dans l’année, un jeune homme entend des musiques symphoniques avec des choeurs, principalement le soir, au coucher. Cela dure de quelques secondes à quelques minutes.

Il s’agit de compositions originales qu’il nous chante pour que nous puissions les enregistrer sur bande magnétique et les transcrire sur papier. Un compositeur nous a assuré que c’était parfait au niveau de la ligne mélodique et de l’harmonie Or, il faut savoir que ce jeune homme ne connait pas la musique.

Au bout de deux ou trois auditions, vient se greffer sur les instruments et les choeurs, une voix très aiguë et très pure qui donne des messages intéressant la vie personnelle de notre médium malgré lui, ce qui le perturbe quelquefois, d’autant plus qu’il n’ose en parler à personne de son entourage, de peur d’être pris pour un farfelu ou plus grave encore.
Je suis le seul à recueillir ses confidences, mais le jeune homme ne souhaite pas que je divulgue son identité. Pendant une certaine période, la voix très aiguë et très pure du chanteur répétait, à l’oreille de notre médium, le nom d’un village et d’une colonne brisée.

Nous avons fini par retrouver ce village où le jeune homme ne s’était jamais rendu auparavant. Là, à notre grande stupéfaction, nous avons découvert une tombe comportant une colonne cassée.
Et dans cette tombe repose un chanteur d’opéra, plus précisément un castrat : c’est peut-être sa voix, très aiguë et très pure, qu’il avait entendue !

Douze ans plus tard, le phénomène continuait à se produire.


LE GUIDE DE LA ROUTE
Certains automobilistes sont capables, en pleine campagne, de trouver un lieu précis : lieu-dit - restaurant isolé - direction d’un village etc.. sans plan ni aucun renseignement sur la direction à prendre.

Dans l’imbroglio des routes secondaires et des chemins, un instinct semble indiquer la route à prendre : “ Cest à droite, là je tourne à gauche, maintenant je vais tout droit... ”.

Lorsque je donnais des spectacles en discothèques, qui sont la plupart du temps perdues en pleine campagne, j’ai étonné mes partenaires des dizaines et des dizaines de fois par cette faculté que je possède moi-même, et que j’explique très mal par la seule logique.

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5 SIÈCLES D’AVANCE !

Tiré de l’ouvrage signé Basilio Timpanaro : “Le origini del clavicembalo” (Les origines du clavecin), extrait du Codex casimirianum (fig II.8-Clavicordo, germania, Franz Hôch, Coburg) datant de 1448, cette gravure révèle un bien curieux message.

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Dans cette histoire des instruments de musique, on voit, en haut et à droite du document, un personnage utilisant correctement un orgue portatif, c’est-à-dire, horizontalement, seule position permettant, à l’époque, de jouer.
58a2ac5eb18be5774474dc5688976bd8.jpgL’étrangeté réside dans le fait que le dessinateur représente un autre personnage, en bas à gauche, utilisant ce qui sera, 5 siècles plus tard, un accordéon, qui lui se joue verticalement, et dont le premier brevet sera déposé seulement en mai 1829.
Alors, vision précognitive, claivoyance ?

 

 

Si vous pensez avoir des capacités paranormales étonnantes, n'hésitez pas à nous contacter par email : paranormal@orange.fr

MYSTÉRIEUX PHÉNOMÈNES DANS LE CIEL

Mystérieux Phénomènes dans le Ciel

                                  Par Jacques Mandorla

Depuis des milliers d’années, on a relevé de nombreux témoignages faisant état de la présence, dans le ciel de notre Terre, d’étranges corps célestes aux trajectoires étonnantes.

Certes, à l’époque on ne parlait pas encore de soucoupes volantes ou d’ovni, mais plutôt de disques brûlants, de roues de feu, de dragons ou de prodiges.

En voici un florilège non exhaustif.

 

Les fresques du désert du Tassili (Algérie)

En plein Sahara, on a découvert des fresques datant de 8 000 ans et sur lesquelles figure un étrange personnage (haut de 6 mètres !) que certains assimilent à un « cosmonaute » moderne !

 

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 Cercle de feu sous le règne de Thoutmosis III (1 500 avant J.C.)

D'après un papyrus retrouvé dans les papiers d'un directeur du Musée égyptien du Vatican :

« En l'an 22, au troisième mois de l'hiver et à la sixième heure du jour, les scribes de la Maison de Vie s'aperçurent qu'un cercle de feu apparaissait dans les cieux. Il n'avait pas de tête, le souffle de sa bouche avait mauvaise odeur. Son corps faisait environ 5 mètres de long. Il n'avait pas de voix ». Ayant entendu parler de l'événement, le pharaon médita sur le sujet, mais au bout de quelques jours, les choses dans le ciel devinrent plus nombreuses que jamais. Elles brillaient dans le ciel plus fort que l'éclat du soleil, et s'étendaient jusqu'aux limites des quatre colonnes supportant les cieux. L'armée du pharaon, et lui au milieu d'elle, observa cela. C'était après le dîner. Puis, ces cercles de feu montèrent plus haut dans les cieux, en direction du sud ».

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Sous l’Empire romain

À Rome, les historiens parlaient de « clipei ardentes », de boucliers brûlants, aperçus dans le ciel.

Dans son Historia Naturofis, Pline l'Ancien (23-79) affirme :

« Une lumière dans le ciel nocturne, phénomène généralement appelé « soleil de minuit », fut observé sous le consulat de Gaius Caecilius et Gnaeus Papirius, ainsi qu'à de nombreuses autres occasions, créant en pleine nuit une lumière semblable à celle du jour. Sous le consulat de Lucius Valerius et de Garius Marius, un bouclier de feu semant des étincelles traversa le ciel d'est en ouest alors que se couchait le soleil ».

 Un étrange manuscrit de 1290

Un passage surprenant a été découvert dans un manuscrit détenu dans l’abbaye d’Amplefort en Angleterre :

« Comme l’abbé Henrys s’apprêtait à réciter le Benedicite, John l’un des frères vint annoncer qu’un grand prodige se montrait au-dehors. Tous sortirent alors et voici qu’une grande chose, argentée et ronde comme un disque, vola lentement au-dessus d’eux, provoquant la plus vive terreur ».

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 Un dessin énigmatique dans une fresque au Kosovo

Il figure dans une fresque intitulée « La crucifixion » datant de 1350 et peinte au-dessus de l'autel du monastère Visoki Decani au Kosovo (ex-Yougoslavie).

Certains y décèlent un vaisseau spatial avec un pilote à son bord.

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 Pluie de feu sur Nuremberg en 1561

Le matin du 4 avril 1561, des boules bleues, noires et rouge-sang, ainsi que des disques et des croix rouge-sang sortant de deux immenses cylindres noirs se livrèrent bataille dans le ciel de Nuremberg, en Allemagne.

À en juger par la gravure qu'en fit Hans Glaser à l'époque, certaines de ces sphères se seraient écrasées au sol, à l'extérieur de la ville.

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 Boules ardentes sur Bâle en 1566

À l’aube du 7 août 1566, soit cinq ans plus tard que le phénomène survenu à Nuremberg, la population de Bâle (Suisse) est paniquée elle aussi par la présence de boules noires dans le ciel.

« Beaucoup devinrent rouges et ardentes, finissant par se consumer et disparaître » écrivit Samuel Cottius, l'étudiant en « écritures sacrées et en arts libéraux » qui consigna les étranges événements de ce jour-là dans la gazette de la ville.

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La première soucoupe volante en 1878

Le 25 janvier 1878, le Denison Daily News rapporta les faits sous le titre « Un étrange phénomène » :

« John Martin, un fermier vivant à environ 8 km au nord de cette ville, remarqua, alors qu'il chassait, un objet sombre, haut dans le ciel, au nord. La forme singulière et la vitesse avec laquelle l'objet semblait se rapprocher captèrent son attention, et il s'usa les yeux à tenter de découvrir ses caractéristiques. Lorsqu'il le remarqua la première fois, il semblait être de la taille d'une orange, mais sa taille augmenta progressivement. Après l'avoir fixé durant quelque temps, Mr Martin ne vit plus rien en raison de son observation soutenue et détourna son regard afin de reposer ses yeux. Lorsqu'il reprit son observation, l'objet était presque au-dessus de lui et sa taille s'était considérablement accrue : il semblait traverser les airs à une allure prodigieuse. Lorsqu'il fut juste au-dessus de lui, l'objet était de la taille d'une grande soucoupe et... à une grande hauteur ».

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PSYCHOMÉTRIE : NOUS AVONS TESTÉPASCAL MAHIOUS

Psychométrie : nous avons testé Pascal Mahious

                                               Par Ranky

Le terme psychométrie, qui devrait s’appeler plus justement psychoscopie, fut créé dans les années 1880 par le médecin américain Joseph Rodes Buchanan, mais ce n’est qu’en 1973 que Tischner propose de la psychométrie l’explication suivante : “ C’est le fait qu’une personne sensitive, tenant en main un objet, fournit les détails sur le propriétaire de l’objet ou sur un individu par qui il est passé ”.

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Le médecin Joseph Rodes Buchanan (1814-1899)
consacra une partie de sa vie à étudier les
phénomènes de perception extra-sensorielle.

 

 

La psychométrie permet à un médium, de décrire le contenu d’une enveloppe opaque cachetée.  Si, aux Etats-Unis, le grand spécialiste J.B. Rhine expérimenta statistiquement sur un nombre considérable de sujets,  les métapsychistes français eux,  réalisèrent de  nombreuses expériences en privilégiant la qualité. Stéphan Ossowiecki, polonais de naissance fut l’un des tous premiers sujets, entre les années 1895 et 1898 à être étudié à l’école des ingénieurs de Pétrograd ou les étudiants tiraient au sort les questions auxquelles ils devaient répondre et auxquelles notre Ossowiecki répondaient avec une exactitude prodigieuse, sans jamais ouvrir les enveloppes.

L’assemblée des étudiants en restait constamment ébahie. A 44 ans, Ossowiecki avait  encore beaucoup progressé dans son art et réussit des exploits inimaginables devant les sommités métapsychistes Charles Richet et Gustave Geley. Aujourd’hui, à la lectures des comptes-rendus de ces deux savants, pour l’illusionniste que je suis, il est parfaitement possible que des fraudes se soient immiscées dans certaines expérimentations. En effet, le Music-Hall magique s’est enrichi de plusieurs dizaines de procédés destinés à “deviner” les objets contenus dans des enveloppes ou différentes boites.

Mais, la réalité des  dons de Stephan Ossowiecki a-t-elle peut-être aussi existé ?  Nous n’étions pas là ! D’autres sujets  connurent une grande célébrité : Bert Reese, Ludwig Kahn, véritables phénomènes de divination qui arrivaient à lire, même à travers plusieurs épaisseurs d’enveloppes, des formules chimiques ou mathématiques écrites en langues étrangères   auxquelles ils ne comprenaient absolument rien.


 Différentes théories tentent d’éclaircir le problème. Certains pensent que les objets ont une mémoire qui leur permettrait d’accumuler des informations que des médiums auraient la faculté d’ “entendre”. D’autres parlent d’ondes, de fluide, de vibrations qu’un récepteur sensoriel caché dans le corps humain aurait  la capacité de capter.En fait, personne n’en sais strictement rien et les illusionnistes pas plus ! Ce que je sais, c’est que dans  les expériences psychométriques réussies auxquelles notre comité a participé, nous n’avons jamais pu donner aucune explication. Nous n’avons pu que constater les résultats quelquefois stupéfiants.
 Voici, parmi une demi-douzaine de sujets étudiés, une expérience de psychométrie réalisée par un médium à la technique apparemment simple, dont les résultats sont tout simplement époustouflants.


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L'intégralité de la séance réalisée par le Comité figure dans le livre publié par Ranky et intitulé : "Le paranormal... de mes yeux vu" (Editions Trajectoire).

 

 

Présentation de Pascal Mahious

(IMPORTANT -Pascal Mahious ne consulte pas en tant que voyant)

Pascal Mahious découvre ses capacités de voyance et de médiumnité à l’âge de 7 ans. Alors qu’il n’a jamais connu son grand-père paternel vivant à l’étranger, celui-ci se présente un soir, au pied de son lit, pour lui annoncer son départ définitif de ce monde. Il lui décrit des scènes, des décors. On apprendra une semaine plus tard qu’il est décédé la nuit même où il lui est apparu et dans les scènes et les décors décrits.
Dès lors, ses dons de voyance et de médiumnité accompagnent Pascal Mahious en permanence. Il passe néanmoins son enfance et son adolescence en tentant de réfréner cette capacité qui lui fait peur.
Son entourage est souvent saisi d’étranges interrogations par les paroles d’un enfant dont les dires se réalisent. Ses prédictions concernent aussi bien les petites joies de ses camarades de classe que les adultes qui restent perplexes lorsque qu’il leur déroule innocemment des faits très personnels sans vraiment les comprendre lui-même.
Passionné par son prochain et par la défense de ses intérêts, il choisit toutefois un parcours professionnel sans aucun rapport avec la voyance. Il suit des études juridiques qui le conduiront à exercer la profession de juriste en droit social pour le Ministère de l’Emploi. Avec le recul, il constate alors que ses facultés se développent très souvent à la faveur de chocs émotionnels violents.

À la mort de son deuxième grand-père, qu’il prédit à sa mère six mois à l’avance, il en vient à avoir des voyances “sauvages”, c’est-à-dire de plus en plus fortes et précises, en tous lieux et circonstances. Il ne choisit pourtant pas d’ouvrir un cabinet de consultations, estimant cette profession trop marginale et sans réelle consistance.
Pascal Mahious poursuit son parcours professionnel et accède au poste de Responsable des ressources humaines d’un grand bureau d’étude en ingéniérie. Mais sa médiumnité omniprésente s’exerçant quotidiennement, son entourage immédiat lui réclame, avec insistance, des consultations formelles. Le bouche à oreille le fait connaître et les gens le sollicitent de plus en plus : il réalise que ces capacités pourraient lui permettre d’aider son prochain.
Un journaliste, venu le tester incognito pour un célèbre magazine, le propulse de façon immédiate dans un monde lumineux. Pascal Mahious quitte alors son poste de Responsable des ressources humaines pour se consacrer pleinement à l’activité de médium-thérapeute.

 

Expériences de psychométrie réalisées par le Comité Illusionniste d’expertise et d’expérimentation des phénomènes paranormaux (CIEEPP)

Vendredi 26 août 2005
Expériences de psychométrie
Sujet : Pascal Mahious

Le protocole d’expérimentation a été établi le jeudi 25 août 2005 par les illusionnistes suivants, membres du Comité d’expertises CIEEPP : Ranky, Président du Comité - Blondine - Claude Stavisky. Avis technique a été pris par liaison téléphonique auprès de Pierre Edernac, également membre de ce Comité.
La séance a été enregistrée intégralement au magnétophone et photographiée par Jacques Mandorla, journaliste d’investigation.

Neuf documents ont été choisis, puis enfermés dans des feuilles de papier et enfin glissés dans des enveloppes kraft cachetées et opaques. Ces enveloppes n’ont pas été numérotées. Elles ont été mélangées afin que personne ne puisse en connaître le contenu.
Parmi ces 9 enveloppes, Pascal Mahious en a choisi 4. Ensuite, il se concentre puis décrit ce qu’il pense voir à l’intérieur de chacune des 4 enveloppes retenues. Pour cela, il place la paume de sa main droite sur l’enveloppe, mais il lui arrive aussi de prendre celle-ci entre ses deux mains et de frotter ces dernières lentement sur le papier kraft.

Voici ces expériences réussies par Pascal Mahious. Ci-après, vous lirez la reprise intégrale des propos enregistrés au magnétophone lors de ces expériences menées par le CIEEPP.

Expérience avec l'enveloppe N°1

 
Pascal Mahious en pleine séance de psychométrie sous le contrôle de Ranky, Président du Comité.

Pascal Mahious : « Je ressens quelque chose de très hachuré, découpé... J’ai des sensations de mouvements, je vois des arrondis... Je n’ai pas forcément des vibrations humaines fortes mais quelque chose de mécanique... Je vois des couleurs. Je vois du métal... Ce sont des choses qui n’ont rien à voir ensemble, mais qui sont regroupées... Je peux continuer à parler, mais je n’ai pas d’écho des assistants ! ».

Ranky : « C’est-à-dire que nous ne pouvons pas confirmer ou infirmer car les enveloppes n’étant pas numérotées nous ne savons pas quel document contient cette enveloppe. Mais une photo parmi les neuf correspond à cette description ».

Pascal Mahious : « Dans ce que je vois, il y a à la fois quelque chose de sérieux et en même temps, d’amusant, de festif. C’est concentrique... Des cerceaux, des rubans... C’est quelque chose qui fait partie du passé, mais qui traverse le temps... C’est une image, comme une représentation que l’on connaît, que l’on a déjà vue. Cela concerne, en fait, un personnage. C’est quelque chose qui lui est dédié... C’est dans un lieu, une ambiance, c’est pour cette personne... Je vois des flashes de photos, des personnalités... C’est beau, grandiose, artistique, controversé... J’ai vraiment des vibrations de quelque chose de très controversé... Mais vous ne me dites rien ? ».

Ranky et Blondine : « Il y a une enveloppe qui correspond exactement à la situation, mais est-ce bien l’enveloppe tenue en main ? ».


Pascal Mahious :
« Ce n’est pas grave, je continue... Maintenant j’ai une image symbolique... Je vois quelqu’un qui découpe quelque chose. Il y a des ciseaux... comme si on découpait un article ou un document... ».


Ranky :
« Effectivement ».

Blondine : « Exact, on a aussi découpé quelque chose ».

Pascal Mahious : « Il y a des couleurs chaudes, très chaudes, du rouge. C’est une ambiance visuelle... C’est quelque chose que je “vois”, que l’on “voit”. C’est quelque chose qui touche l’oeil, la sensibilité... C’est artistique, élevé... C’est la première fois que je fais cette expérience sans qu’on me réponde par oui ou par non, pas même un clignement d’oeil, un signe... Il y a quelque chose de rétro... Le décor marque un style, une mode... et le lieu marque une époque... ».


Ouverture de l’enveloppe par Ranky
: la photo représente Ranky et Blondine sur la scène du Casino de Paris.

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Ranky et Blondine sur la scène du casino de Paris.

Conclusions de Ranky concernant l'expérience avec l'enveloppe N°1 : « Le décor est bien hachuré, découpé. Il y a des arrondis de lumières et le rideau de fond est constitué d’innombrables rondelles métalliques de couleurs, solidaires les unes des autres par des agrafes. “ Le décor marque un style ” : celui de Paco Rabanne. Les sensations de mouvements et ce quelque chose de mécanique sans forcément de vibrations humaines, c’est précisément le style du numéro présenté ce soir-là par les illusionnistes. Et les choses qui n’ont rien à voir ensemble représentent exactement la diversité des numéros qui avaient été engagés précisément pour leurs différences totales. Amusant, sérieux, festif, étaient les conditions demandées par les organisateurs pour être engagés dans ce spectacle.
Il y avait des cerceaux, des rubans, des disques de toutes les couleurs. C’était bien une représentation connue, faisant partie du passé mais qui traverse le temps (l’illusion) et donnée en l’honneur de Valérie Griffet, Miss France 1984. Cette élection avait été très controversée puisqu’elle a engendré plusieurs procès entre les deux comités français : celui de Monsieur Le Parmentier et celui de madame Geneviève de Fontenay. Les flashes de photos et les personnalités étaient innombrables : Hugues Aufray, Piéral, Daniel Guichard, Yves Mourousi, la grande presse, la télé, un ministre, etc...
Enfin, Pascal Mahious dit qu’il voit quelqu’un découper un document. C’est exact :
j’ai dû découper la photo pour qu’elle puisse rentrer dans l’enveloppe ! Il s’agit d’ailleurs du seul document, sur les neuf, ayant été découpé ».


Expérience avec l'enveloppe N°2


Pascal Mahious : « Je vois des croquis, des esquisses, des dessins, mais le document n’est pas un croquis. Mais je vois des croquis... C’est lié au souffle, à l’air. Cela me fait voyager... ça me transporte. Ce pourrait être imaginaire. Il fait référence à des valeurs, plus qu’à une personne, à un groupe... et c’est connu... C’est dans des bouquins. Il y a un endroit où l’on explique les choses aux gens. Je sais ce qu’il y a dedans mais j’ai du mal à le rendre concret, comme s’il y avait un côté, non pas mystique, mais abstrait, surréaliste, imaginaire, enfin pour moi. C’est quelque chose avec une énergie que j’aime beaucoup et je glisse dessus. Je me perds dedans... Il y a de la légèreté, de la hauteur... C’est peut-être même mondialement connu... C’est quelque chose que l’on regarde... Ca s’explique même... Il y a des écrits en rapport avec cela... ça s’étudie, c’est toujours d’actualité... ça voyage ! Je me sens très à l’aise... ».

Jacques Mandorla : Il y a une enveloppe qui pourrait correspondre à ça ?

Ranky : Oh oui, il y a une enveloppe qui correspond totalement à ça.

Jacques Mandorla : Ah ! bon ?


Ranky :
Ah oui !

Pascal Mahious : « On philosophe dessus... On en parle. Il y a des conférences. Ce n’est pas indifférent. Ce n’est pas quelque chose de neutre. On peut en débattre, en discuter. C’est universel et chacun peut y voir quelque chose à sa façon, exprimer un avis. Cela touche beaucoup de personnes... On se déplace pour voir cela... Je ne sais pas de quelle façon... C’est imprimé, mais c’est aussi reproduit différemment, c’est même comme une représentation... Il y a une construction... C’est très élaboré... Ce que je vois ne se trouve pas sur le document contenu dans cette enveloppe. Ce que je vois se trouve à l’intérieur de quelque chose. Et c’est ce quelque chose que l’on voit sur le document. Je vais arrêter car je risque de m’égarer ».

Ouverture de l’enveloppe : c’est la maison du peintre Jean-François Millet à Barbizon.

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La maison du peintre Jean-François Millet à Barbizon.

 

Conclusions de Ranky : « Plus que la description du document, c’est l’âme de la maison qui est décrite. C’est lié au souffle, à l’air... Ca fait référence à des valeurs, plus qu’à une personne, à un groupe. Il s’agit en effet de l’école des peintres de Barbizon qui travaillaient en plein air, sur le motif, dans les champs et la forêt de Fontainebleau. Un nombre considérable d’ouvrages sont consacrés au sujet. Les conférences-débats sont innombrables et “chacun peut y voir quelque chose à sa manière”. Quand Pascal Mahious dit que ce qui se trouve à l’intérieur touche beaucoup de monde, nous confirmons que les visiteurs affluent, tous les jours, à longueur d’année pour visiter ce lieu, richesse du patrimoine artistique universel ».


