11/06/2024
MISE AU POINT SUR LE BLOG http://paranormal.blogspirit.com
MISE AU POINT SUR LE BLOG http://paranormal.blogspirit.com
Créé par l'illusionniste RANKY et le journaliste et écrivain Jacques MANDORLA, ce blog est devenu très rapidement la référence mondiale des blogs et sites concernant la recherche dans le domaine paranormal, après la création en 1976 du Comité d'expertise et d'expérimentation de ces phénomènes dont le but est de défendre le "paranormal" qui, selon RANKY, serait du "normal" pas encore expliqué, par la dénonciation des truqueurs, sachant que les illusionnistes spécialisés sont, bien évidemment, les mieux placés pour détecter les fraudes.
Le blog https://paranormal.blogspirit.com a vu le jour en l'année 2007 et c'est ainsi que RANKY et Jacques MANDORLA soutenus par une équipe de près de cinquante magiciens couvrant tout le territoire Français, ont été très souvent sollicités par les scientifiques et la télévision pour établir des protocoles rigoureux d'expérimentation des phénomènes paranormaux. Grace à leurs compétences, ils ont démystifié un nombre important d'escrocs du paranormal et authentifié les étonnantes capacités de certaines personnes.
Le domaine "paranormal" fonctionne par intermittence à cause de la télévision qui crée des modes qui finissent toujours par des fiasco dus au mélange de toutes les catégories de ce domaine qu'elle rend ainsi sulfureux. Il ne faut pas confondre les capacités extraordinaires de certaines personnes, ainsi que de nombreux mystères de la Création, avec les élucubrations concernant des apparitions de fantômes, faux voyants, faux guérisseurs, de châteaux dits hantés, d'une multitude d'histoires abracadabrantesques étalées à la télévision qui ont davantage leur place lors des fête d'Halloween.
Il y a aussi les petits malins qui "traficotent" des photos, utilisent des tours de prestidigitation, montent des scenarii et participent à des interviews radio et télévision. Évidemment leurs prestations ne résistent pas longtemps à nos investigations mais devant leurs effets parfois très spectaculaires, certains animateurs en quête d'audimat évitent d'engager en même temps des experts en illusionnisme qui détruiraient sur le champ les faux miracles de leurs invités. Cela paraît incroyable mais les cas ne sont pas rares. Ceci dit, force est de reconnaître que les phénomènes paranormaux ne sont pas actuellement à la mode. Et c'est très bien comme cela. Seules quelques émissions perdurent à la télé qui racontent des histoires pour faire peur aux enfants : châteaux hantés, dames blanches qui se promènent la nuit sur les bords de route et tout un tas de niaiseries... j'arrête... le paranormal ce n'est pas ça ! Là, nous sommes dans le cinéma et Halloween.
J'invite donc les personnes passionnées par certaines manifestations mystérieuses, par des capacités extraordinaires inexpliquées d'hommes et de femmes, à consulter notre blog qui traite, pour le moment, de 405 dossiers, ce qui constitue une véritable encyclopédie du mystère.
Et tant pis pour ceux qui font du "paranormal", plus ou moins authentifié, leur fonds de commerce, car nous ne faisons aucun détail. Nous disons exactement ce que nous avons à dire, même si ça déplaît à des milliers de personnes, témoin le dossier sur les orbes que nous publions à nouveau à titre d'exemple, un exemple qui n'est pas le seul !
Certains de nos abonnés se plaignent que nous ne diffusons plus de nouveaux dossiers. Mais nous ne sommes pas des inventeurs de dossiers. Force est de constater qu'avec 405 dossiers à notre actif, il est évident qu'il soit difficile d'en trouver d'autres. Si le cas se présente nous nous y intéresserons. C'est l'évidence même ! En attendant, notre blog "paranormal" constitue une mine inépuisable pour avoir des avis fortement documentés, traités par des illusionnistes professionnels ou amateurs de haut niveau, parfaitement intègres qui mettent leur compétence bénévolement au service de la recherche, souvent en partenariat avec des scientifiques.
Chers abonnés, n'hésitez donc pas à prendre référence sur notre blog, à nous contacter si un "mystère" vous interpelle. Nous répondons toujours.
Nathalie, attachée de presse, écrit :
François RANKY illusionniste professionnel, écrivain, artiste peintre et compositeur de musique.
RANKY à aussi créé le blog http://rankysaltimbanque.blogspirit.com ou vous trouverez l'histoire incroyable de cet artiste autodidacte, éclectique, aux référence prestigieuses : Casino de Paris- Opéra comique- Théâtres nationaux- Festival Mondial de la Magie produit annuellement à l'Olympia Bruno Coquatrix- etc..
Jacques MANDORLA journaliste d'investigation, conférencier et écrivain, spécialiste des phénomènes paranormaux.
Jacques MANDORLA a créé le blog https://le blog des chercheurs de trésors qui est devenu rapidement N° 1 de cette spécialité qui s'adresse non seulement aux pratiquants mais à tous, tant les dossiers de Jacques MANDORLA sur ce sujet sont riches et passionnants.
Je vous invite à rejoindre nos deux amis François et Jacques qui ont uni leur talent et leur compétence pour animer paranormal.blogspirit.com plus, chacun de leur côté, un blog incontournable :
rankysaltimbanque.blogspirit.com
Le blog des chercheurs de trésors.blogspirit.com
Nathalie, attachée de presse.
10:33 Publié dans LA DECORPORATION OU LE MOTARD AVEUGLE | Lien permanent | Commentaires (0)
17/11/2023
ACTUALITÉ
Le magazine INFINITÉ se distingue de tous les autres magazines par le fait qu'il ne se cantonne pas seulement aux phénomènes paranormaux mais aussi à toutes les manifestations INEXPLIQUÉES, quel que soit le domaine. C'est une idée originale très riche.
Voici les 2 premiers numéros, déjà parus
À titre d'information vous trouverez, entre autres, dans le numéro 3 à paraitre le 25 octobre 2023 :
PSYCHO : Le pervers narcissique et sa victime
BIEN-ÊTRE : rencontre avec Karine Arsène : Se forger un coeur de diamant.
ENTRETIEN avec Thierry Janssen : Comment vivre dans un monde incertain ?
TRADITION : Les danses de masque en Afrique.
PORTRAIT de Jeanne Marty : Les trésors d'une herboriste.
MAGNÉTISEURS : Jean-Marie Le Gall, Les guérisseurs de l'invisible.
Et puis encore :
Le druidisme selon le druide Pascal Lamour.
Chamanisme : Windigo et esprit criminel.
L'architecture invisible des villes, etc...
INFINITÉ : 148 pages dans toutes les maisons de presse et les kiosques. Pour vous faire une idée avant de vous abonner si vous le désirez
09:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2023
THIERRY NAMUR RACONTE...
Thierry NAMUR
Raconte...
INCROYABLES
Et
VRAIS
MYSTÈRES
DU
MONDE
BIO-EXPRESS
Thierry Namur est né à Bourges en 1956. Les aléas de la vie l'ont promené dans le Dauphiné et en Ile-e-France. A l’école, il écoutait avec passion les leçons d’histoire. Cette passion ne l’a pas quitté mais les livres de Robert Charroux, ont éveillé sa curiosité de voir ce qui se cache derrière la façade des événements. Il soutient que Balzac avait raison d’écrire qu’ « Il y a deux histoire, l'histoire officielle, menteuse et l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »
Thierry Namur dit qu'il a eu la chance de voir ses premiers textes publiés. Ils traitaient des mystères de la ville de Paris. Il y voyait un lien avec son lieu de naissance route de Paris à Bourges. Trente textes ont suivi où se mélangent le paranormal et les histoires. En parallèle il a traité du sujet des ovnis. De toutes ces recherches dans le paranormal, il ne tire aucune certitude. Thierry Namur, licencié en anthropologie, recherche l'influence des mythes et des légendes dans l'Histoire, mais aussi dans le quotidien de chacun d'entre nous.
Voici réunis ses écrits incroyables et passionnants. Il vous suffit de dérouler les pages qui suivent pour trouver le texte qui vous intéresse et dont voici les titres :
Napoléon marionnette céleste
Françoise d' Orléac et Ayrton Senna
Le Titanic et la guerre des Dieux
Le Démon derrière l'atome !
Clovis le Roi inventé
La vie d'Alix Le Clerc
Versailles, fenêtre du purgatoire
L'au-delà n'est pas un lieu de tout repos
Marthe Robin l'avatar du Christ
La Révolution française occulte
Le Roi Arthur à la Maison blanche
Les Beatles et l'appel aux forces obscures
Napoléon, marionnette céleste
Napoléon 1er passe dans l’histoire telle une étoile filante. Aucun livre ne semble jamais, depuis sa mort en 1821, définir vraiment ce bolide. À l’étude, sa destinée est semée de marqueurs qui l’enferment dans une vie tracée d’avance. La pensée d’un manipulateur intervenant, dirigeant et influençant l’histoire se lit par les événements et les personnages qui gravitent autour de lui. Initiés, personnages mandatés apparaissent et disparaissent soudainement. Veilleurs, sociétés secrètes agissant au nom d’idéaux nobles ou de motifs douteux s’agitent et se croisent dans l’ombre. Richelieu, Napoléon, Churchill l’ont dit : l’histoire est une fable. Le premier Empire le montre particulièrement.
Un bel exemple de ces marqueurs se lit dans les blasons de deux papes du XIXème siècle
Blason de Pie VII
C’est le pape Pie VII qui métamorphose Bonaparte en Napoléon, en le sacrant empereur en 1804. La symbolique des oiseaux évoque la vie de Napoléon tant ils encadrent sa vie. Être un Aigle et se faire couronner par une Pie, c’est cocasse. La devise attribuée longtemps à l’avance à Pie VII dans la prophétie de Saint Malachie est Aquila rapax (l'aigle rapace ou l'aigle ravisseur, Napoléon a séquestré ce pape à Fontainebleau). Son blason montre le mot Pax : c’est se moquer, dans une époque qui ne connaît que la guerre. Son blason porte 3 têtes de Maures sur fond argent : une tête sur fond argent représente aussi le drapeau de la Corse.
Mais ce n’est pas fini, et je n’invente rien, son successeur s’appelle Léon, comme Napo-Léon. Ce Léon XII aime chasser les oiseaux. Son blason présente un aigle sur fond azur. Remarquons encore que Napo est l’anagramme de « paon », un oiseau qui étale ses plumes comme l’aigle du blason.
Blason de Léon XII
A Sainte-Hélène, Napoléon rejoue sans cesse la bataille qui l’obsède. ‘’Je les tenais… je les avais…’’ répète-t-il ; oui mais au final c’est la déroute. Un ensemble d’interactions empiriquement établies à l’avance précipite ce 18 juin dans le mystère. Ainsi, fait peu connu, en 1814, Wellington vient à Waterloo repérer et étudier le futur champ de bataille. Un an plus tard, alors que rien n’est arrêté et que l’on ignore tout des intentions françaises, il entoure Waterloo sur la carte et dit qu’il va attendre là les Français. Plus fort que Nostradamus.
Le matin du 18 juin, Napoléon, qui avait rêvé de chats qui hésitaient à choisir une armée, affirme à son entourage que Waterloo « sera l’affaire d’un déjeuner ». Il retarde la bataille car il a beaucoup plu. Lisons Edgar Quinet : « Qui croirait que l'Empire du monde dépende quelquefois d'une circonstance telle que la pluie ou le beau temps ? ». Rien pourtant n'est plus vrai. Le nom de la bataille le dit aussi : « Water » c’est l’eau en anglais et « loo » c’est phonétiquement l’eau en français. Sans la pluie (l’eau), la bataille était gagnée. Il y a mieux. Le général prussien qui arrive le premier au secours des Anglais s’appelle Bûlow, « bu-l’eau » !
Les protagonistes de Waterloo Napoléon, Wellington, Soult, Ney et le geôlier de Sainte-Hélène, Hudson Lowe, sont tous né en 1769.
Edgar Quinet, encore, nous transporte dans « Voyage d’un solitaire » sur le champ de bataille. Il écrit : « J'entendis la sonnerie d'un troupeau et des poules qui gloussaient… d'une grande ferme isolée… : Ferme de la Haie-Sainte… Pendant longtemps les oiseaux et les animaux ont disparu de l'horizon de Waterloo. Aujourd'hui les fauvettes sifflent sous les pommiers nains de la Haie-Sainte, et j'ai entendu les pies jaser sous les frênes d'Hougoumont ». Cet extrait dit bien des choses en quelques mots : les fauvettes et les pies, la Haye Sainte, Hougoumont et les frênes.
Quand on lit l’histoire de ce terrible mois de juin 1815, on trouve naturel que les faits se soient passés comme on les lit. Il n’en est rien. Les amateurs d’uchronie savent qu’après la défaite, Napoléon dispose de cartes à jouer pour forcer le destin. Il n’en joue aucune. Car il n’est qu’un automate. La suite se lit dans les sites qui sont présents sur le champ de bataille et qui trouvent un écho avec ceux de l’île de Sainte-Hélène.
La bataille se joue autour de la Haye Sainte, mots nécessaires pour former Sainte Hé-lène. Hougoumont s’écrit aussi à l’époque Le Goumont, qui résonne comme la future résidence de l’exil, Longwood qui est entouré de gommiers.
Napoléon dort à la ferme du Caillou, à proximité de la Maison du Roi. Dans 4 jours, il abdiquera avant de se retrouver sur un caillou (sainte Hélène), et un roi prendra sa place. Immédiatement à côté du Caillou, c’est Rossome. Rosse-homme c’est l’homme rossé ! De plus, c’est le capitaine Ross sur le navire nommé « Northumberland » qui emmène le captif sur l’île de Sainte-Hélène.
La sablonnière, lieu malheureux de la cavalerie c’est Sandy bay (baie sablonneuse). Frischermont, une ferme de la bataille c’est Fisher point sur l’île. Plancenois-t, un village disputé, c’est l’anagramme de Napoléon.
Au nord du champ un lieu-dit s’appelle, toujours les oiseaux, le vert (couleur de l’Empire) coucou. Le Roussart évoque le maréchal Ney, surnommé le rougeaud, et Les vieux amis au nord et la Belle Alliance au sud, ce sont Blücher et Wellington qui prennent les Français en tenaille. Mon Plaisir, toujours sur la carte, c’est Mount Pleasant à Sainte-Hélène. Waterloo annonce Sainte-Hélène.
L’île d’Aix
C’est la période qui suit la funeste bataille qui nous intéresse maintenant. Napoléon, groggy, repousse les ressources qui lui restent et abdique le 22 juin, au solstice d’été. Ce soleil humain décline brutalement pour vivre son hiver : nous sommes dans l’hémisphère sud, sur l’île de Sainte-Hélène. Il réside un temps sur l’île d’Aix, d’où il tente sans conviction de rallier les États-Unis. Le 14 juillet, jour révolutionnaire par excellence, il décide naïvement de se rendre aux Anglais. Il embarque à l'aube du 15 juillet à bord du brick Épervier et se dirige vers le vaisseau « Bellérophon », où il est accueilli par son commandant, l’Anglais Maitland (à Waterloo, c’est un Maitland qui stoppe les derniers efforts français) qui l’emmène en Angleterre.
Le blason de l’île d’Aix. Un lion sur fond de vert empire, un trident et une butte. Ce blason créé en 1810, 5 ans avant la chute, annonce le triomphe du lion anglais et l’Aix-ile sur un caillou de l’atlantique sud. A Waterloo, les vainqueurs établissent une butte où ils placent un lion : la butte du lion.
Après l’Élysée où il abdique, puis les roses de la Malmaison, l’ex-empereur trouve refuge en Charente Maritime (17), sur l’île d’Aix. La Malmaison c’est le domaine de sa première épouse Marie Josèphe Rose Tascher de la Pagerie que Napoléon baptise Joséphine. La roseraie de la Malmaison compte 800 variétés de cette fleur, car la passion de l’impératrice, outre la mode et les frivolités, c’est la botanique et l’animalerie. C’est à elle que l’on doit en Europe l’introduction du cygne noir, la vraie curiosité de la Malmaison selon Stéphane Bern. Le cygne est un oiseau aquatique qui, blanc, symbolise la grâce, la pureté, la majesté. Noir il est associé à un symbolisme occulte. Un conte d’Andersen illustre cette inversion des couleurs à travers une vierge ensorcelée vue sous la forme d’un cygne noir. A noter que, contrairement à Marie Antoinette à qui on reprochera des dépenses inconsidérées, l’histoire est indulgente avec Joséphine.
Le général Beker a la redoutable mission, en juillet 1815, d'accompagner et de surveiller l’empereur de Paris à l'île d'Aix. Dans la mythologie grecque, Cerbère (en grec Kérberos), est le monstrueux chien de garde des enfers. Il empêche les morts de s'échapper de l'antre d'Hadès et les vivants de venir délivrer les morts.
La dernière résidence en France de Napoléon est une île au nom prédestiné, qui ne pouvait s’appeler que l’île d’Aix. Un ex-maître du monde sur l’île d’Aix point de départ de son Aix-il. Le mystérieux inconnu s’amuse. Napoléon fait remarquer que c’est à l’île d’Aix que Pierre Choderlos de Laclos, a écrit, avant le premier Empire, l’essentiel des « Liaisons dangereuses ». L’auteur y évoque les intrigues amoureuses de ses personnages mais encore les frustrations militaires et les nombreuses humiliations qu’il estime avoir subies au long de sa vie, de la part des « vrais » nobles... Napoléon enfant à Brienne, était moqué par les vrais aristocrates, et ne sera pas plus accepté par les vrais rois et empereurs de Prusse, de Russie, d’Angleterre, d’Autriche… qui détestaient cet empereur auto-proclamé. C’est à Aix que l’empereur entreprend des liaisons dangereuses par ses négociations avec Albion qui va le tromper sur ses perfides intentions.
La destinée malheureuse de Napoléon est toute entière tracée dans les îles. La Corse, qu’il n’arrive pas à conquérir et où la « casa Bonaparte » sera brûlée, l’Angleterre île de son mortel ennemi, Elbe et Sainte-Hélène, îles de ses rejets. Son vainqueur Wellington et son geôlier de Sainte-Hélène, Hudson Lowe, sont nés sur l’île d’Irlande. Lowe occupera la Corse, sera gouverneur de deux îles : Capri et Ceylan. Le général Hill (île) commande l’aile droite anglaise à Waterloo au Ménil (mène île). Côté français, la 1ère division du 1er corps, est nominalement commandée par le général Allix (ou Alix), anagramme d’Aix !
A Aix, Napoléon et son entourage discutent sur la conduite à tenir : faut-il rejoindre l’Amérique, se rendre aux Anglais ou même rallier ses partisans encore nombreux ? Une fauvette des mers entre alors dans la cabine et est capturée par Gourgaud. « Voyons les augures » déclare Napoléon qui fait libérer l’oiseau et celui-ci de s’éloigner vers les navires anglais. Une simple anecdote. Mais à regarder le blason de l’île de Sainte-Hélène, on ne rit plus. Il est composé d'un vaisseau abordant l’île, d’une frange d'or chargée d'un oiseau. Le blason est surmonté d'une couronne coiffée d'une chimère représentant sainte Hélène portant une fleur et une croix.
Ce n’était pas la première fois qu’une fauvette était oiseau de mauvais augure, en 1793, son expédition militaire en Sardaigne est un échec. Son bateau « amiral » s’appelle alors la Fauvette.
Le blason de l’île de Saine-Hélène.
Deux bateaux attendent Napoléon pour son exil en Amérique : la Méduse (celui du radeau) et le brick la Saale. La Saale est une rivière allemande qui se jette dans l’Elbe. La Saale mène à une île d’exil, l’île d’Elbe qui a été la première île d’exil de l’empereur déchu. C’est cette rivière qui participe, en tant que cours d’eau, à la bataille d’Iéna qui se déroule le 14 octobre 1806. Neuf ans plus tard, le 14 octobre 1815, jour pour jour, le « Northumberland » accoste l’île de Sainte-Hélène.
« Bellérophon », nom du vaisseau qui accueille le captif, n’est pas un nom ordinaire, mais celui d’un héros de la mythologie, qui chevauchant Pégase, tue la Chimère. La chimère est un monstre séducteur bâti d’un lion, d’une chèvre et d’un dragon cracheur de feu. La chimère est aussi un règne néfaste d’un souverain perverti, tyrannique ou faible. Pégase, le cheval fabuleux monté par Bellérophon est né du sang de la Méduse, un autre monstre décapité par Persée. Pégase est encore le cheval qui peut faire jaillir la pluie du ciel d’un coup de sabot. Pluie qui retarde la bataille en 1815. Le Bellérophon en mauvais état car il a subi à Trafalgar l’assaut du navire français… l’Aigle et en a subi de gros dégâts.
A Aix, Napoléon déchu greffe dans le jardin un frêne (évoqué par Edgar Quinet) sur un ormeau toujours visible aujourd'hui. N’avait-il pas mieux à faire ? Sa situation demande des réponses urgentes mais lui prend le temps de faire cette greffe. Est-ce un message ? En botanique, l'intérêt de la greffe est d'associer les caractéristiques de deux plantes. Le frêne est un symbole de solidité et l’orme de justice. « Vous entendez d'ici le vent souffler dans ce grand orme, le seul qui existe sur le plateau des Anglais. » écrit Quinet. Wellington, le justicier, commande la bataille du 18 juin de cet orme. Avec ces arbres unis par la greffe nous avons une image symbolique de la bataille.
L’île d’Aix abrite, de nos jours, en plus de son musée napoléonien, un musée africain qui comprend un diorama des oiseaux de l'île de Sainte-Hélène. G. Simenon y a séjourné un temps pour fuir Joséphine (prénom de l’impératrice) Baker (c’est aussi, on l’a vu, le nom du général qui accompagne Napoléon à Aix).
Cela semble des détails ? Mais cette île minuscule est appelée « La petite Corse de l’Atlantique » et a la particularité de vouer une passion aux roses trémières. Les façades de ses maisons sont roses, la résidence des Gourgaud, nom d’un fidèle de Napoléon qui l’a accompagné dans son exil, se nomme « La Maison Rose ». Le gardien du phare de l’île, Mr Simmonneau, a épousé en 1945 une Rose Joséphine Louise. Il avait passé son enfance à la pointe des corbeaux sur l’ile d’Yeu. Son homonyme a produit la série Napoléon.
Les historiens l’affirment : Waterloo est un Marengo à l’envers
La bataille de Marengo qui oppose Bonaparte aux Autrichiens en juin 1800 et celle de Waterloo en juin 1815 présentent des singularités. Toutes deux données en juin, elles ont d’abord un déroulement favorable pour l’attaquant, l’Autriche et la France, mais sont perdues par l’irruption surprise de renforts. A Marengo, le destin que Napoléon nomme son étoile scintille et retourne une situation désespérée. A Waterloo, cette même étoile est sans éclats.
A Marengo, le général Mélas, trop confiant, rédige un bulletin de victoire et laisse la conduite de la fin de la bataille à ses subordonnés. Napoléon trop confiant, laisse le fougueux Ney conduire la bataille. A Londres aussi on annonce la bataille de Waterloo perdue alors qu’à Notre Dame on célèbre le Te Deum de la victoire.
Tout y est à l’envers. A Marengo, le général Desaix éloigné du champ de bataille, avant d’en recevoir l’ordre, fait demi-tour et marche au canon pour renforcer Bonaparte. Il transforme par son initiative une défaite annoncée en victoire. A Waterloo, même scénario, Grouchy entend le canon qui gronde au loin, mais malgré les suppliques de ses lieutenants préfère rester à Wavre. Le général Kellermann qui donne la victoire à Marengo charge dans les mêmes conditions à Waterloo, mais décidément, tout est à rebours et sa charge pourtant valeureuse se brise sur les carrés anglais. A Marengo, le général Desaix combat en civil. A Waterloo le général anglais Picton est lui aussi en vêtements civils. Ils meurent tous deux sur le coup frappé d’une balle. Waterloo devait être l’affaire d’un déjeuner, Marengo passe dans la postérité culinaire avec son « poulet ou veau Marengo ».
Il existe une avenue Marengo en Belgique à Waterloo. A Waterloo, un cheval monté par Napoléon s’appelle… Marengo.
Le cheval Marengo qui portait Napoléon à Waterloo.
Les ailes impériales
Napoléon place son empire sous les ailes en choisissant l’Aigle et des Abeilles. On lui avait proposé successivement l’aigle, le lion, l’éléphant, le coq, l’abeille. A Sainte-Hélène il réside pendant près de deux mois au pavillon des Briars sous la surveillance de l'amiral Cockburn. Briars se traduit en français par « les églantiers ». Les églantiers que l’on peut lire les Aigles entiers. Cockburn, le premier geôlier avant Lowe se décompose en Cock-coq, l’oiseau et burn qui se traduit par brûler. Le coq à brûler. Le fils de l’aigle est aussi un oiseau, l’Aiglon, qui naît le 20 mars au printemps comme tous les oisillons. Le navire qui ramène les cendres impériales à Paris en 1840, est la « Belle Poule »… Ce sont les coqs gaulois des drapeaux de la garde nationale qui forment la haie depuis Neuilly jusqu'aux Invalides. Etre un aigle, se faire surveiller par un coq (Cokburn) et voyager avec une belle poule, le mystérieux inconnu ironise.
A Waterloo, les Français vont s’acharner à prendre pied au Mont Saint Jean. Le symbole et surnom de saint Jean l'évangéliste est l'aigle, car selon la légende c’est ce rapace qui lui aurait servi de pupitre lors de son exil sur l'île de Patmos où il rédige l'Apocalypse. Le Mont Saint Jean c’est l’apocalypse de l’Aigle qui écrit le Mémorial sur l’île de Sainte-Hélène.
Les Buttes Chaumont
Une curiosité parisienne nous plonge, par le bec de son rapace, dans le parc des buttes Chaumont qui a la forme d’une tête d’aigle. L’œil du rapace est matérialisé par une île placée au centre du parc. Mais pourquoi avoir choisi ce site et pas un autre ? Les buttes Chaumont sont élevées sur l’ancien dépotoir de Montfaucon. Les contours de cette île se calquent grossièrement sur celui de l’île de Sainte-Hélène. Cette tête de rapace, est un clin d’œil de ses deux concepteurs (Haussmann et Napoléon III) pour rendre hommage à Napoléon Ier. La pupille de l’œil et point culminant de l’île, le grand rocher, est un amoncellement artificiel et naturel de rocs qui donne un caractère sauvage au site. Au sommet de cette élévation s’élève un temple dédié à la Sybille, une prêtresse réalisant des divinations. Elle s’exprimait souvent de manière sibylline, histoire de limiter les possibles contestations. Le point culminant de l’île de Sainte-Hélène est le pic de Diane. Ce piton règne sur un monde minéral et végétal. A Paris, le parc laisse couler une cascade que l’on retrouve, l’empereur l’avait remarqué à Sainte-Hélène.
Loulou
Le fils de Napoléon III « Loulou », comme l’appelait sa mère l’impératrice Eugénie, est mort au combat en Afrique. Ce petit neveu de Napoléon Ier, quitte l’Angleterre par Southampton, comme son grand-oncle, sur un navire anglais, en portant l’uniforme britannique. Avant son départ, « pris par un étrange pressentiment » écrit André Castelot, Loulou ajoute un codicille à son testament, dans lequel il précise que « …les devoirs de notre maison ne s’éteignent pas avec ma vie… ».
L’Angleterre ne porte pas chance aux Bonaparte. Aucun des deux Napoléon ne revient vivant de sa croisière. Napoléon III mourra exilé en Angleterre. Sainte-Hélène et Ulundi, lieu le plus proche du trépas du prince Loulou sont tous les deux en hémisphère sud, entre équateur et tropique du capricorne. Le 1er juin 1879, son détachement campe au bord de la Bloody River (la rivière sanglante). Le groupe est surpris par un détachement de huit Zoulous. Curieusement, le chef anglais pourtant responsable du prince impérial ordonne « le sauve qui peut » et c’est la débandade pour l’escorte du Prince. Loulou s’agrippe à la selle de son cheval, « Fate », destin en français. L’étrivière cède et le voilà seul face aux guerriers africains percé de 17 coups. A ce moment, en Angleterre, un ouragan abat un saule, dans le parc de la maison où réside l’ex impératrice Eugénie. Ce saule est une bouture de celui qui abrite la tombe de Napoléon 1er au creux d’un exquis vallon à Sainte-Hélène. Le saule, symbole de la vie éternelle. Elle y voit là un mauvais présage. Ce pressentiment est vérifié le 22 juin, jour anniversaire de l’abdication de 1815 et jour où Londres connait la victoire de Waterloo et où Eugénie apprend la mort de Loulou.
La Vierge Marie et Napoléon
Existe-il un lien entre ce diable d’homme et la Vierge Marie ?
Il est né le 15 août, jour de l’assomption et est mort en mai, mois traditionnellement consacré à Marie. Il est couronné à Notre Dame de Paris. Lui seul a été couronné à Notre Dame par un pape, ce qui lui assure une investiture divine ! A Waterloo, Napoléon est en selle sur Marie à la fin du combat. Le père de Napoléon se prénomme Charles Marie et sa mère Marie Laetitia.
Ses trois épouses se prénomment Marie. « L’épouse polonaise », l’impératrice Marie Josèphe Rose de Beauharnais et Marie Louise. On peut répondre que le prénom Marie est commun. En consultant sur Wikipédia la liste fournie des 13 maitresses avérées de Napoléon, pas une ne se prénomme Marie ! La Rose mystique, est un des nombreux vocables sous lesquels la Vierge Marie est invoquée dès les premiers âges du christianisme.
A la Malmaison, la roseraie de l’impératrice Rose (Joséphine) qui meurt en mai, compte 800 variétés de cette fleur. Plus curieux, les jours du calendrier liturgique qui célèbrent la Sainte Vierge coïncident avec des dates mémorables de la vie Napoléon.
-Le premier janvier, notre calendrier fête Marie Mère de Dieu. Les révolutionnaires avaient évincé le calendrier traditionnel par le leur en remplaçant les Saints par des noms champêtres. Napoléon rétablit un premier janvier le calendrier grégorien et toutes ses fêtes mariales.
- Le 2 février, c’est la présentation et la purification de Marie. Cette date est aussi de la mort de Laetitia Bonaparte, mère de l’empereur.
- Le 11 février, Notre Dame de Lourdes, ce jour-là en 1814 les Français remportent une victoire à un contre deux à Montmirail. (Mon mari)
- Le 25 mars 1802, la paix d’Amiens est enfin signée. C’est aussi l’Annonciation. C’est un 25 mars que naissent Joachim Murat et son épouse Caroline Bonaparte (Joachim est le prénom du père de Marie). En Palestine, Napoléon se fera montrer la grotte de l’annonciation et se désaltèrera à Nazareth à l’antique fontaine de la Vierge. Les habitants lui montreront la colonne brisée par, selon la tradition, par le talon de l’ange Gabriel.
- Le 16 juillet 1801, jour de la fête de Notre Dame du mont Carmel, les rapports entre l’Église et la France sont codifiés par la signature du Concordat. C’est aussi le départ de France pour l’Angleterre puis Sainte-Hélène. A Ajaccio une chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel, (la ‘’Chapelle des Grecs’’) était un lieu de promenade favori de Joseph (prénom de l’époux de Marie) et Napoléon Bonaparte.
- Le 26 juillet c’est la fête qui célèbre la mémoire des parents de Marie : Anne et Joachim. Ces Saints n’ont aucune trace historique. Ils sont mentionnés dans des écrits de légendes. C’est en 1798, la date de la bataille d’Aboukir en Égypte où Joachim Murat, futur beau-frère de Bonaparte se couvre de gloire.
- Le 31 mai c’est la Visitation, Talleyrand signe le traité de Fontainebleau qui fixe les conditions de détention de Napoléon sur l’île d’Elbe.
- Le 22 août, jour de la fête de ‘’Marie Reine’’. Ce jour-là Bonaparte fuit l’Égypte. La Sainte Famille s’était réfugiée en Égypte pour fuir la Palestine. L’église romaine est muette quant aux 7 ans qu’aurait passé la Sainte famille en Égypte. Jésus et Napoléon sont inscrits dans une même légende. Ils auraient été initiés dans la grande pyramide. Jésus était bien petit pour cela et Bonaparte n’a passé aucune nuit, dans la pyramide. Bourrienne, et c’est bien dommage pour l’amateur de l’étrange, l’a catégoriquement démenti. Il n’a donc pas dit non plus : « Je ne peux pas vous dire, vous ne me croiriez jamais. » à Sainte-Hélène. Sa campagne d’Égypte l’a emmené en Palestine sur les lieus saints. Une bataille a été livrée à Cana, une autre au Mont Thabor. Après la bataille, le futur empereur a fait comme Jésus : il a gravi les pentes du Mont Thabor lieu de la Transfiguration. Là, il a pu méditer les yeux posés sur les monts du Liban et sur la plaine d’Armageddon. Le lendemain, dans l’église où la chapelle fut dit-on la chambre à coucher de la Vierge de Nazareth, il fait donner un Te Deum pour ses victoires en Palestine ! Les Français sont allés à Nazareth, où Bonaparte a passé une nuit à l’hôtellerie franciscaine. Ses espions sont allés jusqu’à Jérusalem.
- Le 8 septembre c’est la nativité de Marie. Aucun état civil ne fournit cette date bien évidemment. Les écritures ont choisi le 8 septembre et le 15 aout, car ces jours sont liés à la position lever et coucher de Spica, l’étoile la plus brillante de la constellation de la Vierge. Napoléon évoquait souvent une étoile qui l’accompagnait et lui portait chance. Peu de temps avant sa mort, une comète est apparue dans le ciel de Sainte-Hélène. Comme César l’empereur a vu dans ce phénomène céleste un signe de sa mort prochaine qui sera constatée 9 minutes après le coucher du soleil. En 1840, c’est en octobre que la Belle Poule accoste pour récupérer les Cendres impériales.
Au moment où la Belle Poule quitte Sainte-Hélène avec les Cendres impériales, il se passe un phénomène qui frappe les officiers et marins. "La nuit était presque venue. Un fait qui aura l’air d’une supposition toute poétique eut lieu ; il est authentique pourtant, car il n’est personne qui ne l’ait remarqué ou commenté : une étoile brillait, seule, pure, éclatante au milieu du ciel gris sombre, juste dans le vertical de la frégate."
La Belle Poule.
- Le 15 septembre c’est la fête de Notre Dame des Douleurs. Napoléon invite le pape à le sacrer empereur et c’est la date de l’incendie de Moscou qui en 1812 le chasse de la ville.
- Le 8 décembre depuis 1735, c’est la "Fête nationale de la Corse et la fête de l'Immaculée Conception. Des patriotes corses ont associé Marie à leur île avec ce texte " Le royaume choisit pour sa protectrice l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, dont l'image sera peinte sur ses armes et ses étendards ". On ne rappellera pas que Napoléon est Corse.
A Waterloo l’armée des Alliés était adossée à la forêt de Soignes. Cette forêt à la particularité d’avoir une chapelle au nom pittoresque de Notre Dame de la Bonne Odeur. Émile Verhaeren en a fait un poème. Waterloo-la chapelle ND de la bonne odeur-Napoléon pour lier ce triptyque, il faut savoir que Napoléon avait un sens de l’odorat hyper-développé. J.P Kaufmann pointe longuement ce lien de Napoléon-odorat en en faisant un livre : ‘’ La chambre noire de Longwood’’.
Notre Dame des Abeilles, la République et l’Empire
L’abeille impériale est partout : sur le manteau de velours pourpre que l’Empereur, sur les tentures de son palais, sur celles des tribunaux et administrations impériales. Symbolique de l’industrieuse française et de la vertu du peuple, l’abeille est aussi insecte royal et le plus ancien emblème des souverains de la France. Les Chrétiens assimilent les abeilles et Marie en attribuant l’abeille en « oiseau de Marie » et « symbole de Marie ». Marie est la bonne abeille, décrite dans l’Ancien Testament, comme « un des plus petits êtres qui volent » et leur produit (Jésus et le miel) « est d’une douceur exquise ».
Il existe une Chapelle des abeilles à Notre Dame des bois au Québec et une autre à Morieux, un Foyer des abeilles à Notre Dame de Gravenchon… Saint Jean Chrysostome, explique « Portez vos regards sur l’abeille. Occupée sans relâche, elle travaille pour le service de l’homme autant que pour son propre usage... Vous la voyez parcourir la prairie pour y ramasser le butin qui enrichira une table étrangère. Imitez son exemple, ô homme !... » Une ruche possède une Reine née d’un œuf semblable aux autres. Sa nourriture, la gelée royale, change la larve en Reine qui ne fait que pondre des œufs. Elle est la seule femelle féconde de la ruche.
Napoléon se fait roi d’Italie le 26 mai 1805 à Milan. Le 23 mai 1805 étant le jour de l’Ascension et le 3 juin le lundi de Pentecôte. Un clou de la crucifixion ramené par Sainte-Hélène de Palestine est inséré dans la couronne de fer dont il se ceint à Milan ! Bonaparte avait en 1785, pour sa première affectation, été nommé au régiment de la Fère à Valence. Saint Ambroise (340-397), évêque de la ville de Milan, est le saint-patron des apiculteurs, des abeilles et de la ville de Milan. La légende veut qu’alors qu’Ambroise dormait dans son berceau, il ait la figure recouverte d’un essaim d’abeilles. Il semblait que les insectes entraient dans sa bouche et en sortaient sans le piquer. Saint Ambroise est fêté le 7 décembre, veille de la fête de l’Immaculée Conception. Dans sa courte vie, le calendrier républicain a plus qu’honoré les abeilles. L’abeille (l’oiseau de Marie) et l’aigle avaient été choisis pour représenter l’empire. Le 15 germinal (5 avril) jour de l’abeille est curieusement le jour où Napoléon abdique en 1814. Le 8 frimaire était le jour du miel est le jour de la bataille de la Bérézina. Le 20 germinal jour de la ruche, les alliés entrent en 1814 dans Paris. Enfin, le 11 frimaire fête la cire. Ce jour correspond au 2 décembre, c’est à la fois le jour du sacre à Notre Dame et la victoire d’Austerlitz. Ces références dans le calendrier républicain, le choix de l’abeille comme symbole impérial et Notre Dame des Abeilles, quelle étrangeté !
Isis et Napoléon
Napoléon revient souvent sur le sujet de sa désastreuse campagne d’Égypte. On ne peut savoir si le général Bonaparte a été l’initié d’une société Isiaque. Il avait sur lui un scarabée d’Égypte « fétiche ». Dans la cour carrée du Louvre, on voit les figures d’Isis, la lune, et une de Manco Capac, le soleil. C’est l’Empereur qui a demandé à ses architectes Percier et Fontaine de les murer ici.
Manco Capac et Isis gravés sur le fronton de la cour carrée du Louvre.
Plus étonnant, le 25 janvier 1811, les armes de la capitale sont solennellement consacrées à Isis et deviennent sous l’Empire "de gueules à un navire fretté d'argent, à la proue chargée d'une statue d'Isis, adextré d'une étoile d'argent et voguant sur des ondes de Mino, au chef cousu de bonnes villes de France."
Les armes de Paris en 1811. Isis est à la proue du navire, Osiris à la poupe et Sirius, l’étoile à cinq branches, guide le navire.
L’arc de Triomphe représente sur sa face est l’empereur ceint d’une couronne de laurier entouré de deux déesses. La déesse-mère Cybèle une des manifestations de Diane et d’Isis est à ses pieds. Cette déesse androgyne est représentée couronnée de profil et ressemble étonnamment à la Joséphine du célèbre tableau du sacre peint par David. Napoléon ayant lui-même couronné son épouse, on peut interpréter ce tableau comme le couronnement d’Isis par le Soleil.
A Sainte-Hélène, la dépouille de l’empereur attendait dans une tombe provisoire située au val du géranium à Sainte-Hélène. Le géranium, du grec Geranion signifie « bec de grue » et symbolise la grue et son bec pour les Celtes qui l’offraient à leurs dieux. Le vaisseau français la Belle Poule accompagnée de la Favorite nom d’une bataille gagnée par Bonaparte, part de Toulon 47 ans après la première victoire significative de Bonaparte dans cette ville pour rapatrier les cendres de l’Empereur. Napoléon qui avait le sens de la formule a dit à Gourgaud qu’il « avait porté la couronne impériale, la couronne de fer de l’Italie et que l’Angleterre lui en donnait une plus grande et plus glorieuse, celle portée par le sauveur du monde, une couronne d’épines ». Et ajoute à Montholon « Si Jésus n’était pas mort sur la croix, il ne serait plus Dieu ». La couronne d’épines est sensée avoir coiffé Jésus en dérision, car croyait-on, il se voulait roi. Découverte par Sainte-Hélène, elle est déposée par Saint Louis à la Sainte Chapelle. Les révolutionnaires la placent à Notre Dame de Paris, lieu du couronnement impérial en 1804. Napoléon III et son oncle Napoléon 1er ont eu l’étrange besoin d’abriter cette couronne d’épines dans des reliquaires qu’ils commandent l’un en 1806 et l’autre en 1862, soit 8 ans avant leur chute (1814 et 1870). On peut les voir dans le Trésor de la sacristie de Notre Dame de Paris.
Le reliquaire de 1862.
Ce n’est pas la couronne d‘épines qui sera la dernière à le coiffer, mais une en or. Le 9 décembre 1840, lors du retour de sa dépouille un journal écrit : « A ce moment, le soleil se levait au-dessus des collines qui ferment le lit de la rivière et faisait pâlir les flammes funéraires ; ses rayons dorés tombaient sur la chapelle ardente d'où semblaient jaillir des milliers d'étincelles. Le cercueil apparaissait comme entouré d'une atmosphère lumineuse d'où s'échappaient en éclairs les reflets de la couronne d'or qui surmontait le drap mortuaire. Napoléon rentrait en France ceint d'une auréole de lumière, ou c'était le soleil d'Austerlitz qui saluait le retour du héros ! » C’était, en décembre le retour du Dieu Soleil qui rappelons-nous avait abdiqué le 22 juin, au solstice d’été et était mort quelques minutes après le coucher du soleil.
La Belle Poule mouille en rade de Cherbourg et le cercueil est transbordé sur le Normandie dont le nom n’est pas sans rappeler le Northumberland. Au Val-de-la-Haye, (la Haye Sainte) le cercueil est à nouveau transbordé sur le vapeur la Dorade qui remonte la Seine. Une dorade pour porter les cendres impériales ? Ce poisson est caractérisé par une nageoire dorsale tenue par des épines.
Cet homme et son épopée suscitent encore aujourd’hui des réactions étonnantes qui sans être paranormales interrogent le bon sens. Ainsi la République française, n’a pas voulu fêter le bicentenaire de la victoire d’Austerlitz. Soit. Cette même République a osé envoyer une flotte pour fêter avec les Anglais leur victoire de Trafalgar. Parmi les navires français figurait son fleuron le « Charles de Gaulle », général qui n’a pas dû apprécier être associé à cette farce. Nos amis Anglais, ont de l’humour et doivent encore en ricaner.
Tous ces petits détails n’en sont pas. Ils témoignent de la structure surnaturelle qui construit nos vies. Tous ces symboles, ces noms, ces soi-disant hasards ne sont pas réservés qu’aux grands hommes. Cette charpente se lit aussi dans nos destinées. Reste à connaître la réponse introuvable : Qui tire les ficelles ?
Laissons le mot de la fin à Napoléon qui dit : « Qu’est-ce que l’avenir ? Qu’est-ce que le passé ? Que sommes-nous ? Quel est le fluide magique qui nous entoure et nous cache les choses que nous avons le plus besoin de connaître ? Nous vivons et nous mourons dans un éternel émerveillement ».
Françoise Dorléac et Ayrton Senna, sous les regards de Janus
Les destinées du pilote automobile Ayrton Senna et de l’actrice Françoise Dorléac présentent des points communs. Nés tous les deux un 21 mars, ils se tuent, en pleine gloire, au volant d’une voiture Renault. Ces tristes singularités éveillent la curiosité. Y a-t-il d’autres coïncidences ?
Tirage de cartes
Au tarot, le chemin de vie est un nombre qui « symbolise la manifestation de l’être dans sa diversité et dans son histoire ». Il est identique - 22 - pour les deux : 22 est aussi le nombre des cartes (arcanes majeurs) du tarot. Si l’on devait retenir pour eux trois cartes, attachées aux vies de l’artiste et du pilote, d’un jeu de tarot de Marseille, le choix se porterait sur le 7, le 17 et le 16.
Au tarot, le 7 c’est le chariot, un char aux roues improbables que deux chevaux tirent en opposition.
Pourquoi extraire le 7 ? Françoise Dorléac est née en 1942 et Senna en 1960. La somme des chiffres de 1942 (1+9+4+2) et de 1960 (1+9+6+0) fait sept. Ce sept est associé aux accidents : Senna s’est tué au septième tour du 16ème (1+6) Grand Prix à Imola sur une FW16 et F. Dorléac est sortie à la hauteur de la bretelle 47 en rejoignant la nationale 7 à 18h35, précise le magazine Jours de France de juillet 67. Elle meurt à 25 ans (7), lui à 34 (7).
Un des chevaux est blanc à rênes rouges, les couleurs de l’écurie Mc Laren. L’autre est bleu comme sa dernière Formule 1. Le conducteur attribué à cette carte est… Janus. Le Dieu aux deux visages est dessiné sur les épaules du monarque. La colonne de direction (le sceptre porté par le conducteur ?) brisée a percé le casque au-dessus de l’œil droit. C'est la carte de la violence, des instincts belliqueux et martiens de l'Homme, nous apprend Wikipédia. Cette carte peut représenter des voyages, une automobile, un prince de l'élégance.
Au tarot, l’arcane 17 c’est l’étoile
Pourquoi le 17 ? Françoise Dorléac, qui entre à 17 ans au Conservatoire, est née dans le 17ème arrondissement de Paris. Les étoiles sont présentes sur le blason de Seine-Port et sur le drapeau brésilien. Elles sont vertes sur l’auto dans une très célèbre scène du film « L’homme de Rio » qu’elle tourne en 1964 et qui lui donne le statut d’étoile. Un hommage à Senna a été rendu par l’équipe brésilienne de football, vainqueur de la Coupe du Monde sur le terrain où elle a gagné son titre. C’était le 17-07-1994.
En évoquant Françoise Dorléac, Modiano écrit qu’elle « se trimbale avec dix-sept valises pour parer à toute éventualité ». La destinée de l’actrice se lit dans le nom des rues du 17ème arrondissement où elle est née : il existe, en effet, une rue Renault, du Printemps, de la Félicité, du Midi, du Vaucluse, de Juin (le maréchal), de Rochefort (un journaliste mort un 1er juillet). Le 17ème a un restaurant qui s’appelle « un air de famille », situé rue des Dames et, en son cœur, un autre nommé « Les demoiselles », Françoise Dorléac avait joué dans « Les petites demoiselles ». Sans être jumelles, les sœurs Dorléac se ressemblaient et étaient à l’affiche du film « Les Demoiselles de Rochefort ».
Catherine Deneuve et Françoise Dorléac.
Le film se tourne à Rochefort dont le département est le… 17 (Charente-Maritime). Le restaurant italien Cinecittà, toujours dans le 17ème, se trouve au 89 rue Truffaut (le cinéaste) dont Françoise Dorléac a été la compagne en 1964. Elle tournera 17 films au total, de sa première apparition dans Mensonges en 1959 jusqu’au dernier en 1967. Quel fil rouge relie F. Dorléac et Senna dans le 17ème ? La place du Brésil. Un club s’appelle « Le dix bis », 10 rue du débarcadère (les autos accidentées présentent un dix dans leur appellation). « Ce n’est qu’à 10 ans que le démon du kart le reprend » explique Lionel Froissard. Dès 10 ans, la jeune Françoise assure le doublage de films. Elle en double 10 en 10 ans. Ayrton est un prénom qui tire ses origines de la langue hollandaise et s’interprète comme étant « celui qui vit dans deux mondes ». Nous avons là notre 10bis. Notons aussi qu’en 1 000 ans, le temple de Janus est resté fermé 10 fois. Le jour de son accident, Senna a 2 fois 10 points de retard.
La carte 17 du tarot montre une femme versant l’eau de deux récipients. Françoise Dorléac perd le contrôle de son auto de couleur grenat. Certains grenats sont parfois étoilés. Un grenat est qualifié d'« étoile » lorsqu’un phénomène optique… fait apparaître une étoile. Sept étoiles entourent un soleil rayonnant en haut de la carte. Il est remarquable que la place de l’Étoile se situe sur les 17ème, 8ème (arcane de la justice) et 16ème arrondissements parisiens. Le 8, qui accompagne le 17 et le 16, se retrouve dans les 8 ans de carrière au cinéma (1957-69) : c'est la somme de 2 et 6. Or, le 26 est le jour de l’accident de Françoise Dorléac : c’est aussi un 26 (janvier) que l’église fête Sainte Paule, Sao Paulo. Un prénom de Françoise était Paulette.
Au tarot, le 16 c'est la chute, l’effondrement
Pourquoi extraire le 16 ? Foudroyés, deux personnages chutent dans le vide, tête la première. Senna pilote une FW 16 et surtout court le 16ème Grand Prix de Saint-Marin. Le 16 donne un détail de l’accident de Françoise Dorléac, avec le feu en haut de la tour.
Dans la courte vie de Françoise Dorléac, les signes la reliant aux autos sont présents. Elle joue dans une pièce, ‘’Teuf-Teuf’’, pour la télévision en 1963. On la voit à Saint-Tropez, dans un film de 9 minutes de l’INA daté du 29 avril 1966, présenter les tendances de la mode. Dès les premières secondes du film, elle fait du stop coiffée d’un chapeau cloche genre casque et vêtue d’une combinaison intégrale. On entend une auto et le bruit n’est, ni plus ni moins, que celui d’une voiture de sport. Elle est passagère d’une Chevrolet Chevelle « en rouge et blanc » nous précise la voix off. Elle pose le 8 octobre 1966 pour la couverture de Paris Match où elle apparaît au volant d’une Mercedes Excalibur rouge (nom de l’épée d’Arthur), à l’occasion du Salon de l’auto. Avec sa photo, en sous-titre s’affichaient Brabham champion du monde, et les titres « jeunes coureurs » et « bolides de 1930 ». Le logo posé sur le capot est une épée, épée qui est l’attribut de Saint Paul, décapité en 67 et qui est fêté le 29 juin. Tiens tiens, trois jours après l’accident de Françoise Dorléac, le 29 juin 1967, jour de la Saint Paul donc, l’actrice Jayne Mansfield se tuait sur une route américaine. Elle ne mourait pas décapitée comme Saint Paul dont l’attribut est l’épée, mais le crâne « défoncé » comme Senna. L’actrice avait, comme lui, 34 ans. Une autre histoire…
Les armoiries
Observons maintenant comment le blason représentant une ville de l’Essonne, celui de Saint-Pierre-du-Perray peut nous parler. Évidemment, la ville n’a aucune responsabilité dans l’interprétation qui suit.
Blason de Saint-Pierre-du-Perray (Essonne).
Pourquoi s’y intéresser ? C’est la seule ville de France portant le nom d’une « rue Ayrton Senna ». Ce blason est fait d’une clef dans un argent ondé sous deux fois trois épis de blé. À Saint-Tropez, Françoise Dorléac s’étourdissait en dansant à l’Épi club : elle profite alors de sa dernière matinée le 26 juin, juste avant son accident à l’Épi plage. Voilà pour nos deux épis. Quant à la grappe de raisin, elle introduit directement le nom Dorléac puisqu’un domaine viticole porte le nom Château Dorléac.
La clé est un liant avec les paroles de la chanson de King Crimson (voir plus loin) et est surtout un attribut du dieu romain Janus. Une clé en or pour le soleil-ciel, une en argent pour la terre- lune. Notons au passage qu’il faut 41 minutes (via Michelin) pour aller de la rue Senna à Courson. Il en faut 17 pour aller de cette même rue à Seine-Port et le trajet passe par la porte jaune. 41 étant le nombre de victoires de Senna et 17 le nom d’un arrondissement de Paris. Les liens entre Courson et Seine-Port seront développés plus bas.
Voilà donc réunis nos trois acteurs majeurs dans le cadre d’une ville et de son blason.
Le blason de Saint-Tropez, utilisé actuellement par la commune, propose un "pèlerin d'or, auréolé du même, tenant une épée".
Bologne, Imola et Forlimpopoli sont dans la région d’Emilie-Romagne. Le logo de cette région est vert et blanc, souligné d’un trait rouge. Le blason de Villeneuve-Loubet représente deux cocons de vers à soie sur fond jaune. Une lecture peut y voir une croix noire marquant un arrêt. Le chemin est barré. Le jaune est symbolique de la couleur du casque du pilote. Les deux barreaux identiques de la croix ne sont pas fondus mais l’un est posé sur l’autre. Le code de la commune de Villeneuve-Loubet est 06161, soit Alpes-Maritimes pour 06 et le 161 correspond, par hasard, au nombre exact de Grands Prix disputés par Senna. Le blason de Seine-Port montre une caravelle s’éloignant, modèle de l’avion que devait prendre Françoise Dorléac à Nice. Trois étoiles couronnées, les trois titres de champion de Senna. L’eau, funeste et magique. Le blason de la ville de Paris, lieu de naissance de l’actrice, montre une nef navigant à l’opposé. Le blason de Cagnes-sur-mer, où elle est dirigée après son accident, porte un chien. Françoise Dorléac adorait les animaux.
De gauche à droite : blasons de la région Émilie-Romagne, Villeneuve-Loubet, Seine-Port, Paris et Cagnes-sur-mer.
Marie Cardinale écrit dans « Elle » de juillet 1967 qu’elle avait un petit chien avec elle au moment de l’accident. À remarquer que les Romains sacrifiaient fin avril un chien roux dont on brûlait les entrailles afin de protéger les récoltes. Le jaune au chef est de la couleur du casque de Senna. Quant au-dessous, il est comme le drapeau d’Autriche que Senna avait dans son auto au moment du crash. Senna avait aussi un chien, Kinda, qui a attendu son maître, tous les jours, au bout du quai de sa propriété.
Senna et son chien Kinda (photo Instituto Ayrton Senna)
Du blanc et du rouge
Chez Senna, le rouge et blanc accompagnent sa vie et sa mort. Son premier ingénieur est G. Ducarouge avec lequel il signe sa première victoire au Portugal. Sa carrière et ses succès, dont sa dernière victoire, sont essentiellement acquis chez Mc Laren dont les voitures sont en rouge et blanc. Sa combinaison est rouge. Le rouge associé au blanc était-il chez Senna une sorte de grigri ? Toujours est-il que le changement de couleur lui sera fatal. À Imola, Senna avait troqué sa combinaison rouge pour une bleue, couleur de son écurie.
De gauche à droite : blason de Bologne (ville où le décès de Senna a été annoncé à 18h30 - Françoise Dorléac était née à 18h10 et morte à 18h35) - Drapeau de l'Autriche que Senna avait dans sa Formule 1 le 1er mai en hommage au pilote autrichien décédé la veille - Blason de Sao Paulo, où Senna est né - Mc Laren MP4-6 (DF) pour son dernier titre de champion. Le blanc et rouge sont les couleurs des voitures Mc Laren qui donnèrent à Senna 3 titres de champion du monde. Avec Williams, en 1994, il fera 3 courses en bleu et blanc sans marquer un point - Les couleurs de Saint-Tropez.
Le drapeau de Saint-Marin. La FW 16, blanche et bleue, accidentée.
Le lotus et le camélia
Françoise Dorléac avait-elle anticipé un point commun avec le camélia. Elle se voyait en Garbo à 14 ans. « Comme ce serait merveilleux d'être la Garbo de sa génération » ! Greta Garbo, « la Divine » est réputée pour avoir été la meilleure interprète de la dame aux camélias. Elle tourne son dernier film quelques mois avant la naissance de F. Dorléac en 1941 « La femme aux deux visages ». Elle y joue le rôle d’une femme délaissée qui, pour récupérer son mari, se fait passer pour sa sœur… Catherine. Françoise est née dans une clinique de la cité des fleurs. Elle allait devenir, après sa mort, une fleur par procuration puisqu’était créée une nouvelle variété de camélias baptisée Françoise Dorléac. C’est en mars 2010, au domaine de Courson (Essonne), que la fleur était présentée à Catherine Deneuve. Cette création résultait d’une hybridation entre deux camélias. Le sasanqua « Crimson King » rouge et l’oleifera « Jaune ».
Le Camellia « Françoise Dorléac » possède une fleur semi-double. Que peuvent nous apprendre les mots King Crimson et oleifera associés aux arbustes ? Oleifera a une résonance latine et cache les mots fée et roi. King Crimson signifie « roi cramoisi ». C’est le nom d’un groupe musical, interprète en 1969 de « In the court of the Crimson King ». Cette chanson comprend 2 parties : « The return of the fire witch » (le retour de la sorcière de feu) et « The dance of the puppets » (la danse des marionnettes). Barry Godber, qui mourra à 24 ans l’année suivante, a dessiné la pochette. Le roi cramoisi y figure calme et souriant alors qu’un visage au dos est torturé par la peur et la souffrance.
Il n’est pas possible, dans le cadre de ce texte, d’interpréter les paroles hermétiques de la chanson. Mais ces paroles ont une résonance particulière dans la trame de l’histoire. Bien évidemment, les auteurs n’ont pas voulu parler des accidents, mais leur évocation d’un marionnettiste, même si elle n’est pas originale, entre bien dans notre sujet. La chanson compte 33 vers, le nombre de chants de la divine comédie de Dante, dont elle semble s’inspirer. Le groupe sort aussi en 1994 un disque de 7 titres intitulé « Vroom ». Ce disque a été enregistré du 2 au 7 mai 1994, au lendemain de la mort de Senna.
Le camélia Oleifera jaune et le camélia Sasanqua « Crimson King ».
Ce sont ces deux camélias qui ont donné naissance au camélia Françoise Dorléac. Le camélia oleifera jaune présente un gros casque jaune en bouton. Il existe une rue des camélias à Paris, à Sao Paulo et une à Cagnes-sur-mer où la dépouille de l’actrice sera transportée après l’accident. La dame aux camélias est aussi un roman d’Alexandre Dumas (A-D) dont l’héroïne meurt à 25 ans.
Mais le plus surprenant est à venir. En octobre 2010, le domaine de Courson organisait des journées festives présentées ainsi sur le site : « Pour la seconde année consécutive, Max Hill, directeur pour la France de l’International Camellia Society, organise deux journées d’information consacrées au Camellia arbuste aux facettes si méconnues. Elles permettront aussi de présenter les plus beaux spécimens, en pots et fleurs coupées, à l’intérieur des Écuries du Duc de Padoue ». Courson, nom du domaine, rappelle le monde de la course automobile. Écuries est le nom que l’on donne aux teams de Formule 1. Padoue est une ville d’Italie, proche de Bologne. Deux est le numéro de la voiture de Senna à Imola. Deux noms, Hill et Max, cités dans la présentation, rappellent le nom du partenaire de Senna à Imola Damon Hill et Max est le prénom de Mosley, le président de la FIA en 1994. Au cours de ces 2 jours, le président du conseil général, Paul da Silva a baptisé un nouveau camélia. Senna, né à Sao Paulo (Paul), s’appelait da Silva. International Camellia Society, ICS, est phonétiquement le nom de Jacky Icks. Il est en mai 1984 le directeur du Grand Prix de Monaco. Il arrête la course à cause du déluge qui s’abat sur la piste et subit ainsi la fureur de Senna. Quasiment tous les mots évoquent Senna !
Blason de Padoue. Padoue ville d’Italie fait l’objet d’un pèlerinage connu. Saint Antoine de Padoue, qui était portugais, y est honoré. Le duc de Padoue est gouverneur des Invalides un 21 mars et son nom figure place de l’Étoile sur la 21ème colonne.
En termes de fleurs, Senna n’est pas en reste. Lui aussi est lié directement à une fleur : le lotus. Pendant 3 ans, il porte haut les couleurs de l’écurie Lotus avec laquelle il gagne ses premiers Grands Prix à 25 ans. Le lotus et le camélia sont des fleurs originaires d’Asie. Des livres (« Pilotes de Lotus ») le concernant portent des fleurs sur la couverture.
Le lotus d’Amérique est jaune. Le drapeau de Macao comporte une fleur de Lotus flottant sur fond vert. Cinq étoiles en arc qui pourraient être un signe de l’année des accidents. Françoise Dorléac meurt en 1967 (1+9+6+7 = 23 = 5) et Senna en 1994 (1+9+9+4 = 23 = 5).
Il existe, dans le monde, un seul drapeau où figure une fleur de lotus. C’est celui qui flotte sur la « souveraineté partagée » entre la Chine et le Portugal de Macao. Quels fils mènent la ville chinoise de Macao à Senna-Dorléac ? La course automobile et le cinéma.
Ancienne colonie portugaise, Macao possède son Grand Prix où les meilleurs pilotes du monde s’affrontent. La première édition, en Formule 3, a été remportée par Senna en 1983. Comme au Brésil, le sport roi est le foot. Trois quotidiens sont publiés en portugais (langue du Brésil). Macao est jumelée avec Sao Paulo. Enfin, dernier point qui relie la ville à Senna, le code MAC est utilisé pour reconnaître le pays.
Quelques capillaires relient Françoise Dorléac et Macao : son père Maurice a doublé en 1952 un film se déroulant dans la ville.
Le blason de Courson-Monteloup, une onde blanche, un saint (Claude) et du vert, du bleu et du jaune : les couleurs du Brésil.
Senna et Françoise Dorléac ont, tous les deux, eu le privilège de timbres à leur effigie. Celui de Françoise vaut 60 centimes d'euros : 60 est l’année de naissance d’Ayrton. La valeur du timbre de Senna est de 83 centimes : 83 c’est le département du Var où se situe Saint-Tropez, lieu de résidence, de travail et de départ du dernier trajet de l’actrice. Au bord gauche du timbre de la belle actrice, un damier noir et blanc peut rappeler le drapeau qui marque la fin des courses automobiles et qui apparaît sur le timbre de Senna. Sur ce timbre, flotte un des deux blasons de Saint-Tropez.
Conclusion de l'auteur Thierry Namur
Les faits sont repérés, puis classés par genre. Je n’ai inventé aucun blason, aucune date. Alors ? Quel peut être l’intérêt, pour une quelconque entité, de mettre dans deux corps une âme semblable qui vivra une expérience similaire ?
Quelle est cette force qui a tout arrangé, tout organisé ? C’est une intelligence fabuleuse, cruelle et joueuse qui parle avec des signes choisis par elle. Cette chose monstrueuse et dissimulée laisse-t-elle un libre-arbitre ? À voir. Il serait bien plus rassurant de tout relier au hasard. Mais si cette « organisation » existe pour Senna et Dorléac, elle est aussi dans toutes les destinées : dans les nôtres, dans celle des nations, des mondes. C’est à chacun de faire son chemin et de la découvrir.
Sources de l'auteur
La plupart des informations de ce texte ont été puisées sur le site Wikipédia et sur le site Caradisiac.com, rétro, pilotes pour les infos sur Senna. Pour les heures de naissance des personnes, j’ai consulté le site Astrothème. Les circonstances de l’accident de Françoise Dorléac varient d’un site à l’autre. Pour certains, l’avion qu’elle devait prendre allait à Londres, pour d’autres à Paris. Des sites disent qu’elle est décédée sur le coup, d’autres qu’elle a «lutté » pour sortir de l’auto en feu. Les infos sur le 17ème arrondissement viennent du « Parisis Code 6 » de Thierry Vandeleur.
Le livre de Lionel Froissart « Ayrton Senna, croisement d’une vie » a été consulté.
Les amateurs peuvent voir « Senna sans peur, sans limite, sans égal », un film de Asif Kapadia.
Le Titanic et la guerre des dieux
Coïncidences, Sérialité, Synchronicité historique
Eclairons ce désastre à la lumière de la mythologie pour aboutir à cette étonnante conclusion : encore aujourd'hui, nous partageons la Terre avec les Dieux.
Imaginez une nuit sans lune, piquetée de milliers d'étoiles surplombant l'Océan atlantique. La mystérieuse déesse Hécate rôde. Elle est la manifestation inquiétante de la lune noire.
Un paquebot aveugle a rendez-vous avec son destin. Nous sommes le 14 avril 1912. Le navire est le Titanic. Son pavillon est une étoile blanche rayonnante à cinq branches. Il y a peu, son architecte Thomas Andrews a emmené son épouse au prénom grec Hélène pour observer, sur le bateau, la comète de Halley qui est à proximité maximale de la Terre. Elle réapparaîtra en 1986, un an après la découverte de l’épave du navire. Dans deux jours, une éclipse obscurcira le ciel de l'hémisphère nord.
Dans toutes les traditions, l'éclipse et la comète sont annonciatrices de catastrophes. Encadrés sous ce décor céleste (une étoile, une comète, une éclipse et une lune noire), les malheureux passagers du Titanic ont été précipités dans les abîmes des eaux glacées de l'Atlantique nord.
Aussitôt, et encore aujourd'hui, une littérature fournie essaie d'expliquer le naufrage : escroquerie à l'assurance, arrogance humaine, momie maudite embarquée, iceberg "chargé" (il servait de sépultures aux Inuits), malédiction sur fond de guerre civile entre Catholiques et Protestants en Irlande du Nord... Pourquoi pas ?