Expérience avec l'enveloppe N° 3

Pascal Mahious : « La première sensation, je vois du noir... Je vois la nuit. Je vois quelque chose d’imposant, grave, recueilli. Il y a un côté solennel... C’est noir... Je vais changer d’enveloppe ».
(finalement après une minute de réflexion, Pascal Mahious conserve cette enveloppe).
« Il y a un guerrier, un conquérant, mais qui n’a pas toujours fait des choses forcément bien... Intrigue, pouvoir... Ce n’est pas forcément réel. Je reviens sans cesse à un personnage : ça dégage, il y a du complot... autorité, domination. Les images que j’ai, ce n’est pas avec des mitraillettes... ça se fait autrement, avec de la stratégie, comme à une époque... Il y en a qui se battent tout le temps... et cet homme, ce personnage, avec plein d’autres personnages très importants, moins que lui, mais importants. Tout cela est très vieux. C’est comme une représentation. C’est curieux. Je ne capte pas ce qui se passe dans le bon sens ou dans la bonne thématique... Il y a un côté impersonnel. Je n’arrive pas à me connecter avec quelque chose d’humain. C’est comme si, dans ma voyance, je voulais reconstituer quelque chose plutôt que de le voir. Je ne capte pas comme d’habitude. C’est théâtral, un peu comme dans un temple. J’entends des langues étrangères. On ne parle pas français. Il y a du passage... dehors... à l’extérieur... Beaucoup de passage... Je vois des colonnes, des arcades... c’est solide, très installé, comme une institution ».

Ouverture de l’enveloppe : c’est le Théâtre-Opéra de Rennes.

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Conclusions de Ranky : « Effectivement, ça se passe plus la nuit que le jour, dans des langues étrangères. En fait, Pascal Mahious a décrit des scènes d’opéra avec ses ingrédients habituels : personnages mythiques, conflits, guerres... Effectivement aussi, c’est du solide, avec des colonnes, des arcades. Il y a en effet du passage, beaucoup de passage : la photo représente le Théâtre-Opéra de Rennes ».

Expérience avec l'enveloppe N°4

Pascal Mahious : « Je vois de la sensibilité, de la générosité... Quelqu’un qui parle beaucoup, beaucoup... Il y a un rapport avec l’autre qui est très profond. La parole est très importante... Je vois des choses ondulées, des éventails, tout le temps, comme des cascades. La personne est dans le relationnel... Il y a quelqu’un d’assis, sur des choses ondulées... et quelqu’un debout, magistral, avec un côté autorité, dans le sens de sommité... Quelqu’un qu’on écoute, oui, quelqu’un qu’on écoute, qui dit des choses simples et vraies. C’est un homme très bien, qui se donne du mal... à fond... Avec un côté un peu comédie et qui veut entretenir quelque chose, perpétuer quelque chose. Il a sa vie coupée en deux... Il a deux métiers ou occupations, avec une soif de reconnaissance. Le personnage debout a un rapport avec un public. Il dit des choses, il explique. Il y a toujours une recherche d’authenticité, de vérité, avec une forme de calcul aussi... ».

Ranky : « Il y a une enveloppe qui correspond strictement à la description, mais est-ce bien celle que vous avez en main ? ».


Pascal Mahious :
« Cette personne croit vraiment a ce qu’elle fait et en même temps, c’est une quête. C’est une vocation, un idéal, un mode de vie peut-être plus qu’un métier... C’est les deux... L’homme est très sensible... Beaucoup de finesse... On dirait qu’il a deux métiers, deux activités en parallèle. D’un côté, il donne tout de suite... de l’autre, il veut conserver quelque chose... Il a une énergie incroyable... Je vois encore des ondes, des zigzags, des ondulations... ».


Ouverture de l’enveloppe
: c’est un document publicitaire représentant les artistes Pierre Berton et Lily Pouliguen.

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Document publicitaire représentant les artistes Pierre Berton et Lily Pouliguen.

 

Conclusions de Ranky concernant l'expérience avec l'enveloppe N°4 : « La partie visuelle du document laisse pantois les spectateurs de cette expérience. Le personnage debout est Pierre Berton, un accordéoniste et compositeur de talent. L’autre personne, qui joue du même instrument, est assise sur un troisième accordéon. Un escalier monumental se trouve derrière les musiciens et évoque également des zigzags, des choses ondulées, des éventails...
Seuls Blondine et moi-même, qui connaissons intimement Pierre Berton depuis 35 ans, pouvons témoigner de la justesse prodigieuse de cette description par Pascal Mahious du caractère et des aspirations de cet artiste.
Effectivement, Pierre Berton parle beaucoup, écrit, compose et donne même parfois des conférences toujours “simples et vraies”. C’est un homme “très bien, qui se donne du mal, à fond” avec un côté un “peu comédie”. Il a effectivement “deux métiers ou occupations” : il est musicien et magicien... et “il veut conserver quelque chose” puisqu’il a créé un musée de l’accordéon et, à force de patience et de persévérance, il a réussi à dénicher des instruments extrêmement rares. Il a aussi entièrement produit de ses mains, plus de quarante reproductions en modèles réduits des plus célèbres orchestre du monde qu’il expose un peu partout en France : Jacques Hélian, Duke Ellington, Django Reinhardt, Sydney Bechet...
“C’est une vocation, un idéal, un mode de vie.” Et c’est aussi une “quête” perpétuelle pour trouver un lieu culturel et laisser une trace, dans une ville qui accueillerait son musée...
“Il a une énergie incroyable” : effectivement, malgré les années qui passent et une santé quelquefois un peu défaillante, Pierre Berton étonne par son allant, son courage, ses projets... Il ne désarme pas. Il ne désarmera jamais. Il est incroyable ! ».

Conclusions générales de Ranky à propos des 4 expériences de psychométrie réalisées avec Pascal Mahious :

« Nous certifions sur l’honneur que cette séance de psychométrie à été réalisée dans des conditions maximum de sécurité et que les résultats positifs obtenus successivement sur les quatre enveloppes ne relèvent d’aucune technique illusionniste connue à ce jour. Nous ne pouvons donner aucune explication au phénomène observé ».

                                                                             

 

RADIESTHÉSIE

L’étonnante histoire de deux baguettisants célèbres : Martine de Bertereau et son mari, le baron de Beausoleil

Par Jacques MANDORLA

Extrait de son livre « La radiesthésie » (Éditions Grancher)

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Martine de Bertereau a pris pour mari, Jean du Châtelet, baron de Beausoleil, minéralogiste, originaire du Brabant, directeur des Mines du Tyrol et du Trentin. Après avoir réussi de nombreuses prospections en Allemagne, Italie, Suède, ils revinrent en France, en 1626, à la demande du surintendant des Mines du Royaume, le Maréchal d’Effiat, pour prospecter les provinces françaises.

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Martine de Bertereau et son mari, le baron de Beausoleil, furent les deux plus célèbres radiesthésistes du XVIIe siècle : au cours de leur carrière en France, ils ont découvert plus de 150 mines et de nombreuses sources. (illustrations de Henri de France)

 

Leurs recherches étaient fondées sur un appareillage complexe : un grand compas, une boussole à 7 angles, un astrolabe universel ainsi que 7 verges (baguettes) métalliques qui permettaient, assuraient-ils, de détecter différents métaux sous terre.

 

Une méthode totalement originale de recherche avec une baguette

Dans un ouvrage paru en 1650, introuvable aujourd’hui et intitulé La Restitution de Pluton ou Exposé des découvertes des mines par les Beausoleil en France de 1602 à 1640, ils expliquent avoir inventé 7 baguettes, chacune étant spécialisée dans la recherche d’un métal précis :

- la lumineuse pour l’or,

- la sautante pour le cuivre,

- l’éblouissante pour l’argent,

- la battante pour l’étain,

- la trépidante pour le plomb,

- la tombante pour le fer

- la relevante pour le mercure.

Leur théorie de recherche des métaux était la suivante : « Il y a cinq règles méthodiques qu’il faut savoir pour connaître les lieux où croissent (sic !) les métaux :

– la première, par l’ouverture de la terre, qui est la moindre ;

– la seconde, par les herbes et les plantes qui poussent dessus ;

– la troisième, par le goût des eaux qui en sortent ou que l’on trouve dans les euripes (canaux) de la terre ;

– la quatrième, par les vapeurs qui s’élèvent autour des montagnes et vallées à l’heure du soleil levant ;

– la cinquième et dernière, par le moyen de seize instruments métalliques qui s’appliquent dessus.

Outre ces règles et instruments, il y a encore sept verges métalliques dont la connaissance et la pratique sont nécessaires, et desquelles nos anciens se sont servis pour découvrir, de la superficie de la terre, les métaux qui sont dedans et en leur profondeur, et si les mines sont pauvres ou riches en métal, comme aussi pour découvrir la source des eaux, avant que d’ouvrir la terre, si elles sont abondantes... ».

Martine de Bertereau et son mari durent faire face à de nombreuses difficultés car les fonctionnaires royaux étaient souvent superstitieux : ainsi, à Rennes, ils furent arrêtés sous l’inculpation de sorcellerie et tout leur matériel confisqué. Bien que rapidement disculpés, ils ne purent récupérer ce qui leur appartenait.

En 1632, dans un autre ouvrage intitulé La Véritable déclaration faite au roi et à nos seigneurs de son Conseil, des riches et inestimables trésors nouvellement découverts dans le royaume, Martine de Bertereau énumère le résultat de leurs recherches en France : ils auraient découvert plus de 150 mines et de nombreuses sources, notamment la source d’eau minérale de Château-Thierry, baptisée source du Mont Martel et signalée aujourd'hui au public par une plaque commémorative rappelant la prospection faite en 1629.

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 Gravure tirée du livre "De re metallica" (À propos des métaux) de l'alchimiste Georgius Agricola (1494-1555) représentant des sourciers à la recherche de métaux souterrains.

 

Échec de la démarche faite auprès de Richelieu

Finalement ruiné par ses recherches, le couple (qui ne reçut jamais aucun dédommagement des services du Roi Louis XIII, mais seulement le titre d’Inspecteur Général des Mines et un brevet en 1634, pour le baron), décida de s’adresser directement au Cardinal de Richelieu.

En 1640, afin d’obtenir des financements pour effectuer de nouvelles recherches, la baronne rédige un ouvrage intitulé La Restitution de Pluton qu'elle adresse au Cardinal. Elle y décrit toutes les découvertes faites avec son mari : métaux précieux et cristal dans les Pyrénées, fer et plomb argentifères dans le Comté de Foix, charbon dans la Vallée du Rhône, antimoine, zinc et soufre dans le Comté d’Alais, turquoises dans le Quercy, rubis et opales dans la région du Puy, ardoises et marbres en Normandie et en Bretagne…

Richelieu ne fut pas convaincu et considéra Martine de Bertereau et son mari Jean du Châtelet comme des charlatans. Il les fit tous deux incarcérer pour magie et sorcellerie : à la Bastille pour lui et au donjon de Vincennes pour elle. C’est là que ces deux radiesthésistes, bien en avance sur leur temps, finirent leurs jours.

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 Le Cardinal de Richelieu ne fut pas convaincu par le livre "La Restitution de Pluton" que Martine de Bertereau lui a envoyé (accompagné d’un sonnet flatteur) afin de pouvoir financer de nouvelles recherches.

SÉRIALITÉ ET SYNCHRONICITÉ (1)

Sérialité, synchronicité et coïncidences (1) par Ranky



Le principe de sérialité de Paul Kammerer

Ce que le biologiste Paul Kammerer (1880-1926) baptisa la “ sérialité”, et que nous dénommons plus communément la “loi des séries”, soulève des problèmes très mystérieux. Chaque individu, au cours de son existence, a déjà remarqué ces enchaînements d’évènements, sans rapport les uns avec les autres. Le plus souvent nous les attribuons au hasard et ces coïncidences amusent souvent celui qui en est le sujet. Par exemple, lorsqu’au jeu un numéro sort deux fois de suite, le joueur lance : “Eh bien, jamais deux sans trois !”. Bien souvent, le chiffre sort une troisième fois. C’est alors qu’on regrette de ne pas avoir persisté à le jouer, en se disant : “Si j’avais suivi mon idée, j’aurai gagné !”.

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Le biologiste Paul Kammerer (1880-1926) a créé le concept de sérialité (ou loi des séries)

Mais si l’on désire observer ce phénomène de la “loi des séries” avec sérieux, on relève des faits indiscutables et inexpliqués. Une encyclopédie pourrait être écrite sur ces coïncidences dont certaines sont devenues célèbres.

La revue Métapsychique de 1937 cite le cas de Jeanne Valérie Laneau. Celle-ci avait été engagée par le sculpteur Emmanuel Frémiet pour servir de modèle à la statue de Jeanne d’Arc qui se trouve Place des Pyramides à Paris. Elle mourut en 1936, brûlée vive dans sa chambre.

Dans l’encyclopédie Planète de 1967, Georges Langelaan raconte que le 25 novembre 1911, trois hommes furent condamnés pour le meurtre de Edmund Berry Godfrey dans sa résidence de Greenberry Hill, près de Londres. Ils s’appelaient respectivement Green, Berry et Hill.


La synchronicité Abraham Lincoln - John Kennedy
Un cas historique, décrit à maintes reprises dans de nombreux magazines, concerne la malédiction qui pèse sur la Maison Blanche.

Depuis 1840, aucun des présidents élus au cours d’une année se terminant par zéro n’a pu finir son mandat sans connaître de graves ennuis. Beaucoup ont subi une mort violente : William Harrisson, élu cette année-là, ouvre la série. Lincoln, élu en 1860, a été assassiné. Garfield, élu en 1880, également. Assassinés aussi, Mc Kinley, élu pour un second mandat en 1900, et Kennedy, élu en 1960. Harding, élu en 1920, mourut d’une crise cardiaque. Roosevelt (1940) de la polio et Reagan (1980) échappa miraculeusement à un attentat.

La synchronicité, selon le terme consacré par le psychanalyste Jung et le physicien Pauli, consiste en une succession de coïncidences qui relient des êtres ou des événements sans lien de cause à effet.

Celle-ci est particulièrement marquante entre les deux présidents Lincoln et Kennedy. Leur vie et leur mort présentent des similitudes à peine croyables. Abraham Lincoln fut élu président des Etats-Unis en 1860 et John Kennedy en 1960, à cent ans d’intervalle. Tous les deux furent assassinés un vendredi et en présence de leur épouse, tous deux tués d’une balle tirée dans la tête par derrière.

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Le comparatif Abraham Lincoln/John Kennedy est le cas de synchronicité le plus célèbre.

Le successeur de Lincoln s’appelait Andrew Johnson, il était né en 1808, élu sénateur démocrate du Sud et décéda dix ans après Lincoln. Le successeur de Kennedy s’appelait Lyndon Johnson, il était né en 1908, était sénateur démocrate du Sud et décéda dix ans après Kennedy.
L’assassin de Lincoln, John Wilkes Booth était né en 1839. Il tua le président américain dans un théâtre et se cacha dans un entrepôt. Il fut lui-même tué avant d’être jugé. L’assassin de Kennedy, Lee Harvey Oswald, était né en 1939. Il tua le président américain en tirant depuis un entrepôt et se cacha dans un cinéma. Il fut tué lui aussi avant d’être jugé.
La femme du président Lincoln perdit un enfant pendant son séjour à la Maison Blanche. La femme du président Kennedy perdit également un enfant dans les mêmes circonstances.
Le mystère de cette synchronicité s’épaissit encore lorsque l’on constate que la secrétaire de Lincoln s’appelait Kennedy et qu’elle avait supplié le président de ne pas aller au théâtre, alors que la secrétaire de Kennedy s’appelait Lincoln et qu’elle avait supplié le président de ne pas aller à Dallas.
Et puisqu’il existe aussi une synchronicité des lettres et des chiffres, il est remarquable de constater que les noms des deux présidents comportent chacun 7 lettres, les noms de leurs successeurs 13 lettres et ceux de leur assassin 15 lettres.

Cette synchronicité mériterait une étude beaucoup plus approfondie puisque l’on trouve encore d’étranges similitudes comme le fait, entre autres, que John Kennedy se trouvait lors de son assassinat à bord d’une voiture de marque... Lincoln.

 

 

LA PERCEPTION DERMO-OPTIQUE

LA PERCEPTION DERMO-OPTIQUE

                                                                                                     Par Ranky
Voici un phénomène classé “paranormal” mais qui est en train aujourd’hui  de basculer dans le “normal”.
La perception dermo-optique est la capacité de "voir"  les couleurs sans utiliser l’un de nos cinq sens, dans ce cas précis, la vue. Cette capacité part du principe que les surfaces colorées produisent des radiations pouvant être détectées principalement par la paume des mains d’un sujet qui s’entraîne.
Le professeur Novomeysky  a découvert que le sujet reçoit des stimuli de hauteurs différentes, une sorte de pressions, suivant qu’il place ses mains sur les différentes couleurs.
La chercheuse Yvonne Duplessis décrit les mêmes résultats chez des personnes  qui “voient” les couleurs en les reconnaissant par des ressentis d’aspects qui vont du plus rugueux : rouge, orange, aux plus lisses : pour les bleus.
Yvonne Duplessis enregistre les résultats  mesurables par un dynamomètre de la “pression” qui existerait entre les mains et les surfaces colorées ce qui permettrait de “sentir” les couleurs. Les pressions, l’aspect ou les hauteurs différentes désignent les mêmes couleurs. Ces couleurs “vues” par les paumes des mains déclenchent les mêmes impressions sur les sujets : le blanc évoque l’espace, le rouge  le rétrécissement, etc..
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Ces observations pour l’instant toujours cataloguées  “paranormales” trouvent des applications dans la décoration de l’habitat et dans le domaine de la santé.
Il est déconseillé, par exemple, d’employer le vert, pour une chambre à coucher. De nombreuses expériences ont confirmé l’influence des couleurs, même non visibles (lors du sommeil par exemple ou concernant un aveugle).
Ce genre d’observation prouve bien, s’il en était besoin, l’utilité de développer les recherches “paranormales” par la communauté scientifique.

Yvonne Duplessis (Photo DR)

Yvonne Duplessis est titulaire d'une licence es lettres à la Sorbonne. Diplôme d'études supérieures de philosophie ("La coloration des sensations non visuelles").

Elle entreprend des expériences de parapsychologie afin de donner une explication physique à des phénomènes classés paranormaux notamment dans le domaine de la clairvoyance.

Elle travaille sur les interactions des radiations non visibles des couleurs avec les réactions motrices de l'organisme  appelées "sensibilité dermo-optique", les aspects expérimentaux de la métapsychique et les rapports entre sons et couleurs dénommés synesthésie. Exemple : l'audition colorée.


Yvonne Duplessis est l'auteur  de :
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La vision parapsychologique des couleurs. Editions Epi 1974.

 

 

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Les couleurs visibles et non visibles. Ouvrage collectif. Editions du Rocher. 1984.

 

 

 

 

 

 

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Une science nouvelle : la dermo-optique. Editions du Rocher. 1996.

 

 

 

 

 

 

Surréalisme et paranormal. Editions JMG. 2002.
Le surréalisme.Editions PUF "Que sais-je?". 2003.
 

NOUS AVONS TESTÉ DOMINIQUE VALLÉE MÉDIUM SPIRITE

medium_LIVRE_RANKY.3.jpgLe CIEEPP a testé Dominique Vallée, médium spirite. Les résultats obtenus sont étonnants. Vous en trouverez l'essentiel dans cette note.
L'intégralité de la séance réalisée par le Comité figure dans le livre publié récemment par Ranky et intitulé : "Le paranormal... de mes yeux vu" (Editions Trajectoire).


Si vous pensez avoir, vous aussi, des facultés de médium, n'hésitez pas à contacter le CIEEPP par courriel à : paranormal@orange.fr


Présentation de Dominique Vallée

medium_D_VALLÉE_portrait_1_.2.jpg775 rue de l’Orme Gauthier
78630 ORGEVAL
Tél. : 01 39 75 52 24
Portable : 06 86 45 65 24
Site Internet : www.dominiquevallee.com
Blog : medium-spirite.blogspirit.com
Email : vallee.dominique@neuf.fr



Dominique Vallée possède cette faculté particulière de pouvoir poser son regard sur l’au-delà. Elle utilise cette aptitude comme thérapie pour aider ceux qui sont dans la souffrance lors du départ d’un être cher. Ne venez pas chercher une voyance en la rencontrant : elle veut seulement renouer le lien entre celui qui vient de partir et celui qui reste.
Elle fait, avec une profonde honnêteté, ce qu’elle appelle son « travail de couturière » : mettre à nu, clairement, les fils invisibles qui sont tissés avec nos désincarnés, afin d’apporter le début de réconfort nécessaire à l’apprentissage du deuil.
Elle partage les analyses du Père Brune, auteur du livre « Les morts nous parlent » et considéré comme le meilleur spécialiste de l’étude des phénomènes spirites, qu’elle a rencontré lors de la rédaction de son propre livre « Derrière le miroir… l’autre vie ».

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La rencontre avec le Père Brune


Un livre-document

medium_LIVRE_Derriere_le_miroir.7.jpgDominique Vallée est l'auteure de « Derrière le miroir… l’autre vie » (Editions Trajectoire) dans lequel elle montre que la grande majorité des êtres humains ont une peur instinctive de l’invisible et du phénomène inéluctable qu’est la mort.
L’évolution de la société est, en partie, responsable de cet état de fait car elle nous a soustrait la mort. Aujourd’hui, dans la grande majorité des cas, nous naissons et mourrons à l’hôpital. Et la médecine nous fait croire qu’existe à présent un ordre chronologique de départ pour l’au-delà : d’abord les grands-parents, puis les parents, ensuite les enfants… Mais ceci n’est qu’une illusion créée par l’évolution des techniques. On voit partir tellement de gens jeunes qui n’avaient ni fumé, ni bu, ni pris de drogue et qui n’avaient pas d’antécédents familiaux de maladies graves.
Autrefois, la maison était un creuset de joies et peines, souvent non exprimées : la mère pouvait y mourir en couche, les enfants en bas âge, les parents et les grands-parents plus tard. Personne n’y trouvait à redire, ou si peu, car la mort faisait alors partie intégrante de la vie.
Maintenant, la science et la médecine abordent les grandes questions métaphysiques de la vie et de la mort, mais ne répondent pas, de façon satisfaisante, à la question de la survie. On peut également constater que la connaissance du monde invisible semble susciter une notable indifférence. Ce qui montre bien, hélas, que nous en sommes encore à l’âge de pierre de la spiritualité.
Ce qui fait écrire à Dominique Vallée : « Tout cela est bien dommage car il m’est arrivé, à maintes reprises, de croiser des personnes matérialistes ayant tellement peur de perdre cette vie - qu’elles pensent unique donc très précieuse pour elles - qu’elles peuvent tomber dans un état névrotique qui va les plonger dans une grande souffrance. Elles viennent alors rejoindre toutes celles qui ont perdu un être cher, qui ont senti la terre s’ouvrir sous leurs pieds et qui ne connaissent plus que la douleur engendrée par le vide et l’absence. Mon travail commence ici. Je vous le dis bien fort : la mort n’existe pas ! ».