Prenons comme point de départ le nom du navire et, comme fil rouge, la guerre des Dieux de l'Olympe.
"Et les Titans furent précipités dans l'abîme, dans les ténèbres éternelles, ils furent enchaînés par des fers cruels dans les fonds brumeux, le Tartare" chante Hésiode dans la Théogonie.
La mythologie grecque nous conte des Dieux belliqueux dotés de pouvoirs fabuleux. La Grèce antique leur a donné un territoire, notre monde et un domaine, l'Olympe. Ces Dieux immortels ont des noms : Zeus, Poséidon, Hadès. Ils luttent et triomphent contre les Titans et les Géants qui sont précipités dans un abîme cruel, le Tartare. Sous les yeux des hommes, Dieux et Titans se déchirent à grands coups d'éclairs, de rochers et d'invisibilité.
Neptune-Poséidon repousse un Titan.
Qu’ont vraiment vu les hommes, témoins de ces batailles gigantesques qu’ils relatent avec le filtre des connaissances de leur époque et les limites de leur intelligence ?
Ces récits épiques ont-ils réalité et vérité ?
Hier comme aujourd'hui, une autre dimension du monde nous livre imprudemment des signes de sa présence par d'infimes détails. Ainsi, l'indicatif radio du Titanic est MGY et rappelle "Mythologie ".
Tous ces détails à découvrir autorisent cette réflexion :"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous avec les Dieux."
Le Titanic : son départ de Southampton pour sa première croisière (à gauche) et son naufrage le 15 avril 1912 au large de Terre Neuve.
Le Titanic appartient à une famille de trois bateaux, affrétés par la compagnie "White Star Line" : ses "Sisters ships" (« bateau-sœur ») s'appellent l'Olympic et le Gigantic.
Le jour du drame, l'Olympic, premier-né, du nom de la montagne où trônent les Dieux de la mythologie grecque, a quitté New York pour l'Europe et le Gigantic, attend sa mise en eau.
La bonne étoile rayonnante de la White Star n’a pas porté fortune au Titanic.
EDWARD SMITH, LE COMMANDANT DU TITANIC
Le Titanic, contrairement à une tradition bien établie, n'a pas été salué au moment de son départ par les sirènes des navires présents. Pour son voyage inaugural, il était commandé par Edward Smith dont la mère s'appelait Catherine, prénom d'origine grecque (Catharsis). Ce vieux loup de mer était aussi appelé comme Poséidon, "le roi des tempêtes."
Edward Smith, le commandant du Titanic, et son radio en train de lancer un SOS.
Il se marie avec Eleanor (Hélène) le 12 juillet (saint Olivier). L'olivier, don à la Grèce de la déesse Athéna, fille de Zeus, est divin dans la religion grecque. Son père était potier, profession majeure de l'Antiquité, dont Athéna était la protectrice. Smith avait une fille prénommée Elen. Hélène est une célèbre héroïne grecque.
Plus étonnant encore. Avec les lettres du nom du capitaine du Titanic E. Smith, on écrit parfaitement Thémis et Métis. Thémis et Métis sont les noms de deux des douze Titans ! Un Titan pilotait le Titanic. Métis, dont le nom en grec signifie sagesse, est la mère d'Athéna.
Les lettres "dward" qui restent, peuvent écrire « d », abréviation de died (mort en français) et ward, qui signifie « éviter un danger ». Un prénom qui convenait tout à fait à Smith, quand on connaît sa fin.
Le Titanic reçoit, via le Baltic, un message radio l'avertissant du danger des glaces : cet avertissement est signé du vapeur grec Athinaï (Athéna).
Gardons notre fil rouge en notant que ce marin très expérimenté avait fait une partie de ses études à l'Etruria British School. Or Neptune, l'avatar de Poséidon, était étrusque (civilisation vivant en Étrurie).
On ne sait pas ce qu'est devenu Smith. Circé la magicienne a brouillé les cartes sur sa disparition. Un témoin, qui avait navigué avec lui affirme, sous serment, lui avoir parlé en ville, après le naufrage. Les titans ne sont-ils pas immortels ?
Le Titanic se dirigeait rapidement en direction de New York mais aussi de l'Olympic qui quittait New York. La tentation est grande d'interpréter et d'imaginer que c'était pour un défi. Poséidon, Dieu des Océans, se tenait-il à l'affût et son trident a-t-il effleuré la coque du Titan qui a sombré rapidement dans les eaux, calmes et sombres du monde d'Hadès ? En tout cas la presse, dans ses dessins de 1912, ne craint pas d'habiller l'iceberg avec le costume de Neptune-Poséidon.
Le Titanic est coulé par une montagne, de glace certes, mais la symbolique est respectée, puisque l'Olympe est aussi une montagne. Les Titans et les Géants tentaient d'occuper l'Olympe et lançaient des rochers sur les Dieux qui n'en menaient pas large. Le second du Californian, bateau dont nous reparlerons, essaie vainement d'entrer en contact optique avec le Titanic. Il s'appelle Stone, « roc » en français.
Le Carpathia, premier arrivé sur les lieux du drame, lance des fusées. Son commandant est surnommé « L'étincelle électrique ». L'arme de Zeus n'est-elle pas l'éclair ? « Carpates » est le nom d'une montagne d'Europe centrale et son nom signifie pierre. Tous les marins du Carpathia, en remerciement de leur sauvetage, recevront une médaille où l'on voit Poséidon entourant le navire de ces deux bras-poissons. Encore un symbole.
Les bateaux Parisian (Pâris) et Mount Temple (nom de montagne) sont très proches mais ne peuvent intervenir.
LA RECHERCHE DE L'ÉPAVE
Elle commence immédiatement après la tragédie, mais les ressources technologiques de l'époque ne permettent pas de concrétiser l'imagination des concepteurs.
En 1977, le navire de guerre britannique "Hécate" localise un grand bateau brisé en deux parties par 4 000 mètres de fond. Cette carcasse est aussitôt reconnue comme étant celle du Titanic. La découverte est tue pour cause de guerre froide. "Hécate", de la race des Titans, est la terrible déesse, première épouse d'Hadès. Encore une fois, le nom du navire nous invite en Grèce. Hécate suscite des fantômes. Détail curieux, elle est la déesse des portes et clés. La clé du placard à jumelles des vigies du Titanic était égarée et les vigies étaient sans ces instruments.
Précisons que ce n'est absolument pas une habitude de la Royal Navy, au XXe siècle, d'appeler ses bateaux par des noms issus de la mythologie grecque. Il s'agit bien là d'un fait étonnant.
En 1985, l’équipe de Robert Ballard envoie un robot, l'Argo, qui localise précisément l'épave. L'Argo est le nom du bateau de Jason et des argonautes qui partent à la recherche de la Toison d'or. C'est d'ailleurs ce qu'explique Ballard : « J'ai choisi ce nom (l'Argo) en pensant au bateau avec lequel Jason... était parti à la conquête de la Toison d'Or ». Ballard qui, je pense, ne dit pas tout, décrira la grande carcasse ainsi : « Ecrasée comme sous le poids d'un Géant ».
Robert Ballard et l'épave du Titanic qu'il a filmée avec le petit véhicule sous-marin Jason.
Un an plus tard, Ballard fait une seconde expédition avec le bateau Atlantis, nom grec qui désigne le premier Titan Dieu, Roi, à l'origine de toutes nos civilisations.
Un robot en titane filme le Titanic. Il libère un petit véhicule, le Jason, qui pénètre à l'intérieur et filme le Titanic. Un débat intervient alors entre Ballard qui veut garder l'épave en sanctuaire marin et les Français (co-découvreurs) qui veulent remonter des éléments à la surface. Ballard, dans mon interprétation, prend alors le rôle du gardien Hadès, gardien des enfers.
En 2001, Cameron filme en 3D le Titanic pour un documentaire. La plateforme de prises de vues s'appelle la Méduse. Méduse est l'une des trois Gorgones qui pétrifie de son regard.
Hécate, Argo, Jason et Méduse sont donc associés à la découverte et l'exploration de l'épave du Titanic. Tous ces noms sont, à la fois, étroitement mêlés à la mythologie grecque et au Titanic.
LE SISTER-SHIP GIGANTIC
Gigantic, le plus grand des trois navires, se réfère aux Géants qui subirent le même sort que les Titans. Ce dernier bateau fut débaptisé immédiatement après le naufrage du Titanic par la compagnie et renommé Britannic. Il est légitime de se demander pourquoi et il est raisonnable de penser que les décideurs de la White Star Line avaient compris l'avertissement. Accoler les noms rivaux de l'Olympe, des Titans et des Géants était un casus belli pour les Dieux jaloux de l'Olympe. Le Titanic coulé et le Gigantic, dépossédé de son nom puis coulé en Grèce, marquaient la victoire de l'Olympe face au défi de la White Star Line.
Le Gigantic ne connaîtra jamais de carrière commerciale. Réquisitionné en 1914 par l'armée britannique, il sert de navire-hôpital. Triste prédestination : il coule, victime d'une mine ou d'une torpille, en 1916 à proximité de l'île de Kéa, au cap Sounion en Grèce. C'est ici, en face du lieu de ce naufrage, qu'est construit le temple de Poséidon. Cette construction majeure, donnée par Zeus pour consoler le Dieu de la mer après sa défaite face à Athéna, domine la grande épave du haut de son promontoire.
Localisée par la Calypso (nymphe grecque) du commandant Cousteau en 1975, le bateau est filmé par le submersible grec Thétis en 2001. Thétis est le nom d'une Titanide.
En raccourci, le Gigantic-Britannic sombre face au temple dédié à Poséidon en Grèce. Son épave est découverte par la nymphe Calypso, est aussi explorée par Thétis la Titanide... Ce bateau est à ce jour, la plus grande épave des océans.
LE SISTER-SHIP OLYMPIC
L'Olympic va connaître une carrière à l'image des Dieux de l'Olympe : guerrière, royale et quasiment immortelle. Lancé en 1911, surnommé "le Roi des Mers", il est considéré avec le Majestic comme le vaisseau-amiral de la Line. Sur les 89 paquebots qu'elle construit, la White Star Line adopte, pour 79 d'entre eux, le suffixe "ic". Habitude intéressante de nommer ses bateaux par un nom finissant par « ic »… comme iceberg !
L’Olympic perd une pale de son hélice puis, en 1912, il éperonne un croiseur nommé Hawke (faucon), animal attitré de la magicienne grecque Circé. Ces péripéties sont vitales pour la destinée du Titanic puisqu'elles retardent son départ.
Le commandant Haddock (Hadès) prend alors le commandement de l'Olympic et Smith celui du Titanic.
Averti de la collision avec l’iceberg, l'Olympic, proche du Titanic, reste en contact radio avec son frère, rejoint la zone du naufrage et patrouille en vain. Hadès est le terrible gardien du Tartare où ont été précipités Titans et Géants. Haddock espère embarquer les naufragés sauvés par le Carpathia, mais son capitaine refuse. C'est l'Olympic qui, grâce à la puissance de sa radio, livre la première liste erronée des rescapés.
En 1912, l'Olympic échoue sur un banc de sable, mais l'affaire est tue pour garder la confiance dans la Compagnie. Il fera la Grande Guerre en transportant des troupes. Il est le seul navire civil à avoir coulé, en 1918, un sous-marin. Décidément très agressif, il heurte en 1924 le bateau de guerre Fort Saint Georges. Evénement rarissime, il subit en 1929, un séisme sous-marin. Faut-il rappeler que Poséidon, dont le lieu de culte est aussi Olympie, est appelé « le maître des tremblements de terre ? ".
Entre 1934 et 1935, la Compagnie retire du service trois de ses bateaux : l'Olympic, l'Homéric et le Majestic. Ils sont vendus à des démolisseurs. Mais des pans entiers de ce bateau mythique ornent encore aujourd'hui des demeures ou des restaurants prestigieux.
L'OCÉANIC
La White Star Line avait lancé en 1899 l'Oceanic. Or Ocean est aussi le nom d'un Titan de la mythologie. En 1900, le mât avant de l'Oceanic est foudroyé et abattu. Le navire heurte ensuite un navire. Il est le premier bateau de la Compagnie à connaître une mutinerie. Les Titans sont rebelles. Les mutins sont emprisonnés.
Détail incroyable : en 1912, l'Oceanic et le Titanic se croisent à Southampton. L'Oceanic est amarré contre le New York. Le Titanic approche alors et les deux Titans prennent le New York en sandwich. Imagine t-on image plus symbolique que le New York pris dans ce baiser de la mort entre les deux Titans ?
Le Titan Ocean, dans les récits mythologiques, s'est finalement rallié à Zeus.
Mais ce n'est pas tout. Pendant cet épisode, le Titanic est guidé par six remorqueurs : L'Ajax et l'Hector, héros de la guerre de Troie, le Neptune ( Poséidon), le Vulcan, dieu du feu, l'Hercules, qui vainquit les Titans et l'Edwards, nom de l'architecte du Titanic (il périt dans le naufrage).
L'Oceanic, réquisitionné par la Royal Navy, s'échoue près de l'île de Foula.
Il ne fait décidément pas bon d'avoir pour nom celui d'un Titan.
LE CIEL GRECQUE ANTIQUE
Les Grecs étaient férus d'astrologie. Ils avaient projeté leur monde divin dans le ciel, en nommant les constellations par les héros de leur mythologie.
Ainsi, un groupe d'étoiles représente le bélier dont la toison d'or a inspiré la saga de Jason. Avril, mois du drame, est consacré au Bélier. Le tempérament du bélier est fonceur et obstiné. C'est un leader comme notre Titanic. Le sens dévolu à ce signe (le bélier) est la vue. Nos vigies n'ont-elles pas, sans jumelles, vu l'iceberg au dernier moment ?
Le dieu Hadès qui a le pouvoir de se rendre invisible, a-t-il révélé la montagne de glace tardivement ?
Edward Smith commandait, avec le Titanic, son 17e navire. Au tarot, la carte XVII c'est l'étoile. Rappelons que le logo de la Compagnie est une étoile.
Pour couronner toutes ces curiosités, Avril est le mois d'Aphrodite-Vénus. Vénus est encore appelée "étoile du matin". Aphrodite est née de l'écume de la mer à Cythère. Le jour dévolu à ce signe est le mardi, jour du naufrage.
N'y a-t-il là que du hasard ou bien les éléments se mettraient en place pour que les événements se produisent ?
On peut toujours croire que le hasard seul bafoue, dans ce naufrage, les lois de la probabilité. Mais cela ne peut convaincre entièrement. Dans le cas du Titanic et de ses Sisters ships, le hasard en a trop fait. Le cinéaste Cameron, auteur du film Titanic, a perdu en avril 2014 son sous-marin « Nérée » lors de l’exploration d’un abysse océanique. La mission s’appelait « Hadès ».
Décidément, je préfère appliquer pour le Titanic la réflexion d'Einstein :
« Le hasard est le nom que les Dieux prennent
quand Ils ne veulent pas qu'on Les reconnaisse ».
Le Démon derrière l'atome
Le 16 juillet 1945, est un jour de fierté pour les scientifiques et les militaires rassemblés à des kilomètres d’un lieu prédestiné du nouveau Mexique nommé ‘’ Jornada del muerto’’ , l’étape du mort. Leur bébé, une bombe atomique nommée Gadget est testée avec succès. Deux autres bombes seront lancées, pour de vrai cette fois, sur deux villes japonaises : Hiroshima et Nagasaki.
L’avion qui décolle de l’ile de Tinian dans le Pacifique, ce 6 août 1945 a été baptisé Enola Gay par Paul Tibbets, son pilote. Il a fait peindre sur l’avion le nom de sa mère Enola Gay. Notons qu’Enola, lu à l’envers fait « alone » qui signifie seul en anglais. Ce prénom rare avait été attribué en référence à l'héroïne du roman de M. Young Ridenbaugh, ‘’ Enola, sa fatale erreur ’’ (Enola; or Her Fatal Mistake).
Le point d’impact prévu est marqué par un tau, symbolisé par un pont de la ville. Le 9 août, une troisième bombe est larguée à la verticale de la cathédrale Sainte Marie de Nagasaki. Les 3 dates qui signent les 3 explosions atomiques correspondent aux fêtes religieuses de Notre Dame du mont Carmel, le 16 juillet, la Transfiguration le 6 août et de la Saint Amour le 9 juillet. L’essai du 16 juillet est codé Trinity, Trinité. La bombe du 6 août s’appelle Little boy, petit garçon et celle du 9 août est nommée Fat man, l’homme gras.
À partir de là, et pour ce qui va suivre, deux attitudes sont possibles. Se dire que c’est le hasard qui est à l’œuvre. Ou bien, remarquer que derrière le voile, se cache un mystère. Disons tout de suite que cette suite de hasards n’est pas volonté humaine. Personne n’a dit -on va faire péter nos bombes le jour de fêtes religieuses remarquables. Ou encore nos drapeaux ont un sens caché par rapport à un événement. Existe-t-il vraiment un agenceur détectable par des traces que le chercheur croit voir ? Ou bien, encore une fois, toutes ces coïncidences ne sont elles que des faits mal interprétés. A chacun de choisir.
Le 16 juillet, l’église fête donc la Vierge Marie avec Notre Dame du mont Carmel. La bible nous raconte que sur le mont Carmel, en Terre Sainte, Elie a défié les prêtres de Baal en affirmant que c’est l’Éternel seul et pas Melkart, qui allume le feu du sacrifice. Élie prie, invoque, et le feu tombe et consume le bois, les pierres, le sol et l'eau. Les nuages noircissent le ciel et il pleut à verse. Les prêtres de Baal sont battus et tués. Elie triomphe de la joute.
En 2010, un incendie dégageant un champignon et nécessitant une aide internationale ravage le mont Carmel et tue 44 personnes.
La Transfiguration est fêtée le 6 août, jour d’Hiroshima. Cet épisode rapporte la métamorphose de Jésus rayonnant devant 3 apôtres. Saint Mathieu écrit : " Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière...une nuée lumineuse les couvrit…’’ L’ironie veut que cette bombe s’appelle petit garçon, petit Jésus…"
Enfin, la bombe de Nagasaki est larguée Le 9 août, jour de la Saint Amour ! La cathédrale de l’Immaculée Conception est soufflée. On y retrouve dans la poussière une statuette de Marie, les yeux brûlés, remplacés par deux orbites noires, la joue droite noircie et une fissure ressemblant à une larme le long du visage. Cette trouvaille est un miracle pour les catholiques japonais. A noter que les USA déclarent la guerre au Japon le 8 décembre 1941, jour de la fête de l’Immaculée conception et que le Japon capitule un 15 août, fête de Marie. Une statue de sainte Agnès qui n’a pas été détruite est aujourd’hui au siège des Nations Unis, à Manhattan ! Les principaux attributs de la Sainte sont un agneau blanc, la palme du martyre, un rameau d'olivier, une épée et un bûcher en flamme. .
Le pilote d’Enola Gay, Paul Tibbets est né le jour de la Saint Lazare (23-02) le saint ressuscité des morts et décède le 1er novembre, jour de la Toussaint. Il reçoit dès la fin de la mission la Distinguished Service Cross (une croix) décernée à toute personne de l’armée qui s'est distinguée par un acte héroïque.
La mission pour Hiroshima comprend trois avions, est bénie par l’aumônier : ‘’ Dieu tout puissant, nous te demandons de ne pas abandonner ceux qui affrontent les hauteurs de ton ciel pour porter le combat chez l’ennemi.’’ Dieu bénit par l’intermédiaire de son ministre. Mais dans la conscience populaire c’est le Diable qui tel le cheval de Troie est derrière cette œuvre scientifique humaine. Oppenheimer qui dirige le projet Manhattan dit : ‘’les physiciens ont connu le péché; et c’est une connaissance dont ils ne peuvent se défaire’’. Un seul des missiles russes capable de métamorphoser un pays comme la France en un agglomérat de particules s’appelle Satan.
Manhattan, du nom du quartier new-yorkais, est choisi pour coder le nom du projet de la conception de la bombe. En 1943, J. Robert Oppenheimer (surnommé Oppie) dirige le projet. Son rôle éminent, le qualifie de « père de la bombe atomique ‘’. Il est le plus étrange de la bande des scientifiques de Los Alamos. Dépressif, mystique, insaisissable, idéaliste, capable d’étrangler un rival et de tenter d’en empoisonner un autre avec une pomme, c’est pourtant lui qui est choisi pour être le chef d’orchestre du laboratoire atomique. On l’a comparé à Hermès, Shiva, Léonard de Vinci, Prométhée…
L’astrophysicien Hubert Reeves écrit : ‘’ Comme Faust accepte le pacte de Méphistophélès les physiciens font alliance avec l’armée pour accéder à un niveau supérieur de science et de puissance. Mais Faust porte seul les conséquences de son geste. Le poids des expériences de Los Alamos retombe sur l’humanité entière.’’ Méphistophélès est un démon au rire amer, qui insulte, et se réjouit des douleurs humaines. A Faust il dit :’’ Je suis une part des forces qui veulent toujours le mal et sans cesse crée le bien’’. Oppenheimer pense-t-il à cette phrase quand il écrit ‘’ Je vis une expérience parfaitement méphistoléphique…’’. Est-il l’apprenti sorcier, le mage noir dans ce projet atomique ? ’’Sa présence avait quelque chose de magnétique et de légèrement bizarre.’’ témoignent ses collègues. Il appelle son bateau ‘’ Trimethy’’. Quand on lui annonce que la bombe a bien explosé, Oppie demande si ‘’…cela s’est passé après le coucher du soleil ?’’ Quelle importance ? Sauf pour un mage. Oppenheimer rapporta par la suite qu'au moment de l'explosion de la première des 3 bombes, il pensa à un verset du Bhagavad-Gita, l'un des textes de l'hindouisme : « Si dans le ciel se levait tout à coup la Lumière de mille soleils, elle serait comparable à la splendeur de ce Dieu magnanime » et à un autre : « Maintenant je suis la Mort, le destructeur des mondes ».
Il dit : "Des événements aussi fous ne se produisent que lorsque les hommes qui connaissent les faits ne trouvent personne pour en parler et lorsque les faits sont trop secrets pour être discutés ou même soumis à réflexion.’’ Le centre de Los Alamos est au Nouveau Mexique dont le surnom est ‘’la terre de l’enchantement’’. Un des ingénieurs recrutés par Oppie se rappelle :’’Il parla avec une sorte de ferveur mystique qui enflamma notre imagination. » La magie a-t-elle sa place ici ? La réponse est dans la définition qu’en donne le musée du Louvre dans la partie égyptologie. ‘’ Le pouvoir détenu par les Dieux peut être emprunté par les hommes grâce à la magie. Elle est l’un des moyens de contrôler des forces redoutables…menaçant le pays… l’exécution de certains gestes, la fabrication et l’utilisation de certains objets sont complétées par des rituels et la récitation d’un texte. Ces formules font appel aux noms des Dieux, et aux aspects les plus puissants de leur personnalité.’’
Sous la surface de l’histoire, la magie est l’un des courants qui accompagnent le feu atomique. Dans ‘’ l’heure de s’enivrer’’, Hubert Reeves écrit dans le paragraphe :‘’ Les philtres’’ : - … Léo Szilard en 1935 est en quelque sorte l’annonciateur de la déesse bombe. Le général Groves et Oppenheimer ensorcelés par des philtres bien différents mais tout aussi efficaces en sont les grands prêtres’’ . Le nom code de l’essai de la première bombe est « Trinity. Louisa Hall s’en étonne dans son livre ‘’Trinity’’ : - Un terme religieux, étrange pour une bombe. Jamais Oppenheimer n’expliquera pourquoi il l’a retenu. Presque deux décennies plus tard, le Général Groves se pose la question et lui demande pourquoi ce nom ? Oppenheimer répond :- la raison de ce choix n’est pas claire. Il me revient cette citation d’un poème que j’aime, (Battez mon cœur, Dieu à trois personnes -Battez mon cœur, Dieu à trois personnes, pour vous) écrit par John Donne peu avant sa mort : comme tout planisphère (et j’en suis un) confond L’Est et l’Ouest, la Mort joint la Résurrection ».
Étrangement, quand on se rappelle le nom du bateau (Trimety), de la terre de l’enchantement, et du savant chimiste, Charles Baudelaire semble annoncer Oppie dans le prologue des Fleurs du Mal !
« Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste. »
"Est-ce que la bombe d’Alamogordo (Trinity) était la première ?’’ lui demande-t-on après la guerre -‘’ Oui dans les temps modernes, bien entendu.’’ Oppenheimer avait lu les étranges récits du vieux texte Mahabharata : ‘’ c’était un projectile unique, Chargé de toute la puissance de l’univers, Une colonne incandescente de fumée et de flammes, Aussi lumineuse que 10000 soleils… Les cadavres étaient tellement brûlés, Qu’ils étaient méconnaissables, Leurs cheveux et leurs ongles tombaient. Des vents défavorables se mirent à souffler.’’
Einstein n’est pas le père de la bombe. Il ne participe pas au projet Manhattan, mais Il faut tout son prestige pour faire céder Roosevelt à lancer Manhattan. Einstein est l’avatar de Saint Albert le Grand qui est un scientifique, alchimiste évêque, magicien (il a donné son nom au grimoire, recettes de magie, le Grand Albert). On le sait peu, mais Einstein recommandait la lecture du livre d’Upton Sinclair traitant du paranormal.
L’arbre tient une place dans Manhattan. Deux sites industriels majeurs, portent le nom d’arbres : Oak qui se traduit par chêne, l’arbre attribué à Zeus et Alamo par peuplier (Alamogordo et de los Alamos). Tous ces arbres forment la rue du vieux bosquet (old grove) où vivait Einstein, comme l’indique son adresse sur la lettre. Le Peuplier c'est l'Arbre du peuple car c’est là que se prenait autrefois des décisions importantes. Dans l'Antiquité le peuplier noir, arbre infernal car il pousse sur les rives du Styx, recouvrait les défunts.
L’arbre philosophique – arbre de vie pour l’alchimie – est considéré comme le premier degré de la perfection à laquelle aspirent les alchimistes. Il symbolise les lois de l’univers et de la connaissance du bien et du mal. Oppie est né le jour consacré à la fougère réputée pour repousser les attaques du démon. Les symboles municipaux de Fukushima sont le pêcher et le zelkova du Japon.
L’implantation des sites qui travaillent pour le projet Manhattan est-elle l’effet du hasard ? A-t-on choisi les sites pour dessiner des figures géométriques et des alignements voulant figurer un arbre de mort ? Ainsi, Richland-Wendover-Monticello-Alamogordo sont alignés. Dayton-Saint Louis-Ames forment un triangle rectangle juxtaposé à un autre triangle rectangle : Los Alamos-Ames-Saint Louis. Des sites majeurs comme Los Alamos et Oak Ridge sont créées de toutes pièces.
Prométhée, Zeus, les Furies, Uranus et Pluton se font un nom dans l’aventure atomique. Ils sont l’empreinte de la mythologie grecque. Dès 1945, les savants sont comparés au titan Prométhée. Prométhée, « le Prévoyant », vole le feu qu’il offre aux hommes. Sa punition est de se faire dévorer le foie par un aigle : « le chien ailé de Zeus ». On lit dans la revue ‘’ Scientific Monthly’’ : « Les Prométhée modernes ont de nouveau gravi le mont Olympe et rapporté à l'homme les foudres même de Zeus. ». Les biographes dans ‘’American Prometheus: The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer’’ qui comparent Oppie à Prométhée écrivent ‘’ Prométhée possède deux faces. Celle de Faust : l’ivresse de savoir et de pouvoir. La seconde en bienfaiteur de l’humanité’’.
Zeus est le maître d’œuvre de Manhattan. Avatar des USA il lance la foudre, un faisceau de dards enflammé sur les villes japonaises. Le Dieu et les États-Unis ont l’aigle comme oiseau totem.
L’aigle de Zeus tenant la foudre sur le logo du Département de la Défense.
Logo du projet Manhattan.
Beyrouth après la tragédie.
Le dôme du Genbaku à Hiroshima.
Hiroshima, Nagasaki, Beyrouth, sont plongés dans les ruines et la cendre ? Les explosions laissent symboliquement un bâtiment dressé au cœur des cités. Il a été dessiné symboliquement, bien avant les explosions, sur le premier logo du projet Manhattan.
Le logo officiel de Manhattan : le faisceau de dards de feu en zigzags terminés par une flèche par lequel Zeus lance la foudre depuis le mont Olympe.
L’uranium tient son nom de la planète Uranus, le Dieu romain du ciel et de la vie et il est la clé ouvrant l’éveil du feu premier ! Il est le père des 3 furies et des Titans. Les Furies qui naissent d’une pluie de sang rendent la justice. Elles parcourent la surface de la terre en châtiant les criminels par la douleur, la folie, le sacrifice, la malédiction. Uranus est découverte en 1789. Pas étonnant qu’en astrologie, elle soit une planète lourde qui provoque des changements soudains, brutaux et sanglants comme le sont les révolutions. Uranus préside le signe zodiacal des USA. Oppie meurt le 18 février, dans le Verseau, le domicile d’Uranus. Le musicien G. Holst, dans sa composition les planètes, l’appelle « Uranus, le magicien ».
Pluton le Dieu des enfers, est aussi nommé Tertius, le « Troisième ». Son chien à trois têtes garde ceux-ci. Il est souvent représenté avec un casque en peau de chien. Le ranch d’Oppie s’appelait ‘’ le chien chaud’’.
Le croiseur Indianapolis véhicule la bombe des USA à l’île de Tinian d’où décolleront les B 29. Par hasard, Tinian est voisin du nom Titania, le plus grand satellite d'Uranus et reine des fées. Tinia, Dieu de la foudre, est un avatar de Zeus pour les Etrusques. Juste après sa mission, l’Indianapolis est torpillé par les Japonais. Les marins survivants de l’explosion nagent dans une mer infestée de requins et connaissent une fin affreuse. Le navire a bien envoyé un SOS mais la mission étant secrète, les radios craignant une ruse des Japonais l’ont ignoré. Les Furies vengeresses, nées du sang d’Uranus, ont-elles ciblé le bateau ? Pourquoi les requins ? Hiroshima est jumelée avec Honolulu dont la base navale est Pearl Harbor, résidence de la Déesse requin Ka'ahupahau ! Pearl Harbour et Hiroshima les deux villes qui balisent le l’origine et la fin de la guerre du Pacifique.
Le drapeau de la ville d’Indianapolis une étoile et une croix. Celui de Nagasaki, une étoile et sa cible au centre.
Dans son livre ‘’ Oppenheimer’’ Aaron Tucker le qualifie d’alchimiste. La famille Oppenheimer est originaire de la ville allemande d’Oppenheim qui imprime au 16ième siècle les plus grands livres d’alchimie comme De mineralibus d’Albert le Grand et le De secretis naturæ (1518).
En juin 45, Oppie confie à Szilard cette réflexion sibylline : «… la bombe atomique n’a aucune signification militaire. » Laquelle alors ? Est-ce une signification alchimique ? Le grand œuvre de l’alchimie vise à transformer les métaux vils (le plomb…) en or. Le cœur de la bombe est entouré d’acier doublé de plomb. Symboliquement, la transformation vise aussi l’homme imparfait en esprit plus subtil. Le domaine est si vaste qu’en dire plus est une folie d’autant que tout est fait pour embrouiller l’apprenti. Paul Chanson, maître de Conférences à l'École Polytechnique dit : "Le laboratoire du physicien est l'antre où se fabriquera bientôt l'or de transmutation."
Curieusement, les champignons (une caractéristique des explosions atomiques) captent et stockent très bien le plomb. Les champignons Fusarium oxysporum présents dans les sols du monde entier, sont capables de dissoudre l’or des roches et de le précipiter en nanoparticules dans son mycélium.
L’or correspond au soleil en alchimie. Le drapeau du soleil levant (ici rayonnant) sera finalement terrassé par les étoiles des USA. L’avion qui bombarde Nagasaki porte le numéro 77, qui est celui de l’iridium (arc en ciel). On trouve cet élément avec l’or natif.
‘’Cet éclair a le goût du plomb’’ lance Tibbets peu après le largage de la bombe qui visait initialement une cible en « T ». Il choisit pour son avion le numéro 82, le numéro atomique du plomb. Par le 82 on obtient le 16 (8x2) associé au soufre, le 6(8-2) au carbone. Le soufre est un attribut du diable, le carbone résulte d’une combustion. Le 10 (8 et 2) est un gaz, le néon. Le navigateur d’Enola Gay, Van Kirk observe : « Toute la ville (Hiroshima) était recouverte de fumée, de poussière et de saleté. Cela ressemblait à un chaudron de goudron noir et bouillant. Cette description convient à l’athanor (le four alchimique). Tibbets a tenu à écrire Enola Gay sur le nez du B29. Pourquoi associé le nom d’une mère à l’horreur atomique ? La somme des lettres chiffrés d’Enola donne 47, l’argent ; Gay donne 33, l’arsenic ; Enola Gay donne 80, le mercure. Tous ces agents sont matières premières en alchimie.
Little boy (la bombe) est cerclé dans une boite de plomb. Pour sa mission, Enola Gay est escortée par deux B-29, ‘’ Le grand artiste’’ (le grand œuvre des alchimistes) et un avion sans nom appelé ensuite ‘’ Mal nécessaire’’. Le moment zéro de l’explosion ressemble à un œuf. « En alchimie, l’œuf représente le chaos tel que le conçoit l'adepte, la "prima materia" dans laquelle l'âme du monde est captive. De l'œuf - symbolisé par le vase de cuisson rond - s'envole l'aigle ou le phénix, l'âme libérée..." écrit Jung.
Le moment 0 : un gros œuf.
Les physiciens savent déjà fabriquer de l’or. Mais c’est très cher et il faut des moyens colossaux. En 1957, les Américains font éclater une bombe A dans une grotte du Nevada et constatent en 1961, que pression et chaleur ont couvert les roches de cristaux dont des diamants. Ainsi les athanors (ici la grotte) des sorciers modernes, fabriquent des pierres précieuses. La bombe H soviétique Tsar Bomba a provoqué en 1961 la plus forte explosion mesurée à ce jour. Est-ce la recherche d’or qui a fait remplacer son troisième étage en uranium par du plomb ?
François Ier (de Médicis) et son laboratoire alchimique. Une équipe et une animation comparable à celle d’un laboratoire atomique. J. V. der Straet.
Un dessin issu d’un livre d’alchimie et le sigle américain de l’atome militaire en 1946 : une parenté certaine.
Nagasaki, Manhattan, Hiroshima, Fukushima, les villes de l’atome sont situées au bord de mer. Ces villes Los Alamos et Beyrouth et Alamogordo ont aussi la particularité d’être située sur ou à proximité du 33ième parallèle. Manhattan signifie « île aux nombreuses collines ». Nagasaki ‘’ la longue pointe’’, Hiroshima ‘’la grande île’’ Fukushima signifie’’ L’île de la bonne fortune.’’ Pourquoi évoquer Beyrouth ? Est-ce vraiment un hasard si pour fêter les 75 ans d’Hiroshima, deux explosions ont recouvert Beyrouth d’un nuage en champignons ? Beyrouth cumule les coïncidences. Le Rhosus (Horus), navire qui a laissé sa cargaison de Nitrate à Beyrouth a été fabriqué au Japon, son équipage était ukrainien et son propriétaire russe. Tchernobyl est en Ukraine sous pavillon russe. Cette notion d’anniversaire, vraie porte ouverte pour une répétition se retrouve avec le 26 avril. L’Aigle est une ville de l’Orne. (L’or-ne). Le 26 avril 1803 un roulement qui était semblable au tonnerre annonce une pluie de météorites (les météorites de l’Aigle.) Le 26 avril est aussi la date de la catastrophe de Tchernobyl. Nagasaki est jumelée avec Vaux-sur-Aure (Or).
Le blason de Vaux-sur-Aure, une étoile, une ondulation et le jaune et le bleu de L’Aigle.
Le logo de la ville de Pripyat (Tchernobyl), ville qui compte aujourd’hui zéro habitant. Au centre se dessine un soleil à 8 rayons en triangle, comme sa représentation de la carte du monde des Babyloniens, enserré dans un motif en forme d’atome à trois électrons. En haut à droite, un dessin s’apparente à une représentation de l’arbre philosophique. Le logo de la ville de l’Aigle dessine un aigle stylisé volant sous une trinité de traits vert. Le vert est le fond du logo de la ville d’Hiroshima avec sa trinité de traits ondulants.
Hiroshima, trois flots vibratoires sur un fond vert. C’est l’escadrille de la "Guêpe verte" qui apporte le cœur en plutonium pour Fat Man et les cylindres en uranium pour Little Boy. La couleur verte est dite intermédiaire en alchimie. Elle se situe entre le noir et le blanc et indique que l’on est sur le bon chemin.
Le drapeau du Nouveau Mexique avec son symbole rouge du soleil Zia sur fond jaune. Les Hopis sont des indiens du Nouveau-Mexique et leur nom signifie ‘’ Peuple de la paix’.’’ Oppie-Hopi, le père de la bombe contre le ‘’ Peuple de la paix’’. C’est dans cet état des USA où se sont déroulés les supposés crashs d’Aztec et de Roswell. Mexique signifie « dans le nombril de la lune ».
Les Terriens doutent de tout. Des ingénieurs chercheurs affirment que la bombe atomique…ne peut pas fonctionner. Celles qui ont explosé en 1945 sont des bombes conventionnelles saupoudrées d’uranium enrichi. On sourit mais l’ingénieur Anders Bjorkman offre un million d’euros à qui prouverait qu’une bombe atomique est possible. Quels sont les arguments de ces négationnistes ?
Le principal est qu’il était impossible d’élaborer une bombe en si peu de temps (1943-45). Stéphane Groueff, écrit dans Dossier secret, la bombe atomique : « Au printemps de 1944, malgré quelques succès technologiques sensationnels, la situation demeurait critique à Oak Ridge, car on n'y avait pas encore produit d'uranium 235.’’ On n’y arrivait pas.
Le livre "Critical Mass" (1998) de Carter Hydrick propose comme réponse qu’un transfert de technologie Allemagne-Etats Unis s’est fait en mai 1945. Martin Bormann, connu pour ses manigances, prend secrètement des dispositions pour remettre les documents sensibles et le matériel aux États-Unis en échange d’impunité. La technologie de l’Allemagne nazie, permet aux USA de finaliser le projet Manhattan. Le transfert se fera par le sous-marin U-234. En plus de l’uranium enrichi, ‘’Des bouteilles scellées « doublées d’or » contenaient 1.120 livres d’uranium enrichi portant la mention « U235 », la matière fissile à partir de laquelle sont fabriquées les bombes atomiques’’. Une chose est sûre, l’U-234 a vraiment été capturé et son contenu classé top secret.
Le drapeau de Fukushima, un soleil et une croix.
De nos jours, l’arsenal atomique est partagé. Il est étonnant que ces armes n’aient pas frappé depuis 1945. A quoi doit-on ce miracle ? A la dissuasion ? A la chance ? A une surveillance occulte ? Cycliquement, disent les traditions, des apocalypses d’eau et de feu ravagent la Terre. Zoroastre, Lucrèce, Ovide, Cicéron, Virgile et une épître de Saint Pierre annoncent la destruction de la Terre par le feu. Les hommes ignorent le feu atomique. Ils ont d’autres peurs. Pourtant, la grande menace est là, permanente au-dessus de nos têtes, prête à frapper.
Ce dessin de l’initié Robert Fludd représente la santé protégée par les anges. On peut y voir une explosion atomique avec des anges protecteurs de la grande menace.
Sources
https://arnaquenucleaire.blogspot.com/
L’essentiel des informations est issu de l’encyclopédie Wikipédia.
Le Tableau périodique des éléments chimiques.
Clovis, le roi inventé
Que vient faire Clovis sur le blog paranormal ? Il y a toute sa place. Les chroniqueurs de ce guerrier en ont fait un monarque surnaturel. Avant 1968, il était connu des écoliers qui voyaient le Franc Clovis sur le pavois qui représente le soleil, briser le mystérieux vase de Soissons et être baptisé à Reims par le saint Chrême. Puis ce premier roi de France qui ne s’est pas fait sacrer est passé dans les oubliettes de nos programmes. Ce texte propose une histoire surnaturelle de Clovis telle que l’ont raconté les chroniqueurs du passé et sur l’intuition et l’imagination de chercheurs contemporains.
Un chef de tribu
C’est que les historiens contestent tout chez Clovis. Les dates de son baptême, le vase de Soissons, l’importance de la reine Clotilde. Les documents sur lesquels l’histoire se réfère pour nous conter la vie de cette figure de proue qui entraîne la royauté à sa suite ne sont pas fiables. Les Francs appartiennent à un conglomérat de peuples germains installés au nord de la Gaule. Belliqueux, ils apparaissent dans des notices qui racontent leurs raids dans la Gaule romaine en 275. Clovis est un d’abord un chef de tribu avec ses croyances et ses traditions. Il arrive quand le monde antique s'effondre et se défait. Ses Francs sont à la fois des sauvages impulsifs au tempérament barbare et des civilisés curieux et séduit par la culture et la civilisation auxquelles ils se frottent et dont ils s’imprègnent.
« Clovis Ier roy crestien », tirée du Recueil des rois de France de Jean du Tillet, vers 1550. Une représentation de Clovis dont on n’est pas sûr qu’il portait barbe et couronne.
Bordonove écrit que ‘’L’origine de la dynastie mérovingienne se perd dans la nuit des temps, formule commode pour marquer notre ignorance…’’
C’est sous le règne de Clotaire II, vers 600, dans l’entourage de Dagobert, qu’on rédige les premières généalogies mérovingiennes, pour construire et valider leur légitimité. La parenté est capitale chez les régnants. Elle est importante par le pouvoir supposé des ancêtres dans les décisions des puissants. Le mythe des origines, organisé autour d’une lignée royale aussi longue que possible et fondée par un ancêtre merveilleux est nécessaire. Qu’est-ce qu’une lignée ? La lignée, c’est l’ensemble des personnes qui descendent d’un même ancêtre. Celle des Francs puisent ses sources dans la lignée du roi hébreu David et des mythiques Troyens de Priam ! L’origine mythique touche elle-même au surnaturel, et confère aux descendants du roi fondateur le charisme religieux légitimant ensuite la lignée. Rappelons la touchée des écrouelles faites lors des couronnements des rois. ‘’ Je te touche, Dieu te guérit’’. L’église qui rejette la magie et les phénomènes surnaturels, les accepte dans la mesure où ces pouvoirs surnaturels du roi ne valaient que s’ils étaient soutenus par la grâce divine. Une lignée part de Clodion, père de Mérovée, et se termine avec Dagobert. Une autre se termine avec Clotaire II et fait de Pharamond, père de Clodion, le premier roi des Francs. Un siècle plus tard, l’auteur du Liber Historiae Francorum, qui ne connaît pas la chronique de Frédégaire, reprend la tradition troyenne et fait de Pharamond le fils du Troyen Sunno. Ces généalogies s’insèrent dans un schéma qui représente le peuple franc, issu des Troyens comme les Romains, qui trouve la force militaire de vaincre ses ennemis par sa foi dans le Dieu chrétien.
En 1973, Gérard de Sède écrit dans la collection l'aventure mystérieuse un livre titré :’’ la race fabuleuse’’. A l’école, nous apprenions que celle de Clovis s’éteint avec les rois fainéants. Pas du tout pour cet auteur. Elle aurait perduré et de Sède propose une généalogie des rois mérovingiens par Henri Lobineau. ‘’les Sicambres étaient à l'origine des hébreux émigrés depuis l'Arcadie une terre de Grèce, vers la Sicile, puis les Alpes, le Rhin, et enfin la Belgique.’’ Le mot Franc signifie ‘’ ceux qui ont été arrachés’’ ou encore ‘’ ceux qui ont erré’’. Gérard de Sède cite Frédégaire qui donne aux Francs une origine légendaire : « les Francs eurent pour premier roi Priam’’. Ils auraient eu ensuite comme monarque Friga puis se divisent en clans. Certains s'installent en Grèce d'autres deviennent un peuple nomade qui prend un roi du nom de Francion d’où leur nom de Francs.
Le moine Primat affirme lui aussi dans les grandes chroniques de France que les Francs descendent des Troyens. Un fils d’Hector, Francion s’établit en Thrace et fait souche en fondant la ville de Sicambre. Notons qu’en ce qui concerne la lignée, chacun a sa généalogie. Tous ces textes se juxtaposent, se copient, s’empruntent sans que les auteurs s’en émeuvent. Que pensaient vraiment les Francs ? Ont-ils su que leur chef se réclamait que leur lignée était d’origine troyenne ? Connaissaient-ils seulement les chants d’Homère ?
Le Quinotaure
Les rois francs ne sont appelés Mérovingiens, du chef Mérovée, que dans la chronique de Frédégaire qui souligne le surnaturel de la lignée mérovingienne, par l’origine fabuleuse de Mérovée. Voilà l’histoire qui est contée.
Selon l'auteur du Liber Historiae Francorum, Marcomir serait le père de Pharamond, qui serait lui-même le père du roi Clodion le Chevelu. Cette généalogie, écrite plus de trois cent trente ans après les faits, est reconnue par les historiens contemporains comme fabuleuse. Elle a été reprise par les Grandes Chroniques de France. Marcomir change le nom de Lutèce en Paris en souvenir du Pâris de Troie. En fait, la ville porte ce nom en référence de la présence gauloise des Parisis. Ce Marcomir a un fils Pharamond, qui engendre Clodion le chevelu, père lui-même de Mérovée. Père de Mérovée ? Pas si sûr ! La femme de Clodion le chevelu aurait conçu Mérovée avec un Dieu marin appelé le Quinotaure. Le taureau à cinq cornes est une bête fabuleuse qui uni à la femme de Clodion le chevelu a engendré Mérovée. Cette créature marine mythique mentionnée dans la Chronique de Frédégaire du VIIème siècle. Le Quinotaure a comme attribut le trident de Neptune, et les cornes du Minotaure. Une tête de taureau est dessinée sur le bouclier trouvé dans la tombe de Childéric, père de Clovis. Plus qu’une invention de Frédégaire cette légende serait le recueil d’une tradition orale franque.
Vue d’artiste du Quinotaure. Wikipédia. Warhini
On peut trouver cette légende grotesque. On peut aussi lorgner sur ce qui s’est passé aux Etats Unis au ranch de Skinwalker il se passe des faits paranormaux incroyables. P. Palem les rapporte dans son livre ‘’ Les Ovnis de Lucifer’’. Une nuit, des scientifiques chargés d’établir un rapport sur les faits troublants du site observe un minuscule point lumineux jaune qui survole légèrement un chemin. Ce point change de surface, 15, puis 30 cms. Cette figure grossit encore jusqu’à devenir un sas, un tunnel, une porte induite. Malgré leur habitude d’enquêteur, ceux-ci sont effrayés et l’un d’eux claque des dents. Palem écrit avec raison : ‘’ il n’est jamais bon pour l’homme de côtoyer des dimensions qui ne sont pas siennes.’’ Un des observateurs fait remarquer qu’une bête s’apprête à sortir du pertuis. ‘’ C’est gros, un mètre de diamètre. Il est maintenant sorti de son trou. Pas moyen de le situer. Sa gueule est floue comme s’il n’avait pas de visage. Pour le peu que j’ai pu voir, la ‘’ chose ‘’ est énorme au moins 150 kilos et marche à la façon des hommes, c’est-à-dire sur ses deux jambes. Maintenant il me parle par télépathie. Il me dit qu’il est chargé de nous surveiller’’. Ce témoignage n’est pas une preuve, bien sûr. Cependant avec le témoignage issu du livre ovnis et conscience qui va suivre, il semble bien qu’un autre monde frappe à notre porte. C’est une jeune femme qui parle sous hypnose et qui parle de son expérience subie sur une plage du Berry :’’ …sur ma droite, il y a un grand trou d’environ trois mètres qui flotte au-dessus du sol. C’est un trou qui a la forme d’une corne d’abondance. Il sort de ce trou beaucoup de rires et de joies, et presque un soupçon d’impertinence, de coquineries… Beaucoup de rires et de couleur jaune, lumineuse mais qui n’éblouit pas. Cette lumière est finalement composée de petits êtres de petite taille, très lumineux…’’
Dans son dictionnaire des légendes du christianisme le comte de Douai décrit ce monstre marin comme ayant une tête d'homme, le dos couvert de poils et bondissant comme un crapaud. Les cheveux, les poils du Quinotaure, sont pour la gouvernance des princes francs, un élément indispensable.
Cette longue chevelure royale mérovingienne fait écho avec la tradition biblique. Dans la Bible, la consécration à Dieu impliquait que le nazir renonçât à se couper les cheveux le temps du vœu, pour laisser agir en lui la force de Dieu. Cette importance du cheveu se voit dans la bible (Samuel, 1 :11) dans cet extrait : elle fit un vœu, en disant : Eternel des armées ! si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l'Eternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. On lit encore dans la Bible, Juges 16-17 : ‘’ il lui ouvrit tout son cœur, et lui dit : Le rasoir n'a point passé sur ma tête, parce que je suis consacré à Dieu dès le ventre de ma mère. Si j'étais rasé, ma force m'abandonnerait, je deviendrais faible, et je serais comme tout autre homme.’’ Les Francs lisaient-ils des extraits de la bible ? Les élites peut-être. Là encore, on peut penser à un rite universel. Toujours est-il que les monarques francs portaient sur le dos des poils comme de la soie de sanglier ! ‘’…si peu gracieux que fut cet étrange attribut, les rois mérovingiens on étaient très fiers : il prouvait en effet l'Antiquité de leur race qui semblait surgir du temps lointain où l'homme était encore proche de la bête et avec le pouvoir magique de communiquer avec elles.’’
L’histoire dit que Clotilde reçut, de la part des fils de Clovis, des ciseaux et une épée. Son choix fixerait le sort de ses petits-fils. Si elle choisissait les ciseaux, ils seraient tondus et relégués dans un cloître. Mais Clotilde répondit qu’elle aimerait mieux les voir morts que dépouillés de leurs couronnes et choisit l’épée. Clotaire égorgea deux fils aînés de Clodomir mais épargna le troisième qui devint saint Cloud.
Marc Bloch dans les rois thaumaturges écrit : ‘’…ils portent sur leur peau une tâche rouge en forme de croix.’’
Les Mérovingiens choisissent comme emblème le crapaud. On le retrouve sur un vitrail de la bataille de Tolbiac dans la cathédrale de Reims et Nostradamus utilise le mot crapaud pour désigner les rois mérovingiens. Sylvie Havart s’en étonne dans son livre Versailles hanté. Pourquoi le choix de ce reptile symboles de laideur et d’impureté dans l’iconographie et l’héraldique ? Que viennent faire ces tombes mérovingiennes découvertes très récemment à Versailles ? Louis XIV connaissait-il leur présence ? Faut-il voir là l’obstination royale à vouloir construire ce château fabuleux sur ce marais puant ? Château qui fait la part belle au dieu marin Neptune qui s’unit à la femme de Clodion. Après tout, les rois ont leurs secrets qu’ils doivent garder déclarait François 1er en visite au Havre. On doit encore à Clovis l’apparition dans une curieuse histoire du symbole royal des fleurs de lis. Clovis devait se battre en duel, mais, surprise, son bouclier n’a pas les croissants ou les crapauds habituels, mais trois fleurs de lis sur fond bleu. Il ne le reconnait pas et en veut un autre. Mais à chaque bouclier présenté ce sont les fleurs de lis qui y figurent. C’est la reine Clotilde, qui est l’auteur de ce stratagème. C’est un ange qui a apporté cet écu à un ermite que Clotilde fréquentait. Cette histoire est tenue comme vérité historique dans la préface de la cité de Dieu, écrit à la demande de Charles V. Les trois fleurs de lis symboles à la fois d’immortalité, des vérités de la trinité chrétienne et de la virginité de Marie sont plus présentables pour l’ambitieuse royauté.
Quelle valeur donnée à ces chroniques ? Primat les écrit en 1274 ! Grégoire de Tours écrit ses pages sur Clovis au moins 80 ans après la mort de Clovis. Il se base sur quelques lettres et des écrits qui ne nous sont pas parvenus. G. Bordonove écrit : ‘’ qu’il n’est pas possible de vérifier l’exactitude de la documentation de l’évêque historien’’.
Toutes ces histoires compilent les légendes, et les images d’Épinal de l’épopée franque. Notons que ces textes, sont connus des rois qui pensent qu’existe une vérité dans ces fables. Car c’est bien là le plus curieux. La crédulité et la superstition de la lignée royale est actée. Les lettres patentes de Louis XI disent que Clovis s’est recueilli sur la tombe de Marthe à Tarascon. Les rois pensent qu’ils sont quasi divins. Lors de la décapitation de Louis XVI en 1793, les bourreaux veulent déshabiller le roi déchu. Mais Louis se rebelle. ‘’Vous n’y pensez pas.’’ Car le corps royal est divin et on ne peut le toucher. Une lutte est prête à éclater entre le géant (il mesure près de 2 mètres) et les bourreaux. Même scène quand il s’agit de lui lier les mains. Le prêtre démine la situation en faisant remarquer au roi qu’il ressemble ainsi à ce Dieu qu’il va bientôt rejoindre.
Après l'époque mérovingienne les écrivains qui ont recopié les écrits d’époque, souvent sur papyrus, donc très fragiles, ont essayé de corriger les mots et les tournures qu'ils ne comprenaient pas. Les écritures étaient devenues en partie indéchiffrables la graphie des lettres avait changé, la grammaire avait évolué, les abréviations s'étaient modifiées. Les copistes font de leur mieux et ajoutent une ponctuation cohérente qui ne fait pas toujours sens. Bref, ‘’ Tout Clovis n’est que ruine.’’
Le vase de Soissons
C’est par l’évêque Grégoire de Tours que nous connaissons l’histoire de Clovis. C’est lui qui rapporte l’anecdote du vase de Soissons. N’oublions pas que G de Tours, qui est né après la mort de Clovis écrit son texte longtemps après les faits qu’il conte. Il met dans la bouche de ses héros des paroles qui n’en sont jamais sorties. Il s’appuie sur quelques lettres et sur des traditions orales et populaires. Alors pourquoi utiliser son texte ? Parce qu’il veut faire travail d’historien et que nous n’avons rien d’autre !
Pour rendre compte des interprétations de G. de Tours, lisons sa relation de la détresse de la ville de Vienne ravagée par les tremblements de terre. Pour la messe de Pâques, le peuple des fidèles est rassemblé dans l’église. Soudain le palais royal situé dans l’enceinte de la ville est incendié par un feu céleste...pendant que la foule terrifiée sort de l’église, l’évêque implore le Seigneur et se prosterne devant l’autel. La prière de l’insigne pontife atteignit les cieux et le flot abondant de ses larmes éteignit le feu.
C’est lui qui narre l’épisode du vase de Soissons. Il n’invente pas l’histoire mais il l’écrit bien après les faits d’après une source originale inconnue. Le butin du pillage d’une église est partagé selon la coutume des Francs. L’évêque de Soissons ne craint pas de demander à Clovis de lui restituer un vase. Clovis dit à l’évêque de le suivre à Soissons, où ont été rassemblés les objets. Clovis sensible à la requête, demande alors à ses soldats ce fameux vase que ses dimensions et sa beauté rendaient remarquable. L’un d’eux conteste et frappe le vase de sa hache. Ce soldat sera tué ensuite par son chef. Des générations d’enfants ont écouté cette anecdote. Pourquoi cet intérêt ?
Pourquoi l’évêque attache-t-il grande importance à ce vase ? Pourquoi Clovis accepte-t-il la demande ? Comment était ce vase ? S’agissait-il d’un ciboire ou d’un calice contenant quelques précieuses reliques ? On ne le saura jamais. A moins que ce vase ne cache un autre réceptacle comme la coupe utilisée par Jésus lors de la Cène : le Graal. Dans le texte, le vase est désigné par le terme urceus qui désigne une sorte de vase fort ouvert, qui a une anse et un bec, et dans lequel on met des liquides pour le service ordinaire de la table. Si le ‘’vase’’ n’est qu’un objet, aussi beau soit-il, on ne comprend pas le caprice de Rémi. Si c’est le Graal, tout s’illumine.
Clotilde et Clovis
Clotilde est l’épouse de Clovis. Enfant, elle est épargnée et élevée par son oncle roi Burgonde, alors que ses 3 frères sont assassinés. Au milieu de cette cour arienne, une branche chrétienne rivale, elle est la seule catholique. Les envoyés de Clovis se renseignent sur l’origine royale de la princesse et ils sont rassurés sur ce point. Mariée, cette princesse harcèle Clovis pour qu’il se fasse baptiser. G. de Tours nous raconte l ‘entreprise de démolition de Clotilde pour le convertir. Elle acquit un grand ascendant à Clovis puisque malgré les préjugés du père, elle fait baptiser son premier né qui … meurt peu après. Clovis est en colère mais ne la répudie pas. Celle-ci attaque les dieux de Clovis qu’elle qualifie de magiciens. Une réplique intéressante de Clovis va servir à introduire une hypothèse hardie. Il dit évoquant Jésus : ‘’…on n’a même pas la preuve qu’il (Jésus) soit d’origine divine’’. Clotilde, princesse de lignée royale est peut-être sous-entendu dans cette réponse. Autrement dit, ‘’ je ne suis pas sûr que vous soyez de lignée royale puisque je ne suis pas sûr que ce Jésus dont vous prétendez descendre le soit.’’
Clovis et Clotilde, par A.J Gros (1811) Petit Palais, Paris.
La descendance de Jésus n’est pas acceptée par l’église. Pour elle, Jésus est né d’une Vierge et il est resté célibataire. Pourquoi pas ? Les évangiles de Matthieu et Luc écrivent la lignée de Jésus. Matthieu débute ainsi son évangile (1-1) : Ascendance de Jésus. Livre de la genèse de Jésus-Christ fils de David, fils d’Abraham. Suivent ensuite la liste des géniteurs jusqu’à (1-16) Joseph, l’époux de Marie de laquelle naquit Jésus. Luc (3-23) part de Joseph jusqu’à Adam fils de Dieu. Si l’on accepte la lignée davidique et la postérité de Jésus, Clotilde peut-être une descendante de Jésus. C’est ce qu’écrit Laurence Gardner dans ‘’ Le Graal et la lignée royale du Christ’’ en nous présentant page 186, l’arbre généalogique de Clotilde.
A Tolbiac, les guerriers Francs de Clovis et ceux des Alamans se culbutent. Le roi des Francs se voit perdu et implore, on ne sait jamais, le Dieu unique de son épouse chrétienne Clotilde. Au lieu du désastre qui se profile, la bataille revient aux Francs ! Cette victoire a pour conséquence le baptême des Francs. Y a-t-il eu miracle pour engager la christianisation des Francs ou un simple hasard des batailles ? Que vaut l'adhésion de Clovis au Dieu de Clotilde ? Les historiens flairent un acte politique en pensant aux avantages qu'il en a retiré. Ses motivations peuvent aussi être autres, par exemple une foi sincère.
Depuis 1994 l'Aviation légère de l'Armée de terre a choisi sainte Clotilde pour patronne. C'est en effet à ses prières que Clovis put être victorieux à Tolbiac en « submergeant l'ennemi sous le feu du ciel », ce qui est précisément aujourd'hui la fonction des hélicoptères de combat de l'armée française. Quelle est la nature du ‘’ feu du ciel ‘’ de Clovis ? Une image ? Une intervention divine ? Un coup de main d’une puissance inconnue ? Mystère. L’encyclopédie ‘’ Tout l’univers’’, voit dans la phrase de Clovis disant que si Dieu lui donne la victoire, il se convertira, une invention d’historien. Mais l’encyclopédie ajoute ‘’ qu’il semble que la conversion du roi ait été motivée davantage par les miracles accomplis au tombeau de saint Martin, à Tours que par la victoire de Tolbiac.’’ Clovis aurait été témoin de miracles ? Dommage que ne soient pas précisés lesquels. L'évêque de Trêves avait signalé les miracles qui s'accomplissent sur les tombeaux des saints en Gaule et il invitait Alboin à envoyer au sépulcre de saint Martin des gens pour reconnaître, en qualité de témoins oculaires, la vérité du catholicisme. Et l'exemple de Clovis lui paraît devoir être cité, car le roi incrédule fut convaincu par les prodiges qui s'accomplirent sous ses yeux, et c'est alors que, dans un élan de foi, il se prosterna sur le seuil de Saint-Martin de Tours et prit l'engagement de se faire baptiser sans retard.
Bataille de Tolbiac par Ary Scheffer, musée de Versailles.
Avant la bataille de Vouillé, Clovis veut faire traverser à son armée la Vienne en crue. Une biche d’une taille extraordinaire apparaît alors et indique un passage à gué. Ce fait et aussitôt interprété comme un miracle. Dans le même temps le cheval de Clovis d'un coup de sabot fait jaillir une source miraculeuse à Font Chrétien. Peu avant son arrivée à Poitiers, Clovis et son armée voient un trait de feu sortir de la basilique de Saint Hilaire et se diriger dans sa direction comme pour lui dire qu’éclairé du bienheureux saint, il serait à l’abri d’une déconvenue dans son combat.
Le baptême de Clovis
Pour le pape Benoit XV et son église, Dieu intervient. A travers Jeanne d’Arc la guerrière par exemple qui est « une attestation de l'existence de Dieu… et cela prouve que le doigt de Dieu était là. Tous ceux qui ont tenté d'expliquer Jeanne sans Dieu se sont perdus dans un labyrinthe aux dédales inextricables. » Ce qui vaut pour Jeanne vaut pour Clovis.
Le baptême de Clovis a lieu à Reims le 25 décembre 496. Vraiment ? La lettre qui fait coïncider le baptême avec Noël est un faux. Une forte présomption laisse à penser que le baptême a eu lieu à Tours. Le document dont nous disposons pour relater le baptême de Clovis est la lettre d’Avit de Vienne. Dans cette missive Avit remercie le roi et lui montre l'avantage qu'il a de ce baptême. C'est le seul document d'époque du baptême de Clovis. Ce document a été recopié au moins 4 fois en 6 siècles avant son dépôt final. On ne sait pas vraiment ce que contenait le texte original. Il n'est conservé aujourd’hui que par un unique manuscrit datant du 12e siècle lui-même copie d'un recueil antérieur qui contenait une sélection de lettres de la collection primitive d’Avit. Durant ce long processus de transmission, chaque étape a entraîné une perte d'information. Les adresses originales des lettres ont été perdues où résumées ou confondues. Rien ne prouve que cette lettre fût pour Clovis. Il n'est pas non plus certain que Clovis ait reçu cette lettre.
Le baptême de Clovis avec au-dessus de sa tête une représentation de la colombe qui dépose la fiole (Pethrus, Musée de Picardie d’Amiens).
Quant au baptême, mauvais présage, la fiole contenant l'huile pour oindre Clovis est perdue. C'est alors, miracle, que sous les voûtes apparaît une colombe blanche. L'évêque regarde l'oiseau qu’il assimile au Saint-Esprit. Tous observent que dans le bec du volatile se tient un objet que Rémi saisit. C'est un petit flacon joliment ouvragé, le travail d'un orfèvre. Ce récipient à la forme d'une colombe. Ce qu'avait dans son bec cette colombe céleste c'était la fiole contenant le chrême d'une qualité inégalée.
Pourquoi cette importance attribuée à l’huile sacrée ? On trouve dans l’ancien testament (Samuel) l’origine du saint Chrême : ‘’ … prit une fiole d’huile et la versa sur la tête de Saül…’’ Ce rite qui servait à consacrer prêtres et rois d’Israël a perduré pour tous nos rois jusqu’à Charles X ! Clovis est aussi le premier roi thaumaturge (guérisseur) bien qu’aucun écrit n’atteste cette faculté chez lui. Fort de toutes ces inventions ( roi chrétien, guérisseur, oint …) on tente sans succès, sous Louis XIII de le faire canoniser !
Ce récipient du saint Chrême est détruit pendant la révolution. 3000 guerriers se font baptiser ensuite, ce qui semble beaucoup. Que le baptême soit à Tours ou à Reims comme le dit la tradition à Noël ou à Pâques. C’est un grand événement. Si Clovis était resté idolâtre, s’il avait embrassé l’arianisme, très en vogue, alors notre histoire aurait été différente. De Gaulle le comprend quand il dit : « Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L’élément décisif pour moi, c’est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs ».
La destinée des Mérovingiens étaient annoncée par une prophétie. La mère de Clovis, Basine, mi-voyante, mi médium, a demandé avant son union à Childéric d’aller rêver sur le seuil, face à la nuit étoilée et de rapporter ses visions. Childéric assiste alors au défilé de la dynastie mérovingienne sous la forme d’une effrayante ménagerie. Basine lui en donne le sens : ‘’Le lion est le fils qui naîtra de notre union et qui, par sa bravoure et son audace, s'imposera comme un roi puissant et glorieux. Les loups et les ours sont les enfants qu'il aura. Avec l’avidité et la férocité des bêtes que tu as vues, ils se disputeront les dépouilles de leur père. Quant aux chiens, ce seront les descendants avilis et tremblants des grands souverains qui les auront précédés.’’ Primat qui rapporte la prophétie de Childéric concernant sa descendance l’explique et la résume ainsi : la première génération en licornes léopards et lions. La seconde en ours et loups et la troisième en chiens. Exactement ce qui s’est passé.