Préface du livre par Maguy Lebrun

Maguy Lebrun, auteur du best-seller « Médecins du ciel, médecins de la terre » (Robert Laffont), est la fondatrice, avec Daniel son mari médium, des groupes de prières qui aident aussi ceux qui vont partir, à passer de l'autre côté du miroir, dans la sérénité et la joie.
Elle a aimablement préfacé le livre de Dominique Vallée de ce très joli texte : « Les expériences relatées dans le livre de Dominique Vallée sont fréquentes chez beaucoup d'Humains : je les appelle les "dons" ou les "signes" du Ciel. Bien des chemins relient le ciel et la terre. Les comprend-on ? Les emprunte-t-on ?
Tous les humains, dans leur vie terrestre, ont connu ces moments de contacts avec "ailleurs", parfois même sans s’en rendre compte…
Lorsque mon mari Daniel Lebrun a reçu les premiers messages des vivants du ciel, il n'en avait aucun souvenir, aucun… Il a fallu enregistrer pour qu'il écoute et puisse ensuite dire : « Mais je ne peux avoir dit ça,… je l’ignore ! ». Grâce à lui, ma vie et beaucoup d'autres vies terrestres ont été bouleversées.
Nous vivons une terrible époque sous le couvert de Dieu ou de la religion : chacun défend ses opinions… Les seules que nous puissions avoir sont la tolérance, le respect de l'autre, l'Amour que nous devons donner.
Merci à Dominique Vallée, et à beaucoup d'autres humains dont le Père Brune, d'expliquer leurs expériences, leurs vécus, pour aider les hommes dans cette période de souffrance.
Un jour, l’entité Etty, ma réalité quotidienne, m’a dit : « Si tous les hommes croyants avaient, chaque jour, une minute de pensée pour la paix, les forces divines s'en nourriraient pour le bonheur de la Terre
».



Interview de Dominique Vallée

Dominique Vallée a accepté de recevoir Ranky et Jacques Mandorla dans sa maison d’Orgeval (Yvelines), où elle exerce son activité de médium spirite et de thérapeute du deuil. Avec pour objectif de permettre aux gens de faire leur deuil d’un être cher avec moins de souffrances et de ne plus se sentir abandonnés car, grâce à l’extrême précision des messages qu’ils reçoivent par son intermédiaire, ils comprennent que leur défunt continue à vivre, mais sur un autre plan.

« Comment avez-vous débuté ? »
Dominique Vallée : « Depuis l’enfance, je vis des expériences particulières, comme les rêves prémonitoires ou les messages posthumes, mais je n’ai jamais osé en parler à personne. Puis, un jour, alors que je discute à la terrasse d’un café avec une dame d’une cinquantaine d’années, je vois brusquement derrière son épaule l’image d’un homme moustachu, vêtu d’une chemise hawaïenne et portant au poignet une montre de luxe. Je décris à la dame ce que je vois. Elle pâlit soudain et m’avoue qu’il y a dix ans, elle a perdu son mari, originaire des DOM-TOM. Elle lui avait offert cette montre et son mari la porte sur lui dans la tombe ».

« Est-ce facile de contacter un mort ? »

Dominique Vallée : « En réalité, tout dépend du disparu. À sa mort, chacun de nous « remonte » avec son petit panier, dans lequel il y a ce qu’on a été sur Terre. Dans le dialogue qui s’instaure avec le défunt, on retrouve toujours les traits de caractère qu’il avait de son vivant. Ainsi, une personne discrète et peu bavarde aura du mal à être contactée, car elle ne comprend pas le sens de cette démarche et reste alors sur sa réserve. Par contre, on arrive parfois à des communications extraordinaires, comme ce fut le cas pour Raspoutine, personnage haut en couleurs, avec lequel j’ai été en contact par l’intermédiaire d’une de ses descendantes. Je suis persuadée que l’évolution spirituelle du défunt compte beaucoup et que certaines âmes ne sont pas prêtes ou bien n’ont pas encore reçu l’autorisation divine de nous contacter ».

« De quel support vous servez-vous ? »
Dominique Vallée : « Je n’utilise ni écriture automatique, ni table tournante, ni pendule, ni magnétophone, ordinateur ou téléviseur servant à la transcommunication instrumentale. Personnellement je n’utilise qu’une simple photo, si possible prise de face afin de bien voir le regard du défunt. Mais j’ai remarqué que les morts se servent aisément des ondes électriques : pendant des séances, des lumières s’éteignent ou s’allument. Un jour, juste avant de couper mon poste de télévision, je suis persuadée d’avoir vu l’image de mon père, d’une grande netteté, dessinée en pointillés noirs et blancs ».

« Que recherchent les gens qui viennent vous voir ? »
Dominique Vallée : « Tous ont perdu un proche : père, mère, conjoint, enfant… Ils sont alors dans une très grande souffrance car ils ne ressentent que le vide et l’absence. Ils ne peuvent donc pas faire leur deuil. Lorsqu’on établit le contact avec le défunt, je suis frappée par les précisions que me donne ce dernier : la description des fleurs qu’il aimait, ce qui le faisait rire… La personne qui vient me consulter comprend alors très vite que ce n’est pas moi qui parle et que, même si elle ne reverra plus le défunt, elle peut, par mon intermédiaire, dialoguer avec lui et continuer le lien qui les unit. Dès la fin de la première séance, les plaies du deuil commencent déjà à cicatriser ».

« Que ressentez-vous pendant une séance ? »
Dominique Vallée : « J’ai le sentiment de partir dans une autre dimension. C’est un peu comme si j’entrais dans du coton : je n’entends plus avec mes oreilles mais avec mon cerveau. La voix du défunt n’a plus rien à voir avec la parole humaine : c’est plutôt la voix d’une âme. Mais les mots et les phrases qui me parviennent ne sont pas les miens : je ne suis qu’un canal. Pendant le contact, je ressens une grande sérénité et souvent beaucoup de bonheur. À la fin de la séance, je redescends doucement dans la réalité qui m’entoure ».

« Pour conclure, qu’aimeriez-vous dire aux internautes qui consultent notre blog ? »
Dominique Vallée : « Les défunts nous sont proches et les liens d’affection qui nous unissent ne disparaissent pas. Ils se poursuivent dans leur nouvelle existence, comme en témoignent ceux qui sont encore sur Terre : « Je le vois. Il me parle. J’ai senti sa main sur mon épaule… ». Ces réactions viennent souvent de gens qui me disent pourtant « ne croire en rien ». Cette expérience bouleverse souvent leur vie et leur ouvre des portes incroyables pour les faire sortir de leur triste quotidien. Ils comprennent aussi qu’en dehors de l’enveloppe terrestre du corps, il existe une âme qui est éternelle. Finalement, mon métier consiste à faire revenir les gens vers Dieu. En conclusion, je leur dirai : « N’oubliez pas vos défunts, pensez à eux et priez pour eux, juste avec vos mots d’amour ».


Expériences de médiumnité réalisées par le Comité illusionniste d’expertise et d’expérimentation des phénomènes paranormaux (CIEEPP)

Ces comptes rendus sont parus, en intégralité, dans le livre de Ranky : « Le paranormal de mes yeux vus » (Editions Trajectoire).

Vendredi 26 août 2005
Expériences de contact avec les morts sur photos
Sujet : Dominique Vallée


Le protocole d’expérimentation a été établi le jeudi 25 août 2005 par les illusionnistes suivants, membres du Comité d’expertises CIEEPP : Ranky, Président du Comité - Blondine - Claude Stavisky. Avis technique a été pris par liaison téléphonique auprès de Pierre Edernac, également membre de ce Comité.
La séance a été enregistrée intégralement au magnétophone et photographiée par Jacques Mandorla, journaliste d’investigation.
Trois photos ont été présentées à Dominique Vallée : celles d’Eric, de Henri et de Nicolas.


Expérience N°1 : Eric

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Dominique Vallée en train de travailler sur la photo d'Eric proposée par le Comité.

Dominique Vallée : « Cet homme était dans le chagrin. Il y a des vibrations très douloureuses au niveau de la tête... Peu ouvert... Peu de vie spirituelle. Il n’a pas pu se sortir d’une situation difficile... ».
Conclusions de Ranky : « Je ne donnerai pas de détails concernant ce chagrin. Eric parlait peu. La situation difficile évoquée s’est terminée par un terrible accident de la route où, en effet, la tête de Eric a été horriblement touchée ».


Expérience N°2 : Henri
Dominique Vallée : « Cet homme est dans la colère. La boisson lui a été fatale. Déçu, il passe à côté de la vie. Le prénom Paul ou Paulette tourne autour de lui. Il n’a jamais réfléchi à ce qui est bien ou pas bien. Il vit, subit et finit sa vie dramatiquement, pris dans un engrenage, rempli de culpabilité. Il est conscient et ne peut pas lutter ».
Conclusions de Ranky : « Toute l’existence de Henri a été axée sur sa femme Paulette, décédée de la maladie de Charcot dont il s’est toujours obsessionnellement senti coupable ! Paulette était née un 19 septembre et il a organisé cet anniversaire en solitaire, le 19 septembre 2000 en buvant de l’alcool jusqu’à ce que mort s’ensuive ».


Expérience N°3 : Nicolas
Dominique Vallée : « Il est allongé sur un lit, avec des perfusions. Il est crucifié... Il est en phase finale... Il avait du mal à se stabiliser, professionnellement. Il allait d’un travail à un autre. Il était dans la recherche... Il montrait toujours une joie de vivre, mais il avait un problème... Quelque chose n’était pas d’équerre dans sa vie. Il avait un problème de sang. Il n’avait pas trop de spiritualité... et n’avait pas envie de nous dire certaines choses... Cartésien... avec une intelligence très au-dessus de la moyenne ».
Conclusions de Ranky : « Il s’agit de mon ami Nicolas Maillard, journaliste d’investigation, promis à une belle carrière, décédé dans de grandes souffrances à 33 ans. Problème de sang : oui. Crucifié : oui. Problèmes professionnels : oui, de par sa grande probité, son professionnalisme incorruptible. Joie de vivre : oui, en permanence. Avait-il un problème dans sa vie ? Peut-être. Nous ne le saurons pas. Il est parti avec son secret ».


Conclusions générales de Ranky à propos de ces expériences de médiumnité :

« Les détails perçus par Dominique Vallée lui permettent d’accomplir une mission de réconfort envers les personnes ayant perdu un être cher. Sa douceur, sa modestie, ses capacités hors du commun, doublées d’une expérience personnelle parfois douloureuse, l’autorisent à pratiquer une thérapie du deuil d’une importance capitale pour des personnes en détresse ».

VIDÉO DE DEUX SUJETS PSI ÉTONNANTS

Nous avons testé deux sujets psi étonnants : Maud Kristen (voyante) et Joseph Mac Moneagle (médium) !

Par Ranky

Pour en savoir plus sur ces deux sujets psi testés, visionnez d'abord la séquence de 9 minutes 11 secondes, extraite du film Le sixième sens. La science face au paranormal réalisé par la journaliste et grand reporter Marie-Monique Robin et la productrice Françoise Gazio, de la société « Idéale-Audience ». En France, ce film a été diffusé sur Canal + et sur Arte. J'ai élaboré (au nom du CIEEPP, Comité Illusionniste d’Expertise des Phénomènes Paranormaux, que j'ai fondé et que je préside) le protocole scientifique ayant servi à ces deux expériences révélées dans ce film.

 
POUR VOIR LA VIDÉO, CLIQUER ICI :  < ;
 
Pour compléter votre information, n'hésitez pas à lire ci-dessous le compte rendu de ces deux expériences passionnantes.
 

Nous avons testé Maud Kristen (voyante)

Les résultats obtenus sont étonnants. Vous en trouverez l’essentiel dans cette note et l’intégralité de la séance réalisée par le Comité figure dans mon livre intitulé :Le paranormal de mes yeux vu (Éditions Trajectoire).
voyant,médium,vision à distance,maud kristen,précognition,cieeppPRÉSENTATION DE MAUD KRISTEN
voyant,médium,vision à distance,maud kristen,précognition,cieeppDepuis vingt ans, Maud Kristen frappe les esprits lors d’apparitions télévisées au cours desquelles elle devine le contenu d’enveloppes scellées ou se prête à des exercices de vision à distance sous contrôles stricts.
Dans son dernier livre qui vient de paraitre, elle nous  raconte son enfance, sa jeunesse, la découverte de ses capacités extrasensorielles et le combat qu’elle mène pour que les scientifiques acceptent enfin de considérer le paranormal et la voyance comme sujets de recherche à part entière...
Comment se déroule une consultation ? Quelles en sont les limites ? Maud Kristen relate certaines expériences aux résultats étonnants, révèle ses méthodes et la part la plus secrète de son travail, notamment au service du monde de l’entreprise et des sphères du pouvoir...C’est passionnant !
Maud Kristen, voyante de réputation internationale est l’auteure de Pour en finir avec Madame Irma (éditions Calmann-Lévy) et Fille des Etoiles ( éditions J’ai Lu). La voyante Maud Kristen mène un combat incessant pour que les scientifiques acceptent d’intégrer le paranormal et la voyance comme sujet de recherche. Pour en savoir plus, cliquer sur son site : www.maudkristen.com
Le cerveau humain  étudié par des scientifiques pendant des séances de voyance.
Maud Kristen s’est  rendue aux États-Unis pour se soumettre aux investigations de Norman Don, professeur en neurologie à l’université de Chicago. Connectée à diverses machines, l’équipe de Norman Don va tenter de voir ce qui se passe dans la tête de Maud pendant qu’elle tente de communiquer par un autre sens que par les cinq connus, ce qui constituerait donc un sixième sens.
Plutôt que de prouver l’existence de capacités paranormales, l’objectif est surtout d’étudier l’activité cérébrale de Maud pendant ses voyances. Maud s’est donc pliée aux exigences des scientifiques et s’est soumise à diverses expériences : notamment, deviner le contenu de sept enveloppes scellées, avec un protocole expérimental rigoureux. Même Norman Don ne connaissait pas les documents placés dans les enveloppes, ceci afin d’éviter tout phénomène télépathique éventuel. Maud donnera une description d’une très grande justesse sur trois enveloppes.

Commentaires sur les tests de laboratoire. Sujet : MAUD KRISTEN
Les résultats complets sont à la disposition des scientifiques en faisant la demande. Les ondes cérébrales, au moment ou elle a commencé à “voir” les documents sont du type Alpha, ce qui correspond à 10 hertz soit 10 cycles à la seconde. Elles sont caractéristiques d’un état de profonde relaxation. L’hémisphère cérébral gauche et l’hémisphère droit sont par moment alignés, c’est-à-dire que leur activité est synchrone. Ce n’est pas habituel. En général les deux hémisphères ne fonctionnent pas en phase. La synchronisation des deux hémisphères cérébraux est une caractéristique de ce que les neurologues appellent un état modifié de conscience. Le professeur Don et son équipe ont remarqué que les performances Psi sont liées aux état modifiés de conscience. Norman Don raconte l’exemple  des chamans qui prennent des plantes hallucinogènes pour atteindre cet état. Ils sont alors capables de soigner des gens et d’avoir toutes sortes de capacités paranormales. Il cite également la période de rêve dans le sommeil, qui est un état très réceptif permettant à certaines personnes de faire des rêves prémonitoires qui se réalisent par la suite.
Les sujets Psi ne fonctionnent pas selon les lois ordinaires de la nature. Mais  dans les autres pays, nous sommes dans le domaine de la recherche,  nous ne sommes pas dans le domaine de la croyance dans lequel la France est confinée.
 
Le compte-rendu d’expertise de RANKY
Le protocole et les tests concernant les expériences prévues à Paris ont été établis par le CIEEPP, à la demande de Marie-Monique Robin, grand reporter, écrivain, et Françoise Gazio, réalisatrice à la télévision, pour les besoins d’un film portant le titre : “Le 6ème sens. La science face au paranormal”.
Avec Cécile Clocheret, collaboratrice de Françoise Gazio, Ranky choisit à l’aide d’un plan de Paris-Banlieue 25 sites, en éliminant les monuments trop touristiques (Arc de Triomphe, Tour Eiffel, etc.). Les fiches retenues furent ensuite placées dans des enveloppes blanches opaques, et ces dernières furent scellées, mélangées et numérotées pour pouvoir les tirer au sort par un moyen que Ranky devait choisir au dernier moment. Il rangea ensuite ces 25 enveloppes dans son attaché-case, dans l’attente du tournage.
Avec Mario Varvoglis, docteur en psychologie (qui a travaillé à l’université de Princeton) et président de l’Institut Métapsychique International, ils avaient décidé d’organiser cette expérience à Paris avec Maud Kristen.
Maud Kristen devait essayer de « voir » le futur en devinant où se trouverait Mario Varvoglis à 18 heures. Le site n’était alors connu de personne et serait  tiré au sort à 17 heures.

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Maud Kristen, en train de dessiner et de décrire, sous mon contrôle, un lieu qui sera tiré au sort trois heures plus tard.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Reprise intégrale des propos de Maud KRISTEN : « En arrivant il y a des arbres de chaque côté. La vue est plutôt large. Je sens une certaine austérité, quelque chose de solennel. C’est presque pompeux. Le bâtiment, en face, a vu passer de très belles réceptions, avec des robes somptueuses. Dans ce lieu, je sens une grande concentration de matériaux précieux : marbre, bois, dorures, formes alambiquées. A l’intérieur, je vois de belles peintures et des panneaux sur les murs. L’endroit n’est pas en bon état et mériterait d’être restauré. »

A 17 h 20, Ranky tire au sort, à l’aide d’une roulette, le lieu-cible, parmi les 25 proposés. L’enveloppe n° 16 est désignée : c’est le pont Alexandre III.

LES CONCLUSIONS DE RANKY
Les conclusions de Ranky sont identiques à celles de Mario Varvoglis, docteur en psychologie. Quand on réécoute les paroles et qu’on regarde les dessins de Maud, on s’aperçoit qu’elle a bien capté l’essence de cet ensemble architectural construit pour l’Exposition Universelle, en se connectant en premier lieu sur le paysage : largeur de l’avenue, solennité des bâtiments adjacents, dôme des invalides, puis subitement, elle fait une description prodigieusement exacte de l’intérieur du Grand-Palais, situé en face. Maud termine enfin sa description par l’état de délabrement extérieur du bâtiment.
NOTE : Je me suis rendu, quelques jours plus tard, au Grand Palais. Le bâtiment était bardé d’échafaudages, de bâches, etc, car il était en rénovation
 
Si vous pensez avoir, vous aussi, la faculté de voyance, n’hésitez pas à contacter le CIEEPP par courriel à : paranormal@orange.fr
 
 
Nous avons testé Joseph Mac Moneagle (vision à distance)
Les résultats obtenus sont étonnants. Vous en trouverez l’essentiel dans cette note. L’intégralité des séances réalisées par le comité figure dans le livre ” Le paranormal... de mes yeux vu ” (Éditions Trajectoire).

Si vous pensez avoir, vous aussi, la faculté de “voir” à distance des personnages, des lieux, des événements, n’hésitez pas à contacter le CIEEPP par courriel à : paranormal@orange.fr

PRÉSENTATION DE JOSEPH MAC MONEAGLE
Joseph Mac Moneagle est agent retraité des services secrets américains. Nommé en Allemagne, en 1970, il est victime d’un grave accident cardio-vasculaire qui le plonge dans un coma profond. A la sortie de cet état, il prend conscience qu’il possède alors des facultés qu’il n’avait pas auparavant.
Il “subit” toutes sortes de phénomènes étranges : intuition exacerbée, divination et télépathie spontanées, comme si cet accident de santé avait ouvert des portes devant lui.
Des scientifiques lui proposent alors de participer à des tests auxquels il se soumet volontiers, ne serait-ce que pour essayer de répondre aux nombreuses questions qui se bousculent dans sa tête.
Les résultats obtenus sont tout simplement prodigieux, si bien qu’il est engagé par la CIA avec pour mission essentielle de décrire, par vision à distance, des lieux concernant la stratégie militaire.
Joseph Mac Moneagle fera partie du célèbre programme Star Gate, supervisé par des physiciens et issu de la “guerre froide” que se livraient à cette époque la CIA et le KGB des services soviétiques.
Ses descriptions mentales de lieux auraient été positives à 75%, soit un peu plus de 150 réussites sur 200 missions ! Il a aussi participé à d’autres programmes dont 99% des résultats sont toujours classés “Secret-Défense”.
Joseph Mac Moneagle est aujourd'hui retiré en Virginie où il est le voyant le plus décoré du monde : 38 médailles dont la prestigieuse “Légion du Mérite”. Il travaille aujourd'hui pour la police et des groupes industriels.

PROTOCOLE D'EXPÉRIMENTATION ÉTABLI PAR NOTRE COMITÉ D'EXPERTISE
1) 25 sites de Paris-banlieue ont été désignés au hasard et leur nom inséré dans 25 enveloppes opaques scellées, numérotées, mélangées puis rangées dans l’attaché-case de Ranky, dans l’attente du jour de l’expérience où une seule enveloppe sera tirée au sort.

2) Le jour de l’expérience, Joseph Mac Moneagle est aux USA, en Virginie, et est filmé pendant qu’il essaye de “voir” les images que tente de lui communiquer mentalement notre “médium”, Mario Varvoglis, docteur en psychologie et actuel Président de l’IMI (Institut Métapsychique International).

3) Le même jour, à Paris-banlieue, sur le site désigné au hasard par un moyen choisi au dernier moment par Ranky, une équipe de télévision filme notre “médium” Mario Varvoglis pendant qu’il essaye d’envoyer mentalement les images du lieu à Joseph Mac Moneagle.

Jour de l’expérience, 17 heures 20, dans les locaux parisiens de l’IMI (Institut Métapsychique International)

9f99fb600694238cc1c538b965256b48.jpgRanky tire au sort, à l’aide d’une roulette de casino, un lieu parmi les 25 proposés. La boule vient de s'arrêter sur le nombre 16 qui désigne l'enveloppe contenant le nom du lieu de l'expérience.
L’équipe de tournage du film prend place dans un véhicule. Seuls le chauffeur et Ranky connaissent le nom du lieu où ils arrivent à 18 heures : le Pont Alexandre III.