Dernière remarque
Les Mérovingiens sont à l’honneur à Paris. Sont tracés une rue Clovis, une rue Clotaire (un roi franc), une rue Clotilde et une rue Clodion (un homonyme du roi). Toujours à Paris la rue Tolbiac est un axe important du 13ème, le pont Tolbiac traverse la Seine et une station de métro porte le nom de Tolbiac, ainsi qu’une université. Une rue Vouillé traverse le 15ème. A titre de comparaison, pas de rue Napoléon ni de rue Louis XVI. Étrange non ?
La vie d’Alix le Clerc
Portrait d'Alix le Clerc, tiré du livre "Alix le Clerc, dite en religion Mère Thérèse de Jésus", paru en 1889.
Alix le Clerc est une lorraine du XVIIème siècle béatifiée en 1947. Elle est créatrice d’une œuvre permettant aux jeunes filles pauvres d’aller à l’école. Sa vie est emplie de merveilleux et il est intéressant de la lire avec des yeux d’hommes du XXIe siècle. À la fin de ce texte, chacun sera libre : il est permis d’adopter plusieurs attitudes de penser ce qu’il veut de cette vie.
Les informations de ce texte proviennent d’un livre édité en 1889 qui compulse les écrits de contemporains d’Alix mais aussi postérieurs à elle. Son vocabulaire et son style surprennent la personne lambda. Mais il faut faire avec pour non pas comprendre mais admettre qu’un autre monde existe.
Apparition d’un phénomène paranormal
Alix est d’abord une jeune fille comme les autres, qui aime rire et s’amuser. Elle tombe malade gravement et cette maladie la change totalement et lui montre la petitesse de sa condition. Une maladie qui conduit à une conversion n’est pas rare chez les Saints. Elle perçoit qu’elle peut être ‘’une vierge consacrée à Dieu est un sublime emploi’’. L’auteur compare la conversion d’Alix qui se voue perpétuellement à Jésus-Christ, avec celle de Catherine de Sienne :’’Il me sembla que l’on m’eut ôté tout ce qui était en mon intérieur et qu’on y eut placé un autre esprit.’’ Alix se trouve ‘’ravie en esprit’’. ‘’ Son biographe écrit : ‘’Notre Seigneur fit délicieusement sentir à sa généreuse épouse combien sa prière lui était agréable ; il la transporta un instant hors de la région des sens et se montra à elle plein de grâces et de majesté’’.
Ensuite, à la messe, elle est la proie d’un phénomène paranormal. Elle entend le son d’un tambour. Ce son est harmonieux et charme la jeune fille. Elle n’entend plus rien de ce qui se passe autour d’elle. Le phénomène se reproduit la semaine suivante : ‘’Comme j’aimais fort danser, ce son me captivait et j’y prêtais l’oreille avec un plaisir extrême…mon esprit fut fortement saisi, et, hors de moi-même, il me sembla voir en l’air un démon qui battait ce tambour et une troupe de jeunes gens qui le suivait joyeusement. ’’Comme Alix aime danser cette vue la précipite dans ‘’ la honte et l’épouvante ‘’ car elle se reconnaît parmi cette jeunesse qui suit ce démon qui veut ’’ sa perdition’’. Elle interprète cette vision pour l’écarter Alix ‘’des joies fugitives de la terre, Dieu l’avait enchaîné à son existence.’’
Bien que ‘’ pensant ne pas avoir beaucoup de péchés’’ Alix fait une confession générale qui conduit à une nouvelle vision :’’ Il me sembla voir une procession vêtue de blanc’’ qui la conduit à quatre colonnes couvertes de belles étoffes et ‘’ entre deux de ces colonnes sont assise Sainte Claire et Sainte Elisabeth. ‘’ Elle leur demande de l’accueillir dans leur ordre mais toutes deux refusent et lui montrent un berceau indiquant là quelle serait sa vocation.
Alix novice, la famille le Clerc n’a pas renoncé à raisonner sa fille. Le père est en chemin pour manifester son autorité et une lumière céleste apparait et lui fait comprendre la volonté divine.
La vie continue et Alix est dans l’embarras. Son directeur de conscience à qui elle doit obéissance absolue, qui est pour elle ‘’ l’organe du ciel’’ lui demande de rejoindre les Clarisses. Or l’appel divin de ses visions lui ordonne de créer un ordre. Elle passe la nuit en prière et est ‘’tout à coup saisie de crainte et d’un grand tremblement.’’ Elle voit Marie qui lui remet l’enfant Jésus dans les bras ! ’’ La possession de ce précieux trésor l’inonda de délices’’ et lui montre ainsi la voie. Un 2 février, Marie lui représente le bébé Jésus et lui dit :’’Je te le donne afin que tu le nourrisses jusqu’à ce qu’il soit grand.’’ Elle reçoit en même temps un enseignement lui enjoignant comment faire. :’’Je fus portée à des choses bien hautes de la connaissance de Dieu… mais ce langage du ciel n’a pas d’équivalents sur la terre. Je ne saurais rien dire de tout cela sinon que Dieu est un pur esprit et que je n’avais connaissance que d’un tout petit brin de sa grandeur et de sa perfection…’’ Elle dira ‘’ être portée au petit ménage de Vierge avec le petit Jésus… je me consolai beaucoup de les voir…leurs petits meubles., leurs lits à part, le petit siège de Jésus.’’ Questionnée, elle dit : ‘’Peut-être je me trompe moi-même, ou bien suis-je possédée, ou quelque chose encore dont je n’ai pas idée.’’
On présente l'enfant Jésus à Alix qui découvre ainsi sa vocation
Dans la vie spirituelle, tout est sujet à l’égarement et à l’illusion. Le référent dans la vie de l’ordre naissant est Pierre Fourier, lui aussi béatifié. Pour Alix, Fourier est un phare spirituel à qui elle doit obéissance complète. Il excite le zèle des sœurs en leur proposant Jésus lui-même comme modèle.’’ Il les exerçait à une grande soumission d’esprit à un grand détachement de leur propre volonté et jugement... Elles lui déféraient en tout ; de sorte qu’elles ne faisaient rien sans sa permission.’’ écrit mère Milly. Le père d’Hangest dit qu’Alix était celle que Fourier ‘’ s’appliquait le plus à mortifier et à humilier, sans doute pour faire contrepoids aux faveurs extraordinaires qu’elle recevait du ciel’’. Aucune révolte des sœurs devant ces mauvais traitements :’’ Elles sont persuadées que Dieu est le mobile de toutes les actions du père.’’
Saint Pierre Fourier, qui fut son complice et son mentor
"Notre Seigneur prend grand plaisir à une âme obéissante’’ dit Alix. ‘’ Elle obéissait à tous et cela avec une docilité, une soumission ravissante. ‘’ Le biographe d’ajouter ‘’ Dieu aime l’obéissance aveugle qui va jusqu’à la sainte démence.’’ Les mémoires écrivent que :’’ le révérend père (Fourier) prenait plaisir à exercer son obéissance…on la voyait par ordre mendier, porter des souliers mal cousus… et elle était heureuse d’expier les vanités de sa première jeunesse.’’ Alors que sa mère est mourante et qu’Alix est à son chevet, le père, ‘’ pour exercer son obéissance, lui demande de quitter sa mère pour parer l’église…’’ ‘’Dans la vie spirituelle, tout est sujet à l’illusion et à l’égarement, hormis l’obéissance.’’ Aujourd’hui, nous savons que l’obéissance peut être utilisée par des prétendus religieux sans scrupules.
Pierre Fourier s’inquiète des récréations des sœurs qui répondent qu’elles confectionnent des instruments de pénitence. De quoi s’agit-il ? D’haires (chemises rugueuses, portées par mortification), de cilices (ceintures de crin ou de métal), de de pointes de fer, chaines compressées sur leur peau. Ces objets leur sont familiers pour ‘’ satisfaire cette sainte haine d’elle-même. Il y avait dans l’abbaye un lieu retiré témoin des saintes rigueurs qu’elles s’appliquaient plusieurs fois par jour.’’ L’auteur du livre tente de justifier ces pratiques : ‘’ Que sont les excès de l’amour des Saints en regard de ceux de l’amour de Dieu pour nous ? Nous sommes loin de la flagellation et du calvaire !’’
Un cilice '' pour se donner la discipline''
Une sœur qui vit avec Alix dit :’’…nos mères faisaient des austérités et des pénitences prodigieuses ; elles jeunaient, couchaient sur des ais, dormaient une heure ou deux …portaient continuellement l’haire sur des ceintures remplies de clous aigus, prenaient la discipline trois fois par jour ce qui leur laissait des plaies. L’auteur justifie toujours ces horreurs ainsi :’’ C’est ainsi qu’à la base des grandes œuvres et de tous les ordres religieux se trouvent l’oraison et la pénitence.’’
Lors des chemins de croix, elle était attachée et chaque sœur devait lui donner une gifle. Durant les froids d’hiver (en Lorraine), elle se levait la nuit pour se coucher dans la neige ou se plongeait dans des cuves d’eau glacée. A contrario, elle se brûlait la pointe des pieds sur les braises du foyer ! Cette maltraitance interroge enfin le biographe (il parle d’étranges douleurs qu’elles s’imposaient) et son entourage. Même la Supérieure lui demande de modérer ses tourments. En vain. Ces mortifications sont indéfendables, incompréhensibles. En quoi un Dieu d’amour prendrait -il du plaisir à un dos lacéré et des épingles plantées dans la chair ? Pour souffrir notre corps n’a pas besoin de suppléments, ce que sa nature lui inflige semble largement suffisant. Alix se défend :’’ L’âme qui a goûté Dieu, se sent un tel courage, que si en ce moment on mettait son corps en lambeaux, pour sa cause, elle en éprouverait la plus vive consolation…Je voudrais endurer toutes sortes de peines, et donner plusieurs fois ma vie afin que les âmes des pêcheurs retournassent en leur première origine.’’ ’L’amour divin s’alimente par la souffrance écrit le biographe.
Elle avale le sang corrompu d’une plaie plusieurs jours durant. ‘’ Ma répugnance était extrême, mais je pensais que Dieu aurait cela pour agréable.’’ ‘’ Cet acte héroïque lui procura beaucoup de consolation intérieure et de la force pour achever ce qui lui restait à accomplir. Heureuse d’avoir pu faire un sacrifice à son maître adorable, elle compta pour rien les désordres d’estomac qui en furent la suite jusqu’à la fin de sa vie.’’ écrit le biographe !
‘’ Un soir je fus transportée dans la maison des Jésuites. Les Pères ne prenaient pas garde à moi.et semblait mépriser ce que je faisais, sauf un et je compris que c’était saint Ignace.’’ Celui-ci l’encourage à poursuivre son œuvre pour les petites âmes. ‘’Alix tient à ce que l‘ordre naissant et ses dépendances naissent et vivent dans l’austérité et la frugalité. Elle charge la Providence de subvenir à leurs véritables besoins. En effet, elles furent toujours secourues à temps’’. En fait les sœurs meurent de faim et d’insomnie.
Alix donne l’exemple étant la première à nettoyer les lieus les plus abjects, récurer les pots, habillée avec ce qu’il y a de pire.
Il est curieux de lire que malgré tous les phénomènes merveilleux qui peuplent sa vie Alix doute. Imaginez que vous voyez Marie qui vous propose de tenir Jésus, que vous soyez l’auteur de phénomènes extraordinaires notés par l’entourage, douteriez-vous du ciel ? Alix oui. Plusieurs mois durant ‘’ J’eus une furieuse tentation de croire que le soleil était Dieu’’. ! Alix s’angoisse, s’agite et se trouve dans les ténèbres. Elle va être délivrée des démons. Pendant une prière elle se trouve ‘’ ravie hors de moi-même’’ et voit à ses côtés ‘’ un démon tout effrayé.’ Toutes ces défiances sont mises sur le compte des attaques du démon. Alix, ‘’ sent l’homme intérieur flotter en elle et la vertu chanceler. Une nuit, quatre démons la privent par leurs illusions de forces corporelles et de voix. Voyant la résistance d’Alix, les démons la tirent par les membres causants d’atroces douleurs ! La réaction à postériori d’Alix me laisse bouche bée !’’J’étais bien aise qu’ils traitassent ainsi mal mon corps pour me venger de lui.’’ Elle prend la souffrance pour une expiation pour ‘’ laver mon âme’’. ‘’Durant ce temps, mon esprit était tellement confus et humilié, que je n’osais lever les yeux de ma considération vers Dieu.’’ Ces moments terribles s’accompagnent ‘’ d’exhalaisons de fortes odeurs infernales et de soufre‘’ senties par tout l’entourage. Ces odeurs pestilentielles qui l’accompagnent lui procurent un extrême dégoût. Notons qu’après sa mort, de son tombeau et de sa chambre, ce sont des odeurs d’exquis parfums qui s’exhalent. Ces persécutions durent des années.
Fantômes noir et blanc
Marie et Jésus et les démons ne sont pas les seuls à visiter Alix. ‘’Je fus alors tirée en esprit hors de moi et je vis sainte Anne près de moi qui m’embrassa.’’ Autre visiteur fréquent : le fantôme noir. Il a toutes les apparences d’un homme. Elle le chasse ‘’ au nom de Jésus-Christ’’. Un jour de doute, le fantôme qu’elle voit est blanc ; celui-ci est chassé par un signe de croix. Quel peut-être le rôle de ce fantôme ? ‘’Dieu pour détacher les âmes permet quelquefois qu’elles ne trouvent aucune lumière, aucun appui dans ceux qu’elle a donné pour guides. Cet ennemi ne peut se manifester que quand la liberté lui en est accordée.’’ Ces fantômes ont des voix qu’elle entend. A une visiteuse elle dit ‘’ Bienheureux ceux qui ont le cœur pur car ils verront Dieu’’. Une voix furieuse se fait alors entendre aux deux femmes :’’ Bienheureux ceux qui sont en péché, ils verront le diable’’. Ces assauts diaboliques sont d’un extrême mystère. Tous les grands mystiques, Padre Pio, le curé d’Ars, Marthe Robin disent avoir dû les combattre physiquement. Lucifer agit par d’odieuses vexations et des souffrances physiques. Dieu écrit le biographe, permet à l’ange de Satan d’attaquer par d’odieuses vexations le vestibule de son âme et de la faire souffrir également dans son corps.
Pour les Saints le diable, les démons existent. Lucifer depuis sa chute à déclarer à l’homme une lutte à mort. Pourquoi Dieu laisse-t-il Satan agir ? Peut-il limiter ses influences mauvaises que nous subissons ? La réponse d’Alix, par ses biographes est celle-ci : ‘’ Dieu le peut, mais s’il laisse faire, c’est pour notre bien à tous.’’
Alix passait la plupart de ses nuits en oraison. On l’entend durant ses extases s’écrier :’’O mon Dieu, c’est trop pour moi qui ne suis qu’un néant…Je me contente ! Oui, je suis trop satisfaite…C’est assez !...
Les mémoires qui la concernent disent que la Supérieure lui témoignait peu d’égards. Alix répond ceci à une amie qui s’en soucie :’’ Ma sœur, Dieu gouverne nos supérieures’’, le biographe ajoute : ‘’ les Saints ressentent toute l’amertume ; mais cette amertume, ils l’aiment, ils la savourent avec délices.’’ La vie d’Alix est peuplée de paranormal, de miracles. Une année où la récolte a été bonne, le grenier est plein de blé. Mais le charançon détruit les grains. Alix ordonne ‘’ d’aplanir le blé en couches et d’écrire Jésus, Marie et Ignace. ‘’ Les bêtes disparaissent. Alix est aussi doué de voyance. En songe, elle voit la ville de Chalons où elle doit se rendre. Elle annonce la date de sa mort précisément et voit la levée du siège de Verdun (pas celui de 1916). Miracles encore ce tonneau que l’on a oublié de reboucher mais qui ne perdra pas une goutte. Elle s’assoit aussi à côté des novices ou des sœurs et comme le curé d’Ars, leur expose toute leur affaire avant que celles-ci n’aient ouvert la bouche ! Alix est discrète sur l’aspect extraordinaire de sa vie et nombre de faits, selon son vœu, ont été tus. Cependant le livre raconte aussi les guérisons dont elle serait la cause.
Le livre raconte aussi un curieux miracle dû à la prière d’Élisabeth, son amie prodigieuse, dont le mari meurt sans avoir reçu de sacrements religieux. Il est important pour Élisabeth, l’âme sœur, qu’il en reçoive et à force de prières, le défunt revint à la vie, pour mourir dans les règles de l’église huit jours plus tard. Puis la veuve (par l’intermédiaire d’un adepte de Satan est-il précisé) est possédée du démon et doit subir un exorcisme. Après un songe, Alix constate que son ordre accueille des filles bienfaites et vertueuses. Alors qu’il faudrait plutôt accueillir les autres, celles dont le nom un est objet de mépris et d’horreur. Elle ne fut pas comprise, mais cette amie, Élisabeth, fondera un ordre pour ces filles.
Au cours d’un voyage, Alix est livrée ’’ à la puissance et à la rage des démons. Dieu leur avait permis de faire tout ce qu’ils pourraient pour la tourmenter et de l’éprouver par la tentation’’. Elle raconte qu’à nouveau :’’ les démons par leur charme m’ôtèrent la parole et le mouvement. Mais le trouble qu’ils causèrent à mon imagination m’était sans comparaison plus fâcheux.’’ Elle était environnée parfois d’une lumière brillante comme le soleil. Souvent, au sortir de l’oraison, son visage embrasé répandait un éclat qu’elle ne pouvait cacher, et, toute confuse elle baissait les yeux.
Avant sa mort, Alix a cette réflexion alors qu’on la compare à C. de Sienne :’’ Ah ! La différence est grande ! Cette sainte était exercée par amour et pour glorifier Dieu et moi je le suis par justice et en punition de mes fautes.’’ Qu’a-t-elle donc fait ?
Que conclure de cette vie étonnante ?
Alix était-elle une folle masochiste ? Inventait-elle ses visions ? Ses biographes rapporteurs sont-ils des menteurs ?
Je réponds non à toutes ces questions.
Il faut admettre, avec humilité, que cette Alix nous interroge et que l’on ne comprend pas le message d’une telle vie.
Versailles, fenêtre du purgatoire
Le Trianon et le Parc du château de Versailles, théâtre de nombreux phénomènes
paranormaux.
On peut lire dans la rubrique « Histoire et paranormal » de ce blog, un texte de Jacques
Mandorla titré : Ces portes étranges qui s’ouvrent sur le passé. Cet article retrace, entre
autres, l’expérience fantastique de deux Anglaises à fort tempérament : Eleanor Jourdain et
Annie Moberly. Elles disent avoir vécu une étrange aventure en août 1901 dans le parc du
château de Versailles. L’ambition de ce texte n’est pas de revenir sur le déroulement de la
journée de nos deux médiums. Il est d’évoquer le site de Versailles qui collectionne les
apparitions de personnages costumés puis de formuler, en fin de texte, une ultime hypothèse
(Jacques Mandorla en émet 8), sur ce qu'ont perçu les Anglaises et les autres témoins
d’apparitions au château.
Eleanor Jourdain et Annie Moberly disent avoir vécu une étrange aventure en août
1901 dans le parc du château de Versailles.
Disons-le d’emblée, au château le sujet des fantômes n’est pas tabou. En plein cœur du hameau de la Reine, la maison du jardinier se visite. À l’intérieur, des panneaux d’informations racontent l’historique du hameau. L’un d’eux évoque l’aventure des Anglaises dans un paragraphe titré "Les fantômes du Trianon".
Le hameau de la Reine.
C’est avec la parution en 1910 de leur livre "An adventure" que les hantises du Trianon et du château de Versailles ont connu une publicité internationale. Ces deux Anglaises, dont on s’est beaucoup moqué, ont passé une partie de leur vie à chercher des preuves démontrant leur bonne foi. Traumatisées, elles voulaient aussi comprendre quelle Malice les avait poussées dans cette étrange "aventure". Cette Malice, elles l’apprennent lors de leur enquête, était déjà intervenue puisque des rumeurs couraient depuis longtemps sur la présence du fantôme de Marie-Antoinette à Versailles.
À la lecture de "l’aventure" vécue par les Miss, un constat s’impose d’emblée. Elles étaient bien l’une et l’autre dans le même espace, Versailles, et dans le même temps, le dimanche 10 août 1901. Second constat, bien que côte à côte, elles n’ont pas toujours vu les mêmes choses ! Elles ont d’ailleurs écrit chacune, pour la même expérience, un récit qui diffère sur de nombreux points.
Énergies telluriques
Donnons un coup d’éventail pour une présentation brève du site. Un marais, une fosse, voilà
l’endroit où le roi Louis XIV veut faire construire son palais. Aujourd’hui, le lieu est assaini,
fleuri et finalement rien ne se laisse voir de ce que Versailles était avant le château. Son
terrain crayeux, argileux et marneux retient l’eau. Des radiesthésistes estiment que Versailles
serait un site fortement chargé en énergie. Guy Tarade avait repris la dénomination des
Anciens qui appelaient ces forces "Les veines du dragon".
Le château serait alors le théâtre de phénomènes surnaturels car des courants telluriques
parcourant le sol seraient activés par la forte émotivité des visiteurs. Dans ‘’Ces maisons qui
tuent’’, Roger de Lafforest alertait sur l’influence que pouvaient avoir ces résonances. Les
panneaux d’information du hameau de la Reine à Trianon mentionnent précisément une
source, tarie aujourd’hui, d’eau ferrugineuse au pouvoir guérissant ! De cette eau de qualité
on faisait commerce. Des chercheurs se demandent d’ailleurs si ce n’est pas la connaissance
de l'existence de telles particularités qui ont incité Louis XIV à choisir Versailles comme
capitale royale. Pourquoi, en effet, à l’étonnement de tous, le roi de France choisit-il ce lieu
« puant et malsain » pour y construire ces châteaux ? Les historiens nous disent qu’il y a à
cela des raisons politiques : traumatisé par la révolte des nobles lors de la Fronde, le roi veut
cadenasser la cour autour de lui. Autre raison, le désir de s’éloigner de la rebelle Paris qui
les avait, lui et sa famille, obligés à l’exil. Tout cela est recevable mais honnêtement on n’en
sait rien, d’autant que le roi possède tant d’autres châteaux, et ne répond pas à la question
pourquoi ici ?
Avant d’être un site royal, Trianon était un village que Louis XIV fait raser pour construire
ses palais. Le Grand Trianon actuel a été élevé sur un cimetière que l’on a déplacé. À
l’endroit de l’actuelle porte Saint Antoine s’élevait une "chapelle Saint Antoine du
buisson". Alain Baraton, l’auteur du livre "Vices et Versailles", assure qu’à son
emplacement on trouve des molaires en grattant le sol.
En 1557, le village de Versailles compte 3 auberges. L’une s’appelait l’image Notre Dame,
l’autre l’image saint Antoine et la troisième l’écu de France. Deux images et un écu de
France qui prophétisent le destin royal du village.
Le château n’a pas été toujours occupé par les souverains. Il est resté vide après 1789, a été
brièvement habité par l’Empereur Napoléon, a été pillé. Après la bataille de Vélizy en 1870.
Il sert d’hôpital : deux ailes du château et la galerie des glaces sont occupées par les blessés.
Ce qui est ignoré c’est que les rois n’aiment pas Versailles. Les courtisans non plus. Dès
qu’ils le peuvent, les rois le fuient et séjournent dans un palais plus accueillant. Quand Louis
XVI en est chassé en 1789 pour loger aux Tuileries, il n’y reviendra jamais, même
lorsqu’une délégation de Versaillais viendra le supplier d’y retourner.
Si la nature avec ses saisons et sa végétation s’active à Versailles, il n’empêche que le château apparait aujourd’hui asphyxié par les vagues de touristes qui se succèdent et s’affairent. Ses salons bondés et leurs images mythologiques ne respirent plus. Le château est en apnée. D’ailleurs la municipalité tente de détourner les visiteurs vers d’autres thématiques. Le quotidien Le Parisien du 30 septembre 2017 informait qu’un circuit "Les faits divers" à Versailles était proposé aux touristes. Dans cette déferlante, il n’est plus permis aux "fantômes" de se manifester. Ils doivent attendre, s’ils existent, la fermeture des portes pour apparaitre. Il est indispensable, pour sentir le cœur de ce vaste ensemble, d’emprunter les chemins de traverses. Le touriste marche beaucoup à Versailles reliant les châteaux (les Trianon, le hameau et le château des rois) en suivant les allées dont Napoléon voulait retirer toutes les statues et les remplacer par des panoramas en dur de ses batailles !
De nombreux témoignages
Il n’existe qu’une chance infime pour les milliers de touristes de vivre une expérience
paranormale comme les Anglaises. Mais la fréquentation de ce site a un avantage : un lieu
autant photographié ne pouvait pas échapper aux photos d’Ovnis. C’est en visionnant, après
coup, leurs photos que les Ovnis sont généralement détectés avec surprise par les visiteurs.
Déjà, en 1914, un gradé informait un général dans un rapport que la zone était survolée par
un objet lumineux. À cette époque, on ne plaisantait pas car on était en guerre et toute
menace est à prendre en compte. Cet Ovni était « haut, brillant d’une couleur argent et
paraissant sphérique ».
Si, vraiment comme je le pense, Versailles est hanté, alors j’aimerais connaître l’avis de ces
âmes captives sur les œuvres contemporaines de Jeff Koons, Xavier Veilhan et Takashi
Murakami exposées dans le château. Peut-être serait-on surpris. Quant à l’opinion de
Marie-Antoinette sur l’affreuse production d’Anish Kapoor, je crois la deviner.
Alain Baraton est jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand parc du château de Versailles. Le regard qu’il porte sur le château est celui d’un professionnel aux perceptions sensibles. Il connaît bien le château. Il raconte qu’enfant, il ne retient que le mot souffrance de sa première visite au château. Il ressent l’aspect macabre des tableaux de batailles et ne voit, dans les 357 miroirs de la galerie des glaces, que le reflet du fantôme de leur histoire. Il se désespère avec humour de n’avoir jamais assisté à des phénomènes inexplicables et se demande « s’il ne fait pas peur aux fantômes. À Versailles, tout le monde en voit ou en a vu, chaque membre du personnel a sa petite histoire à raconter, et moi rien… Tout y est surnaturel, si bien que ce qui serait paranormal, c’est que le lieu ait l’air normal ». Il écrit encore que Marie-Antoinette s’était, au petit Trianon, fait aménager une chambre noire en papiers bleus et décor floral, pour y invoquer les esprits.
Dans ses souvenirs, Madame Campan raconte qu’au moment où la future Reine entra dans la cour du château un « violent coup de tonnerre ébranla le château et que quatre bougies s’éteignirent successivement et la Reine vit évidemment là un mauvais présage ».
Les visiteurs ne viennent que pour elle, la reine Marie-Antoinette. Aujourd’hui, sa présence
règne toujours sur les lieux. À la lettre ‘’F’’ comme Fantômes de son dictionnaire
"Versailles amoureux", Franck Ferrand raconte l’histoire des Anglaises et y porte du crédit.
Il parle aussi de la curieuse voyance du médium Yaguel Didier vécue dans le théâtre de la
reine. Ils s’y étaient enfermés tous les deux dans l’espoir qu’il se passe quelque chose. Ils
n’ont pas été déçus. Après une forte émotion, la voyante parle : « Elle est là, je sens sa
présence ». Puis elle devine la forme d’un musicien qui pourrait être Grétry. La voyante
parle ensuite comme si elle était Marie-Antoinette elle-même : « Que n’ai-je écouté les voix
de la raison ? Je n’étais que dans les plaisirs… Je devinais des changements, mais je ne
voulais rien voir, rien entendre… ». Le journaliste Frank Ferrand utilisera encore le mot
fantôme à la lettre M de Musique en écrivant : « À propos de Mozart, je voudrais rappeler
que son fantôme hante un peu les murs de Versailles » (où le musicien a séjourné pendant le
Noël 1763. Décidément, on ne sort pas de ouatée au château).
C’est avec ce portrait de Marie-Antoinette, peint en 1788 par Adolf Ulrik Wertmüller
(1751-1811), qu’Annie Moberly a reconnu la dessinatrice comme étant la reine.
Mais il arrive, en effet que des visiteurs soient projetés dans une aventure vers nulle part. Quelle ou qui est cette malice, si elle existe, qui agit sans notre aval ni notre désir ? Là est tout le mystère. Y a-t-il un quelconque dessein pour l’Humanité à travers cette expérience ? Mystère toujours. Et quel est l’intérêt pour cette intelligence de proposer des scènes rappelant le XVIIIème siècle ?
Un décor de tapisseries
Dans ce paragraphe, l’expression « décor de tapisserie », employée par les Anglaises pour
évoquer le panorama de leur aventure, va nous servir de fil rouge pour relever les similitudes
et de formuler une hypothèse. Cette hypothèse n’est pas de dire que c’est la vierge Marie qui
apparaît à Versailles. Mais de constater que le décor évoqué permet de créer un lien, par
leurs points communs, entre les deux apparitions dites "mariales" parmi les 19 reconnues
par l’Église et les fantômes du Trianon.
L’une de ces apparitions a eu lieu en 1879 en République d’Irlande, dans le petit village de Knock. Yves Chiron la cite dans son "Enquête sur les apparitions de la Vierge" en la décrivant comme la « contemplation d’un tableau surnaturel mobile ». De quoi s’agit-il ? Deux villageoises rentrent chez elles sous la pluie en fin de journée. Stupéfaites, elles aperçoivent des « images lumineuses» figées sur la façade de l’église. Les deux femmes y reconnaissent la Vierge et d’autres figures bibliques, lévitant entre 30 et 60 cm au-dessus du sol, autour d’un autel où trône un agneau de huit semaines surmonté d’une croix. Elles alertent les villageois qui voient aussi l’apparition. Quelques-uns ne perçoivent rien. De taille moyenne, la dame est vêtue de blanc et porte une couronne d’or et une rose sur le front. Elle semble prier.
Représentation de l'apparition ayant eu lieu à Knock (Irlande) en 1879.
« Saint Jean était habillé comme un évêque en train de prêcher. Il portait une petite mitre
sur la tête », précise Patrick Hill, 14 ans, qui a vu également des anges, que d’autres
ignorent. Aucun message n’accompagne l’apparition silencieuse mais, par la suite, des
guérisons corporelles frappent l’opinion. La première est pour une enfant sourde... ce qui est
cocasse pour une apparition muette. Les témoignages concordent sur la quasi immobilité de
l’image. Ici, avec une dame céleste, nous avons une scène immobile un décor de tapisserie
avec des éléments vus par certains, pas par tous. Yves Chiron écrit que « des commentateurs
ont fait remarquer que le 21 août, le curé de la paroisse venait d’achever une neuvaine de
100 messes en faveur des âmes du purgatoire ». Le révérend Père Hubert disant que
« l’apparition est une représentation de la vision vers laquelle soupirent les âmes du
purgatoire, que nombre d’entre elles avaient atteint grâce aux cent messes offertes
consécutivement. »
Une autre apparition, peu connue, d’une dame couronnée d’or se manifeste le 17 janvier 1871 en France à Pontmain, petit village de la Mayenne : 50 personnes sont présentes mais seules 7 (des enfants) voient quelque chose. Pourquoi l’évoquer plus qu’une autre ? Parce qu’on trouve dans l’église Notre Dame de Versailles une statue de cette Vierge de Pontmain. La représentation de cette Dame est rarissime et il faut que ce soit justement à Versailles qu’elle le soit. Rappelons-nous aussi le nom l’image Notre Dame d’une des 3 auberges versaillaises. L’apparition se déroule en soirée et dure trois heures, sans qu’aucun mot ne soit prononcé, comme à Knock. Cette Dame, que tous ne voient pas, sourit, rit, s’assombrit selon les prières ou les chants qu’on lui propose. C’est là son seul dialogue. Le rare mouvement rapporté est celui des bras.
Illustration de l'apparition de Pontmain (Mayenne) en 1871.
C’est l’immobilité de ces Images sacrées de Knock et Pontmain (hologrammes ?) qui nous ramènent à l’aspect versaillais. Car les fantômes du Trianon bougent mais dans un, répétons-le, décor de tapisserie. Maintenant, imaginons que les Dames de Knock et Pontmain apparaissent à Versailles. Quelle serait l’interprétation des témoins ? Après tout, les Célestes portent une couronne. Les yeux des témoins verraient-ils l’icône de Versailles Marie-Antoinette ? La différence pourrait être que les Dames de Pontmain et Knock portent le voile (une spécificité des apparitions mariales reconnues), ce qui n’a jamais été rapporté à Versailles. Une autre différence majeure est que le malaise, ressenti à Versailles par les témoins, n’existe pas pour ceux de Knock et Pontmain. La question mérite quand même d’être posée.
Les témoignages de Camille Flammarion
Si hantise il y a eu au hameau de la Reine et au château de Versailles en général, il appartient à Camille Flammarion, célèbre astronome et auteur de « Les maisons hantées » et spécialiste de ce genre de phénomènes, de la définir. Dans le chapitre « L’ambiance des demeures », il se demande : « Reste-t-il quelque chose de matériel dans une demeure après la mort des êtres qui l’ont habitée ? Certaines observations sembleraient l’indiquer ». Ce grand savant illustre sa réflexion par deux hantises qui montrent la porosité de notre monde avec un ailleurs.
Camille Flammarion (1842-1925) dans son observatoire de Juvisy.
Le premier cas de hantise lui a été rapporté par Mlle Renaudot, jeune savante et mathématicienne qui a dormi dans la chambre d’une amie récemment décédée. Durant deux nuits consécutives, ce sont des vacarmes, des bruits de pas, des mouvements, des craquements, des coups frappés sur le portrait de la personne décédée. La scientifique dit que ces « manifestations étaient extrêmement désagréables, surtout parce que l’on sait que l’on a affaire à des causes inconnues ». Une autre jeune femme, qui dormait à côté, n’a rien entendu la première nuit mais avoue « qu’elle a eu très peur au point d’en claquer des dents » par la suite. Les « témoins sont deux personnes incapables d’avoir été influencées, par aucune illusion et aussi sceptiques l’une que l’autre » pointe Flammarion. Mlle Renaudot est à la fois effrayée et, comme nos deux Anglaises, curieuse de comprendre. Elle regrette « que malgré son désir d’en savoir plus, elle n’ait rien observé pour pouvoir contrôler le phénomène et obtenir si possible l’explication de cette étrange manifestation ».
J’ouvre là une parenthèse. Le plus souvent, les témoins sont bouleversés par leur expérience et se livrent à une quête pour savoir ce qui leur est arrivé. Jules Verne dans les "Indes noires’’ écrit cette phrase qui leur va bien : "- Aurais-tu quelque regret d'avoir abandonné le sombre abîme dans lequel tu as vécu pendant les premières années de ta vie, et dont nous t'avons retirée presque morte ? - Non, Harry, répondit Nell. Je pensais seulement que les ténèbres sont belles aussi. Si tu savais tout ce qu'y voient des yeux habitués à leur profondeur ! Il y a des ombres qui passent et qu'on aimerait à suivre dans leur vol ! Parfois ce sont des cercles qui s'entrecroisent devant le regard et dont on ne voudrait plus sortir ! Il existe, au fond de la houillère, des trous noirs, pleins de vagues lumières. Et puis, on entend des bruits qui vous parlent ! Vois-tu, Harry, il faut avoir vécu là pour comprendre ce que je ressens, ce que je ne puis t'exprimer !"
Gravure sur bois parue en 1888 dans le livre de Camille Flammarion, intitulé « L'atmosphère : météorologie populaire ».
Le second cas de hantise est attesté par Camille Flammarion lui-même. Un couple dort dans une chambre de location quand, à minuit, l’épouse ouvre les yeux « se sentant envahie par l’impression des plus pénibles que dans le plafond de la chambre devait se cacher quelque chose d’affreux ». Le mari ne ressent rien. Après des nuits terribles pour elle, le couple change de chambre. Mais l’angoisse de l’épouse l’oblige à du repos ailleurs. C’est alors que l’on apprend que le fameux plafond s’est effondré, libérant le cadavre d’un enfant momifié au cou tordu !
Le mal être, l’angoisse, la curiosité exacerbée qui pousse les témoins à en savoir plus (les Anglaises y passeront leur existence), la différence de perception des témoins, la fatigue voilà des points communs entre les hantises et l’aventure de Versailles.
Une rumeur veut que Louis XIV ait aussi vécu une hantise en 1695. Un fantôme sous la forme de la lueur pâle et froide d’un visage se penche près de lui alors qu'il vient de se coucher. C’est le fantôme de Marie-Angélique de la Vallières. La duchesse lui demande de quitter Mme de Maintenon et lui rappelle les serments faits envers elle. Les fantômes seraient-ils jaloux, comme nous autres simples mortels ? Ce "fantôme" lui aurait dit, sujet sensible pour le roi, que le renvoi de Mme de Maintenon allégerait son purgatoire où le roi irait après la mort et que, bientôt, il viendrait la rejoindre. Ce en quoi notre désincarné se trompe puisque le roi vivra encore vingt ans. Elle termine en accusant Mme de Montespan de l'avoir empoisonnée et conjure Louis XIV de se tourner vers Dieu.
Proposition d’autres pistes
Que voient donc les témoins ? Nos vies laisseraient des traces enregistrées dans un sillon ineffaçable que, dans certaines conditions, des médiums pourraient décoder, comme un diamant sur un disque microsillon.
Hypothèse plus alambiquée mais peu convaincante, Mlles Jourdain et Moberly auraient capté des fragments de souvenirs de Marie-Antoinette ou bien un rêve du jardinier ou d’un homme ayant lu des documents historiques archivés. Pour les principales intéressées, la bonne hypothèse est qu’elles auraient perçu des fragments de souvenirs de Marie-Antoinette.
Eleanor Jourdain et Annie Moberly, les deux Anglaises qui ont vécu une étrange "aventure" au château de Versailles en 1901.
Léo Talamonti dans son livre « Univers interdit » évoque les êtres humains capables de capter les images et les sons des temps révolus. Dans un chapitre intitulé « Une femme qui explorait le passé », il prend note des facultés psychométriques de la mexicaine Maria Reyes. Sous un protocole qui exclut a priori la triche, Maria Reyes est capable de « voyager dans le passé avec la précision d’un documentaire cinématographique et l’intensité dramatique des événements vécus ». En transe, les yeux bandés, après qu’on lui a posé un objet dans les mains, elle est capable de tracer les circonstances, souvent dramatiques, liées à cet objet. Avec un bouton de manchette de l’empereur Maximilien, pour un temps dirigeant mexicain, elle voit les manifestations grandioses pour fêter son arrivée. Un morceau de lave, et la voilà assistant à une éruption volcanique. Quand, à son réveil, le docteur s’étonne qu’elle puisse « s’agiter autant pour une simple vision », elle répond que « pour moi, ce n’est pas une vision, mais une réalité que je vis ».
Annie Moberly et Eleanor Jourdain ont-elles ce don ? Ont-elles été, comme déjà évoqué, une
tête de lecture de morceaux de passé bloqués dans le parc ? Une conscience créerait et
matérialiserait dans nos trois dimensions des images, semblables à une tapisserie. L’origine
de ces images serait nos pensées, nos souvenirs. Pour les Anglaises, cette mystérieuse entité
aurait fouillé leur cerveau et y aurait trouvé les images de scènes vues le matin sur les
tableaux et dont leur mémoire est repue. Cette entité malicieuse, émettrice de leurres, aurait
brouillé cette mémoire en y ajoutant ses propres images et aurait animé tout cela en tableaux
vivants mais mornes. Cela expliquerait pourquoi les Anglaises assistent à des scènes
différentes. À la lecture de leur ressenti, on a l’impression qu’elles vivent un rêve éveillé. Le
dernier chapitre de leur livre, est intitulé « Une rêverie ». Elles ont matérialisé ce qui s’est
imprimé dans leur cerveau dans la visite du château. Le caractère électrique du jour, relevé
par les services météos de l’époque, est le détonateur. La nature et les qualités de perception
des Miss a fait le reste.
Le passé qui fait irruption dans le présent, sans être fréquent, n’est pas rare. La scène rapportée se passe à Cinq-Mars-la-Pile en Touraine, et s’ajoute au texte du blog Ces portes étranges qui s’ouvrent sur le passé. Dans la revue Le Monde du Mystère et de l'Étrange, la famille M. témoigne d’un saut dans le temps qu’elle aurait fait en vacances. Durant une promenade tard le soir, elle se retrouve tout à coup au milieu d'un étrange cortège qui traverse silencieusement la bourgade. Effrayée, la famille voit « des gens de toutes sortes, en costumes d'autrefois, à pied, à cheval, dans des carrosses. On eût dit une assemblée de figurants sur le lieu de tournage d'un film historique : deux chariots traînés par des chevaux noirs, transportant deux jeunes gens aux mains liées. Des soldats en armes entourent l'attelage. Des hommes frappent sur des tambours voilés de velours noir ». La famille, inquiète, veut rejoindre son hôtel mais « en forçant le passage, je m'aperçois que nous passons à travers la foule sans la toucher, comme si ce n'étaient-là que des ombres ». On ricane quand ils racontent leur histoire et puis un client qui se présente comme ex-Conservateur des Monuments historiques, leur dit qu’ils avaient peut-être revu la dernière promenade du marquis de Cinq-Mars, seigneur de ce village, et de son ami de Thou, juste avant leur décapitation, le 12 septembre 1642, à Lyon.
La clé de l’énigme
Le témoignage capital en 1964 de Clémence Ledoux livre, à mon avis, la clé de l’énigme, au moins versaillaise. Au cours d’une visite partagée avec un ami à Versailles, Clémence semble préoccupée, observant partout, à droite, à gauche, comme si elle voyait des choses visibles d’elle seule. Enfin, elle raconte : « J’ai vu, partout dans les jardins, des gens en magnifiques costumes de jadis. Ils étaient tristes. Ils semblaient errer». Ce témoignage ouvre une porte fantastique. Le château serait infesté d’âmes (faute de mieux, appelons-les ainsi) prisonnières de leur mélancolie. Ce ressenti est écrit dans le livre « L'île des morts », une bande dessinée qui porte ce dialogue : « Il m’a été donné de voir le rivage d’un océan crépusculaire et d’entendre les hurlements des morts …d’éprouver les souffrances des âmes écartelées, déchirées puis dispersées dans les vents glacés du néant. J’ai eu le cruel privilège de contempler un horizon que nulle lumière divine ne venait illuminer… ». Ce que les témoins voient à Versailles, ce sont les âmes errantes du purgatoire. Le ressenti maussade, l’indifférence des personnages rencontrés, le côté figé, ce monde à un millimètre de nous pourrait n’être que celui d’âmes en peine qui auraient besoin de lumière et d’amour comme l’écrit Stéphane Allix dans ‘’Le test’’. Peut-on imaginer, nous sommes là dans le fantastique, un exorcisme géant pour soulager leur désespoir ?
« L’île des morts », tableau d’Arnold Böcklin (1883).
Les portes à la lisière des mondes, entre le vivant et le purgatoire, ne s’ouvriraient pas car le passage n’est pas permis sans mourir. Mais la fenêtre vers l’invisible, en l’occurrence le
purgatoire, est bien présente. Les conditions d’accès par cette conscience joueuse pour
montrer ce monde d’infernale solitude sont inconnues. Cette conscience joueuse possède
t-elle une éthique ? L’effet cumulatif des observations de fantômes a-t-il un impact sur notre société ou sur le château ? Renversons les rôles. Et si ces apparitions ne nous visaient pas nous les humains ? Si l’objectif de ces ressentis étaient dirigés ailleurs, pour ces fameuses âmes du purgatoire ? Nous serions témoins de manifestations dont le sens nous échapperait totalement. Nous les penserions pour nous, mais nous serions sur le chemin d’une tâche qui ne nous est pas destinée. Le saura-t-on jamais…
Les deux tableaux, peints en 1855, par Louis Boulanger et exposés dans la chapelle de l'église Saint-Roch : à gauche, « Les âmes dans le purgatoire » et à droite, « Les âmes délivrées ».
Source : Jacques Levron, « Versailles, ville royale » (Éditions La Nef de Paris) - 1964.
L’au-delà n’est pas un lieu de tout repos
Aujourd’hui, même les athées partagent l’idée que quelque chose de l’homme survit après la mort. Plus besoin, comme au siècle dernier, de croire au Dieu des Chrétiens pour aller au paradis. Le coup de tonnerre du livre du docteur Raymond Moody en 1975, « La vie après la vie », y est pour beaucoup.
L'effroi causé par les NDE est exprimé ici
par le cri poussé par le sujet d’Edvard Munch.
Les différentes étapes des états du mourant (les NDE, Near Death Experience) étaient décrites et banalisées. Que l’on soit croyants ou non, riches ou pauvres, petits ou grands, le ciel s’ouvrait à nous selon un schéma identique. La mort devenait presque romantique.
Le plus communément, le corps se libère de l’âme étonnée qui flotte au-dessus de la dépouille inanimée. Puis c’est le passage dans un tunnel et la découverte d’un lieu riant et joyeux où l’on revoit nos chers décédés. Enfin, avant le retour sur terre, un entretien se déroule avec un être de lumière. Généralement les aventuriers de l’au-delà parlent d’une expérience difficile à transmettre par des mots. Ils se sont sentis entourés d’une fantastique aura d’amour qui a transformé leurs vies. Ils n’ont plus peur de la mort.
Des explications rationnelles, sans nier le phénomène, voulaient démontrer que ce qui se passait était dû à un manque d’oxygène du cerveau qui s’illusionnait. Le cerveau pouvait aussi rendre le moment moins angoissant, en déconnectant ses neurones et en offrant au mourant une sorte de feu d’artifice chimique.
Le paradis n'est certainement pas tel que le voit Marc Chagall :
un lieu feutré, calme et bucolique.
L’essentiel des témoignages donne une image positive et même paradisiaque de ce phénomène déroutant. Pourtant cet excès d’enthousiasme ne doit pas faire oublier que les gens qui vivent le passage de la vie vers l’état de mort ne sont pas décédés, mais sont dans un état proche de la mort. Et puis, des témoignages effrayants étaient rendus publics. Certaines NDE, peut-être 5% des cas transmis, étaient ressenties et définies comme infernales. Ces NDE, les témoins les gardaient en général pour eux, mais elles existaient bel et bien.
Une intense souffrance
Les NDE négatives présentent le plus souvent le même schéma (sortie du corps, tunnel, rencontres…) que les NDE positives, mais elles sont vécues différemment. La vie qui se retire résiste et ne veut pas quitter la terre.
Cette résistance procure une intense souffrance. En voici un exemple : « Je suis descendu ! Là en bas, tout était noir, il y avait des gens qui hurlaient, il y avait un feu, ils voulaient boire... D’abord, nous sommes descendus, il faisait nuit noire... Ce n’était pas un tunnel, c’était plus qu’un tunnel - une espèce de tunnel énorme. Je descendais en flottant... J’ai vu beaucoup de gens là-bas, ils criaient et hurlaient... Je dirais qu’il y en avait peut-être un million. Ils étaient misérables et remplis de haine. Ils demandaient à boire. Ils n’avaient pas d’eau du tout... Il était là, muni de petites cornes... Je l’ai tout de suite reconnu... Le diable lui-même. J’étais entraîné par un flot sonore une rumeur constante faite de bruits humains… Je sentais que je m’enfonçais dans le courant, que j’en faisais peu à peu partie et que, lentement, j’étais submergé. Une peur intense m’envahit, car je savais confusément que, si je succombais à cette masse qui ne cessait de s’amplifier, je serais perdu ».
Un autre témoin raconte : « Je regardais au fond d’un grand puits rempli d’un tourbillon de brume grise, et il y avait toutes ces mains et ces bras qui essayaient de s’emparer de moi et de m’attirer vers le bas. On entendait un bruit terrible de lamentations, plein de désespoir… La colère régnait, et je ressentais une peur affreuse. Tout était gris. On entendait des bruits effrayants, semblables à des rugissements de bêtes féroces enragées, grinçant des dents ».
La vision fantastique de l'enfer, selon Jérôme Bosch.
Âmes en peine et OVNIS
En résumé, les rescapés de la mort victimes de ces expériences terribles, rencontrent des âmes en peine qu’ils nous décrivent comme des êtres « piégés… hébétés… tristes… déprimés… traînant la savate… des forçats à la chaîne… des êtres absolument écrasés… sans espoir… ne sachant ni se diriger, ni qui ils étaient, ni rien… ».
Des témoins de NDE cauchemardesques rapportent qu’ils ont été accueillis par des moqueries et des sarcasmes. Leur ressenti ressemble à un état dépressif poussé.
On dit au décédé que rien n’a de sens, sa vie ne vaut rien, on nie sa valeur, ses réalisations.
Evelyn Elsaesser-Valarino écrit à ce propos : « Tout est absurde et cruellement insignifiant… ».
Ces expériences sont remplies d’aliénation métaphysique, de solitude et de désespérance, comme en témoigne une femme : « Ta vie n’a jamais existé. Ta famille n’a jamais existé. On t’a simplement permis de l’imaginer... mais rien de tout cela n’a jamais existé. C’est une plaisanterie... ce n’était qu’une plaisanterie... ».
Le message est émis par des cercles noirs et blancs changeant de couleurs. Cela rappelle des rencontres de témoins d’apparitions d’OVNIS.
D’ailleurs, allons plus loin. Les deux phénomènes pourraient bien être liés. Une grande théorie unifiant les phénomènes paranormaux qui ne cessent de se croiser, de se chevaucher, reste à écrire. Ainsi « V. », cette femme témoin d’observations classées OVNI, qui décrit des entités : « Leur corps était bleu-gris d’une texture étrange qu’on qualifierait aujourd’hui de pixélisée. » À l’époque des faits, « V. » disait « une texture étrange à petits points ». Cela fait penser à un écran télé ne recevant aucun signal.
Elle dit : « Je suis enfant, sur ma droite, à 6 mètres environ, il y a un grand trou d’environ 3 mètres qui flotte au-dessus du sol. Elle voit alors un trou qu’elle compare à une corne d’abondance. Il sort de ce trou beaucoup de rires et de joie et presque un soupçon d’impertinence, de coquineries… Beaucoup de rires et de couleur jaune, lumineuse, mais qui n’éblouit pas. Cette lumière est finalement composée de plusieurs êtres de petite taille, très lumineux… »
À la question « Quel est le sens de la vie », elle poursuit : « On se trompe sur le sens de la vie. Ce n’est pas ce que nous croyons. Le sens de la vie n’a rien à voir avec le sens temporel que nous connaissons : nous croyons aller vers le futur, alors que telle n’est pas la vérité de la vie. On se plante, on se plante… C’est en arrière qu’il faut regarder, pas en avant… Le temps que nous connaissons n’a rien à voir avec le sens de la vie. » Je rappelle que ce témoignage est classé OVNI.
Que se passe-t-il après, quand l’être est mort, si au-delà il y a ?
Personne n’est jamais revenu pour le dire. Aucune réponse définitive ne peut être donnée. Y a-t-il un moyen de pousser la porte et de voir enfin cet autre monde gorgé d’espoirs ? Peut-être.
L’aventure étonnante, arrivée à la famille Mackay dans l’Indiana (USA), racontée en 1979 par l’écrivain René-Victor Pilhes dans « L’incroyable vérité » est inexplicable. Ils voyaient le visage d’un proche décédé sur l’écran de leur télé. Ceci durant 5 jours. Le poste a été démonté pièce par pièce, puis remonté : le phénomène a continué. La police a mené une enquête qui n’a rien résolu. Inexplicable !
Les désincarnés n’utilisent pas que les télés pour évoquer leur monde. Chacun est juge de donner du crédit à ces fragments de réponses donnés par le oui-ja, les tables, l’écriture automatique ou les médiums. Pour le docteur Melvin Morse, l’auteur de « La divine connexion », nous pouvons, grâce à notre lobe temporal droit, communiquer avec les esprits, c’est-à-dire avec l’âme des morts, et même avec Dieu. Mais nous sommes avertis qu’il y a grand danger à vouloir absolument converser avec les esprits. Pour nous et peut-être pour eux.
Le prêtre catholique allemand Johannès Greber, qui sera aussi évoqué plus loin, écrit ce qu’il a entendu d’un esprit, via un médium : « Car avant toute chose, vous devez examiner les esprits qui vous parlent pour savoir s'ils viennent de Dieu,, pour ne pas devenir les victimes des esprits du mal qui vous ruinent le corps et vous mentent spirituellement, précipitant votre vie dans un gouffre. Vous, les humains, semblez croire que seul votre monde matériel est régi par des lois. Erreur. Car Dieu est un Dieu de lois et de systèmes qui s'appliquent aussi bien à la création terrestre que spirituelle. Lui-même respecte Ses propres lois et n'en annule aucune. Par conséquent, nous les esprits devons également respecter les lois naturelles imposées par Dieu, à chaque fois que nous voulons communiquer avec votre monde matériel. Et cela concerne aussi bien les bons esprits que les mauvais. Et il en va de même pour tous les domaines. Pas de miracle non plus dans la communication entre les esprits et les hommes. Te parler à travers ce garçon obéit à des lois fixes que je dois observer, tout comme les mauvais esprits. »
Roland de Jouvenel et Pierre Monnier ont décrit leur au-delà. Et ce n’est pas le monde des bisounours. Les lecteurs de textes « sacrés » ont lu l’avertissement du Christ : « Il y aura des pleurs et des grincements de dents ».
Dans son livre "Vivre et mourir dans la matrice artificielle", Roch Saüquere propose une hypothèse dérangeante et originale.
Roch Saüquere remarque que la prière chrétienne, le Notre Père, contient la phrase : « Que Ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel », bien sibylline. Elle signifie que l’au-delà est aussi un lieu où la volonté divine n’irait pas de soi. Il rappelle la phrase de la table d'émeraude : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », et en conclut que « Le monde astral n’est pas le paradis que nous annoncent les religions. Le corps astral se trouve enfermé dans un monde plus hiérarchisé que le nôtre. Les défunts sont tout autant que nous assujettis à des contraintes, des restrictions et des lois inflexibles, et que leur libre arbitre est exercé dans le cadre une situation biaisée… bien loin de toute vérité ». Il titre son chapitre 7 par « L’au-delà, un autre monde carcéral ». Il voit dans le tribunal, évoqué par les humains ayant vécu des NDE, une mascarade qui ne vise qu’à les culpabiliser pour leur faire accepter une descente dans l’astral. Roch Saüquere poursuit : « Ce tribunal n’a aucune légitimité. Comment peut-on se juger soi-même avec équité si l’on a toujours tout ignoré la vérité ? ».
Les entités les plus pures n’auraient-elles pas tendance à se juger plus sévèrement que les plus infâmes qui ne manifestent aucun regret ni remord ? Celles-là franchiront, dans ces conditions, le jugement sans condamnation.
Qu’est ce qui pourrait constituer ce bas-fond infernal, perçu par les NDE infernales ?
On peut imaginer l’enfer d’un alcoolique, d’un drogué du jeu, tous atrocement frustrés par le manque.
Le père François Brune répond : « Les esprits des trépassés, dont la vie a été gravement contraire à la loi universelle de l’amour. Les égrégores, produits par leurs mauvaises pensées et leurs mauvaises idées. Sûrement des entités venant d’autres mondes et d’autres planètes. Enfin ceux qui n’ont jamais été incarnés ni dans ce monde, ni dans un autre et qui sont traditionnellement appelés les Anges… tombés fascinés par leur propre beauté et sont restés prisonniers d’eux-mêmes, dans la haine de Dieu et des autres. »
Bibliographie
Les exemples de NDE négatives sont issus des sites <Spirit2mirabeau> et signés par Evelyn Elsaesser-Valarino, sur <paranormal-info.com>.
François Brune, « Les morts nous parlent ».
Roch Saüquere, « Vivre et mourir dans la matrice artificielle ».
Jean Prieur, « Les témoins de l’invisible ».
Patrick Van Eersel, « La source blanche ».
« OVNIS et conscience », ouvrage issu d’un collectif, sous la direction de Fabrice Bonvin.
Aujourd’hui, même les athées partagent l’idée que quelque chose de l’homme survit après la mort. Plus besoin, comme au siècle dernier, de croire au Dieu des Chrétiens pour aller au paradis. Le coup de tonnerre du livre du docteur Raymond Moody en 1975, « La vie après la vie », y est pour beaucoup.
Van Gogh a perçu, et rendu dans la nuit étoilée, toute la vie et l'énergie des autres mondes.
Les catholiques ont abandonné le purgatoire. Ils ont eu tort, car ce lieu à plusieurs degrés avait l’avantage de servir de zone tampon.
Jean Jacques Antier, auteur d’un livre sur la mystique Marthe Robin, relate une histoire déjà racontée sur le blog Paranormal. « Partez maintenant vers les demeures éternelles… Petite maman entre au ciel. Ton purgatoire est fini » dit Marthe à l’âme de sa mère mourante. Puis elle retombe dans une inconscience qui dure plusieurs mois pour éviter, selon Jean Guitton, « les souffrances purificatrices post mortem » ! Marthe explique : « Le Seigneur m’a demandé de faire le purgatoire de ma maman ; je dois donc immédiatement, pendant 9 mois, subir une augmentation de la peine des sens, et les derniers mois, vivre la peine du dam. » Or madame Robin était décrite comme une femme « dévouée, enjouée, accueillante, aimable ». Si une telle femme doit faire un purgatoire, qu’en sera-t-il pour une personne ordinaire ?
Marthe Robin
Le purgatoire a l’air d’être le passage obligatoire
« Les âmes ont la nécessité de parcourir le chemin de purification qui n’aura pas été fait ici-bas » explique Roland de Jouvenel qui communique avec sa mère depuis l’au-delà. Et il précise que « ce n’est pas une loi de rigueur contre l’espèce humaine ».
« Cette nécessité » François Brune pointe « son injustice quand on sait l’importance des circonstances de nos conditions matérielles, sociales pour la formation de notre personnalité ».
À cette précision déjà capitale, j’ajoute que l’on ne naît pas, comme le pensait Rousseau, tout blanc mais avec déjà un tempérament fortement marqué. Ce tempérament sera mis en contact de son environnement et réagira avec ce qu’il est.
Ce tempérament est poli par les épreuves, mais il est fixé à la naissance. Alors, où est notre responsabilité dans nos actes ? Et l’âge ? Nous fonctionnons différemment selon que nous ayons 10, 20, 40 ou 70 ans. Les expériences et les coups de la vie, sans changer notre noyau dur, ont élevé nos perceptions. Alors ce tribunal, évoqué dans toutes les religions et les traditions, est effectivement troublant.
Quel pourrait être le sens de la vie terrestre ?
Nous ne sommes pas, comme le remarque le père François Brune, « des robots et nous pouvons choisir entre la haine et l’amour ». Toujours est-il qu’a l’air d’exister, dans l’au-delà, une loi d’effort et de travail qui règle la vie astrale. Refuser cette loi et les règles, c’est peut-être cela l’enfer.
L'enfer : un lieu inhospitalier au possible, que des expérienceurs décrivent en feu.
« Vous appelez miracle ce que vous ne parvenez pas à expliquer avec vos lois naturelles. Mais pour celui qui connaît les forces des mondes matériel et spirituel, le miracle n'existe pas. Car tout s'accomplit selon les mêmes lois immuables, dont aucune n'annule, ni remplace une autre… » rapporte Johannès Greber.
Johannès Greber
Le mot générique de cet autre monde est « loi ». Quel pourrait alors être le sens de la vie terrestre ? Le chercher permettrait peut-être de vivre un « purgatoire » moins dur. L’histoire des 5 talents dans l’évangile donne une réponse, en nous incitant à être qui on est sans lâcheté.
Un maître quitte son exploitation : « Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre et cacha l'argent de son maître. Quand il revient : « Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : « Seigneur, tu m'as remis cinq talents; voici, j'en ai gagné cinq autres »… Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit : « Seigneur, tu m'as remis deux talents; voici, j'en ai gagné deux autres »
Le maître les félicite et les invite à entrer dans sa joie. « Celui qui n'avait reçu qu'un talent… est allé le cacher dans la terre; voici, prends ce qui est à toi, dit-il au maître qui demande : « Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Pas d’oisiveté et cultivons nos talents. Concernant notre tâche terrestre, nous aurions le libre arbitre d’accepter ou de refuser notre destinée. En cas de refus, il faut en assumer les conséquences.
Johannès Greber a publié son expérience dans « Le livre de l’au-delà » (cette recherche l’a fait quitter la prêtrise). Il écrit : « Il était certain de l’exactitude de son livre car il savait en qui il avait mis sa confiance ». Mais il met en garde : « Ne crois pas aveuglément, mais vérifie toujours s'il s'agit de la vérité ou d'une tromperie. Pour cela, tu ne te contenteras pas de ce que je te dis. Tu devras réaliser tes propres observations, indépendamment de ce que tu vois ici ».
Le phénomène NDE : une manipulation orchestrée par des Terriens ?
Ouvrons une parenthèse. Un autre risque est celui de la supercherie due à la vanité des hommes et des esprits et à la naïveté des hommes. Après la vie, c’est peut-être le néant. C’est-à-dire que notre être, notre pensée, se diluent dans le rien. Plus de souffrances, plus de joies : rien.
Le phénomène NDE pourrait être une manipulation orchestrée par des Terriens aux motivations suivantes. L’espoir d’une vie après la mort (meilleure, évidemment, que celle sur la Terre) aiderait les humains à supporter leur quotidien et leur éviterait la révolte contre l’ordre établi. L’opium du peuple, en quelque sorte.
Cette file d'attente anxieuse, peinte par Edvard Munch, pourrait être celle des âmes en peine en quête de réponses.
Les élucubrations incroyables du journaliste Antoine Jugand, alias Léo Taxil, illustrent cette hypothèse. Il écrit des livres sur le clergé la vie de Jésus, la repentance et les Francs-maçons, dans lesquels il dévoile leurs secrets : « Les mystères du spiritisme et la Maçonnerie luciférienne », « Le Palladium régénéré et libre »… Mais tout ceci n’est que vent et Taxil avoue : « Merci à vous tous qui m’avez fait gagner de l’argent. Je vous ai bien roulés, les rouges en premiers, les bien-pensants après. Tout ce que je vous ai raconté… est de mon invention… Je ne crois à rien… Je me moque de tous, tout le temps » .
Dans le paranormal, il n’y a que des pistes, aucune certitude. Quand on s’engage, il faut mettre un pied dans l’eau et garder l’autre sur la rive.
Revenons à Johannès Greber, élu par une entité qui lui parle de l’autre monde par la médiation de médiums. Son livre, au souffle aussi puissant que « Dialogue avec l’Ange », présente des points communs avec celui-ci comme, par exemple, quand l’ange parle de Lui (Dieu), le médium s’incline.
L’esprit lui dit que les évangiles originaux ont été modifiés, ce qui n’est pas une surprise, mais surtout que Dieu a « sévèrement puni » les modificateurs. Dieu punit sévèrement. Michel Polnareff a tort de chanter que nous irons tous au paradis.
Adieu l’insouciance ! Il faut payer la note avant le jardin d’Eden. Johannès Greber poursuit : « Dieu juge ! Et cela est suffisant… En revanche, les esprits en proie à d'atroces souffrances se présentaient souvent pour nous supplier de les aider avec des paroles émouvantes. Ils nous demandaient même de prier avec eux. Parfois, ils s'exprimaient dans une langue étrangère et semblaient malheureux d'être incompris. Puis venaient les esprits inférieurs qui maudissaient leur sort ainsi qu'eux-mêmes. Ils nous lançaient des insultes effroyables, et injuriaient toute chose sacrée dans des termes les plus abjects. Quand on leur demandait de prier Dieu avec nous, ils refusaient par des sarcasmes ou des paroles haineuses. Et si nous leur demandions de prononcer le nom de Dieu, ils quittaient le médium sur-le-champ. Pire, d'autres esprits ne se rendaient même pas compte que la mort les avait séparés de leur corps : ils se croyaient encore sur terre et s'occupaient exactement comme avant. Il s'agissait des esprits « liés à la terre ».
Les criminels, les usuriers, étaient poursuivis par leurs victimes dans un cycle permanent. Les suicidés revivaient les états de détresse ayant abouti à leur suicide. À ce propos, les chercheurs mettent en doute cet enfer des suicidés qui serait loin d’être la règle.
« C'est pour une bonne raison. Vous deviez d'abord apprendre ce qu'est la « paix » dont jouissent beaucoup d'hommes après leur mort. En effet, vous dites souvent lors d'un enterrement : « Maintenant, qu'il repose en paix ». Ce soir, vous avez vu ce qu'était cette paix. Vous ne pouviez pas imaginer la souffrance de ces esprits malheureux avant qu'eux-mêmes découvrent leur état, et la nécessité de s'adresser à Dieu. Tout enseignement est inutile. Ces esprits ne sont pas encore prêts, ils doivent d'abord être purifiés par leurs souffrances à recevoir une instruction. Ce soir, ils n'étaient pas prêts ».
Des témoins présents avec Greber demandent pourquoi le médium décrit des âmes en peine, qui cherchent une statue de la Vierge.