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Le Pont Alexandre III à Paris avec le Grand Palais au fond.

18 heures : au même moment, en Virginie, Joseph Mac Moneagle entre en méditation.

aa354a5c977824e018791cf2a7bc9eac.jpgObjectif : déconnecter sa conscience de l’environnement pour laisser émerger l’inconscient.
Joseph se concentre sur Mario Varvoglis qu’il a croisé dans des congrès de parapsychologie.



NOTE DU COMITÉ D’EXPERTISE

Le protocole n’est pas décrit ici dans sa totalité. Il est bien évident que des précautions draconiennes ont été mises en oeuvre, concernant principalement les techniques pouvant conduire à des communications intercontinentales : portables, internet etc.

CONCLUSIONS
C’est dans des conditions imparables que Joseph Mac Moneagle a donné une description époustouflante du Pont Alexandre III et de ses alentours, avec des détails incroyables, aussi bien oralement que par différents dessins et croquis.

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Sa précision est telle qu’il parvient à décrire des parties de statues et, simultanément, certains gestes effectués par Mario Varvoglis, comme tendre un bras, regarder en l’air ou prononcer telle ou telle parole.

ced5dcff635c1572121c7b5a560e60ba.jpgAu moment même où Mac Moneagle, en Virginie, affirme voir Mario Varvoglis lever la tête sur le pont Alexandre III, celui regarde effectivement en l'air à cet endroit précis, sous le contrôle de Ranky !
La totalité de l’expérience a été filmée, tant à Paris qu’en Virginie. Tous les rushes (chutes de films) ont été répertoriés et sont conservés.

CALCULATEURS PRODIGES

Les calculateurs prodiges

Les calculateurs prodiges demeurent encore, de nos jours, un phénomène partiellement inexpliqué.  À côté des magiciens, dont certains procédés permettent de produire un numéro élaboré et spectaculaire exigeant toutefois un travail acharné, il existe deux catégories d’individus capables d’exploits incroyables.

Par Ranky

Auteur de "Encyclopédie du Mystère"

(Éditions Trajectoire)

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Ampère (1775-1836)
AMPERE 1775-1836.jpgLa première catégorie comprend de nombreux savants, tels Ampère, Arago, Friedrich Gauss, qui étaient capables de trouver instantanément la solution d’opérations très compliquées. Il est probable que ces génies scientifiques avaient imaginé des simplifications à ces exercices. Mais ce qui reste mystérieux c’est qu'aucun d'entre eux (qui ne se faisaient pourtant pas prier pour donner de nombreuses démonstrations) n’a jamais décrit, dans un livre ou dans une conférence, le moindre procédé employé.

La deuxième catégorie concerne des personnages pittoresques, presque tous analphabètes.
5 siècles avant Jésus-Christ, un petit montagnard grec du nom de Drésigène étonna Pythagore par ses dispositions : il était capable de calculer instantanément le nombre d’olives contenues dans une jarre ou d’annoncer immédiatement le nombre de moutons d’un troupeau !
Au Moyen-Age, on cite un enfant orphelin, handicapé physiquement et mentalement, qui amusait les marchands en calculant le nombre de pièces contenues dans leurs bourses ou le montant de la recette qu’il ferait au marché : non seulement les résultats étaient souvent exacts, mais l’exercice de calcul incluait une sorte de voyance.
Thomas Fuller, esclave complètement illettré de l'État de Virginie aux USA, était connu dans tout le pays  pour ses exploits en calcul mental.

Henri Mondeux (1826-1862)
HENRI MONDEUX 1826-1861.jpgGardien de vaches à Neuvy-le-Roi (Indre et Loire) où il était né, Henri Mondeux ne sait ni lire ni écrire, mais ayant appris  à compter il s’amusait à résoudre mentalement des problèmes arithmétiques.
Devant ses performances peu communes, un instituteur de Tours l’instruit sur les différents calculs et le présente en 1840 à l’Académie des Sciences où il résout, en quelques secondes, devant des scientifiques médusés, des problèmes extrêmement compliqués.
Henri Mondeux resta sa vie durant pratiquement analphabète et incapable d’aucune étude, pas même des mathématiques.

 

Jedediach Burton (1702-1762)

Ouvrier très peu intelligent et sans aucune culture, il était pourtant capable de calculer la superficie d’un terrain, d’une propriété ou d’une mare par calcul mental, simplement en regardant le site.

Zéra Lolburn (1804 -1839)

Il n’avait aucune aptitude pour les études scolaires mais était cependant capable de résoudre des problèmes mathématiques très compliqués. Son père lui fit interrompre sa scolarité vers 12 ans afin de produire ses numéros “dans les foires et les fêtes populaires”.

Jacques Inaudi (1867-1950)
 JACQUES INAUDI1867-1950.jpgJacques Inaudi, né dans une famille piémontaise de parents très pauvres, est incontestablement le calculateur prodige le plus célèbre.
Vers six ou sept ans, il est gardien de moutons et occupe son esprit à calculer mentalement les résultats d’additions et de multiplications allant jusqu’à 5 chiffres.
Inaudi ne savait ni lire, ni écrire. Il n’écrivait donc jamais les chiffres qu’il manipulait.Tout ce que son frère lui apprenait était stocké dans son cerveau. Il débuta en utilisant les chiffres compris entre 1 à 100 puis, quand il les eut assimilés et utilisés de toutes les manières, il s’attaqua aux chiffres  supérieurs à 100.

Les deux frères décidèrent de partir à l’aventure, en survivant de démonstrations sur les places publiques. Inaudi présentait une marmotte apprivoisée, tandis que son frère l’accompagnait sur un orgue de barbarie.
Jacques Inaudi, qui terminait toujours son spectacle par des calculs mentaux qui épataient les badauds, ne comprenait pas que ses démonstrations pouvaient étonner le monde. Il pensait que toute personne devait être capable de calculs aussi simples.
Les frères Inaudi se produisirent dans des cafés où un certain Dombay, voyageur de commerce de son état, se mit en tête de devenir son impresario, non pas à cause de son numéro de marmotte mais pour ses capacités à résoudre les problèmes mathématiques. La petite troupe se produisit dans de nombreuses villes d’Italie, de France où elle finit par “monter” à Paris.

Le succès d’Inaudi attira l’attention des savants. Camille Flammarion et le célèbre anthropologiste Paul Broca l’examinèrent et publièrent des comptes rendus.
calculateur prodige,Inaudi,AmpèreEn 1880, à treize ans, Jacques Inaudi fut engagé par le théâtre Robert Houdin où on jouait à guichet fermé.
Puis, il repartit en tournée à travers l’Europe.
En 1892, de retour à Paris, Inaudi change d’impresario. C’est maintenant un dénommé Torcey qui lui trouve des engagements et se met en tête de lui apprendre à lire et à écrire. Jacques Inaudi est alors âgé de 24 ans. Il est malingre, guère plus grand qu’à dix ans (il mesure 1m52) et possède une particularité très visible : sa tête semble disproportionnée par rapport à son corps et surtout elle est bosselée d’où, peut-être, nait l’expression “avoir la bosse des maths”!
Mr Torcey le présente à l’Académie des Sciences où il est étudié par une commission spéciale comprenant Poincaré, Charcot et Alfred Binet.
Seuls les chiffres le passionnent. Pour le reste il est d’une distraction phénoménale, ne se souvenant même plus des villes où il s’est déjà produit auparavant.
On se rendit compte, lors de tests poussés, qu’Inaudi employait des simplifications de calculs et surtout qu’il était doté d’une mémoire infaillible. Ces dispositions lui permirent de battre à plusieurs reprises des machines à calculer. Il était capable de donner des résultats avant que la machine n’ait fini d’enregistrer les facteurs !
Inaudi pouvait faire ce qu’une machine ne faisait pas. On lui donnait une date du calendrier et, en moins de 2 secondes, il donnait le jour correspondant. Bien sûr, on connaît des procédés pour arriver à ces résultats. Inaudi les connaissait peut-être aussi, mais une question reste posée : d’où tenait-il cette connaissance ?

calculateur prodige,Inaudi,Ampère

 

FAKIRS : ASCETES OU ARTISTES

FAKIRS : ASCÈTES OU ARTISTES

Par Ranky

Nous avons testé différents fakirs. Vous trouverez l’essentiel des résultats dans cette note.
L’intégralité des comptes-rendus figure dans le livre publié récemment par Ranky et intitulé :”Le paranormal de mes yeux vu” (Editions Trajectoire).
N’hésitez pas à poser vos questions par courriel à :
paranormal@orange.fr

ou en cliquant en bas de page sur : commentaire.

 Les fakirs, ascètes de l’Inde, cherchent à accéder à la sainteté, par la contemplation et en pratiquant toutes sortes de mortifications corporelles, comme les transpercements, certaines tortures et mutilations. Mais il existe aussi, en Inde et dans d’autres pays, principalement dans les pays arabes, des fakirs-illusionnistes présentant sur les places publiques des numéros pseudo-paranormaux. Ce sont avant tout des mendiants, ce qui n’enlève pas leur courage à présenter des exercices quelquefois violents et souvent dangereux, avec un talent pas toujours de bon niveau. Malgré tout, ces fakirs-illusionnistes présentent souvent les deux facettes de la spécialité : ascètes et prestidigitateurs.

FAKIR.jpgCertains exercices sont d’une cruauté difficilement soutenable : certains adeptes se tiennent à un arbre et demeure des années sur une jambe qui finit par gonfler et se gangrener, d’autres, retenus à des poteaux par des crochets métalliques traversant les muscles du thorax sont frappés journellement par des spectateurs.

En Inde, un fakir faisant le “poirier”, la tête enfoncée dans le sable.
Photo DR.


 
MIRIN DAJO 2.jpgLes “fakirs” européens sont peu nombreux et beaucoup moins inventifs, sauf un dénommé Henskes, alias Mirin Dajo, citoyen hollandais né en 1912 et mort en 1948 des suites de ses exercices plutôt dangereux mais explicables tout de même scientifiquement. Sous contrôle médical, cet homme,  se faisait transpercer de part en part avec des fleurets non stérilisés. Des radiographies montrent les traces de plus de cinq cents transfixions faites à travers la poitrine, les reins, l’estomac, le foie et même le coeur. Mirin Dajo était persuadé que la science ne trouverait jamais d’explication à ses exploits, que seule la parapsychologie le permettrait. Il  prétendait se placer sous la “protection divine”. Robert Tocquet, qui deviendra en 1978, membre de notre comité d’expertise reçu, en 1947, un double d’une lettre de Mirin Dajo qui disait : “La possibilité miraculeuse que je possède, est la conséquence d’une soumission volontaire à la Puissance Supérieure qui régit le monde. Au moment où la pointe de l’épée touche mon corps, je me remets entre les mains de cette puissance”. MIRIN DAJO 4.jpg
C’est pourtant la science qui semble avoir fourni l’explication. Robert Tocquet, excellent illusionniste amateur, écarta toute possibilité de trucage.

( Des fleurets creux permettaient de faire passer de l'eau à travers le corps de Mirin Dajo, prouvant ainsi la réalité de l'expérience. Photo de droite.)

Il fallut donc se tourner vers une explication physiologique. Le professeur Bessemans, de la faculté de médecine de Gand, avec qui Robert Tocquet était en relation, pratiqua de nombreuses expériences sur différents animaux : cobayes, lapins, souris et chiens. Le professeur Bessemans transperçait très doucement le thorax ou l’abdomen de ces animaux puis retirait, aussi lentement, les tiges employées sans que le sang ne coula des plaies. Ces animaux ne présentèrent jamais d’infection et continuèrent à vivre normalement. Le foie, le coeur, les poumons avaient pourtant été la plupart du temps traversés. Le professeur Brunner  de Zurich reprit ces expériences et arriva aux même conclusions. Le paranormal semble donc ne pas intervenir dans les transfixions de Mirin Dajo. Les fleurets, introduits très lentement provoqueraient une distention des tissus et leur pointe glisserait sans les endommager, sur les parois très résistantes des gros vaisseaux sanguins.La revue “La Presse Médicale” , publia sous la plume du docteur Richet, un article selon lequel l’absence de complications infectieuses seraient duent à ce que les instruments métalliques ne portent que peu de microbes qui sont retenus à la surface de la peau et de l’hypoderme et que les germes qui pénètrent dans le corps meurent sous l’action des anti-corps.
MIRIN DAJO 6.jpgMirin Dajo meurt en 1948 de ce que l’on peut considérer, au vu de ses exploits,  comme étant un accident. Le 13 mai, il avale un stylet de trente cinq centimètres de longueur. Trois jours plus tard, il souffre de très violentes douleurs dans le ventre. L’opération et décidée et pratiquée par le professeur Brunner. La cicatrisation est extrêmement rapide et notre fakir rentre chez lui. Mais après quelques jours, un malaise  lui fait perdre connaissance et la mort survient rapidement. La conclusion de l’autopsie sera la suivante : “la mort est consécutive à une infection générale non imputable à l’opération”.
Il est indéniable qu’un mystique tel que Mirin Dajo a mis en lumière certains aspect de la physiologie des organes. Cet homme a fait la démonstration que l’organisme est plein de ressources, capable de s’adapter aux blessures qui seraient mortelles sans un entrainement soutenu et préalable et que dans certaines conditions extrêmes,   il développe probablement un pouvoir bactéricide plus important.
 Ses performances supposaient un courage peu banal et une confiance entière dans la “Puissance supérieure qui régit le monde”.

 

Il y a très peu de réels fakirs en France. Yvon Yva représente un cas tout-à-fait à part, bien qu’il fût quand même contraint de se produire sur des scènes pour vivre, ce qui n’était d’ailleurs pas pour lui déplaire.

YVON YVA.jpg

 

 

 

 

Yvon Yva, transpercé par de multiples aiguilles.
Photo AFP.
 

 

 

 

 Les fakirs de spectacles sont très peu nombreux. Citons Yara Malta dont une des spécialités est de séjourner dans un cercueil transparent dont le fond est constitué d’une épaisse planche de bois sur laquelle il demeure mains et pieds cloués, entouré de divers reptiles. Yara Malta partage la vedette  des mangeurs de verre,  débris métalliques et autres matières,  avec Karadji, dont la grande spécialité est de se faireKARADJI 1.jpg truffer la poitrine et le dos d’innombrables fléchettes lancées par des spectateurs, quelquefois intimidés, mais souvent aussi très cruels.  Karadji a été pendant des années engagé dans les spectacles du célèbre magicien- hypnotiseur Dominique Webb ou il se livrait à de spectaculaires transfixions.
KARADJI 2.jpg

 

Karadji  affectionne particulièrement le passage sur son corps, de véhicules aussi divers qu’un tracteur, d’énormes motos et même d’un camion de pompiers.

MONSIEUR MANGETOUT.jpgMichel Lotitot, surnommé par Philippe Bouvard : Monsieur Mangetout, n’est pas à proprement parler un fakir. Ce garçon très attachant s’est fait la spécialité d’avaler et de “digérer” tout ce qui lui tombe sous la main : verre, plastique, bois, faïence et porcelaine, ampoules électriques,etc. Lors des “Records fantastiques” parrainés par le “livre Guiness des Records”, Monsieur mangetout à avalé, en quinze jours, une bicyclette que des aides réduisaient entièrement avec des scies à métaux, en petites parcelles. Même s’il y a une part de subterfuge dans cette prestation il n’en demeure pas moins qu’une forte quantité de débris métalliques a été ingurgité. Des radiographies de l’estomac et des intestins ont été prises lors de différentes expériences. Elles ne révèlèrent jamais une seule lésion de ces organes.
Michel Lotitot, dit Monsieur Mangetout, s’est fait la spécialité d’avaler et de “digérer” tout ce qui lui tombe sous la main, comme le cadre de ce vélo par exemple.
Photo Bernard Thébault


SYNDRA KHAN 2.jpegLe numéro le plus élaboré reste aujourd’hui, celui de Syndra Khan. Cet artiste est l’inventeur d’expériences déroutantes car il mêle le suspense et les exploits dangereux avec un matériel et des costumes luxueux. Paillettes, chromes, couleurs, partenaire sexy, et danger ! Ce contraste stupéfiant  lui vaut de se produire sur les scènes les plus prestigieuses du monde. Un de ses numéros vedette consiste à engloutir par la bouche, le canon entier, jusqu’à la naissance de la crosse,  d’un fusil de chasse chargé. Syndra Khan retire enfin le fusil de son corps, et tire la cartouche dans un coin spécial réservé, mettant fin pour le public, à un suspense éprouvant.

fakir

Syndra Khan, un fakir au numéro exceptionnel alliant le suspense, l’émotion, les exploits violents aux strass et paillettes du music-hall. Photo DR.

Vidéo sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=PmJfYP3YrcA

 

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Syndra Khan est par ailleurs convaincu de la réalité de phénomènes paranormaux, principalement pour les  observer dans la vie quotidienne, sur les autres mais aussi  sur lui-même.
 Cet artiste exceptionnel est membre de notre comité d’expertise. 

 

 

 

 

TRANSPERCEMENT SIMULÉ 1.jpgRanky, inventeur de la Magie Rouge ne se présente pas sous l'étiquette de "Fakir" mais dans son spectacle d'horreur produit durant 18 années en club discothèque, il utilise largement les mutilations et transpercements simulés.
 Photo magazine Rock-Music


 




                     A suivre..

 

 

17/07/2022

RANKY : RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES

RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES DE FRANÇOIS RANKY

Cette série d'articles vous est proposée par les deux créateurs de ce blog Paranormal : Ranky et Jacques Mandorla. Tous deux ont eu la chance, au cours de leur carrière respective, de rencontrer des personnages hors du commun.

Ma rencontre avec  MAXENCE VAN DER MEERSCH, écrivain

par Ranky

 

BIO EXPRESS

image.jpegL'écrivain Maxence Van der Meersch est né à Roubaix le 4 mai 1907 et est décédé le 14 janvier 1951 au Touquet-Paris-Plage. Il exerce très peu son métier d’avocat et décide de vivre de sa plume, en consacrant son oeuvre à la description de la vie des gens du Nord.

Élève au lycée Gambetta de Tourcoing, il se distingue par un talent d'écriture remarquable.

image-1.jpegEn 1934 il épouse une ouvrière après cinq années de concubinage, Thérèze Denis, qui sera l’unique amour de sa vie et la clef de la compréhension de son oeuvre. De cette union naît une fille qu'ils prénomment Sarah en souvenir de la soeur décédée de Maxence, alors que celui-ci n'avait que quatorze ans.

Prix Goncourt en 1936 pour son livre “L’empreinte du Dieu” et prix de l’Académie française en 1943, il est l’auteur de 15 romans dont “Corps et âme “qui sera traduit en 13 langues.
Cet auteur connaît un énorme succès de son vivant. Il est aujourd’hui injustement oublié.
Son roman intitulé "La maison dans la dune" fut porté au cinéma en 1988 par Michel Mees.

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Un buste en bronze d'après un plâtre de Robert André Missant (peintre et sculpteur) a été inauguré en hommage à Maxence Van Der Meersch en 1989 dans le square de la commune de Wasquehal (Pas-de-Calais)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 MA RENCONTRE

Tout jeune adolescent, dans une pâtisserie, je suis mis en présence de l’écrivain Maxence Van der Meersch qui se soigne à Berck. Cette rencontre est auréolée de mystère. En effet, l’immense écrivain, accompagné de son épouse et de sa fille Sarah, sont attablés dans les salons de “l’Impératrice” quand je pénètre dans les lieux, porteur d’un mot destiné à la fille des patrons de la célèbre pâtisserie berckoise. Sans un mot, je me dirige vers Maxence Van der Meersch que je ne connais pas. Je ne l’avais jamais vu auparavant et n’avais jamais entendu parler de cet homme pourtant célèbre. Je me plante devant la table, comme tétanisé, l’enveloppe à la main. Sans un mot non plus, Van der Meersch, qui ne me connaît pas plus, me prend l’enveloppe des mains, au moment même où la fille de la maison apparaît au fond du salon, et la lui remet sans prononcer une seule parole. Je tourne alors les talons et quitte la pâtisserie.

La missive est passée de main en main sans qu’une seule parole soit prononcée de part et d’autre. Peut-être s'agit-il d’un phénomène de divination ou de télépathie. Mystère !
Une autre fois, jeune apprenti horloger, je livre les montres réparées en atelier à la boutique de la rue de la mer. Maxence Van der Meersch est présent, impérial, tenant un discours devant mon patron horloger subjugué. Je me souviens encore de cet homme maigre, nerveux, avec un visage ressemblant au Christ qui nous parlait de sa méfiance envers la médecine et faisait l'éloge du régime végétarien qui le tenait "en bonne forme physique et mentale" et enchaînait avec brio sur son rejet de la société littéraire de la capitale, privilégiant avec une conviction époustouflante la vie admirable des gens du nord de la France. Puis, soudain, il se tait, me regarde pendant de longues secondes. Je pense qu'il se souvient de notre rencontre dans "la pâtisserie de l'Impératrice". Mon patron me présente alors comme son apprenti.

J’ouvre le coffret et renverse son contenu, une quinzaine de montres desquelles j’en extrait deux que je fait glisser sur le comptoir en direction de monsieur Van der Meersch. Chaque montre portant un numéro, il était impossible, sans le cahier correspondant, d’en connaître le propriétaire. Et pourtant, ce sont les deux montres que je venais de poser devant leur propriétaire !
Après le départ de Maxence Van der Meersch, j’étonnerai encore mon patron en lui annonçant : je ne connais pas le nom de ce monsieur, c’est trop compliqué. Mais si je ferme les yeux, je le vois en train d’écrire. Il écrit tout le temps. C’est un écrivain.
Après la mort de cet auteur, je verrai passer entre mes mains plusieurs autres montres qu’il avait laissées à l’horlogerie "Marc Duplessis" pour que nous les réparions.

BIBLIOGRAPHIE

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La Maison dans la dune Éditions Albin Michel 1932

Car ils ne savent ce qu'ils font 1933

Quand les sirènes se taisent 1933

La Fille pauvre roman autobiographique en trois volumes.

Tome I : Le péché du monde 1934 - Tome II : Le Cœur pur, 1948

th-1.jpegTome III : La Compagne (publication posthume en 1955).

 L'Empreinte du dieu (prix Goncourt 1936)

 Invasion 14   1935.

 Maria, fille de Flandre Éditions du Nord

 L’Élu Éditions du Nord

 Pêcheurs d'hommes 1940.