« Il leur est très facile de la retrouver dans l'église. De plus, que pourrait faire cette statue pour ces esprits souffrants ? » interrogent-ils.
« Tu ne comprends pas ? Vois-tu, les esprits condamnés à rester à certain lieu, n'ont pas le droit de franchir les limites imposées. À cause de cela, les esprits bannis à cette vallée ne peuvent atteindre ton église, ni retrouver la statue. Par elle-même, celle-ci ne peut rien pour eux. Mais avant, quelque chose de cette sculpture leur apportait un grand soulagement. Lorsqu'elle était encore exposée dans le monastère, les foules venaient l'honorer et la prier. On priait aussi pour les « âmes du purgatoire », comme vous appeliez ces esprits à l'époque. Si la prière n'efface pas leur faute, ni leur punition, ils ressentent quand même la récitation des prières, et leurs pensées se tournent alors vers Dieu. Cela les soulage et améliore leur état. Mais depuis que cette statue a été enlevée, la dévotion a été abandonnée. Les esprits sont alors privés de l'ancien bienfait donné par les prières. Ils savent qu'il existe un rapport entre les prières et la sculpture. C'est pourquoi ils aimeraient la voir, à nouveau, là où elle se trouvait autrefois. »
Si les NDE négatives devaient nous adresser un message, il pourrait être moins simpliste que celui de Polnareff. Notre temps est sacré et nous devons, à nous-même et à ce monde, beaucoup d’attention. Nous voilà prévenus : l’au-delà n’est pas un lieu de tout repos.
Bibliographie
Les exemples de NDE négatives sont issus des sites <Spirit2mirabeau> et signés par Evelyn Elsaesser-Valarino, sur <paranormal-info.com>.
François Brune, « Les morts nous parlent ».
Roch Saüquere, « Vivre et mourir dans la matrice artificielle ».
Jean Prieur, « Les témoins de l’invisible ».
Patrick Van Eersel, « La source blanche ».
« OVNIS et conscience », ouvrage issu d’un collectif, sous la direction de Fabrice Bonvin.
Marthe Robin, l’avatar du Christ
L’objet de ce texte n’est pas de relayer des idées religieuses, mais de s’interroger sur la très étrange vie d’une mystique.
Un académicien a dit, un jour, au philosophe Jean Guitton que « la personne la plus extraordinaire du XXIe siècle n’était pas le général De Gaulle, mais Marthe Robin ». Elle reste pourtant méconnue du grand public. Comment cette humble drômoise, rétive à toute publicité, a-t-elle attiré, cloîtrée dans sa chambre natale, plus de 100 000 personnes ?
Allongée 50 ans dans le lit de sa chambre, cette fille ne paie pas de mine. Pas de baratin métaphysique avec les visiteurs, pas de soleil dansant dans le ciel, pas d’aura spectaculaire, pas de publicité. Par contre, une foi inébranlable validée par des textes difficiles, de la fougue, de l’énergie créatrice, et la confiance, sinon de l’église, de proches placés à ses côtés. Des phénomènes spectaculaires l’accompagnent puisqu’elle n’aurait ni mangé (inédie), ni bu, ni dormi pendant 50 ans ! Elle dit être martyrisée par le Diable et vivra la passion du Christ chaque fin de semaine avec les stigmates et la couronne d’épines. Ces phénomènes spectaculaires font d’elle un avatar du Christ. Mais à tout cela Marthe n’attachait pas d’importance. Elle avait tort, car ce sont d’abord ces manifestations qui éveillent notre curiosité, puis font que l’on écoute le message qui lui tient à cœur.
Interrogée par Jean Guitton sur les phénomènes surnaturels comme la lévitation, la télépathie… et sur l’anneau, qui apparaît au doigt de certaines stigmatisées, elle répondait : « C’est superficiel. Il faut dépasser tout cela sans faire d’histoires. L’anneau d’or je l’ai vu à mon doigt, je crois, une douzaine de fois. Mais laissez-moi vous dire que s’il est bon de l’avoir, c’est encore mieux de ne pas l’avoir. Ce que vous appelez la vie mystique, elle est en vous aussi bien qu’en moi. Cela consiste à tenter d’être un avec Jésus. Au début j’étais encore dans les images [...] maintenant j’ai outrepassé ces images, je suis dans les attributs de Dieu pour m’enfoncer dans ce que vous appelez l’Essence. J’ai même fait un progrès à l’intérieur de cette Essence. »
Quelle est l’œuvre de Marthe Robin ?
Comment comprendre ses actes et ses textes, en particulier sur la mort de sa mère et les décès d’enfants ? Pourquoi cette acceptation de la souffrance ? A-t-elle réellement fait des prophéties ? On peut aussi se demander si Marthe Robin, qui appelait et annonçait une Nouvelle Pentecôte a réussi dans sa mission.
Elle naît le 13 mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) et y décède le 6 février 1981 à 78 ans.
Marthe est totalement dans le cadre de l’Église catholique et son action s’inscrit dans une stricte soumission au clergé. Au début, l’Église, qui n’aime pas le surnaturel, s’en méfie. Marthe Robin s’effacera toujours dans l’obéissance derrière les vœux de l’Église et de son représentant, le père Finet. L'« héroïcité des vertus » de Marthe Robin a été reconnue le 7 novembre 2014 par le pape François et donc
déclarée vénérable, ce qui signifie qu’elle pourrait être déclarée sainte. Son dossier déposé en 1987 et inscrit au Vatican en 1996 est à l’étude (il comporte 17 000 pages !).
Quatre évêques assistent à son enterrement ! Marthe est une anti-Lilith : ni aventurière, ni rebelle. Ce sont d’abord les apparitions célestes qui la guident. Elle en parle à son curé, le père Faure qui s’en trouvera bien embarrassé. Ensuite, elle agit avec George Finet qu’elle rencontre le 10 février 1936. Georges Finet est un courageux (il le montre lors de la catastrophe de la colline de Fourvière) qui a la tête sur les épaules et les pieds sur terre. Marthe et le père Finet ne sont rien l’un sans l’autre, ils agissent en binôme : « Il (George Finet) ne pourra jamais rien faire sans toi, ni loin de toi.» a dit Jésus à Marthe. « Je ne relate que pour mon père spirituel et sais qu’il saura garder mon cher et grand secret. Écrire pour lui, écrire pour obéir, c’est prier encore.» dit-elle.
Marthe est d’abord une grande malade. Dès un an, elle est atteinte de la typhoïde qui emporte sa sœur. Elle est une fillette pieuse, gaie, serviable, taquine. En décembre 1918, peut-être victime de la grippe espagnole, elle tombe dans le coma, semble se rétablir mais devient partiellement paralysée. En 1926, on lui donne pour la seconde fois l’extrême onction. Les médecins de la vallée se succèdent. On la croit et elle se croit perdue. Mais ni les hémorragies gastriques, ni l’encéphalite léthargique, ne la tuent. Au contraire, elle dit que Sainte Thérèse de Lisieux lui avait confié une mission et qu’elle vivrait.
L’avatar du Christ
C’est à cette époque qu’elle cesse de s’alimenter, pour toujours, non par choix, mais car elle ne parvient plus à déglutir. Jésus évoque la faim et la soif avec la Samaritaine. Il dit à la foule à Capharnaüm : « Je suis le pain de vie, qui vient à moi n’aura jamais faim, qui croit en moi n’aura jamais soif ». Infirme, Marthe Robin ne quittera plus son lit de la ferme familiale de Châteauneuf-de-Galaure.
« Pourtant elle n’a rien fait de mal » dit son papa consterné. Elle s’abandonne à la volonté divine. Jésus dit de la maladie de Lazare : « Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle ».
Ses parents sont croyants mais pas pratiquants. C’est une différence de taille avec Thérèse de Lisieux qui baigne dans un milieu qui favorise et encourage sa vocation.
À 28 ans Jésus, qui avait dit à l’apôtre Jean : « Un homme ne peut rien recevoir si cela ne lui a été donné du Ciel », lui propose les stigmates et sa Passion. Marthe avait écrit en 1925 : « J’accepte avec amour tout ce qui me vient de vous : peine, douleur, joie, consolation, sécheresse, abandon, délaissement, mépris, humiliation, travail, souffrance. Tout ce que vous voulez, ô Jésus… ». Elle aura donc tout ! Les plaies des stigmates, et la couronne d’épines, chaque vendredi pendant 50 ans. La solitude aussi.
Cet abandon n’est pas propre à Marthe, mais se retrouve chez nombre de religieux, mystiques ou non. Le père de Foucaud dit dans sa prière : « Mon Père, je m’abandonne à Toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que Tu fasses de moi, je Te remercie… »
Le 20 mai 1921, Marthe voit Marie lui apparaître : elle en a peur et craint « d’être dupe d’une habile manœuvre. » Elle sera discrète sur ces visites, disant que le Diable qu’elle voit aussi fait profil bas devant Marie. Jésus lui demande en apparition de créer « les foyers de charité et de lumière ».
Si elle ne mange pas ni ne boit, elle communie avec des hosties consacrées. Selon les témoins « L’hostie volait des mains du prêtre et disparaissait dans la bouche. » Tout cela laisse perplexe, y compris elle-même et elle souffle : « Dans ces affaires-là, on n’est jamais vraiment sûre…c’est quand Dieu opère ce qu’il fait. Alors Dieu fait tout. » Marthe est une adepte de la verticalité : les choses, les événements, nous sont donnés ou proposés par Dieu et nous les vivons.
En 1939, Marthe demande la permission au père Finet de donner ses yeux. Permission accordée, elle devient malvoyante et ne supporte plus un rai de lumière. C’est aussi cette année-là que Marthe cesse d’écrire. Pour épaissir le mystère, sa vie traverse des drames familiaux : elle perd jeune ses parents et son frère se suicide. Jean-Jacques Antier relate une histoire intrigante. Elle parle à l’âme de sa mère mourante, qu’elle a fait ramener de l’hôpital :« Partez maintenant vers les demeures éternelles… Petite maman entre au Ciel. Ton purgatoire est fini. » Puis elle retombe dans une inconscience qui dure plusieurs mois pour éviter, selon Jean Guitton, « les souffrances purificatrices post mortem » !
Marthe explique : « Le Seigneur m’a demandé de faire le purgatoire de ma maman. Je dois donc immédiatement, pendant 9 mois, subir une augmentation de la peine des sens, et les derniers mois, vivre la peine du dam. » Or madame Robin était décrite comme une femme dévouée, enjouée, accueillante, aimable. Si une telle femme doit faire un purgatoire, qu’en sera-t-il pour une personne ordinaire ?
Devant une vie aussi incroyable, on peut d’abord dire : ceux qui veulent y croire... qu'ils y croient. Ceux qui n'y croient pas, qu'ils n'y croient pas ! Marthe Robin aurait-elle pu faire tout cela pour de l’argent ? Après tout Ron Hubbard, créateur de l’Église de Scientologie, a dit : « Pour gagner un million de dollars, il suffisait de créer une religion ». Mais Marthe n’a fait ni l’un ni l’autre.
Concernant l’inédie, parmi les explications qui viennent à l’esprit, la première est celle de la supercherie. Elle est cependant difficile à soutenir. Il aurait fallu que Marthe soit alimentée en cachette par le père Georges Finet, le plus proche d’elle. Mais ce dernier voyageait et puis cela correspond peu au personnage. Marthe aurait-elle pu avoir des complices qui la ravitaillaient secrètement et ceci durant 50 ans ? Impossible. Ce secret n’aurait pu durer. Enfin et c’est très important, Marthe a la caution de l’Église et il n’y a pas plus méfiante que cette institution. D’ailleurs aucun des livres qui lui sont consacrés n’évoquent le mensonge. L’idée d’observer Marthe dans une clinique pendant des mois pour que « la preuve de son jeûne soit faite » est abandonnée. Elle aurait dit : « Croyez-vous que cela convaincrait les gens ? »
L’ingénieur Benjamin Lisan écrit dans la revue « Pseudo sciences » : « Il y a deux objections à l’existence de ce phénomène (l’inédie). Tout d’abord pour vivre, le corps humain doit consommer de l’énergie. Ensuite, depuis le XVIIIe siècle et le savant Lavoisier, on sait qu’au niveau bilan matière et énergie, « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ». Au niveau du bilan énergétique, si une personne ne reçoit pas de nourriture, il faut bien qu’elle reçoive alors, par un moyen ou un autre, la source d’énergie, apportée normalement par la nourriture ingérée par voie orale. Or on ne connaît pas ce moyen. Et on peut rester sceptique sur l’allégation de l’existence d’une source Deus ex machina - source occulte « venant du ciel ». De plus, tous ces cas allégués d’inédies, sans exception, n’ont jamais été étudiés scientifiquement. D’où un sérieux et légitime scepticisme du monde scientifique face à ces phénomènes ».
Peut-être, la communion portée chaque vendredi, lui donnait-elle cette énergie ? L’étude médicale de Marthe n’apporte rien. Elle n’a pas été autopsiée et c’est dommage car l’étude post mortem de ce corps qui n’a pas été alimenté durant 50 ans aurait pu être riche d’enseignements. Si l’honnêteté de Marthe et des proches est acceptée, alors on peut étudier la piste de la maladie mentale. Des thèses convaincantes la défendent.
Il est pertinent, pour un médecin spécialisé, de tout expliquer par l’hystérie. L’on peut trouver un fil conducteur et argumenter que la méningite, l’encéphalite, la typhoïde qui ne l’ont pas épargnée l’ont rendue ainsi.
La thèse de l’hystérie a été défendue, entre autres chercheurs, par le docteur Mottet. Il disserte sur une « angoisse d’être en tant que sujet sexué », « d’un complexe de castration » ou d’un « trouble de l’identité sexuelle dans les tentatives d’identification à la Vierge Marie et à Jésus… ». Si elles paraissent outrancières, ces remarques faites par un médecin ont le mérite d’expliquer rationnellement des faits surnaturels. Elles s’appuient sur des écrits, comme cette prière de Marthe, totalement opaques pour la personne lambda.
« Seigneur mon Dieu, que nourrie chaque jour de votre corps sacré, inondée de votre sang rédempteur, enrichie de votre sainte âme, submergée de votre divinité, je n’aime, je ne désire, je ne cherche, je ne veuille, je ne goûte que vous. Que mon cœur et tout mon être soupirent et ne tendent que vers vous, que je sois toute vôtre et tout occupée de vous seul; que je demeure perpétuellement avec vous, en vous, unie à vous pour être consommée tout entière dans la fournaise ardente de votre divin cœur, filialement unie au cœur immaculé de ma Maman chérie (la vierge Marie) par qui je veux vous glorifier, vous louer, vous servir, vous obéir à jamais. »
Les mystiques, qui sont à 89% des femmes, parlent d’époux quand elles parlent du Christ. Imagine-t-on un paradis où Jésus est entouré de ces femmes vierges qui chantent ses louanges ? C’est absurde, pourtant c’est ce que l’on peut imaginer en les écoutant.
Richard Brasey dans son enquête sur les Anges rebelles décrit une cérémonie pas rare en plein Paris où un sorcier « marie » une jeune femme avec… son ange gardien. La dame est ravie mais tout cela défie l’entendement. « Cessez d'opter sans raison valable… pour une spiritualité illusoire en suivant les conseils des religions chrétiennes... Dirigez-vous, au contraire, vers l'unité de votre être. » répond, non sans raison, Pierre Mabille, dans son livre Thérèse de Lisieux.
Concernant les manifestations mystiques, des médecins spécialisés penchent pour une maladie mentale. Pour le psychologue et médecin Pierre Janet, « Les sainte Hildegarde, les Marie Chantal, les Catherine Emmerich et bien d'autres, avaient tout simplement des attaques de catalepsie ». Marthe Robin serait simplement une sociopathe sans vocation particulière. Pourtant, on ne peut suivre les médecins comme Jean-Martin Charcot, qui explique toutes « les manifestations extraordinaires : l’inédie, les attaques diaboliques, les apparitions, les prophéties, par le diagnostic d’hystérie ».
Cependant il est à noter que d’autres médecins ne retiennent pas la thèse de la maladie mentale. Sylvain Tesson dans son livre Bérézina, paru en 2015, se demande comment les soldats napoléoniens, qui vivaient l’impossible, faisaient pour supporter la souffrance ? Il trouve la réponse chez Bloy en pensant qu’ils se fondaient « dans l’âme de Napoléon ». Marte s’est-elle fondue dans l’âme du Christ acceptant tout, comme les soldats de l’Empire ?
Marthe dans ses extases voyait la cour céleste et dans l’ordre des apparitions il semble que ce soit Thérèse de Lisieux qui se soit manifestée la première à elle. Par la suite, elle demeurera en relation avec Thérèse de Lisieux qu’elle aime tant. « Je parle souvent avec elle, confie-telle. C’est une grande sœur. Elle ajoute avec humour : « Oh ! la coquine, elle m’a tout laissé après. » À Marthe d’accomplir le travail de sa complice Thérèse de Lisieux qui écrivait en 1889 :« Je t’aimerai sans mesure et sans loi » et qui voyait en Marie sa « mère Chérie ».
Nombre de paroles et d’écrits de Marthe croisent et paraphrasent presque, ceux d’autres mystiques qui l’ont précédée. Plusieurs dizaines d’auteurs certainement. Comment Marthe a-t-elle procédé ?
Pierre Mabille a la réponse : il parle de Sainte Thérèse de manière iconoclaste et finalement courageuse, dans un style XXe siècle : « Aux yeux des chrétiens, cette fille est symbole de pureté et d’amour ; aux miens et à tous ceux des hommes qui veulent réfléchir, elle schématise l’ensemble des dégâts que peuvent provoquer, dans l’organisme affaibli d’une jeune fille, l’action cléricale conjointe à la férocité bourgeoise. »
Il faut, qu’on le veuille ou non, accepter que Marthe Robin ait eu une vie surnaturelle. Face à ce constat, on peut comme l’écrit l’illusionniste Ranky, qui étudie la véracité des phénomènes mystérieux, dire que « le paranormal, c’est du normal encore inexpliqué ».
La mort de Marthe
Marthe Robin meurt seule le 6 février 1981 (un vendredi). Sa mort étonne les membres du foyer, qui commençaient à la croire immortelle. Elle épaissit le mystère et pose des questions.
Récemment, dans son livre « Le mystère décrypté », François de Muizon révélait des détails inattendus. Comme d’habitude le jeudi, le père Finet ferme la porte de sa chambre à clé car Marthe vivait la passion du Christ. Pourquoi à clé ? Il ne fallait pas que Marthe soit vue (par qui ?) pendant son extase. La porte était ouverte le lendemain à 17 heures par le père Finet. En cet hiver 1981, elle tousse à fendre l’âme. Les membres du foyer, qui veillent à côté, entendent de grosses quintes et tout à coup un grand cri et puis plus rien. Les deux membres du foyer n’ont pas la curiosité d’ouvrir la porte et d’assister Marthe.
Ce n’est que le lendemain qu’on la découvre morte sur le sol. La chambre est en désordre, des chaises sont renversées. Elle est par terre et porte aux pieds des chaussons « un peu usagés ». Dans la chambre, il y a une bassine contenant du mélaena (du sang issu de digestion) et du papier journal. Rappelons que Marthe est paralysée et n’a pas mangé depuis 50 ans. Le père Finet prend Marthe froide. Le père médecin Colon qui l’examinera plus tard déclare : «Elle avait une bouche cornée… aucune dent. La survie de Marthe avec un corps aussi atteint est inexplicable. ».
Elle pèse entre 25 et 30 kilos et le père Finet qui la replace dans son lit de misère l’entend dire, bien qu’elle soit morte : « Il m’a tué ». « Il » étant, d’après le père, le Diable. Alors le père et deux membres du foyer vont prier deux heures durant avant de prévenir un docteur et les membres du foyer. Il semble que le père soit stupéfait que Marthe soit morte sans son autorisation et attende qu’elle reprenne vie. Est-elle tombée, attaquée par le Diable, et puis s’est-elle traînée par terre pour, sans succès, remonter sur le lit ? Accorder du crédit à ce déroulement, c’est accepter que le père Finet ait correctement rapporté ce qu’il a entendu. Alors pourquoi Marie ne s’est-elle pas, comme d’habitude, interposée ? Il est bien plus probable qu’harcelée par la souffrance elle soit descendue du lit, soit allée en rampant jusqu’à la bassine mais, affaiblie, soit tombée (le grand cri) et n’ait pas réussi, épuisée, à se replacer.
Mais alors pourquoi les chaussons ? Marthe devait avoir une mobilité malgré ses jambes épaisses comme des « baguettes ». La présence de mélaena dans une cuvette est à signaler, mais n’est pas significatif d’une alimentation. C’est du sang et des glaires.
Le Diable
Est-ce le Diable qui l’a tuée ? Le Diable est bien présent dans l’évangile. Sous le nom de Satan, il tente Jésus dans le désert. Des églises noires l’adorent, des hommes lui vendent leurs âmes contre de la connaissance ou de la puissance. Il est aussi dans la vie de Padre Pio, de François d’Assises et du curé d’Ars qui l’appelle le grappin….
Son évocation par Marthe n’est donc pas une surprise. Ce Diable est quelqu’un qui vient la tourmenter et lui casser des dents. Elle le décrit : « Je le connais, il est si intelligent. Et si vous saviez comme il est beau. Dieu lui a laissé sa grandeur. C’est un malin…Mais il est sûr d’être battu. Vraiment son métier n’a pas beaucoup d’intérêt ». Ce Diable fait penser à l’ange de lumière Lucifer.
Padre Pio évoque le Diable dans une lettre : « L’ennemi ne veut pas lâcher prise: il me frappe continuellement. Il fait tout pour m’empoisonner la vie avec ses pièges infernaux. Je regrette énormément de vous raconter ces faits. Bien entendu, le démon cherche à me dissuader de vous en faire part, me suggérant de vous raconter uniquement les bonnes visites, celles qui peuvent vous plaire ou vous édifier. »
Thérèse de Lisieux en parle dans une lettre le 30 mai 1889 à sa sœur : « Ma petite sœur chérie, Faut-il te confier une chose qui m'a fait beaucoup de peine ? ». Elle lui reproche de ne pas avoir communié en mai mois de Marie : « Oh ! que cela a fait de peine à Jésus ! Le démon veut priver Jésus d'un tabernacle aimé, ne pouvant entrer dans ce sanctuaire, il veut du moins qu'il demeure vide… éloigner une âme de la Sainte Communion Il a tout gagné... Et Jésus pleure ! Va, n’écoute pas le démon, va sans crainte recevoir le Jésus de la paix et de l'amour ! ». Étranges paroles.
Le message de Marthe
Il faut rentrer maintenant dans le « dur » du sujet : les messages et l’œuvre de Marthe. « Les souffrances physiques et les tortures morales agissent si bien sur mon activité spirituelle » écrit-elle. Les Humains cherchent évidemment à éviter au maximum la souffrance. Les mystiques lui trouvent des vertus. Mais pas seulement eux. De manière contemporaine, un collectif de cinq femmes auteurs a cherché des qualités à la souffrance en écrivant un essai intitulé « Cinq éloges de la souffrance ». Le fil rouge de ce livre est que l’épreuve, la perte, la rupture, la solitude, les larmes aident l’individu à savoir qui il est. Le manque accueille radicalement le nouveau. François de Muizon écrit presque la même chose dans son livre : « Enfin Marthe Robin développe une science de la souffrance qui lui permet de prendre de la distance, de se détacher, de lâcher prise. Elle va à l’essentiel qui n’est pas de calmer la douleur, les angoisses, le stress mais de s’attaquer aux enracinements, aux points de fixation des déchirements. »
C’est tout l’intérêt de l’essai du collectif de percer les textes de Marthe, dans la mesure où il est écrit par des femmes dans un style non religieux. On y trouve aussi, dans le livre, cet extrait : « La nuit dernière j’ai rêvé d’un inconnu, de mon homme. Avec lui seul, je pouvais être solitaire et m’ouvrir à lui, m’ouvrir toute pour lui, le laisser entrer en moi tout entier, l’entourer du labyrinthe de la joie commune ». Le rêve, le désir, le réel, la solitude, la souffrance : quel cocktail explosif !
Marthe ne parle pas que de la souffrance. Le premier message de Marthe pourrait être celui-ci : « Il y a rarement de grandes choses à faire. Il y en a beaucoup de petites. Il faut être ambitieux pour les petites. »
« Soyez saints » dit Marthe qui ne demande pas des actes extraordinaires, mais un accomplissement dans la vie personnelle, de l’idéal chrétien, en exploitant son propre potentiel, pour un accomplissement de sa destinée. La mise en place de cet idéal chrétien face à l’évolution de la civilisation occidentale et de son vacarme médiatique pourra sembler utopique. Elle parle comme Pascal : « Pour moi, le Christ-Jésus est ma vie. Mourir sera donc tout avantage, puisque le grand effet de la mort sera de dissiper le voile d’ombre qui me cache une si adorable merveille. Tout passe, il n’y a que Dieu et l’âme qui soient immortels. Pensons-y sérieusement. Mettons dans notre vie la pensée, le souci, l’inquiétude des choses éternelles. »
On trouve des réflexions totalement incompréhensibles, voire révoltantes. Quand on lui apprend le décès d’enfants dont son filleul, Marthe dit que c’est « un don fait à Dieu pour l’Année Sainte ». Donner des enfants à Dieu peut s’appeler un sacrifice. La seule nuance étant que cette mort n’est pas donnée par Marthe, ni par l’Église, mais prise par Dieu ! Elle explique en 1950 : « J’avais pensé qu’il les prenait (les enfants) pour l’Année Sainte [...]. Je me suis trompée, c’est pour l’Assomption qu’ils ont été pris. Jésus a eu entre 30 et 40 petits innocents (les Saints innocents) pour accompagner sa naissance, mais la Sainte Vierge, notre maman, est beaucoup plus exigeante. Que de petits! Que de petits pour la Vierge, notre maman, elle est beaucoup plus exigeante. Que de petits ! Que de petits pour préparer et escorter son Assomption ! »
Une maman qui prend les enfants des hommes pour son escorte, quelle cruauté. Le Père Finet ajoute : « C’est un grand mystère divin que le sacrifice de tous ces petits. » C’est le moins que l’on puisse dire !
Les Foyers de Charité
Pour découvrir ce que Marthe a à nous dire, il faut aller dans un des 76 Foyers de Charité qu’elle a fondés en 1936 avec le Père Georges Finet. .
Ce sont des communautés de religieux et de laïcs qui accueillent des retraitants pour une nouvelle Pentecôte. Marthe souhaite que les foyers fonctionnent comme une famille, les laïcs engagés et les religieux se mélangeant et travaillant ensemble. Les retraites durent moins d’une semaine. L’accueil est fait par les membres du foyer qui aiment dire que les retraitants sont appelés par Jésus et qu’ils sont accueillis par Marie elle-même. Rien d’autre n’est demandé au retraitant que « le silence total ». Silence dont René Char disait qu’il est « l’étui de la vérité ». Les foyers sont des lieux d’enseignement de l’Evangile, de prière. Pour Marthe, c’est très clair : les Foyers de Charité sont demandés par Jésus lui-même dès 1930, « C’est Jésus le fondateur » insiste-t-elle. Au Père Ravanel, responsable d’un foyer, elle rappelle : « Soyez tout petit, tout petit. Ce n’est pas votre œuvre. »
Marthe n’est rien d’autre que l’intermédiaire du ciel. Elle est, dans ces conditions, reconnue par l’Église catholique et son œuvre se trouve dans ce cadre. Cette vie au physique immobile heurte de plein fouet notre XXIe siècle fait de buzz, de bruit, d’agitation, de twittes consternants. Cet être si proche de nous temporellement est à mille années-lumières de la France de 2015.
Marthe nous annonce aussi la mort vaincue et une promesse d’éternité pour chacun d’entre nous. La consécration à Marie, de Louis-Marie Grignion de Montfort, est souvent prononcée dans les retraites par ceux qui souhaitent s'en remettre à la Vierge Marie. En voici un extrait : « Je Vous livre et consacre, en qualité d'esclave, Mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, Et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, Vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, Selon Votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, Dans le temps et l'éternité ». Le mot esclave, entre autres, reste dans la gorge !
Pour Marthe, Marie protège toutes les âmes. La Sainte Vierge a tout pouvoir sur le cœur de Dieu, qui ne lui refuse rien. C’est donc toute la famille humaine qu’elle guérit, qu’elle encourage, qu’elle soutient, qu’elle veut sauver.
Marthe allait connaître une cruelle désillusion peu avant sa mort.Quand on vit dans l’absolu, il est inévitable que le contact avec les trivialités quotidiennes et les querelles de personnalités fortes créent des tensions, suivies de rudes désillusions. Le Vatican se méfie des orientations de cette structure qui mélange religieux et laïcs : c’est pour cela qu’il essaie de reprendre la main et de transformer le mouvement en ordre religieux classique. Le Père Finet laisse faire. Ce « coup d’état » va échouer puisque des Pères du foyer vont s’y opposer. Marthe peut se sentir trahie et elle laissera échapper cette amertume : « Je n’ai plus qu’à partir chez les fous ! Qu’ai-je fait, moi, pauvre vieille perdue dans la campagne au milieu d’un pré ? …Je ne faisais rien de mal. Si j’ai fait du mal qu’on me le dise. »
Elle est aussi atteinte lorsque, contre son avis, des photos d’elle ont été faites durant sa passion. Elles ont été diffusées par le foyer et ont certainement été prises avec l’accord du Père Finet. Au moins peut-elle se dire que, même après sa mort, les foyers n’ont pas dévié de la route qu’elle avait tracée.
Marthe a-t-elle échoué ? Cette question iconoclaste peut être posée. En 1932 elle précise : « Etendre sur la Terre le règne de la vérité et de l’amour, voilà ma mission ». Elle annonçait une nouvelle Pentecôte, un renouveau. « Oh ! Pas du tout sous une forme extraordinaire. Je la vois comme paisible, comme lente. Je pense qu'elle se fera petit à petit, peu à peu. Je pense même qu'elle a déjà commencé. » Les milliers de retraitants pèsent peu devant les milliards d’aliénés au téléphone portable. Comme Saint François au XIIIe siècle, elle croit proche la « fin des temps » avec l’éclosion du Troisième Âge de l’humanité, celui du règne de l’Esprit Saint. Pourtant le monde continue de tourner, mû par l’assouvissement des pulsions, la perte de responsabilités personnelles, la fuite dans un imaginaire mythique. Marthe disait que, morte, elle continuerait son œuvre au Ciel.
En ouvrant les foyers aux laïcs, on pouvait penser qu’une vague importante de ceux-ci adhèreraient. Cette « Pentecôte d'amour » était attendue dans un futur immédiat, d'une année à l'autre, mais Marthe est morte sans la connaître. Ce renouveau se fait attendre. Peut-être, le pape François, qui loge au Vatican à la résidence Sainte Marthe, est-il le moteur de ce renouveau ? Il veut simplifier le fonctionnement de l’église en réformant la curie, en dénonçant par exemple « l’Alzheimer spirituel et le carriérisme ». Il veut une église pauvre pour les pauvres. Par ses réflexions il déconcerte, et agace un forte partie de la Curie. Il souhaite (Aujourd’hui en France du 10-02-15), et c’est là qu’il rejoint Marthe, « un conseil pontifical pour la famille qui serait confié à un couple marié ».
Marthe était vue comme une diseuse de bonne aventure par les visiteurs qui se pressaient à la ferme. Ceux qui sont allés la visiter dans cette optique ont dû être déçus. Elle encourageait, questionnait, éclairait, et devenue certainement fine psychologue à force de visites, aidait les gens ne serait-ce qu’à exprimer leur mal-être. Les visiteurs repartaient apaisés et confiants devant cette personne directe, douée d’humour, accueillante. Certains ont voulu la piéger ou se moquer d’elle mais ils en ont été pour leurs frais. Ce n’est pas la mission de Marthe de jouer àcelle qui est capable de prédire le futur, et elle savait bien l’attente des retraitants « attentifs à la moindre parole sortant de ses lèvres ». Pourtant Marthe a bel et bien prophétisé dans le sens d’annoncer des faits à venir. Là où il y a querelle, c’est dans l’interprétation des dires de Marthe.