51SZBQ44J6L._AC_US218_.jpgCorps et Âmes roman sur le monde de la médecine, Grand Prix de l'Académie française  en 1943

Autres publications

Masque de chair, roman sur l'homosexualité masculine, paru en 1958 après sa mort

Vie du Curé d'Ars, hagiographie, 1936.

412KRATWBRL._AC_US218_.jpgLa Petite Sainte Thérèse, éditions Albin Michel 1943.

Femmes à l'encan, essai contre la prostitution, éditions Albin Michel.1945

Pourquoi j'ai écrit Corps et âmes, éditions Albin Michel.1956

Filmographie

Son premier roman La Maison dans la dune a été adapté au cinéma à trois reprises.

La_Maison_dans_la_dune.pngPremière version réalisée par Pierre Billon  (1934)

Deuxième version réalisée par Georges Lampin (1952)

Troisième version réalisée par Michel Mees  (1988)

 

 

Ma rencontre avec GROCK, clown

par Ranky

 BIO EXPRESS

th.jpgGrock, clown musical est né le 10 Janvier 1880 en Suisse. Il décède le 14 Juillet 1959 en Italie. Tour à tour professeur de français, ouvrier dans une fabrique d’instruments de musique, caissier dans un cirque, accordeur de piano, il fait ses débuts d’artiste avec le clown Brick. Leur duo se nomme tout naturellement “Brick et Brock”. Mais pour ne pas tomber dans la facilité, il change le nom Brock en Grock. Grock obtient le succès avec tout ce qu’il touche. Ses numéros connaissent le triomphe. En 1914, “L’Olympia” est au bord de la faillite. Il est engagé, le succès est immédiat, “L’Olympia” est sauvé. Le musicien Léon Silbermann souhaite une association commerciale et artistique avec Grock. Affaire conclue : une maison d’édition “L. Silbermann and Grock” est fondée pour laquelle Grock écrira 2 500 chansons. Grock participe à des tournées mondiales. Partout son extraordinaire talent est reconnu : Grande-Bretagne, Italie, France, Allemagne, Hollande, Russie, Amérique... Il parlait couramment six langues, jouait de 24 instruments. Il était également sourcier-radiesthésiste et aussi inventeur. Il a fait construire une scène de cirque tournante de 9 mètres de diamètre qu’il installait dans son chapiteau à quatre mâts de 4 500 places et qui permettait de voir les attractions de tous les côtés à la fois.

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Grock est l’inventeur de numéros célèbres comme le “saut de la chaise” qui consistait à se tenir debout dans une chaise percée et, par un saut, il se retrouvait instantanément assis sur le dossier, le pied droit sur le bord de cette chaise et la jambe gauche sur le genou droit, tout en jouant d’un minuscule accordéon. On lui doit aussi le fameux gag, repris par de nombreux humoristes, du pianiste se mettant à son instrument et s’apercevant que ses bras sont trop courts pour accéder au clavier, le siège étant éloigné de l’instrument, tente de pousser le piano vers le siège au lieu de rapprocher le siège vers le piano.

th-7.jpgIl a eu l’idée de l’accordéon à touches-piano construit par la société Hohner et mis au point une machine à mélanger les cartes à jouer, ainsi que bien d’autres inventions, toutes à l’image d’un homme de génie.  

MA RENCONTRE

Grock, en tournée à Berck, vint à la boutique où je travaillais porter ses montres à réparer. Touché par mon dynamisme et l’admiration que je lui portais, l'homme m’avoua qu’avant de devenir artiste de cirque, il avait failli devenir horloger ! Je n’étais pas peu fier lorsque qu’il demanda à mon patron, Marc Duplessis qui tenait boutique au numéro 50 de la rue Carnot à Berck-Plage, de confier le travail à l’apprenti que j’étais ! "Avant que votre excellent jeune ouvrier n’abandonne l’horlogerie pour devenir artiste !", lança Grock, la bouche fendue jusqu’aux oreilles (Grock était-il aussi un visionnaire ?). Mais quelle émotion lorsque cet immense clown, me fixant droit dans les yeux, m’octroie, rien que pour moi, son extraordinaire et célèbre :”sans bla-a-a-gue” avec cette voix grave et profonde qui faisait trembler tous les chapiteaux.

BIBLIOGRAPHIE

Sans blague! Ma carrière de clown Editions Flammarion 1948.

th-8.jpgMa vie de clown - Sans bla-a-a-gue ! Editions Pierre Horay 1954.

Grock raconté par Grock Editions Victor Attinger 1931

Grock raconté par Grock, Editions du Pré-Carré, Porrentruy (Suisse) 1980

Max Van Embden, J'étais l'ombre d'un clown - L'Album de Grock, Les Cahiers du cirque, Éditions de la Gardine, Sorvilier (Suisse), 1996 (ISBN 2882000138)

Plusieurs disques de ses chansons sont produits par la Société ODEON.

th-4.jpgGrock est acteur dans une dizaine de films et notamment  dans : AU REVOIR MONSIEUR GROCK (1950) du réalisateur Pierre Billon, avec une très belle distribution des rôles, notamment Suzy Prim, Maurice Régamey, Georges Chamarat de la comédie française, une musique de Henri Sauguet et… Grock. On reconnaît, dans la multitude de figurants jouant le rôle de spectateurs assistant au numéro final de Grock, des comédiens devenus ensuite célèbres tels Gil Delamare et Louis de Funès.

  •  1954 - Ma rencontre avec Gérard SÉTY, comédien, parodiste, transformiste,

    par Ranky

    BIO -EXPRESS

    Gérard Séty (photo DR)

    v_1578.jpgGérard Séty, comédien parodiste, de son vrai nom Gérard Plouviez, est né le 13 décembre 1922 à Paris et décédé le 1er février 1998 à Maisons-Laffite. Il débuta très jeune dans les cabarets parisiens. Créateur d’un numéro de transformisme qu’il donna dans le monde entier pendant cinquante ans, et qu’il ne cessa jamais de peaufiner, il fut surnommé « L’homme qui zappe avec ses fringues ». En se servant de ses propres éléments vestimentaires : cravates, chaussures, chapeaux, il créait des personnages et des animaux. Reconnus unanimement par les plus grands artistes et tous les publics, ses spectacles touchaient souvent au génie.

     


    Il fut aussi comédien de théâtre et tourna dans 30 films pour le cinéma et la télévision : "Le Rouge et le Noir", "Les Espions" de Henri-Georges Clouzot, "Van Gogh" de Maurice Pialat, "Les Visiteurs" de Jean-Marie Poiré...

    Son fils Frédéric Séty a créé un site à la mémoire de son père : www.gerard-sety.com

    Vous pouvez aussi voir l'un de ses numéros en tapant : gerard sety:the act-youtube

    MA RENCONTRE
    1954. Le spectacle itinérant de Radio-Luxembourg affiche son programme pour la saison d’été des plages. Encore tout gamin à l’époque, pour rien au monde je n’aurais manqué ce rendez-vous, moi qui travaillais mes projets magiques pour devenir artiste.
    La troupe avait investi le quartier de la gare routière de Berck, ma ville de naissance. Des camions encerclaient la place et faisaient un écrin au véhicule-podium central qui allait bientôt accueillir les artistes. Les hauts-parleurs diffusaient des musiques joyeuses, des annonces vantant les talents des artistes et les projecteurs magnifiaient les lieux.
    Gérard Séty jockey. (Photo DR).

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    La foule remplissait rapidement la place, mais j’étais déjà au premier rang depuis au moins deux heures. J’avais même réussi à me poster près du passage par où les comédiens regagneraient leur loge après leur prestation.
    21 heures, l’heure magique. Le podium s’illumine, un accordéoniste chamarré emballe la foule dans une houle sonore éblouissante. Je suis enchanté : chanteurs, mimes, raconteurs d’histoires défilent à tour de rôle dans le programme entrecoupé de gags et de jeux.
    Et puis, soudain, une révélation. Un bonhomme singulier débarque sur la scène. Un pitre-poète ! Pierrot, Arlequin, Guignol, conteur, raconteur, il est tout en même temps. L’homme se déshabille, s’accoutre, enfile un tee-shirt comme un pantalon, se fait un chapeau d’une cravate. De ses propres habits attachés, pliés, froissés, roulés en boule, transformés, naissent des personnages : un ouvrier, un avocat, Don Camillo,  un coureur cycliste, un toréador.

    Le toréador (Photo Alamy DR)

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    L’artiste commente ses créations dans l’autodérision. C’est irrésistible, inénarrable, tout simplement génial. Je suis ébahi, transporté, subjugué, émerveillé par une pureté magique.
    « L’homme qui zappe avec ses fringues » termine transformé en jockey... avec son cheval de chiffon... et quitte la scène sous des applaudissements infinis. Il va passer devant le gamin ébloui qui ne doute de rien et l’interpelle :
    - Monsieur, monsieur, le jockey ?
    Et le jockey se plante devant moi. Je parviens à articuler quelques mots qu’il avale, les yeux tout ronds, peut-être surpris par le culot du gamin.
    - J’apprends à être artiste. Je recommence beaucoup mes tours de magie. Est-ce que c’est comme ça qu’il faut faire ?

    - Oui c’est comme ça qu’il faut faire : travailler. Et un jour, quand je serai vieux, c’est moi qui viendrai t'applaudir.
    Et il s’éloigna en mettant son cheval de chiffon au galop.
    Je ne revis plus jamais Gérard Séty, sauf au cinéma et à la télévision, jusqu’au jour où le père Jean Barthélemy, aumônier du centre médical de Forcilles qui organisait des spectacles pour les pensionnaires, m’appela afin de donner mon récital de magie.
    - Il y aura Gérard Séty, en convalescence, m’annonce-t-il tout joyeux.
    Ces mots réveillent en moi instantanément mes souvenirs d’enfance. Incroyable ! Depuis la tournée RTL de passage à Berck-Plage, Gérard Séty avait bourlingué à travers le monde, ma femme et moi également. Nous avions tous connu les lieux de spectacle depuis le plus petit village de France jusqu’au plus grand théâtre d’Italie, du Maroc ou des États-Unis... pour nous retrouver dans un centre hospitalier perdu en pleine nature du Val-de-Marne.

    15 heures, l’heure magique. La salle est bondée et bourdonne de la rumeur impatiente des spectateurs. Les guéridons chargés des accessoires magiques donnent à la scène tendue de rideaux rouges un côté mystérieux et je sais que Gérard Séty, installé dans la rangée
    de droite, soupçonne la présence de l’oeil de l’artiste épiant le public, comme nous le faisons tous, par le trou secret pratiqué dans le rideau. L’homme attend les trois coups, apparemment heureux.
    La particularité de notre spectacle est qu’il s’agit d’un récital, c’est-à-dire du passage en revue d’une multitude de techniques illusionnistes : cartes, boules, cordes, liquides, fleurs, soieries, phénomènes extrasensoriels, etc., et non pas d’un simple numéro de prestidigitation.
    En tout cas, cette formule semble plaire à Gérard Séty qui vient, au final, nous féliciter et nous dire sa joie.
    - C’est incroyable, un tel nombre d’effets, mais comment faites-vous ? Je n’ai jamais vu ça ! C’est magnifique !
    - Je tiens le secret, lui répondis-je, d’un très grand artiste, que j’ai croisé à Berck-Plage au cours d’une tournée des plages du podium RTL et qui m’avait dit, déguisé en jockey, son cheval de chiffon étant témoin : "Il faut travailler, travailler, travailler". J’ai simplement retenu le message.

    Le sourire de Gérard Séty s’élargit encore un peu. Puis il s’éloigna après nous avoir encore applaudis, tout seul, et disparut par la petite porte du fond en nous gratifiant d’un dernier signe de la main.

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    Ma rencontre avec Jacques BREL, chanteur compositeur

    par Ranky

     BIO EXPRESS

    1878840123.jpegJacques BREL, compositeur, poète, chanteur, acteur, est né à Schaerbeek, commune bruxelloise, le 8 avril 1929. Dès l'enfance il se passionne pour la langue française et compose des poèmes alors qu'il n'a pas encore 15 ans. A16 ans il écrit plusieurs pièces de théâtre qu'il interprète avec des camarades. Son père, propriétaire d'une cartonnerie, l'engage dans le service commercial  car il s'inquiète de l'esprit "révasseur" de son gamin. Jacques s'ennuie. Pas plus qu'il ne s'était intéressé aux études scolaires, il ne s'intéresse à ce travail. Il songe quelque temps à devenir éleveur de poules ou pourquoi pas cordonnier et peut-être même chanteur, ce qui lui plairait bien aussi.

    Ne connaissant rien à la musique et sans jamais avoir apprit le solfège il se met à composer des mélodies sur le piano de ses parents et à écrire des textes de chansons qu'il interprète  lors de repas familiaux au grand désespoir de son père qui veut à toute fin voir son rejeton abandonner le projet de devenir artiste. Mais Jacques persiste et réussi à se faire engager de temps à autres dans quelques cabarets.

    En 1953 il se met en tête de réaliser un disque qu'il envoie à Jacques Canetti, homme d'affaire et producteur de musique connu pour avoir aidé de nombreux artistes à se lancer : Charles Aznavour, Edith Piaf, Charles Trenet, Georges Brassens, Jacques Higelin, Jeanne Moreau, Serge Reggiani... C'est donc Jacques Canetti qui lance Jacques BREL en 1954 en lui faisant enregistrer son premier album et en le faisant passer dans le cabaret qu'il dirige, "Les trois Baudet".

    Le public ignore combien Jacques BREL à "galéré" pendant des années et des années avant d'être propulsé sur les plus prestigieuses scènes. Une  notoriété incroyable submerge le monde. Elle est due à sa force de travail. Il enchainera des tournées épuisantes, assurant quelquefois près de 400 récitals certaines années qui, tout le monde le sait, comportent 365 jours !!

    Jacques BREL meurt d'une embolie pulmonaire le 9 octobre 1978 (il y a donc exactement 40 ans !) à l'hôpital Avicenne de Bobigny. Il n'avait que 49 ans. Il repose au cimetière d'Atuona aux îles Marquises, non loin de la tombe de Paul Gauguin.

     

    MA RENCONTRE
    Base aérienne de Cambrai-Épinoy. Je termine mon régiment que j’agrémente chaque fois que possible, quand je ne suis pas à l’ombre des cachots militaires, par une permission.
    Ce vendredi est pluvieux, glacé, et je progresse en faisant de l’auto-stop sur la route déserte qui mène d’Épinoy à Cambrai où je dois prendre le train.
    Enfin, une voiture s’arrête dans un bruit de ferraille, une 2 CV au bord de la retraite. Indifférent à la pluie qui redouble, un homme dégingandé sort du véhicule pour ouvrir la portière côté passager.
    Monte, mon gars.
    La voiture redémarre. Le moteur ronronne depuis dix minutes lorsque la voiture tousse deux ou trois fois et s’arrête.
    C’est rien, fait le conducteur. C’est le carbu.

    Il ouvre le capot, bidouille dessous et on repart. La pluie cesse subitement de tomber. Alors, le conducteur entame la conversation.
    Alors, comme ça, tu es aviateur ? Tu pilotes ?
    Mais, volubile, le conducteur n’attend pas les réponses et enchaîne :
    Moi, j’aimerais bien piloter un avion, mais j’ai pas les moyens, plus tard peut-être, quand je serai riche. L’armée, tu vas en faire ton métier, non sans doute ? Moi je voudrais faire des chansons, mais avec la gueule que j’ai c’est pas facile d'en faire un métier. En ce moment, je suis représentant, et en fin de semaine des amis m’emploient comme barman, enfin je fais un peu de tout. Et toi que vas-tu faire ?
    Je n’ai pas le temps de répondre que boum-boum ploc-ploc-ploc.
    On a crevé, dit en riant le conducteur.
    Je riais aussi tout en me demandant si nous allions arriver à Paris avant la fin de la permission. Changement de roue dans un calme impressionnant et une bonne humeur sous-jacente, témoin le sourire fendu jusqu’aux oreilles du mécano improvisé.
    Oui, alors, que vas-tu faire, après le service militaire ?
    — Je fais le magicien, j’aimerais devenir professionnel.
    — T’as raison. Toi tu peux. Je le sais. Je le vois. Tu verras. Moi, chanter, je ne pourrais pas. En plus, avec mon nom, c’est râpé, grillé, carbonisé : je m’appelle « Brel » et dans le Nord-Pas-de-Calais, tu le sais, on dit « Con comme une brêle » Ha ! Ha ! Ha ! Pour l’heure, la représentation, ça marche. Ça m’emmerde, mais ça marche ! Je vends du carton. Je vais peut-être élever des poules. J’aime bien les poules. Ah ! si, je chante, un peu, à Montmartre, mais les gens s’en foutent, ils bouffent.
    Aux portes de Paris, nous primes deux cafés, puis nous séparèrent sur une chaleureuse poignée de main.
    Le grand bavard d’automobiliste avait pour nom Jacques Brel. À l’époque, il donnait un coup de main dans un cabaret de Montmartre.
    Le petit aviateur deviendra Ranky.

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    BIBLIOGRAPHIE

    L'oeuvre de Jacques Brel est considérable et il est pratiquement impossible de citer la totalité de ses créations. J'invite mes lecteurs à se rendre sur ses biographies, Wikipédia par exemple....

    1962-Ma rencontre avec Jean Borotra,

    champion de tennis

    BIO-EXPRESS

    Photo DR

    200px-Bundesarchiv_Bild_102-10990,_Jean_Borotra.jpgJean Borotra, né le 13 août 1898 à Biarritz  est un tennisman exceptionnel et homme politique français. Surnommé «le Basque bondissant», il est l'un des «Quatre mousquetaires»

    René Lacoste dit "le crocodile" 1904-1996Jean Borotra,dit « le Basque bondissant » (1898-1994)Henri Cochet, dit «le Magicien » (1901-1987)Jacques Brugnon, dit« Toto » (1895-1978) qui ont enmené la France en Coupe Davis dans les années 1920 et 1930

    Jean Borotra a été président du Tennis club de Paris de 1930 à 1941, président d'honneur de la Fédération française de tennis et vice-président de la Fédération internationale de tennis.

    Il détient environ 85 titres internationaux. Il a été 59 fois champion de France, 20 fois champion d'Angleterre, trois fois champion du monde et deux fois champion d'Amérique.

    En Coupe Davis (de 1922 à 1947 il joue 54 matchs et remporte 36 victoires en 1927-28-29-30-31-32-

    Il est médaille de bronze en double aux Jeux olympiques de Paris.Au Championnat international des vétérans, il  remporte le simple en 1959 et le double en 1960 et 1964. Il joue son dernier match de compétition en double mixte vétéran de Wimbledon à 87 ans.Il décède le 17 juillet 1994 à Arbonne.

    Ma rencontre

    Quelques rencontres extra-ordinaires sont quelquefois dues à ce que les esprits cartésiens nomment coïncidences. Mais quelquefois aussi, ces coïncidences sont tellement nombreuses que cela en devient mystérieux. Ma rencontre avec Jean Borotra  en est un exemple incroyable.

    HONIGSBERG 1.jpgAprès un long séjour dans la jungle Congolaise, de retour en France, je suis soudainement pris d'épisodes de diarrhées accompagnés de malaises indéfinissables.  Et un matin je me réveille avec une sorte de kyste gros comme un oeuf d'oiseau  qui a poussé en une nuit derrière le pavillon de mon oreille gauche. Surpris et inquiet par la rapidité de cette éclosion je consulte mon médecin, le docteur Honigsberg qui m'envoie illico à l'hôpital Lariboisière où je subis divers examens qui n'apportent aucun diagnostic précis sur la cause de ces problèmes mais révèle la poussée d'autres nombreux ganglions sous l'aisselle gauche. Le lendemain l'aisselle droite était enflammée et les entre-doigts de la main droite aussi.

    Jean BOROTRA 1.jpgSans doute prévenu par l'hôpital, rentré chez moi, je reçois un coup de téléphone de la part d'un médecin en place à l'Institut Pasteur. Il souhaite vivement me recevoir confidentiellement en consultation dans le service qu'il dirige. J'accepte d'emblée son invitation d'autant plus facilement qu'il m'annonce avoir une idée sur les problèmes de santé qui m'assaillent et qu'il aimerait beaucoup tenter de les résoudre au seul titre de la recherche et sans que cela me coûte un centime. Nous convenons donc d'un rendez-vous pour le  début mai 1962.

    Je rencontre donc le docteur Paul Giroud qui me présente un homme à la stature impressionnante. J'estime sa taille à au moins 1 mètre 90 si ce n'est plus.

    -François, je vous présente Jean, de son nom de famille Borotra

    - Comme le champion de tennis ? ne puis-je m'empêcher de répondre.

    - Mais c'est monsieur Borotra. Et comme vous, Jean a accepté de se soumettre à des tests. En effet vous avez tous les deux les symptomes identiques d'une pathologie un peu mystérieuse.

    Je m'adresse alors à monsieur Borotra et notre conversation va nous plonger dans un abîme d'énigmes.  Certes, les points de la maladie pourraient se situer en divers endroits de  nos corps respectifs  mais ce n'était pas le cas.

    Je me souviens très bien avoir demandé à Jean Borotra comment les choses avaient débuté.

    -Comme je l'ai dit au docteur Giroud ça a commencé par des Diarrhées et des malaises inexplicables. Puis un matin j'ai découvert une sorte de kyste gros comme une bille.

    -Où ça ?

    -Derrière l'oreille.

    -Ah! Laquelle ?

    -L'oreille gauche.

    J'étais étonné, ce qui m'incita à poursuivre :

    -Et vous avez découvert d'autres ganglions ?

    -Oh! oui, une multitude de ganglions.

    -Où ça ?

    -Sous l'aisselle.

    - Ah! Laquelle ?

    -L'aisselle gauche. Et le lendemain j'avais de la peine à bouger mon épaule droite tellement cette aisselle était enflammée. Et regardez ma main droite.  Entre les doigts on dirait que je suis brulé.

    Jean BOROTRA 2.jpgC'était incroyable ! Que l'on ait les mêmes symptomes d'une maladie semble tout à fait normal mais le mystère, dans notre cas, résidait dans le fait que les endroits touchés étaient strictement les mêmes, au millimètre près. Le docteur Giroud était époustouflé, abasourdi, et n'a jamais pu nous donner une explication sur ces similitudes. Ces incroyables circonstances nous avaient, Jean Borotra et moi même, encore plus motivés pour servir de sujets de recherche médicale. Et comme il fallait passer à l'action le docteur Giroud nous fit relever les manches de nos bras gauches. Je ne sais pas si c'est l'émotion où une faiblesse passagère qui ne me permit pas de voir les quatre ou plus nombreuses injections prévues mais je me suis évanoui.

    A ma reprise de conscience, la première personne que je vis, ce fût cet énorme gaillard de près de deux mètres, cet athlète fantastique, allongé sur une sorte de canapé, entrain de récupérer, lui aussi, d'un évanouissement.

    Jean Borotra et moi reçumes chacun une lettre que nous avons tous les deux égarée, de la part du docteur Paul Giroud, nous félicitant et nous remerciant de notre apport dans la recherche scientifique. Nous ne sûment jamais ce que nous avions contracté mais le résultat est que tous nos symptômes disparurent, et encore incroyablement, la semaine suivante.

    Paul_Giroud.jpgPaul Giroud (1898-1989)

    Médecin et biologiste français né à Munet, commune de Trévol (Allier, France), le 06/06/1898. Son père est avocat à Moulins. Il a un frère aîné, Antoine (devenu professeur d'embryologie et d'histologie à la faculté de médecine de Paris).
    1923 Suit le cours dit "des internes", à l'Institut Pasteur, sous la direction de A. Pettit.
    1926 Soutient sa thèse de doctorat en médecine sur : "Le rhume des foins, étude clinique expérimentale et thérapeutique" (travail préparé sous la direction de L. Pasteur Vallery-Radot, à l'Hôpital de la Pitié, à Paris).
    1926-1930 Entre comme assistant à l'Institut Pasteur, Paris.
    1930-1938 Chef de laboratoire à l'Institut Pasteur, Paris.
    1932-1936 Assistant de Ch. Nicolle à la chaire de médecine du Collège de France.
    1932-1935 Effectue plusieurs missions en Tunisie : recherches sur les maladies inapparentes au cours des épidémies de typhus historique ; recherche du virus murin dans les foyers de typhus épidémique du bled.
    1934-1935 Chef de laboratoire à l'Institut Pasteur de Tunis.
    1936 Devient membre de la Société de pathologie exotique (SPE).
    1937 Participe à une mission scientifique en URSS. Il rencontre notamment Barykine qui a mis au point une méthode de culture de l'agent du typhus pour la préparation d'un vaccin.
    1937-1939 Elu secrétaire des séances de la Société de pathologie exotique.
    1938-1940 Chef de service adjoint à l'Institut Pasteur, Paris.
    1939 Décoré chevalier de la Légion d'honneur.
    1940 Met au point, avec P. Durand, un vaccin contre le typhus exanthématique, fondé sur la culture des rickettsies dans les poumons des rongeurs infectés par voie respiratoire. Nommé chef de service à l'Institut Pasteur, Paris.
    1940-1941 En collaboration avec P. Durand et H. Sparrow, mène des essais de vaccination contre la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses au moyen de rickettsies tuées par le formol.
    1941 Participe à une mission en Espagne : recherches sur l'immunisation dans le typhus et étude d'un test clinique pour le diagnostic rétrospectif du typhus. Mise au point d'un test de microagglutination des rickettsies, permettant la différenciation des diverses rickettsioses.
    1942 Lauréat du prix Montyon de l'Académie des sciences. Autres prix obtenus dans cette même académie : Bréant, 1951 ; Fondation Jaffé, 1966.
    1949-1950 Mission d'études sur les rickettsioses au Moyen-Congo, Oubangui, Ruanda-Urundi, Katanga : mise en évidence pour la première fois en Afrique Equatoriale de certaines rickettsioses, en particulier, la fièvre "Q" ; démonstration du rôle des toxoplasmes qui provoquent chez l'homme une affection simulant une fièvre exanthématique.
    1951-1952 Mission d'études sur les rickettsioses en Oubangui-Chari, Ruanda, Kenya, Ethiopie : mise en évidence de l'importance des rickettsioses dans la genèse des affections pulmonaires et des syndromes à type méningo-encéphalite.
    1952 Promu officier de la Légion d'honneur.
    1954-1956 Mission d'études sur les rickettsioses au Congo Belge : mise en évidence d'éléments à la limite inférieure des rickettsies, à côté du groupe des psittacoses que P. Giroud nomme néorickettsies.
    1955 Décoré de la médaille d'or des épidémies.
    1956-1962 Mène, en collaboration avec son équipe, des travaux sur le trachome : études morphologiques et sérologiques faites chez des enfants atteints de trachome ; culture de son agent, Chlamydia trachomatis, sur divers rongeurs ; mise en évidence d'anticorps locaux au niveau de la conjonctive infectée ; étude de l'action de divers antibiotiques.
    1956 Elu membre de l'Académie nationale de médecine dans la section science biologique.
    1971 Promu commandeur de la Légion d'honneur.
    21/01/1989 Décès. L. Le Minor prononce son éloge à l'Académie nationale de médecine.

    Archives de l'Institut Pasteur.

     BIBLIOGRAPHIE

    Ouvrage co-écrit par Jean-Loup Rouyer- Jean-Marie Conty- Jean Borotra

    Éditions d'Organisation 1968

     

    1962- Ma rencontre avec Guy Decomble, comédien. en cours d'écriture

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1970 - Ma rencontre avec Claude Stavisky  illusionniste.

BIO EXPRESS

Claude Stavisky est né le 28 juillet 1926 à Paris et décédé le 27 septembre 2006 à Bonneuil-sur-Marne.                     

STAVISKY CLAUDE 1.jpg Claude Stavisky, personnage hors du commun, savant dosage d’énigmatisme et de sympathie, était une figure du milieu de l’illusionnisme. Pendant de longues années il a été membre de la Fédération Française des Artistes prestidigitateurs (FFAP) et du Cercle Français  de l’Illusion Jules Dhôtel.
Il était membre, très actif, du Comité Illusionniste d’Expertise et d’Expérimentation des Phénomènes Paranormaux (CIEEPP) et avait, à ce titre, participé à de nombreux tests de sujets Psi, notamment à des expériences de télépathie, de voyance ou encore de psychocinèse ( Jean-Pierre Girard, entre autres )
Sa vie durant, il a exercé sa grande passion : la prestidigitation.

Mais les clients des restaurants savaient-ils que l’illusionniste qui se produisait de table en table était le fils d’Alexandre Stavisky, héros d’une célèbre affaire qui provoqua en 1934 des émeutes et fit vaciller la République ?
proxy.jpgAlexandre Stavisky, aventurier-illusionniste de la finance, avait bâti une fortune colossale sur la corruption de la classe politique de son époque. Stavisky, “l’homme aux 32 non-lieux”, l’Arsène Lupin de la IIIème République” qui muselait avocats, policiers, journalistes, députés et ministres en leur distribuant des enveloppes bien garnies. Stavisky, l’homme qui en savait trop et qui, au moment d'une inculpation inévitable allait faire tomber de nombreuses têtes est “suicidé d'une balle dans la tête tirée à 3 mètres de distance !) titre LE CANARD ENCHAINÉ".

affaire-stavisky-daladier-2405201-jpg_2069092_660x281.JPGL’affaire Stavisky” eut de nombreuses conséquences : suicides de plusieurs personnages, notamment d’un conseiller à la Cour d’appel, chute de deux gouvernements, et violentes émeutes fascistes de février 1934 (15 morts et 1400 blessés) qui ont bien failli faire tomber la République. Le procès qui s'en suivra ne comptera pas moins de 250 témoins, 20 inculpés, 50 avocats et durera 2 mois et demi.

Arlette Stavisky entourée de ses deux enfants, Claude à sa gauche et Michelle à sa droite.

Collection Privée
STAVISKY MICHELLE ARLETTE CLAUDE.jpgMais dans la vie, tout n’est pas qu’illusion : témoin l’internement  de Claude enfant, par sa propre mère, dans un hôpital psychiatrique - Claude disait “chez les fous!”- par un coup de baguette magique manipulée par on ne sait trop quel sorcier ! Allez-donc savoir ! Près de quatorze ans d’enfermement dans un asile où il découvre la prestidigitation, le goût des mises en scène magiques et des mystifications théâtrales. Il demande à sa mère, exilée en Amérique, de supprimer les gâteries habituelles de ses quelques colis annuels et de les remplacer par de l’argent, “pour acheter des livres de magie et des tours !

  Vers les années 1950, des tourneurs en cinéma se produisent de commune en commune et l’un d’eux cherche un assistant. La direction de l’asile lui confiera Claude. Vers 23 ans commence pour lui une existence de nomade. Mais l’aide-projectionniste continue ses exercices de dextérité entre le documentaire et le film, car son rêve ne le quitte pas : il sera magicien ! C’est son patron, qui le présentera en audition devant la grande famille du cirque Bauer qui l’engagera pour la saison 1955. Claude restera chez les Bauer jusqu’en 1958.

405340835.jpgPendant quatre années il présentera sous le pseudonyme de Fougestas, puis Vitiskas, ensuite sous celui de Prince Frankestas et enfin Prince Stavisky, le poste de radio éclipsé, le bonneteau aux liquides, le cadre de Bacchus et une version personnelle 1056200515.2.jpgdu panier indien dans lequel il enfermait sa partenaire, la transperçait d’épées comme une pelote d’épingles et d’où elle ressortait souriante et indemne sous les applaudissements du public.

 

 

images-3.jpgCe qui l’intéressait le plus, ainsi qu’il l’explique dans son livre “Stavisky était mon père” (Éditions N°1 - 1995). c’était d’inventer ses propres tours, de créer quelque chose de nouveau, d’absolument original. Il ne voulait pas copier et imiter bêtement ce qui était dit dans un livre. Il voulait devenir un artiste, un vrai. Aucune difficulté ne le rebutait, au contraire. Il choisissait un exemple dans un livre, puis l’analysait à fond, le disséquait comme une souris de laboratoire, lui ouvrait les entrailles pour voir exactement de quoi il était fait. Ensuite il déclinait toutes les variations possibles du même tour. Il a toujours pratiqué ainsi : lorsqu’il s’attaquait à un tour, il l’épuisait entièrement, l’exploitait jusque dans ses moindres détails. Il se disait maniaque et perfectionniste de la prestidigitation. C’était vrai.
3238766781-1.jpgEt comme le travail finit presque toujours par payer, il connut quelques engagements prestigieux comme au cirque Médrano par exemple. Il connut, à diverses reprises, les honneurs de la télévision. Puis, plus tard, il donna des spectacles de close-up, c’est-à-dire de “magie de près”, chez les particuliers et dans les restaurants. Il avait pris goût à cette forme de prestidigitation plus confidentielle permettant de réaliser des tours au nez et à la barbe des spectateurs.

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Philippe Bouvard interviewe Claude Stavisky au cours de l' émission "Samedi soir". J'ai été invité à cette fameuse émission afin de tenter une expérience de régression sous hypnose dans le but de faire ressurgir de la mémoire de Claude des épisodes de sa terrible vie. C'était la première prestation télévisée de ma carrière professionnelle débutante de magicien. Étaient présents à cette émission : Roger Carel - Pierre Dac- Francis Blanche - Jean-Pierre Cassel - Jean-Luc Bideau - Gilbert Dasse-  Roger Delaporte - Claude Stavisky -et moi-même François Ranky.

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Claude interviewé par Laurent CABROL pour l'émission "La nuit des héros".

Samedi 23 mai 1992

Claude n’était jamais aussi heureux que lorsqu’il nous accompagnait dans nos spectacles de discothèque ou nos tournées de théâtre, surtout lorsque nous produisions notre show complet, avec toute notre petite troupe composée de cinq ou six artistes. Il était sûr alors d’avoir intégré  “sa famille.” Toujours prêt à se rendre utile, il nous est resté fidèle pendant près de quarante ans. 
C’est la prestidigitation qui permit à Claude, sa vie durant, de supporter son nom si lourd à porter, car ce n’est pas facile d’être le fils de “l’escroc”.
Jusqu’à son dernier souffle, Claude, illusionniste de père en fils, aura voulu illusionner son public et par là-même, quelque part, s’illusionner aussi lui-même.

MA RENCONTRE 

Claude, le fils de l'escroc le plus sympathique du siècle a payé, sa vie durant, et très cher, son nom trop célèbre. Claude un homme tranquille dont je fais la connaissance lors de mon adhésion au Cercle Français de l'illusion Jules Dhotel. Rapidement, alors que Claude apparaît comme un homme plutôt solitaire, nous faisons connaissance et entreprenons de monter des petites saynètes magiques.  J'apprends son parcours effarant et dramatique et une amitié solide s'établit entre nous. Je propose alors à Claude de l'aider à écrire un livre, son livre, qui pourrait, j'en suis persuadé, l'aider à exorciser le terrible destin qui s'est abattu sur lui à cause d'un nom devenu trop lourd à porter. Il accepte avec enthousiasme et pendant plusieurs semaines nous mettrons sur papier les péripéties d'une vie incroyable.

Cependant je serai contraint d'abandonner ce projet d'écriture, mon métier naissant d'illusionniste professionnel me prenant de plus en plus de temps : finaliser l'ouvrage m'aurait demandé des mois et des mois. Claude, très déterminé, fera la connaissance d'un écrivain de grand talent acceptant de prendre en main le projet, en la personne d'Edouard BRASEY.

Edouard Brasey procèdera en interviewant Claude à l'aide d'un magnétophone et en travaillant sur ces interview une fois rentré chez lui. Cela donne un récit passionnant qui sera édité par les "EDITIONS N° 1". J'ai donc demandé à Edouard Brasey l'autorisation de publier des extraits du dernier chapitre du livre de Claude : "Stavisky était mon père", chapitre qui décrit avec une extraordinaire précision quelques anecdotes croustillantes que je me suis amusé à créer et mettre en scène.

Il faut savoir qu'un bon nombre de titres de prestations magiques interprétées par Claude Stavisky ainsi que des  dédicaces et textes, repris par la presse, la radio et la télé, comme par xemple, "À l'homme de ma vie, Alexandre Stavisky, mon papa"-ou "Stavisky, illusionnistes de père en fils" sont des trouvailles de François Ranky.

images-3.jpgCela commence le matin du... quand nous constatons que tout Paris est couvert d'affiches sur lesquelles un nom se détache en lettres géantes : STAVISKY. En dessous on pouvait lire : "Un film d'Alain Resnais, avec Jean-Paul Belmondo". “STAVISKY” avec Jean-Paul Belmondo, Annie Duperey, Michel Lonsdale, Charles Boyer, Claude Rich, François Périer, est un film d'Alain Resnais sur un scénario de Jorge Semprun. 1974.

C'est donc Claude, par la plume d'Edouard Brasey, qui nous narre ces péripéties abracadabrantes.

STAVISKY ETAIT MON PERE.jpg" Un film sur papa, quarante ans après sa mort ! Je n'en croyais pas mes yeux. Le long purgatoire avait-il pris fin, et la mémoire de mon père allait-elle enfin être réhabilitée? ou au contraire les injures et la persécution reprendraient-elle de plus belle ?

Dès sa sortie, je m'engouffrai dans l'une des salles des Champs-Elysées pour observer la façon dont ce film rendait compte de la vie de papa.

Au début, tout alla bien. Je retrouvais l'atmosphère feutrée du Claridge, l'Hispano de ma mère qui lui avait valu le premier prix du concours d'élégance automobile de Biarritz. Anny Duperey était presque aussi belle qu'Arlette-pas tout à fait, cependant.

Belmondo, en revanche, en faisait des tonnes et affichait une vulgarité de parvenu dont papa était totalement dépourvu. Dans le rôle j'aurais préféré l'élégance d'un Georges Descrières, qui à cette époque incarnait avec beaucoup d'humour le personnage d'Arsène Lupin dans un feuilleton télévisé ".

EN FORME D'ALBUM DE FAMILLE

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1) De gauche à droite : Le mari de Michelle Wade,  soeur de Claude Stavisky

2) Claude Stavisky.

3) Blondine.

4) Ranky

Photo prise par Michelle Wade chez Ranky et Blondine.

 

 

 

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La case numéro 105 au cimetière de Bonneuil.

 

 

 

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L'AFFAIRE STAVISKY

pz-404-05-002.jpg__240x369_q85_autocrop_crop-smart_subsampling-2_upscale.jpgAlexandre Stavisky, le père de Claude, serait né le 20 mars 1886 à... Kiev d'un père juif polonais émigré en France en 1920. Ce père exerçait la profession de dentiste et à cette époque la majorité des prothèses dentaires étaient en or. Belle occasion pour Alexandre, à peine sorti de l'enfance, de se mettre à chaparder ce métal précieux afin de le revendre. Beau parleur, il finit même dans ses premières armes d'arnaqueur, par entraîner son grand-père dans diverses entourloupes ce qui ne l'empêchera pas d'obtenir la nationalité française en 1910.

Quatre années plus tard, il est condamné à 6 mois de prison pour fraude. C'est à cette époque qu'il se met à pratiquer, au coup par coup, des escroqueries d'une originalité stupéfiante : il invente le "matriscope", une machine médicale destinée à détecter les femmes enceintes et laquelle, bien évidemment, ne sera jamais construite mais qui se vend bien. Il fournit à l'armée italienne des munitions et principalement des obus qu'il ne paiera pas aux fournisseurs. Il crée des entreprises : "La société Phébor" qui vend des machines à laver,...

Alexandre Stavisky, nanti d'une ingéniosité machiavélique, escroque les naïfs, les gogos, tripatouille dans l'épargne, "lave" des chèques, technique qui permet d'obtenir des chèques d'un montant très faible et de remplacer ce montant par un autre nettement supérieur.  Tout ce qu'il entreprend dans le domaine de la carambouille fonctionne et arrive à terme sans qu'il soit jamais inquiété par la police. À cela il n'y a rien d'étonnant. Stavisky a su se créer des complices parmi des maires, des parlementaires, des sénateurs, des députés, des ministres.

En 1920 il fait la connaissance de la chanteuse Jeanne d'Arcy, lui soutire de l'argent avec lequel il ouvre une salle de jeu clandestin. Mais la chanteuse porte plainte et notre homme écope d'un an de prison. Subitement Jeanne d'Arcy retire sa plainte et Stavisky est libéré.

Sous le nom de Monsieur Alexandre,  il achète un grand music-hall : L"Empire", dont il désigne l'un de ses complices,  Henry Hayotte, directeur artistique mais qui se révèle incapable de gérer ce poste et accumule des fours spectaculaires. Mais peu importe, Stavisky joue les mécènes et sauve cette salle prestigieuse à plusieurs reprises. Stavisky achète aussi un journal.

220px-Arlette_Stavisky_-_Police_magazine_-_14_janvier_1934.png1925 est la date de sa rencontre avec Arlette Simon, mannequin vedette chez Chanel et dès l'année suivante il se spécialise dans les affaires "plus sérieuses" : bons du trésor falsifiés, titres de bourse volés. Emmené dans le bureau d'un juge d'instruction il s'évade. Arrêté à nouveau, il est libéré pour raison de santé. Il faut dire qu'il a pour amis, entre autres, des avocats plutôt expérimentés quand ce n'est de fieffés coquins, et cela lui donne le sentiment d'être intouchable. Et c'est ainsi qu'il multiplie encore ses créations d'entreprises fantômes. Et puis il vient de s'associer avec ce Mayotte, qui plus est fils de bijoutier. Ils concoctent une arnaque imparable avec la complicité de commissaires aux crédits municipaux consistant à mettre en gage des bijoux le plus souvent volés et surestimés. Les clients du crédit municipal de Bayonne déposaient des bijoux, pierres précieuses (diamants, émeraudes etc) qui étaient copiés à l'identique et que l'on rendait aux propriétaires qui venaient les reprendre ne sachant pas, évidemment, qu'il s'agissait de faux.

 Stavisky connaîtra une fin de parcours tragique avec ce qui demeure sa plus belle arnaque : "L'affaire des bons de Bayonne" qui s'étale dans tous les journaux et qui déclenche un nombre époustouflant de plaintes au parquet de justice.

 

Ma rencontre  avec Michel SIMON, comédien par Ranky

BIO EXPRESS

MICHEL SIMON (Photo DR)

702899126.jpgMichel Simon est né le 9 avril 1895 à Genève. Il décède le 30 mai 1975 à Bry-sur-Marne. Très jeune il abandonne ses études et “monte” à Paris où il loue une chambre à l’hôtel Renaissance, rue Saint-Martin dans le 10ème arrondissement.

Il exerce de nombreux métiers pour subsister : professeur de boxe, vendeur de briquets à la sauvette, assistant d’un magicien, clown, photographe etc.

Il s’instruit en lisant un nombre phénoménal de livres et deviendra ainsi une encyclopédie vivante de Courteline.
Appelé à l’armée, il passe le plus clair de son temps en prison militaire pour le motif : indiscipline chronique !

En 1915, assistant à une pièce de Georges Pitoëff, il décide sur le champ qu’il sera comédien, ce qu’il deviendra en débutant en 1920 chez... Pitoëff, qu’il quitte au bout d’un an pour se lancer dans le théâtre de Boulevard.
À l’époque du cinéma muet, sa "laideur" fait merveille et il joue de son corps avec une géniale virtuosité. L’avènement du cinéma parlant sera une autre révélation : son timbre de voix et son élocution rajoutent encore à son physique et à son jeu d’acteur incroyables.

MA RENCONTRE

3334902752.jpgDe tous les artistes, Michel Simon est indéniablement celui à qui je voue la plus grande admiration. Manquant assez souvent d’argent pour m’offrir une place de cinéma, alors âgé de treize ou quatorze ans, je réussis à me faire engager les samedis et dimanches comme placier au cinéma Rex de Berck-Plage, à seule fin d’admirer mon idole.

Lorsqu’après le régiment, je “monte” à Paris où je loue un deux pièces minuscule au 17 faubourg Saint-Denis, je suis loin d’imaginer que je rencontrerai l’idole de mon adolescence.
Michel Simon loue une chambre de “dépannage” passage du Prado, exactement en face de chez moi. Une rencontre semble donc fort possible et pas extraordinaire en soi. C’est la suite des événements qui l’est.
Faisant mes courses auprès des innombrables marchands de quatre saisons de la porte Saint-Denis, je reste soudainement tétanisé devant un personnage imposant, habillé d’un long manteau et tenant un sac à provisions bien fatigué. L’homme est parfaitement immobile, comme statufié, et me semble sur le moment mesurer pas loin de deux mètres. C’est Michel Simon.
L’acteur doit ressentir mon émoi et c’est là que l’inexplicable se produit. Pourquoi m’adresse t-il la parole alors qu’il ne me connaît pas ? Pourquoi m’invite-t-il à le suivre jusqu’à un bistrot situé de l’autre côté de la porte Saint-Denis, l’Ecrevisse, où nous nous rendrons ensuite assez souvent ? Pourquoi s’est-il mis en tête de me présenter ses copines prostituées, de me raconter comment il a “fait” le clown à ses débuts ou servi de compère à un prestidigitateur, de me parler de sa collection de montres, de ses séjours en prisons militaires ("comme vous", me disait-il) ? Incroyable ! Il ne savait rien de moi et me parlait des passions qui m’habitent : les clowns, la prestidigitation, la boxe, la lecture, l’horlogerie, les femmes.
Le mystère demeure total.

Mystère encore plus total, voici un des épisodes incroyables qui m'a marqué à vie !

À l'époque, le Front de Libération Nationale (FLN) est un mouvement politique créé en 1954 et revendiquant, par des actes violents, l'indépendance de l'Algérie vis-à-vis de la  France. Adoptant un rôle plus politique le FLN, devenu le parti algérien au pouvoir avec Ben Bella élu Président de la République algérienne, signe en 1962 les accords d'Evian qui mettent fin à la guerre.

Le FLN appelle les Algériens de France à organiser des manifestations contre les mesures édictées par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Entre autres mesures, il fait interdire aux Algériens de sortir la nuit. Malgré cette interdiction, une manifestation débute un peu avant 21 heures, se voulant non-violente. La police, soutenue par le Président Charles de Gaulle, la réprime avec une hargne incroyable. Des manifestants sont amenés dans les commissariats et roués de coups. Certains seront jetés dans la Seine et plus de deux cents personnes disparaitront à jamais.

Bref, tout cela pour expliquer l’ambiance particulière qui règne dans notre si beau pays. Michel Simon est révolté par ce débordement de haine et de violence. Et je suis présent lorsqu’il répond à une interview d’un journaliste de radio qui l’écoute parler de la guerre, de son anti-militarisme, du statut d’objecteur de conscience dont nous avions déjà parlé tous les deux, la veille. Cela se passe à l’Ecrevisse, tout au fond de la salle remplie des clients habituels et « des femmes de petite vertu » installées près de notre table. Parmi celles-ci se tient la copine préférée de Michel Simon, une magnifique femme brune, très belle, toute vêtue de noir. Une star, une étoile, une femme lumineuse et dont aujourd’hui, j’ai beau chercher, je suis incapable de me rappeler le prénom. Je me rappelle seulement que pendant quelques secondes, je l’ai vue morte, allongée dans le caniveau, près de la porte du bar l’Ecrevisse. J’ai fait part à Michel Simon de cette image terrible et lui ai simplement dit qu’il ne fallait pas laisser cette dame toute seule, qu'il serait souhaitable que quelqu'un la raccompagne chez elle. Et puis, je suis rentré chez moi.

Deux jours plus tard, dans le journal France Soir, j'ai découvert un article avec une photo montrant une dame, supposée avoir des accointances avec la politique du moment, une dame vêtue de noir, très belle, allongée dans le caniveau, près de la porte du bar l'Ecrevisse,  assassinée !

FILMOGRAPHIE
 69197324_af.jpgMichel Simon tourna dans 118 films. La télévision lui consacra 11 documentaires. Il fut à l’affiche de 31 pièces de théâtre.

 

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Ma rencontre avec MYSTAG, illusionniste

BIO EXPRESS

1769.jpg.78f74ec7288f2e674bc1366d3acd274d.jpgRobert François, alias Mystag, est né le 17 septembre 1919 à la Rochelle et décédé le 22 août 1988 au Puy-du-Lac en Charente Maritime. Mystag devient vite une des grandes figures de l'anarchisme. Il fait partie des précurseurs de la  zététique qui a pour but la dénonciation du charlatanisme et du spiritisme.
 Dès l'adolescence  Mystag adhère au mouvement libertaire et à 18 ans, il se fait stériliser (affaire Bartosek).  A cette époque il devient apprenti coiffeur. À la Libération, il crée des contacts avec les noyaux anarchistes de sa région et organise des conférences à "L’Oratoire", soutenant la Fédération anarchiste (FA), et la "Libre Pensée". 

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Puis il s'installe à Paris  et devient un membre influant de la Fédération anarchiste. Il abandonne très vite son métier de coiffeur pour exercer celui de prestidigitateur. Il adopte alors le pseudonyme de Mystag. Il est reconnu illusionniste de talent et ses connaissances dans ce domaine lui permettent de dénoncer les impostures des voyants, hypnotiseurs,  mages, fakirs, guérisseurs, soi-disants investis de dons surnaturels.

En fin d'année 1952, Mystag devient membre avec Pierre-Valentin Berthier, entre autres, de  l'association de recherches "philosociales" qui organise chaque samedi des débats en son siège "des sociétés savantes pour la défense de l’homme"

Il collabore au "Libertaire", à "L'Entente anarchiste" et participe à la reconstruction de la FA avec Maurice Joyeux après la scission de 1953. Il est à l'origine de l’organisation de galas et meetings pour diverses organisations libertaires et au profit de journaux  comme "Liberté" de Louis Lecoin. Suite à l’exclusion  de Maurice Laisant  de  la "Fédération anarchiste"  Mystag  est nommé secrétaire aux relations extérieures de "l’Union des anarchistes" au cours de son congrès de fondation les 17-18 novembre 1979.

arton4626-d20b4.jpgMystag inspire l'écrivain Patrick Pecherot qui en fait le personnage nommé Corback un croque-mort fakir, dans son roman Belleville-Barcelone,  et Agnès Varda l'emploie dans le film Dagerréotypes. Mystag  était aussi membre de "La Libre Pensée", de "l’Union rationaliste", de "l’Union pacifiste", des Amis de Han Ryner et du Mouvement d’autogestion distributive.

 

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MA RENCONTRE

Le mercredi 25 mai 1977 une conférence suivie d'un débat public à lieu à l'Université PARIS VII  sous la présidence d'Yves GALIFRET  professeur  de psychophysiologie à l'Université "Pierre et Marie Curie".

Du docteur Jacqueline RENAUD, maître de conférences agrégée à la faculté de médecine.

D' Alain LEDOUX rédacteur scientifique à la revue "SCIENCE ET VIE".

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De MYSTAG  qui fera des démonstrations de suggestion, magnétisme, hypnotisme, de phénomène d'incombustibilité, de lévitation, avec la participation de son épouse Danielle François et de 8f9415640c281d20779fcbedcba91cf4.jpgmoi même, dans différentes présentations d'opérations chirurgicales à mains nues des guérisseurs philippins.

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Agnès VARDA ( photo DR)

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 Mystag dans le film de Agnès VARDA (photo DR)

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J'éprouvais beaucoup d'estime pour Mystag et pas seulement parce qu'il était décrié par une certaine catégorie de magiciens aigris et jaloux qui apparemment n'ont pas encore compris aujourd'hui que la  notoriété qu'il avait acquise l'avait été à force de courage et de travail. Bien sûr c'est beaucoup plus facile de se mettre à l'abri du besoin en pratiquant un métier alimentaire, si je puis dire, et de faire le magicien des dimanches et des jours de fête en cassant les prix pour se faire engager sans se soucier du préjudice causé aux artistes professionnels.

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Mystag était coiffeur de métier et plutôt que d'acheter un salon de coiffure il avait préféré  investir dans du matériel de scène  et organiser un circuit de travail dans le domaine de la prestidigitation, quitte à forcément gagner moins d'argent mais au moins à satisfaire son goût pour l'art magique. Pour avoir connu moi-même les difficultés à vaincre afin de devenir un saltimbanque respectable  mon respect envers cet homme demeure indéfectible.

proxy.jpgMystag, qui luttait contre les charlatans de la voyance et des phénomènes paranormaux en général avait créé un comité de défense de l'illusionnisme, et moi qui cherchait plutôt à démêler le vrai du faux dans ce domaine et n'ayant toujours pas compris de qui et de quoi il voulait défendre l'illusionnisme, nous étions respectueux des idées de chacun. Jamais notre amitié n'eut à pâtir de divergence d'opinion.

Lui aussi a construit sa vie avec son épouse, Danielle François une très belle femme, heureuse de partager toute son existence avec son artiste de mari.

QUELQUES PHOTOS INÉDITES DE MYSTAG.

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Je ne résiste pas à vous raconter les circonstances extraordinaires de son décès qui ne sont peut-être que des coïncidences, mais qui n'en demeurent cependant pas moins troublantes.

Par une fin d'après midi printanière, je reçois un coup de téléphone de Mystag.

- "Mon cher ami, pourriez-vous me rendre un service. Je suis très contrarié car je dois assurer un spectacle en province demain, avec le numéro du couteau à travers le bras. C'est sur le contrat et j'ai cassé mon couteau. Je pourrais le ressouder mais, je ne sais pas pour quelle raison, il m'est impossible de supporter la flamme du chalumeau. Ce n'est pas un éblouissement mais une sorte de malaise qui me gagne dès que je l'allume. Je ne comprends pas. Pouvez-vous faire cette réparation ?"

- "Aucun problème Mystag, venez demain après-midi".

2689981154.jpgEt comme convenu, le lendemain, notre ami est à la maison.

Le travail n'est pas compliqué et j'ai toujours en mémoire la scène où j'installe son matériel sur le rebord en béton d'une jardinière. Je présente une allumette près du bec du chalumeau, la flamme jaillit et s'éteint instantanément dans un claquement sec. Je m'aperçois que notre ami Mystag a détourné la tête avec une petite grimace à l'apparition de la flamme.

Je lui pose cette question :

- " Mais que vous arrive t-il ?".

- "Je ne sais pas, je ne supporte plus le feu. Ça fait plusieurs jours que c'est ainsi".

Effectivement pendant toute la durée de la réparation, Mystag n'a pas pu, malgré ses tentatives, supporter la vue du feu.

Mystag dans un numéro de feu. (Photo Ranky)

MYSTAG 18.jpg- "Je ressens une sorte de mal-être, au point que je m'interroge si je vais être capable d'assurer demain mon numéro de mangeur de feu. Bon, faudra bien, je fermerai les yeux s'il le faut".

Le lendemain, Mystag et son épouse  sont sur une route de Charente Maritime en vue de rejoindre la salle de spectacle où ils doivent donner leur récital de magie. Arrêtés au stop d'une départementale, le destin les attend. La voiture s'engage prudemment sur la nationale quand un camion-citerne déboule à toute allure et percute violemment la voiture. Sous le choc d'une violence inouïe, le camion s'enflamme instantanément, la citerne explose littéralement et la voiture s'embrase. Par un miracle extraordinaire, Danielle François est épargnée. Mystag est carbonisé. Ses malaises à la vue du feu étaient-ils la matérialisation d'une prémonition ? Personne ne peut apporter de réponse à cette question.

Et comme pour confirmer cette hypothèse, Mystag a été incinéré et repose au columbarium du Père Lachaise (case 5464) à Paris.

BIBLIOGRAPHIE

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1982 - Ma rencontre avec Bernard LOISEAU, cuisinier, par Ranky

BIO EXPRESS

Bernard Loiseau (Photo DR)

PHOTO Marie-Claire.jpgBernard Loiseau est né le 13 janvier 1951. Génie de la gastronomie, travailleur infatigable et doté d'une ambition sans limite il n'a eu cesse de réaliser son rêve : devenir un grand chef de cuisine, sinon le plus grand. D'abord engagé par le chef Claude Berger à Paris, celui-ci, devant les qualités étonnantes de son employé en fait le gérant d'un restaurant "La côte d'Or qu'il vient d'acheter à Saulieu en Bourgogne. Bernard Loiseau après sept années de gérance,contracte de lourdes dettes pour acheter ce restaurant et en faire un haut lieu de la gastronomie mondiale. En 1991 il reçoit 3 étoiles au guide Michelin. Il devient l'un des chefs les plus médiatisés au monde. En 1995 il ouvre une boutique près du restaurant où on trouve des produits du terroir, des vins prestigieux, des livres de cuisine.Des plats cuisinés Bernard Loiseau sont proposés dans les grands magasins et il gère deux autres restaurant à Paris "Tante Louise" et "Tante Marguerite". En 1998 il fonde la société Bernard Loiseau et sera le premier chef à être côté en bourse. Il se suicide d’un coup de fusil de chasse le 24 Février 2003. 

MA RENCONTRE

(Photo DR) 

   BERNARD LOISEAU 5.jpgSaulieu, Bourgogne, il est midi. Je stationne notre caravane sur la place   et me mets en quête de glaçons pour regarnir notre garde-manger. Tous les commerces alentours sont fermés sauf “l’Hôtel de la Côte d’Or” dont la porte est ouverte, comme une invitation. Gravissant les quelques marches, je frappe au carreau. Derrière un comptoir en boiserie rustique, un homme, visage glabre, cheveux rares me lance dans un sourire avenant : - Que puis-je pour vous ? - Beaucoup, monsieur, je suis à la recherche de glace, pour conserver beurre, charcuterie .. .et prendre l’apéro. - Ca fait trois bonnes raisons de chercher, me dit-il. Je vais vous arranger çà. Mais ici, je n’ai plus rien. On casse tout. De passage à Saulieu ? -
-Oui, oui c’est notre caravane que vous voyez. Nous allons à Autun où nous devons donner un spectacle.
- Ah ! vous êtes artiste ?                                                                                       
- Oui, magicien.
- Oh là, là ! quelle merveille ! expliquez-moi, vous allez pouvoir m’aider.
- Avec plaisir, si je peux.
- J’attends vos conseils. Figurez-vous que je viens de signer l’achat de cette maison pour en faire un restaurant à moi. Je collectionne les critiques. Il parait que je vais me planter en changeant la façon d’exploiter les lieux. Qu’en pensez-vous ?
Il s’ensuivit une description détaillée des travaux à accomplir : "Là, on casse la salle, on refait tout, l’accueil aussi, les cuisines seront enfin fonctionnelles. Dans un deuxième temps, je vois une piscine, peut-être un hammam, et le plus beau jardin de la région...".
L’homme semblait évoluer dans un état second. Il s’était levé de son siège et me tenait, d’une voix étonnamment claire et ponctuée, un discours rempli de rêves, de projets, de certitudes. Je me posais intérieurement quelques questions car il était extraordinairement sympathique mais me semblait quelque peu illuminé. Toutefois, je n’avais pas trop de place pour la réflexion car il me noyait dans un flot de paroles entrecoupées de la même interrogation : "Qu’en pensez-vous ?".
- Mais monsieur, je ne suis pas spécialiste, je suis magicien.
- Justement, les magiciens ne sont pas des hommes comme les autres. Vous avez une sensibilité particulière. Vous “savez” les choses. Dites-moi ? Le bonhomme n’était pas, lui non plus comme les autres. Loin s’en fallait. Décidément, il était attachant et plutôt poète, avec le même grain de folie qui m’avait permis de lâcher les trente six métiers “aléatoires” que j’avais déjà pratiqués pour un métier “pas sérieux”: le métier de magicien. J’ai subitement été persuadé que cet homme réussirait, que çà ne pouvait pas être autrement, qu’il deviendrait célèbre et son restaurant aussi, et qu’il serait fréquenté par des artistes.
- Et je donnerai des dîners-spectacles ?
- Non, jamais, surtout pas, et pour une seule et bonne raison. Parce que, ici, l’artiste c’est vous. Ces paroles prononcées en toute franchise semblèrent provoquer un effet quasi-miraculeux. Il porta la main à son visage et me fixa, pensif, intensément
- Je vous confie ma maison trois minutes, me dit-il en descendant les marches du perron. Quand il réapparut il me tendit un sac en plastique rempli de glaçons qu’il avait récupéré je ne sais où. Il me dit sa joie, m’affirma que mes paroles étaient vraiment magiques car il était “regonflé à bloc” et que lorsque nous repasserions par là, nous n’aurions qu’à demander Bernard Loiseau pour que la porte nous soit ouverte toute grande.
Depuis cette époque, avec Blondine, mon épouse et partenaire sur scène, nous stationnions notre camping-car trois ou quatre fois par an devant le restaurant Bernard Loiseau, mais plus jamais nous n’avons cogné à sa porte.  
 
BIBLIOGRAPHIE
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Livre de Dominique LOISEAU, son épouse.

 

 

 

 

 

 

RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES

Cette série d'articles vous est proposée par les deux créateurs de ce blog Paranormal : Ranky et Jacques Mandorla. Tous deux ont eu la chance, au cours de leur carrière respective, de rencontrer des personnages hors du commun.


Ma rencontre avec Billy Bridge, chanteur et compositeur

par Ranky

 BIO EXPRESS

BILLY BRIDGE.jpgBilly Bridge, de son vrai nom Jean-Marc Brige, est né à Cherbourg le 17 décembre 1945. C'est le chanteur qui importe en France le madison, une danse américaine, ce qui lui apporte un gros succès avec des titres comme le "Grand M", "Madison flirt" et qui lui vaut le surnom de "Petit prince du madison" et un passage à l'Olympia Bruno Coquatrix en 1962. Malgré son grand talent, il connaît  plusieurs passages à vide qu'il tente de combler en s'essayant sous divers pseudonymes : Michel Sorel, Black Swan sous lequel il vendra plus d'un million d'exemplaires d'un disque intitulé "Echoes and rainbows".

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Pendant ses traversées du désert, il écrit des chansons pour d'autres chanteurs : Dick Rivers, Stone, Karen Chéryl, Cliff Richard, Philippe Lavil...

 

 

 

 

 

 

 

En partant du haut de la photo SALUT LES COPAINS, Billy Bridge se trouve à l'extrémité droite du 3ème rang (Photo Jean-Marie Périer)

 MA RENCONTRE

Dans les années 1980-90, notre spectacle "Fantastic-Horror-Show" était demandé partout, en  France, en Suisse et en Italie. L'engouement pour ce spectacle d'horreur était incroyable et les discothèques faisaient salle comble. Notre programme multipliait par deux, et souvent plus, les entrées de ces établissements de nuit.

Avec Blondine, mon épouse et partenaire sur scène, nous avions pris l'habitude, après chacune de nos prestations, de nous rendre au bar. Le public adorait cette façon de nous rencontrer, en toute convivialité afin de parler, bien sûr, de notre show mais aussi de tout et de rien. La plupart des autres artistes étaient intouchables. Leur passage en scène terminé, ils disparaissaient. Notre contact amical avec le public nous apportait beaucoup de plaisir et, de plus, les directions de discothèques appréciaient cette façon de satisfaire encore plus leur clientèle. Le chiffre d'affaires du bar augmentait et tout le monde était heureux.

 Depuis de nombreux mois, une situation étrange apparaissait à chaque représentation, dans pratiquement toutes les "boîtes" de la région parisienne où nous travaillions. Dès le début de chacune de nos prestations, un homme à l'allure jeune s'installait en bout de bar faisant face à la scène (ou si le bar était trop éloigné, se tenait debout, seul, parmi les spectateurs assis), approximativement toujours à une même distance, semblant lui permettre une observation confortable de notre show.

Notre spectacle terminé, le mystérieux jeune homme s'arrangeait toujours pour se retrouver près de nous. Au début, il était muré dans un silence que je considérais dû à une timidité. Et puis, un soir, il me demande de l'appeler par son prénom : Jean-Marc. J'apprends, par des clients, qu'il s'agit de Billy Bridge. Alors, je lui donne le mien : François. Il semble très content et me souffle d'une voix presque imperceptible :

- À la semaine prochaine au "Tango".

- Non, non, lui dis-je, pas au "Tango".

Je ne connais pas la raison pour laquelle j'avais prononcé cette phrase. Une fois de plus, j'avais été poussé, ainsi que cela m'arrive souvent, à donner une réponse sans rapport avec la conversation. Et ma phrase incongrue se révéla être une sorte de prédiction. Comme prévu, je donnais bien mon spectacle au "Tango" et Jean-Marc était absent !

Pour la bonne compréhension de cette rencontre Extra-Ordinaire, je me dois d'expliquer à mes lecteurs cette faculté particulière que d'aucuns appellent "paranormale" et qui m'est donnée, depuis ma plus tendre enfance, de lancer des phrases spontanément, hors contexte, déjantées, toujours incompréhensibles sur le moment, mais qui s'avèrent chaque fois d'une prodigieuse exactitude quant à leur ressemblance avec un don de voyance. De cette faculté est née ma prédilection pour l'étude du "paranormal". Je ne sais pas comment cela fonctionne. Je n'utilise aucune des techniques habituellement en vogue parmi les voyants : tarot, marc de café, travail sur photo, écriture automatique, etc... Je ne pose jamais aucune question. Simplement, comme une obligation, je lance des affirmations ressemblant quelquefois à des imbécillités, telles qu'elles pourraient me faire ranger dans la catégorie des pathologies psychiatriques... Et ça fonctionne ! Des centaines de personnes pourraient en témoigner.

Billy Bridge s'était aperçu de cette faculté. Et moi, je m'étais aperçu que les questions de Billy Bridge, qui me semblaient anodines, étaient très importantes pour lui, car sans que je le sache, elles contenaient toujours la réponse exacte de ce qu'il voulait savoir. D'où sa fidélité à assister à mes divers shows. Alors, une belle amitié avait fini par s'installer entre nous. Jean-Marc m'attribuait des pouvoirs que j'avais du mal à admettre, mais dont j'étais obligé de reconnaitre la réalité. Il me confiait ses problèmes les plus intimes, ses doutes sur la continuité de son intrusion dans le monde de la musique, ses crises d'angoisse.

Une nostalgie le poussait à donner des soirées-chansons en milieu très restreint, c'est-dire devant quelques spectateurs seulement, sans bande-son qui aurait pu mettre en valeur sa notoriété passée, simplement avec une guitare sèche dont il extrayait quelques accords, sans plus. Il sombrait doucement dans une dépression terrible. Un problème physique était venu augmenter ses angoisses. Il s'était mis à perdre ses cheveux par plaques. Une fois de plus, il m'avait demandé la solution pour enrayer cette catastrophe. Et, une fois de plus, je lui avais répondu n'importe quoi. Sachant qu'il n'existe que quelques médicaments et un grand nombre d'astuces, plus ou moins sérieuses, pour soigner l'alopécie, astuces que Jean-Marc avait d'ailleurs essayées sans aucun succès. Je me rappelle avoir alors prononcé cette phrase, en éclatant de rire : "Les cheveux c'est comme les poireaux, il n'y a pas d'autre solution que de les repiquer pour que ça pousse bien". Et mon n'importe quoi, après divers essais infructueux proposés par des médecins, s'était mis à fonctionner. Il retrouvait doucement ses cheveux grâce à des implants. Il me téléphonait tous les jours pour me remercier. C'est Jean-Marc qui me raconta, un soir, que ma blague des "poireaux" lui avait donné l'idée des implants capillaires qu'aucun médecin ne lui avait jamais proposés !

Je ne me souviens plus de la date exacte de ma dernière rencontre avec cet artiste, tellement sensible que je l'avais classé dans ma tête comme maudit, à l'instar des poètes Rimbaud, Verlaine, des peintres Modigliani, Van Gogh, des chanteurs Léo Ferré, Édith Piaf...

Elle a eu lieu dans un club privé, à Versailles. Devant une quarantaine de spectateurs, ma femme et moi devions passer en ouverture de programme et Billy Bridge ensuite, en tant que vedette. Mais il m'était arrivé une chose incompréhensible : j'avais oublié chez-moi un élément indispensable à la réalisation de notre show. Billy Bridge m'avait alors proposé spontanément de faire une première partie de façon à ce que je puisse récupérer cet élément. J'avais donc fait le parcours, de nuit, Versailles-Bonneuil-sur-Marne, aller et retour, soit environ 70 kilomètres, à une vitesse folle.
J'ai donc pu assurer ma prestation et Billy Bridge est revenu ensuite faire une deuxième partie, en vedette comme prévu. Le succès de cette soirée mémorable est inoubliable, toute empreinte d'une amitié qui avait envahi notre coeur et, comme par une sorte de contagion, celui de tous les spectateurs.

Je n'ai plus jamais revu Jean-Marc. Il ne m'a plus jamais téléphoné. J'ai moi-même appelé son numéro privé. Une dame très douce, très gentille, (sa compagne ? sa femme ? ) m'a appris son décès...

Jean-Marc Brige, alias Billy Bridge, est décédé le 21 novembre 1994 (la cause est incertaine : crise cardiaque ? maladie ?) alors qu'il allait avoir 49 ans seulement. Il repose au cimetière de Bagneux dans la 53ème division.

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RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES

Cette série d'articles vous est proposée par les deux créateurs de ce blog Paranormal : Ranky et Jacques Mandorla. Tous deux ont eu la chance, au cours de leur carrière respective, de rencontrer des personnages hors du commun.


Ma rencontre avec Marc Schweizer, écrivain, nègre, libraire et éditeur par Ranky

 BIO EXPRESS

 Pierre+Gene%CC%80ve+.jpegMarc Schweizer est né le 22 novembre 1931 à Monaco de parents Suisses-Allemands demeurant à Nice. Son père, Emil Benz, douanier, est originaire de Leibstadt (Argovie) et sa mère, Elfried Höhener, de Thal Saint Gall. Il nous a quittés le 3 août 2017 à l'âge de 85 ans.

Sa famille regagne la Suisse en 1936 et s'installe à Genthod dans la banlieue de Genève. Le gamin dénommé Kurt-Emile Höhener (d'après l'acte de naissance de l'état civil de Monte Carlo) porte dorénavant le patronyme de son père : Benz, afin de respecter la coutume helvétique.

Benz est inscrit à l'école primaire de Genthod où son maître est Henri Baumard qui est aussi un  très célèbre animateur de radio Suisse Romande pour ses émissions destinées aux enfants, sous le pseudonyme de "Oncle Henri".

Oncle Henri" au cours d'une émission.

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MARC SCHWEIZER ET SES RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES

Ses parents se séparent et Marc est alors bourlingué de pension en pension où il aura pour condisciples, Luc Godard, futur cinéaste, le frère de ce dernier, futur médecin renommé, Philippe Zeller, futur colonel de l'armée suisse, Roland Dufour, futur psychiatre, Christophe Baroni, futur philosophe et écrivain, et encore bien d'autres personnages devenus célèbres.
En 1950 Marc Schweizer quitte subitement le collège Calvin et se met en tête de monter à Paris, à vélo. Arrivé après plusieurs jours de voyage, il parvient à vivre plusieurs mois au quartier Latin, d'amour, peut-être aussi d'eau fraîche, mais surtout de vin rouge et de poésie. Il fait la connaissance de Jacques Arnal, Isidore Isou, Galtier Boissière, Blaise Cendrars, Jacques Yonnet, avec lesquels il refait le monde.
Subitement, à nouveau, sac à dos, il se remet à bourlinguer à travers la France, la Belgique, la Hollande, en auto-stop quand ce n'est pas en moto-stop puis de retour encore une fois à Paris, il envisage après quelques jours de regagner Genève, sans le moindre sou en poche, au point de ne même pas pouvoir reprendre son vélo, déposé à la gare de Lyon lors de sa première escapade dans la capitale.
En Suisse, il se met à travailler et c'est ainsi qu'il devient employé successivement chez Coca Cola, dans les usines de scooter Vespa ou aux éditions littéraires "Connaître". Dans chaque établissement, il reçoit des propositions d'avancement, des plans de carrière mais il reprend, sac à dos, ses pérégrinations, cette fois-ci, à travers le monde où il travaillera ici ou là.
UNE PLUME ALIMENTAIRE
En 1959 Marc Schweizer rencontre Jean Bruce qui lui conseille d'écrire des romans policiers et d'espionnage. Principalement sous le pseudonyme de Pierre Genève, il en écrira plus de cinquante, ce qui ne l'empêche pas de publier parallèlement d'autres  livres de commande, policiers et érotiques, sous près de trente pseudonymes différents !
Marc dirige pendant dix années la Société Euredif dont il deviendra le principal actionnaire en 1977. Puis il vend toutes ses parts et se trouvant ainsi un peu fortuné, il reprend sa vie de bohème.
IL SE REMET A FAIRE CE QU'IL A ENVIE DE FAIRE ET RIEN D'AUTRE
Il est marchand de journaux et libraire à Montparnasse de 1981 à 1987. L'enseigne de sa boutique est "Les Muses de Parnasse".

Il revendique sa qualité de "nègre" et se fait rémunérer pour écrire à leur place les livres de gens connus. Et il y a beaucoup de travail car, en France, 60% des livres publiés sont écrits par des "nègres".

Marc Schweizer, alias Pierre Genève, est aussi rédacteur en chef de nombreuses publications, directeur de collections chez de grands éditeurs comme les Presses de la Cité.

1990, le paranormal est à la mode. La télévision traite abondamment et sans beaucoup de discernement, des sciences occultes, des sectes, des médecines parallèles. Alors  Marc crée une revue : "Science et Magie" qui connaîtra son prolongement sur Internet : www.science-et-magie.com

Plus de 200 ouvrages de Marc Schweizer sont publiés sous environ trente pseudonymes différents dont voici quelques-uns : Marc Schweizer - Pierre Genève - Marino Zermac - Hugo Prince - Perry Blackton - Serge Laurac - Rejeb ben Sahli...

MA RENCONTRE

Il existe des personnages dont le contact me rend subitement plus intelligent, je veux dire moins bête, des personnages qui déclenchent chez-moi des phénomènes incontrôlables, inexpliqués. Marc Schweitzer, ce grand bonhomme pour qui j’éprouve une amitié admirative sans limite, fait partie de ceux-là.

J'ai eu la chance de rencontrer Marc Schweizer lors d’une réunion "déjeunatoire", organisée en juin 2007 au domicile parisien de Marc par Jacques Mandorla, qui l'avait connu dans les années 1990 grâce au magnétiseur Jacques Montagner.

Marc est écrivain, poète, encyclopédie vivante, artiste universel mais, pour l’heure, il s’affaire près de ses fourneaux où il se révèle une fois encore d’une inspiration que ne renieraient pas les plus grands chefs. C’est qu’il a à coeur de combler ses quatre invités : le médium-voyant Pascal Mahious, la médium Dominique Vallée, Jacques Mandorla et moi-même. L’ambiance est des plus cordiales. La bonne humeur est au rendez-vous, subtilement émaillée des bons mots, anecdotes piquantes de notre hôte, décidément éblouissant. Cette bonne humeur non feinte ne l’empêche nullement de glisser subrepticement à chacun de ses invités quelques questions sur leurs activités, leurs passions, leurs projets. Marc possède un cerveau d’une curiosité insatiable et d’une organisation implacable. Pendant qu’il me lance une question sur les activités du Comité d’expertise parapsychologique que je dirige (CIEEPP), je ressens une sorte de “vide” corporel, comme un vertige, et une image s’impose à moi sans aucune raison apparente.

Le magicien Henri Kassagi.

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th.jpegJe “vois” un magicien debout au milieu de notre petit groupe. Il est vêtu d’une veste sombre ornée de guipures, d’un pantalon moulant noir et de bottes montantes à talons hauts. C’est Henri Kassagi, un collègue récemment disparu. De crainte de passer pour un hurluberlu, je ne raconte pas ma “vision” mais j’annonce péremptoirement à tous : 

- Kassagi est déjà venu ici.

- Oui, répond Marc Schweizer, Kassagi est mon magicien préféré et il venait souvent chez-moi.

Alors j'annonce : - La pièce où nous nous trouvons actuellement était sa pièce de prédilection. 

- Exact, répond Schweizer, et il enchaîne : - Il avait aussi un siège préféré. François, dis-moi lequel ?

Il se passe alors quelque chose de complètement insensé : l’image de Kassagi disparaît du groupe et je le vois maintenant assis sur une simple chaise, contre le mur qui fait face à la fenêtre donnant sur la place des Ternes. Cette pièce de l’appartement ne comporte pas moins d’une dizaine de sièges en tous genre : chaises, fauteuils, canapé et je crains de présenter quelque problème psychiatrique car l’image de Kassagi assis est bien là, sur cette petite chaise. Alors je me lance, traverse la pièce et m’assieds en annonçant : - Voilà la place d’Henri Kassagi !

- Exact !, confirme Marc Schweizer.

S’agit-il d’une voyance, d’un hasard, d’une coïncidence ? J’affirme que c’était la première fois que je rencontrai Marc Schweizer et j’étais loin d’imaginer qu’il ait pu connaître Kassagi avec lequel, par contre, j’étais très lié. Est-ce ma qualité d’illusionniste qui a fait qu’aucun des participants à cette réunion n’a trouvé cette “divination” plutôt surprenante, ni jamais fait aucun commentaire, comme s’ils considéraient le résultat né de quelque secret trucage ? Quelle est donc la clé de ce mystère ?

La vie de Marc Schweizer est d'une richesse incroyable. Je vous invite à visiter le site qui lui est consacré : http://marcschweizer.blogspot.fr/2016/12/le-monde-dhier-1930-1950.html

 

 Quelques-uns des livres écrits par Marc Schweizer

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 RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES

Cette série d'articles vous est proposée par les deux créateurs de ce blog Paranormal : Ranky et Jacques Mandorla. Tous deux ont eu la chance, au cours de leur carrière respective, de rencontrer des personnages hors du commun.


Ma rencontre avec Jeanne Moreau, actrice par Ranky

 

BIO EXPRESS

jeanne-moreau-destin-d-actrice.jpgJeanne Moreau est née le 23 janvier 1928. Elle est décédée le 31 juillet 2017 à l'âge de 89 ans. Actrice, elle a joué dans 135 films parmi lesquels : Les amants, Ascenseur pour l’échafaud, Modérato cantabile, Jules et Jim, Le journal d’une femme de chambre, Viva Maria avec Brigitte Bardot, La mariée était en noir… sous la direction des réalisateurs les plus prestigieux comme Joseph Losey, Luis Bunuel, François Truffaut, Bertrand Blier, Louis Malle, Wim Wenders, Fassbinder, Antonioni, Orson Welles….

Détentrice de nombreuses récompenses, elle est nommée César de la meilleure actrice pour le film La vieille qui marchait dans la mer qui sera suivi de deux autres César d’honneur en 1995 et en 2008, puis elle sera élue à l’Académie des beaux arts de l’Institut de France en 2000. l'Académie américaine des arts et des sciences du cinéma lui décerne un Oscar d'honneur en 1998.

 

MA RENCONTRE

Le tintamarre du métro était perturbant, presque insoutenable, et la chaleur moite pas du tout propices aux échanges verbaux, à l’introspection et encore moins à la rêverie. L’extrémité du wagon ressemblait à une petite alcôve, un endroit plus intimiste que la rame, pourtant seulement occupée de voyageurs clairsemés.

Je m’assis en face de la seule occupante de cet espace semblant privilégié, en face d’une dame un peu âgée, très belle, très peu maquillée, se tenant droite, parfaitement immobile, les deux mains sur un sac noir posé sur ses genoux.

Je la reconnus immédiatement et elle perçut cette évidence à la même seconde, me remerciant d’un regard du respect de ne pas l’importuner comme le font la plupart des gens en quémandant un autographe ou en l’abreuvant de banalité dérisoires et malvenues.

J’étais fasciné, non pas par son statut de star mondiale du cinéma, je n’ai d’ailleurs vu que fort peu d’œuvres où elle s’est produite, mais fasciné littéralement par la femme que j’avais devant moi, la puissance de sa personnalité et cette sorte d’abandon que je ressentis quand elle plongea son regard dans le mien. Elle me rendait heureux ! J’aurais pu m’interroger sur les raisons pour lesquelles elle m’attachait autant d’importance, moi qui suis petit, pas très beau, somme toute assez banal, mais non, j’étais heureux ! J’ai cru discerner qu’elle l’était aussi. Mais quand même, Jeanne Moreau ?!

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Nous avons dû faire ce joli voyage durant quatre ou cinq stations, nos regards plongés l’un dans l’autre. Et puis j’émergeais soudain. Je devais descendre à Maisons-Alfort-École vétérinaire, reprendre ma voiture pour rentrer chez moi.

Je me levais, me rapprochant un peu d’elle, en signe d’au revoir. Elle eut un mouvement des lèvres en continuant de me fixer dans les yeux, comme si elle me donnait un baiser.  Je me détachais de ce lien ineffable qui nous unissait et, une fois sur le quai, regardais le métro s’enfoncer sous le tunnel et disparaître à jamais. C'était quelques mois avant son décès.

Souvenir impérissable, Jeanne et moi, juste un petit quart d’heure, sans prononcer un mot, nous avons parlé d’Amour et d’Éternité.

                                                                                                         

BIBLIOGRAPHIE

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Destin d’actrice Stéphane Loisy et Jean-Luc Béjo. Éditions Carpentier.

 

 

 

 

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Jeanne Moreau l’insoumise Jean-Claude Moireau. Éditions Flammarion.

 

 

 

Éternelle Guy Deloeuvre. Éditions format Kindle.

 

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Jeanne Moreau chanteuse. DVD et Vinyls sur Amazon.

 

 

 

 

RENCONTRES EXTRA-ORDINAIRES

Cette série d'articles vous est proposée par les deux créateurs de ce blog Paranormal : Ranky et Jacques Mandorla. Tous deux ont eu la chance, au cours de leur carrière respective, de rencontrer des personnages hors du commun.

Ma rencontre avec Jacques Benveniste, médecin, inventeur de la mémoire de l'eau par Ranky

 

BIO EXPRESS

th.jpgJacques Benveniste est né le 12 mars 1935. Il est décédé le 3 octobre 2004, à l'âge de 69 ans. Ancien interne des hôpitaux de Paris, puis chef de clinique, cet homme faisait de la réanimation à une époque où cette spécialité balbutiait encore : comme quoi Jacques Benveniste a toujours été un novateur. C'est la recherche qui l'intéresse et qu'il pratique aux États-Unis au sein de la Scripp Clinic and Research Fondation où il découvre une nouvelle molécule. Cette découverte d'un facteur activateur des plaquettes sanguines le rend célèbre.

En 1973 il fait son entrée à l'INSERM et dirige des unités de recherche. Le ministre de la recherche Jean-Pierre Chevènement l'engage en tant que conseiller. Jacques Benveniste s'intéresse à l'allergie, sujet peu étudié et qui touche pourtant près de quinze millions d'individus. Il s'aperçoit alors, avec son équipe, que l'eau peut reproduire l'activité de molécules et ses écrits font hurler la communauté des biologistes.

En effet, ayant obtenu un produit déclenchant l'allergie, ce produit dilué ne devait plus,"normalement" générer un seul phénomène allergique. Extraordinaire découverte ! Alors que le produit tellement dilué a disparu de l'éprouvette, il continue à produire un effet. On peut donc observer une activité dans l'eau qui ne contient plus de molécule, comme si le liquide se souvenait  avoir vu cette molécule, d'où l'expression "la mémoire de l'eau". En fait, l'eau est moins importante que le message qu'y laissent les molécules.. C'est cela le terrain d'investigation de Jacques Benveniste.

Jusqu'à cette découverte violemment contestée, il était l'un des scientifiques français les plus écoutés. Il était devenu nobélisable.

À cause de ses recherches "bizaroïdes", Benveniste est relégué au rang de marginal. Du coup, ses budgets sont réduits, de même que ses locaux. Notre "illuminé" se retrouve dans une baraque préfabriquée où il pourra attendre sa retraite, en abandonnant la méthode expérimentale et sans perturber les fonctionnaires de la recherche par des découvertes "fumeuses".

JACQUES BENVENISTE, UN EMPÊCHEUR DE PENSER EN ROND.

Mais avec une équipe, elle aussi réduite, Jacques Benveniste continue ses recherches et découvre que l'activité de molécules complexes peut être effacée à l'aide d'un champ magnétique, exactement comme on peut effacer un son sur une bande magnétophone ou une image sur un DVD. De là à pouvoir transférer ces informations magnétiques d'une éprouvette à l'autre à l'aide d'un fil, il n'y a qu'un pas. Celui-ci est franchi et l'équipe Benveniste réussit à enregistrer cette activité sur un ordinateur, car ces molécules ou leur "mémoire", communiquent si elles possèdent la même vibration. Voici donc, peut-être, un médicament anti-allergique qui pourra être administré à partir d'une carte à puce, par téléphone ou par tout autre moyen sonore. Cette invention pourrait bien ouvrir la porte à une médication numérique.

MA RENCONTRE

Moi,  simple illusionniste, je n'ai pas à juger de la réalité ou non de ces découvertes.  Je n'en ai pas la capacité, n'ayant aucune formation scientifique. Mais cet homme ne méritait pas d'être mis au banc des accusés, vilipendé, rabroué, insulté : tout cela a sans doute contribué à précipiter son décès. Certains scientifiques sont souvent aptes à préserver la vie, mais ils sont aussi capables de provoquer la mort, même sans l'intention de la donner. C'est mon opinion.

Jacques Benveniste dessiné par Patrice Serres.

JACQUES BENVENISTE 1935-2005.jpgJ'ai rencontré Jacques Benveniste, pour la première fois, grâce à Jean-Yves Casgha qui nous avait invités à son mariage, en compagnie de nombreux journalistes dont Eric Bony, Fabien et Fabienne Bleuze, Mireille Dumas et diverses personnalités.

Il y avait beaucoup de monde dans les jardins de la maison de Jean-Yves et je me souviens très bien qu'un groupe d'une dizaine de personnes s'était formé autour de moi car Jacques Benveniste m'avait demandé de lui faire un tour de magie. J'avais alors sorti de ma poche un cadenas à code secret à quatre chiffres et ayant accroché à celui-ci deux bagues prêtées par des spectateurs, j'avais brouillé la combinaison en annonçant que subitement j'étais très ennuyé car je ne me souvenais plus de cette combinaison. Ces deux bijoux risquaient donc de ne plus jamais sortir du cadenas ! Tout le monde était dépité et déçu que je rate ainsi ma prestation de magicien, pourtant de bonne notoriété.

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- "À moins, dis-je, que l'on ne force le hasard".

Je confiai donc le cadenas à Jacques Benveniste, à charge pour lui de composer quatre chiffres sortant de son imagination et de tenter d'ouvrir ce maudit cadenas. Ce qu'il fit consciencieusement, mais le cadenas resta fermé.

- "On va tenter autre chose, Jacques : demandez à quatre personnes de vous donner chacune un chiffre, que vous composerez à chaque fois. Mais franchement ça m'étonnerait que ça marche !"

Quatre personnes ont alors donné chacune un chiffre au hasard et, une fois le code rentré, Jacques tira sur l'anse du cadenas qui s'ouvrit "miraculeusement" sous les applaudissements de la "foule" ! Et Jacques Benveniste, avec un regard d'enfant, s'exclama : "C'est plus fort que la mémoire de l'eau !"

Quel joli souvenir. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. J'ai rencontré ensuite Jacques Benveniste à différentes reprises et, sous son air parfois taciturne et même un peu bourru à moins que ce ne soit timide, il cachait une sensibilité incroyable. Tous ses amis le savaient, qui lui ont d'ailleurs rendu un hommage émouvant dans le numéro 102 du magazine "Science-Frontières" de décembre 2004 qui lui est entièrement consacré et dans lequel on retrouve la retranscription d'une interview pour la télévision, réalisée par Claude Rauber avec des entretiens de Cathy Nivez où il concluait par une phrase qui ne cesse de m'interpeller : "L'homme est ce qu'il fait, il n'est ni ce qu'il dit, ni ce qu'il croit... Il est ce qu'il fait..."

 BIBLIOGRAPHIE

514ENH7998L._AC_US218_.jpgMa vérité sur "La mémoire de l'eau", Jacques Benveniste. Éditions Albin Michel, 1994. Préface de Brian David Josephson, prix Nobel de physique.

Un cas de censure dans la Science : l’affaire de la mémoire de l’eau. Michel Schiff. Éditions Albin Michel, 1994.

Savants maudits, Chercheurs exclus, tome 2. Pierre Lance. Éditions Guy Trédaniel, 2005.

L'âme des molécules : une histoire de la "mémoire de l'eau" Francis Beauvais. Éditions Lulu Press, 2007.

 

2017-Ma rencontre avec Micheline Beauhaire, créatrice de l'école de danse de Bourg La Reine. en cours d'écriture

BIO EXPRESS

Le 2 janvier dernier, Madame Beauhaire nous quittait.En 1954, elle avait fondé l'Académie de danse Micheline Beauhaire au 75 de l'avenue du Général-Leclerc et devint ainsi au fil des années une figure importante de notre ville. Cette école exceptionnelle fut en effet animée pendant cinquante ans par sa passion pour la danse classique et la musique. Les vies de ses élèves et de leurs parents ont été marquées à jamais par sa tendresse et sa générosité.«Madame Beauhaire, comme nous l'avons toujours appelée, nous a transmis son amour de la danse, avec la discipline et la rigueur nécessaires à cet art, mais égale-ment avec toute la créativité et le romantisme dont elle savait faire preuve» se souvient l’une de ses élèves. «(...) Elle nous a fait partager infiniment plus que la danse et la musique. Sa joie de vivre, sa combativité, son enthousiasme, sa sensibi-lité se sont intégrés à nos vies.»Plus qu’une école de danse, Micheline Beauhaire, grâce à son exceptionnelle per-sonnalité, son sourire, ses yeux bleus pétillants, a laissé une véritable école de la vie. Merci, chère Madame Beauhaire!

Source : Bourg-la-Reine Magazine N°417 Février 2017

 

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