Les prophéties de Marthe
Le Père Finet rapporte en 1936 les paroles de Marthe : « La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Alors elle criera vers Dieu, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l'Église et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier. »
En 1973, le Père Yannick Bonnet interroge Marthe sur la dégradation sociale et morale du pays qui l’inquiète. Elle lui aurait dit : « Ce n'est rien à côté de ce qui va arriver. Vous n'imaginez pas jusqu'où l'on descendra ! Mais le renouveau sera extraordinaire, comme une balle qui rebondit ! Non, cela rebondira beaucoup plus vite et beaucoup plus haut qu'une balle ! »
Le père Yannick Bonnet rapporte aussi les visions de Marthe : « Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon nom sera glorifié dans le monde entier. Plus la Terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus je me complairai à briser l’orgueil des impies : le fait en sera d’autant plus admirable et extraordinaire. En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré Cœur de Jésus et celui du Cœur Immaculé de Marie. On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l’industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée. Prends courage ! Car le royaume de Dieu approche. Il commencera par quelque chose d’aussi soudain qu’inespéré. »
Les Foyers de Charité et le Père Peyrous désapprouvent les conférences du Père Bonnet intitulées « La prophétie de Marthe Robin et l'avenir de la France » et condamnent ses conférences et la présentation d’Henri de Montalban :« 2012-2017, Un roi pour la France ». Ces conférences laissant à penser « qu'elle aurait prévu une certaine évolution politique ».
Un retraitant dit encore : « Marthe Robin prophétise qu’il va y avoir une faillite économique, et qu’ensuite il y aura la grande Pentecôte d’amour, et que l’ensemble des Chrétiens vivront alors en communauté. Elle sera sauvée, mais ni par les armes, ni par le génie des hommes, parce qu’il ne leur restera plus aucun moyen humain. La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. C’est Elle qui sauvera la France et le monde… »
Le Père Peyrous, rapporteur pour la Cause de Béatification de Marthe Robin, résume les prophéties par ces trois points :
1/ La France passe ou va passer par un creuset,
2/ Puis viendra son relèvement,
3/ Et elle sera à nouveau la "fille aînée de l'Église".
Et Marthe que dit-elle de tout cela ? « Quant à l'avenir, vous savez qu'on me prête beaucoup d'idées sur l'avenir. Je ne sais rien, sauf une chose : que l'avenir c'est Jésus. ». Mots d’une prudence agréable quand on connaît le sort des prophéties apocalyptiques régulièrement annoncées.
Epilogue
Le blason de Châteauneuf-de-Galaure présente deux croisettes sur fond bleu sur la partie supérieure et une étoile dorée sur fond bleu au milieu de la partie du bas. Ces deux parties sont séparées par une bande dorée. Les armes sont signifiantes.
Une interprétation après coup peut être proposée. Les croisettes ont une dimension religieuse et peuvent représenter, placées à droite et à gauche, les larrons Gesmas et Dismas. L’étoile serait Marthe qui prendrait la place entre ces deux croix.
Marthe est morte un 6 (en février 1981) : le six, dans la symbolique, est le chiffre de la destinée mystique.
En 2020, Conrad de Meester a écrit un livre intitulé: La fraude mystique de Marthe Robin. Ce livre évoque la possible tricherie de cette femme.
La Révolution française occulte
Mithra sacrifiant le taureau.
La Révolution de 1789 est une période courte et brutale de notre histoire. C’est un méli-mélo d’acteurs débordés, jetés à la guillotine et immédiatement remplacés. Elle est le fait, nous dit-on, d'une population unanime désireuse de renverser une monarchie fatiguée. Il n'en est rien. En réalité, des approches différentes montrent l'action de sociétés secrètes multiples et rivales coiffées et manipulées par une entité occulte.
Pour cacher la forêt occulte, l’arbre des Francs-Maçons est souvent sollicité. Ils sont présents mais leur influence est rendue caduque par l’appartenance de tous les protagonistes à des loges accueillant toutes les idéologies. La famille royale elle-même appartient à la loge des Trois Frères de l’Orient de Versailles. La princesse de Lamballe, amie de la reine et assassinée, est Grande Maîtresse de la « Mère loge écossaise. »
La main du Grand Monarque
Illuminés bavarois, Rosicruciens, services secrets étrangers, sociétés occultes, sociétés secrètes politiques, Mithraïstes, fraternités… Toutes ces fourmilières s’agitent et activent leurs réseaux pour s’imposer. Mais toutes ces ombres ne sont que des illusions derrière lesquelles se devine une main beaucoup plus inquiétante : celle du Grand Monarque. Ce Grand Monarque, dont le nom sous cette forme apparaît deux fois dans la Révolution, régit par ses interventions le destin des trônes et des peuples. Il a, ici, un objectif précis : sacrifier rituellement la famille royale et placer, à la tête de la révolution, un avatar solaire mithraïste (Napoléon).
Difficile à cerner, cette entité structurée qui échappe à l’histoire conventionnelle, marque ses marionnettes par des dates, des nombres, des signes, des anagrammes, des symboles. Elle les étiquette aux mythologies antiques pour mieux les contrôler. Ainsi, pour fêter la naissance du futur Louis XVI, Rameau compose un ballet qu’il appelle "La naissance d'Osiris". À peine né, le roi était marqué par Osiris le Dieu d’Égypte coupé en 14 morceaux.
À peine né, Louis XVI était marqué par Osiris le Dieu d’Égypte coupé en 14 morceaux.
En 1789, la France est un pays riche et prospère à l’État endetté. La sécurité que lui offre la livre tournois lui donne une parfaite stabilité monétaire. Grâce à sa marine, elle est le premier exportateur européen. Les échanges intérieurs s'épanouissent. Elle bénéficie d'un prestige culturel fort et d'une langue parlée par les élites de la planète, avides de responsabilités, pas de révolution. Sa population instruite, civilisée, compte 28 millions d'habitants, ce qui en fait le pays le plus peuplé d'Europe, mais pas particulièrement voué à un bouleversement général. Rien ne laisse penser que ce peuple, certes frondeur, va s’étriper, tuer les figures royales puis mettre l’Europe à feu et à sang.
Des phénomènes météos et célestes inhabituels
Ce sont les premiers signes des grands malheurs.
Un an, jour pour jour, avant l’émeute parisienne, le 13 juillet 1788, une « grande tornade » ruine la partie nord de la France.
Des amoncellements de grêlons gelés mettront, cet été-là, 3 jours à fondre !
Des aurores boréales sont vues à Metz.
Toujours en 1788, on remarque d’inhabituelles chutes de météorites et des hécatombes d’oiseaux.
Les mois d’été, en particulier celui d’août 1790, sont caniculaires. Le 24 mai 1798, les astronomes de l’observatoire de Paris notent, stupéfaits, le changement d’aspect du soleil : « La sphère incandescente s’est trouvée entourée d’un cercle lumineux ». Les scientifiques sont incapables d’expliquer le phénomène. Sa soudaineté et son caractère unique les déconcertent. En préambule de cette curiosité, un culte remarqué est rendu au soleil à Bordeaux le 4 mai 1798. Ce même jour, Bonaparte quitte Paris pour accomplir la campagne d’Egypte.
De nombreux signes célestes annoncent la destinée funeste de la monarchie de France.
Ces signes célestes, simples manifestations scientifiques pour beaucoup, annoncent la destinée funeste de la monarchie de France.
La genèse de la Révolution se découvre sans doute en Phrygie (un ancien pays d’Asie Mineure, aujourd’hui en Turquie). Les Phrygiens avaient développé une mythologie naturaliste, fondée sur les cycles saisonniers et la force productive et féconde de la nature. Son panthéon comprenait la déesse Cybèle (« la gardienne des savoirs ») ou Ma (la déesse-mère), Attis et Men (divinité lunaire qui évoluera ensuite en Mithra). Ces figures, reprises par les Grecs (Déméter, Aphrodite) et les Romains, ne cessent de s’adapter et se développer au gré des régions où elles sont véhiculées. Ces cultes éteints, mains du Grand Monarque, vont pourtant montrer leur patte et leur existence dans cette Révolution.
Cybèle avec ses attributs traditionnels : corne d'abondance, lion et couronne en forme de remparts.
Le roi et le dauphin coiffés du bonnet rouge
Le Grand Monarque est cité dans plusieurs prophéties : Orval, Nostradamus, Prémol. Pour cette dernière, il est écrit que le Coq (la République) chantera la gloire du Grand Monarque. Ce Grand Monarque se cache, dans sa prédiction, pour les 20 juin significatifs de 1789, 1791, 1792 et 1815.
C’est comme si des fenêtres temporelles s’ouvraient pour permettre l’action de sa main invisible.
À Versailles, le 20 juin 1789, au solstice d’été, le Tiers état fait le serment du jeu de paume.
Le 20 juin 1792, les émeutiers envahissent les Tuileries, insultent et menacent la famille royale. Dans le salon au nom évocateur de l'œil de bœuf, Louis XVI est coiffé d’un bonnet rouge qu’il garde jusqu’au soir. Ce bonnet rouge, dit bonnet phrygien, est un symbole de la Liberté dont se paraient dans l’Antiquité les esclaves affranchis. Il est introduit en 1792 par le jacobin Grangeneuve, puis mis par le président de l’assemblée Thuriot. Mais c’est surtout le général Dumouriez, promu ministre, qui l’impose. Le bonnet rouge est un attribut de Mithra, le Dieu des soldats, le soleil invaincu. Le culte de ce Dieu, réservé aux hommes, est strictement interdit par les empereurs chrétiens romains en 391. Le gouvernement révolutionnaire oblige les curés assermentés à porter ce bonnet rouge ! Faut-il voir là une revanche des servants de Mithra ?
Un fait est peu connu : un prêtre en carmagnole et bonnet rouge récitait en silence (sous peine de mort) la prière des agonisants lors du passage de la charrette qui conduisait Danton au supplice.
Louis XVI, ce 20 juin, est contraint de boire du vin qui est aliment de communion pour le culte de Mithra. Ce culte communie aussi au pain. Le roi, la reine et le dauphin étaient appelés « le boulanger, la boulangère et le petit mitron. »
Dans le défilé, un individu présente au roi un cœur de veau sanglant où est inscrit « Cœur des aristocrates ».
Son ordre dans les Louis de France, seizième, le prédestine à Mithra qui était fêté le 16 de chaque mois ! Le dauphin, tel Attis, se fait coiffer du bonnet rouge ce même jour. Malgré la chaleur, l’enfant le porte deux heures. On l’en recoiffera dans la prison du Temple. Curieusement, la foule haineuse n’oblige pas la reine à porter ce bonnet car le culte de Mithra est réservé aux hommes. Voilà une foule bien informée !
Cette journée sera reprise par les journaux sous le titre des visiteurs de la « Ménagerie royale d’animaux vivants établis aux Tuileries ». Pendant la Révolution, le roi et la reine seront constamment raillés comme des animaux.
Il est impensable, au début de la Révolution, de tuer les souverains qui sont des figures quasi divines. Les députés du Tiers état, convoqués pour les états généraux, sont modérés. Danton, Robespierre et leurs amis sont contre la peine de mort. Pourquoi nos acteurs vont-ils accomplir ce sacrilège : tuer la figure sacrée du roi, de la reine et laisser le dauphin Charles mourir dans le dénuement ? L’exécution du roi en 1793 s’apparente au sacrifice rituel du taureau par Mithra. Mithra le dieu persan solaire coiffé du bonnet rouge, qui subjugue et saigne le taureau pour arroser la terre de sang et assurer de bonnes cultures. Dans le culte, le dévot se faisait asperger du sang fumant, le plus souvent d’un bœuf. L’énergie vitale de la bête régénérait l’âme et le corps de l’officiant.
Un scorpion est accroché au sexe du taureau ce qui se conçoit quand on connaît la difficulté du roi pour honorer la reine ! Ce taureau est aussi poursuivi par un chien qui peut symboliser l’acharnement des révolutionnaires.
De sa prison du Temple, Louis lui-même compare sa mort à un sacrifice. Il propose une énigme à un proche : « Comment, vous ne devinez pas le mot ? Il m’est pourtant bien applicable. Le mot est sacrifice. »
Louis XVI a la corpulence d’un bœuf : il est gros, fort et mesure près de deux mètres.
Avant sa mise à mort, on sert du bœuf au roi pour son dernier repas. Au pied de l’échafaud, le roi refuse d’avoir les mains attachées, comme on lie les pattes du taureau avant le sacrifice. On l’y oblige cependant et l’abbé qui l’accompagne lui dit : « Acceptez ce sacrifice Sire, ce nouvel outrage est un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense. »
Ce tableau sur bois de Rembrandt, peint en 1655 et intitulé « Le Boeuf écorché » (aujourd’hui au Louvre) a été acheté par Louis XVI en 1783.
Résigné, le roi veut parler à la foule mais il en est empêché. En colère il frappe l’échafaud du pied. Il est brutalement empoigné et allongé sur la planche, la tête face aux Tuileries, en direction de l’île aux Juifs. Le sang gicle et arrose le plateau. Les « spectateurs » ont été refoulés loin, derrière plusieurs rangées de soldats et d’officiels. C’est alors, rapporte la gazette Révolutions de Paris qu’ : « Un citoyen monta sur la guillotine même, et plongeant tout entier son bras nu dans le sang de Capet qui s'était amassé en abondance, il en prit des caillots plein la main, et en aspergea par trois fois la foule des assistants qui se pressaient au pied de l'échafaud pour en recevoir chacun une goutte sur le front. - Frères, disait le citoyen en faisant son aspersion, frères, on nous a menacés que le sang de Louis Capet retomberait sur nos têtes! Eh bien, qu’il y retombe ! Le sang d'un Roi porte bonheur ! Le sang du taureau (le souverain ici) arrose le peuple qui se régénère. Le bourreau crie : « Allez donc, je vais vous donner un baquet où vous pourrez les tremper plus aisément. »
Le philosophe espagnol José Ortega y Grasset écrit que « le sang répandu permet la libération d’esprits. Ce sang est mystérieux et effrayant. Il porte la vie et quand il est répandu et que le sol en est taché, le paysage tout entier s’excite et devient fou. » Alors le sang d’un roi, vous imaginez.
Son corps sera mélangé, dans sa bière mise à nu, à de la chaux et à de la terre.
Les adeptes de la thèse de la lignée du roi perdu, descendant de Jésus, remarqueront que Louis XVI et son épouse, les usurpateurs capétiens, sont ensevelis après leur exécution dans la fosse commune du cimetière de... la Madeleine !
Le Grand Monarque montre sa patte par l’officier public qui signe l’acte de décès du roi qui s’appelle … Le Grand.
Le roi Saint Louis déclarait sa fonction royale « un Sacerdoce » et il l’avait prescrit dans son Ordonnance Royale de 1254 (article 39). Le roi Louis pouvait se revendiquer de se croire de droit divin.
Il y a dans cette Révolution une opposition entre l’église et son champion, Louis XVI et les Mithraïstes. Le 25 décembre, jour de naissance de Mithra et de Jésus, Louis XVI écrit son testament où il réaffirme puissamment sa foi en l’église catholique. La rupture entre Danton et Robespierre se fait un 25 décembre. Dès 1814, le roi martyr est appelé « Nouveau Rédempteur » et en1815, on veut en faire un saint. Sa canonisation est régulièrement demandée, encore aujourd’hui. Le Pape Pie VI a deviné cette sape religieuse en écrivant le 17 juin 1793 : « Le roi très chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s’est exécuté. »
La chapelle expiatoire de Paris, élevée par l’architecte Fontaine (eau) à l’endroit de l’inhumation du roi en 1815, présente le vitrail d’un soleil à 16 branches. En Egypte, chaque taureau sacré avait son tombeau sur lequel on dressait, comme pour Louis, une chapelle funéraire. Osiris s’incarnait dans le taureau-bœuf Apis qui devenait Osiris à sa mort.
On peut fermer les yeux sur le caractère magique de l’histoire de France. Il faut cependant admettre que cette première exécution à l’apparence d’un sacrifice et que Louis XVI est placé sous deux aspects du soleil : le soleil diurne avec Mithra et le soleil nocturne avec Osiris. Osiris qui était comme le roi d’une fratrie de 5 enfants.
Le sacrifice du cheval blanc
Le gisant de Marie-Antoinette dans la basilique de Saint Denis montre la reine la poitrine quasiment dénudée et se tenant un sein d’une main. Est-ce une allégorie de la mère nourricière ? On s’attendrait plutôt à la voir les mains jointes pour la prière ,comme son royal époux. Mieux, sa poitrine, rituel magique, doit constamment être nettoyée car les visiteurs l’utilisent comme talisman en la touchant.
Marie-Antoinette peut être assimilée au principe féminin, à la déesse-mère, aussi appelée Ma, qui est la première syllabe de son nom. Depuis la nuit des temps, les déesses, mères de toutes choses, sont craintes et adorées. Ishtar, Aphrodite, Cybèle, Isis (la déesse aux mille noms) et Marie… expriment, comme une poupée russe, sous différents noms le principe féminin. L’inspiration est la même : la femme et la mère en particulier et à travers elle, la fécondation, la nature et la végétation renaissante.
Y sont associés le rocher (lors de la fuite de Varennes, son passeport est au nom de Rochet), la grotte (à Versailles, elle a dans son hameau une grotte personnelle) et la source (l’eau), mais aussi la lune, la rose, la souveraineté, la terre, la virginité, les épis. Un détail rapproche la reine de la déesse mère Aphrodite, épouse Héphaïstos. C’est un dieu forgeron plutôt « contrefait » qu’elle trompe. Louis XVI avait une forge à Versailles. La brillante Aphrodite symbolise la passion que rien n’arrête. La passion du jeu de la reine nuira à sa réputation.
Cybèle, comme Marie-Antoinette, s’entoure de jeunes gens. Des libelles injurieux et exagérés sur ses supposés vices affaibliront la monarchie. Une des représentations de Marie-Antoinette est celle de la reine travestie en bergère et jardinant dans son hameau naturaliste de Trianon. Une chanson y est associée : "Il pleut bergère, rentre tes blancs moutons". Cybèle était la déesse des pâtres et bergers ! Cybèle est présente sur l’arc de triomphe! Peut-être parce qu’elle est servie par un clergé phrygien.
Évidemment, Marie-Antoinette n’est pas une déesse mère, même si d’aucuns, à travers des livres et des commentaires, semblent lui vouer un véritable culte, mais elle en a des aspects. C’est ce reflet de déesse que le « Grand Monarque » champion du principe masculin, va sacrifier !
Marie-Antoinette est marquée par le nombre 16
Portrait de Marie-Antoinette : toujours la rose… attribut féminin par excellence.
À 14 ans, Marie-Antoinette arrive en France. Elle se dénude entièrement sur l’île aux épis (Isis et Cybèle sont déesses aux épis), au milieu du Rhin. Elle laisse ainsi symboliquement, à la frontière, ses attributs autrichiens. La Dauphine est ensuite accueillie par une tapisserie représentant le mariage de Jason et Médée décrite ainsi par Goethe : « À gauche du trône, on voyait l’infortunée fiancée en proie aux tourments de la mort la plus cruelle. À droite, Jason déplorait la mort de ses enfants, tandis que la furie qui les avait tués s’envolait sur un char attelé de dragons. » Quelle prémonition quand on connaît le tragique destin du couple royal et de ses enfants.
La reine est marquée par le nombre 16. Elle se marie un 16 (mai), épouse Louis 16, meurt un 16 (octobre), appartient à une famille de 16 enfants. Au tarot, la seizième carte représente la Tour ou maison Dieu. C'est la carte de l'effondrement. On y voit une tour foudroyée qui se renverse. Des personnages sont projetés à terre. Le jour attribué à cette carte est le lundi, jour de la mort de Louis XVI et le signe est celui du capricorne. Le roi a été condamné à mort le dernier jour du capricorne.
Si le sacrifice du roi peut être comparé à celui du bœuf, la mort de la reine peut l’être à celui du cheval blanc. À Rome, on sacrifie le 15 octobre un cheval dont la tête coupée est garnie de grains puis clouée. Le sang du cheval était conservé jusqu’au 21 avril (la reine quitte Vienne à jamais dans l’affliction générale un 21 avril). La reine était excellente cavalière. Les anthropologues remarquent que les traditions associent le binôme cheval blanc-bœuf dans les sacrifices liées à la fertilité et au renouveau. Ainsi Achille déclare : « Vous aurez beau immoler taureaux et chevaux, vous n’en périrez pas moins d’une mort cruelle ». Le cheval est le coursier qui tire le char d’Apollon ou de Mithra. Hébert dans son numéro 199 du père Duchêne écrit, en évoquant la reine en route pour l’échafaud : « Ses beaux chevaux blancs si bien panachés ne la conduisaient pas, mais deux rossinantes qui semblaient avoir envie de galoper pour aller plus vite au lieu fatal… »
Symboliquement, le cheval est associé à l’eau. Le guichetier de Marie-Antoinette à la Conciergerie se nomme Larivière. Le Grand Monarque est un cynique. Les avocats de la reine s’appellent Chauveau-Lagarde (la garde à cheval) et Tronson-Ducoudray (Tronçonner le cou de la reine). Auparavant ceux du roi s’appelaient Tronchet, Desèze et Malesherbes (Trancher la mauvaise herbe de seize, Tronchet peut aussi être vu comme la tête). Si c’est là l’humour du Grand Monarque !
Le procès de la reine s’ouvre le 14 octobre. Une honteuse accusation d’inceste va lui être reprochée. Pourquoi les révolutionnaires profèrent-ils une telle bêtise ? Cette injustice ne peut se comprendre, qu’en comparant l’inceste de Cybèle et d’Attis, et des déesses en général. Ces mêmes jours, la profanation des tombes royales à Saint-Denis bat son plein : le 14 octobre, la tombe de Louis XIV est saccagée dans la crypte et le 16 la sépulture de Louis XV, qui avait accueilli la dauphine en France, est mise à sac. C’est encore du 14 au 16 octobre (1840) que la tombe de Napoléon, l’Empereur de la République, est ouverte à Sainte Hélène.
La statue de la déesse Cybèle était transportée une fois l’an dans toute la ville de Rome sur un char tiré par des bovidés. On sacrifiait à cette occasion un taureau et l’on aspergeait les fidèles avec le sang de la bête. Ce 16 octobre 1793 (jour du bœuf dans le calendrier républicain) la reine pâle, aux blancs cheveux et vêtue de blanc, est décapitée. Comme pour le roi, cette exécution va être l’objet d’un rite magique. Le citoyen Maingot (Main de dieu ?) est caché sous l’échafaud et recueille le sang de la martyre. Découvert, arrêté et fouillé, il porte un œillet et des images pieuses sur lui. Il est tatoué sur les bras des lettres GB et JHS. « Il y a là assez pour l’envoyer à la guillotine » assure André Castelot. Pourtant, bien que jugé deux fois, il est acquitté et ses effets, y compris les mouchoirs ensanglantés du sang royal, lui sont rendus.
La destinée du corps de Marie-Antoinette, pour laquelle aucune fosse n’a été préparée, reste floue. Il serait resté plusieurs jours sur le sol du cimetière. Pour y féconder la terre ?
Le sacrifice de l’agneau
Le fils cadet de Louis XVI, né pendant la période pascale sous le signe du bélier, meurt à 10 ans le 8 juin 1795 (20 prairial), un an jour pour jour, après l’étrange fête de l’Être suprême. Emmuré au Temple dans un cachot, ce roi non consacré meurt dans un dénuement total.
À gauche, buste d’Attis portant le bonnet phrygien. Il est à la fois le fils et l’amant de Cybèle. À droite, buste de Louis XVII.Le Prince est né le 27 mars. Les fêtes célébrant le renouveau d’Attis se déroulaient du 22 au 27 mars, lors de l’équinoxe du printemps. L’animal qui le symbolise est le coq, symbole aussi de la République. Attis, qui meurt jeune, est végétalisé sous la forme du pin. Or, le prince naît le 20 prairial du calendrier révolutionnaire, sous le signe d’un arbre !
L’abbé Allègre, dans un texte au style romantique recueilli en 1888, voit cette mort comme celle de l’agneau sacrifié. Cette comparaison est partagée dans d’autres textes : « Au moment où le ciseau accomplissait ce sacrifice, (on lui coupe les cheveux - NDA) le commissaire de service entra, suivi de Meunier et de Vandebourg, qui apportaient le dîner. Le commissaire regarda d’un œil satisfait ce qui se passait ; mais le bon Meunier s’écria tout d’abord :
- « Oh ! Pourquoi donc avez-vous haché ainsi ses cheveux, qui lui allaient si bien ? »
- « Tiens, répliqua la gouvernante, ne vois-tu pas, citoyen, que nous jouons au jeu du Roi dépouillé ? »
Et tous, à l’exception de Meunier, se prirent à rire autour de l’agneau tondu, qui baissait en silence sa tête esclave et déshonorée, comme celle de ces premiers Mérovingiens que l’on tondait pour les dégrader. L’enfant demeura triste et abattu le reste du jour. Je ne sais si les railleries dont on l’accablait, si l’étrange sensation qu’il éprouvait de se sentir rasé, si le besoin même du sommeil, vinrent en aide aux deux verres de mauvais vin qu’on lui fit prendre dans la soirée. Quoi qu’il en soit, le malheureux, poussé à bout, se rendit enfin et Simon célébra sa victoire en s’écriant : « Enfin, Capet, te voilà jacobin ! » Et le bonnet rouge brilla sur le front du petit-fils de Louis XIV.
La Bastille
La Bastille est à l’origine un château construit pour protéger Paris des Anglais. Auparavant, le site a pu être un lieu de culte d’Isis. On a découvert en1905, sous ces fondations, une statuette liée au culte funéraire de la déesse.
Quand la Bastille fut achevée en 1382, son premier prisonnier, Hugues Aubriot, fut celui qui avait mené le projet et posé la première pierre. Ce prévôt avait un nom et un prénom annonciateur : Hugues est, en effet, le prénom du premier capétien élu en 987 et avec les lettres du patronyme Aubriot, on écrit " roi abattu".
La légende révolutionnaire nous apprend qu’une foule énorme de patriotes prend d'assaut cette puissante prison forteresse et y délivre ses prisonniers.
Un des vainqueurs de la Bastille, le patriote Elie écrit : « La Bastille n’a pas été prise de force, elle s’est rendue avant d’avoir été attaquée ». Il ajoute « La résistance fut complètement nulle, on ne tira que quelques coups de fusil ».
Sur les 700 000 Parisiens de l’époque, un bon millier et une centaine de déserteurs des Gardes nationales attaquent le château. Le gouverneur capitule en échange de la vie des défenseurs. Cette promesse n’est pas tenue, des gardes et le gouverneur sont assassinés. Des prisonniers ? il y en a… 7. Les révolutionnaires en inventeront et trouveront même le squelette du masque de fer ! Bref, tout cela n'est pas très sérieux et la dimension symbolique de cette affaire est bien plus intéressante que son aspect historique qui est essentiellement propagandiste. Dès 17 heures, une centaine d’ouvriers approchent, pioche sur l’épaule. Ce sont les employés de l’entrepreneur Palloy. On ne sait de qui il tient l’ordre de démolir, avec un empressement qui questionne, la forteresse royale.
Carton, papier, verre, ferraille, pierres… tout est utilisé et transformé en cartes, jeu, petites forteresses, bijoux… Des apôtres de la liberté diffusent dans tout le pays des caisses où figurent ces reliques !
Palloy est un activiste. Il participe à toutes les journées révolutionnaires, poursuivra Louis XVI à Varennes, mangera de la tête de veau tous les 21 janvier, jour de l’exécution du roi. C’est aussi une parfaite girouette qui applaudira Napoléon, Louis XVIII (il est décoré de l’ordre du lis), Charles X et Louis Philippe.
Le franc-maçon La Fayette dira dès le 24 juillet 1789 : « On dirait qu’une main invisible dirige la populace. »
Maillard, payé et obéissant à on ne sait qui, animé par on ne sait quoi, est représentatif de cette main invisible. Il conduit les émeutiers de la Bastille, il est acteur de la marche des femmes sur Versailles en octobre et préside un tribunal lors des massacres de septembre. Parmi les personnages occultes, Sieyès se fait remarquer. Ce régicide « vit isolé et ne daigne point s’expliquer sur ces théories obscures. Sieyès est le sphinx de la Révolution. » Il meurt un 20 juin.
Notre-Dame rend un culte à la déesse Raison
La commune de Paris vouait une guerre personnelle contre la religion chrétienne et peut être contre le principe féminin représentée par la reine. Les révolutionnaires envisagent de démolir la cathédrale Notre Dame. Elle fut mise en vente et fut sauvée in extremis. En 1793, les statues en pierre de la porte de Juda furent condamnées à mort et des bourreaux les brisèrent ! Elles étaient accusées de véhiculer les superstitions d’hier.
Chaumette sauva le portail principal en proclamant, et cela en dit long sur le combat des mythes que se livraient toutes les sociétés secrètes, que « par condescendance philosophique » , le bâtiment devait être préservé. Il ajoute que Jésus et la Vierge étaient une représentation de la lune et du soleil. Chaumette était contre l'égalité des sexes, il s'est réjoui de l'exécution de Manon Roland et d’Olympe de Gouges, au prétexte qu'elles auraient oublié les devoirs des femmes. S'adressant aux citoyennes de Paris, il ajoutait à leur sujet : « Et vous voudriez les imiter ? Non, vous ne serez vraiment dignes d'estime qu'en vous efforçant d'être ce que la Nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes se respectent, c'est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes ». Chaumette en voulait à la déesse-mère, son champion était le dieu masculin Mithra. Il organise en 1791 une extraordinaire procession réunissant l’évêque constitutionnel Gobel, ses vicaires et des prêtres, coiffés du bonnet rouge ! C’est Mithra victorieux…
Désormais la cathédrale rendrait un culte à la déesse raison. Une partie des Conventionnels qui a fait adopter ce bonnet mais aussi le drapeau aux couleurs bleu, blanc et rouge avaient une idée derrière la tête.
En novembre 1793, la nef de Notre-Dame était emplie des sections de patriotes couvertes du bonnet rouge pour le triomphe de Mithra ! Sous couvert d’une cérémonie ridicule, en l’honneur de la déesse Raison présente en chair et en os, on vit dans les rues de Paris un cortège partir de la cathédrale, pardon, du temple de la raison pour se rendre à la convention. Quelques mois après cette mascarade, Chaumette, Gobel (l’évêque constitutionnel) et le créateur de ce culte nommé Clootz furent guillotinés.
Le culte de l’Être suprême
Le culte de la Raison fut remplacé par celui de l’Être suprême qui n’eut pas plus de succès. Ce mystérieux Être suprême n’a pas fait souche et « les autels (chrétiens) où l’on insulta pendant 1 800 ans l’être suprême, la raison et l’humanité » n’ont pas été renversés. Les fêtes décadaires du calendrier républicain qui étaient dédiées à l’Eternel n’ont pas duré 10 ans. Les Francs-maçons, probables créateurs de ce culte, perdaient cette bataille.
Robespierre, champion des partisans du culte de l’Être suprême, est peint par ses adversaires comme un tyran sanguinaire. Il est commode, une fois éliminé, de le couvrir de toutes les dérives de la Révolution. Il est notable et peu connu que la Constitution de 1789 est placée sous l’auspice de l’Être suprême (celles de 1793 et 1795 le seront aussi).
Cette idée n’est pas de Robespierre, qui n’était pas aux affaires à cette période et n’a donc rien inventé, mais a accompagné ce culte en affirmant : « Le peuple français reconnaît l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme. »
Une fête célébrée le 8 juin 1794 (jour de la Pentecôte) va connaître un immense succès populaire. Cette fête célèbre l’immortalité de l’âme, la nature et le bonheur éternel des bons serviteurs de la patrie. Une procession qu’accompagne un char d’où se dresse une statue de la déesse Raison va rejoindre le Champ-de-Mars. Or au moment où ce char tiré par huit bœufs passe place de la Révolution (aujourd’hui place de la Concorde), les bœufs s’arrêtent brutalement, faisant chanceler la statue. Cet incident est vu comme un mauvais présage. Curieusement, le cortège se dirige vers un montage où sont placés un nombre remarquable d’attributs de Mithra : un temple grec, le rocher, la grotte, et l’on a coiffé le palais des Tuileries d’un immense bonnet rouge. Le cortège passe entre des jeunes filles en blanc qui agitent des roses. Plus loin, ce sont des pétales de roses que l’on jette sur les Conventionnels.
Robespierre s'oppose à la déchristianisation qu’il dénonce comme une manœuvre contre-révolutionnaire. Il veut toutefois éliminer le rituel et la superstition liés à la religion catholique : « Oui, invoquer le nom de la providence et émettre une idée de l’Etre éternel qui influe essentiellement sur les destins des nations, qui me paraît à moi veiller d’une manière toute particulière sur la Révolution, n’est pas une idée trop hasardée… » Oui, la « providence veillait » sur la Révolution et particulièrement sur lui.
Une nuit de thermidor, il est blessé d’une balle tirée dans la mâchoire. Pour éponger les caillots de sang de sa blessure, il sort un petit sac de peau blanche de sa poche sur lequel est écrit, nous dit Alain Decaux : « Le Grand Monarque » et sur le revers du sac, « À M. Archier » soit l’anagramme « Merci cher ami », le M pouvant être la signature de Monarque ».
Après le sang du roi, de la reine, le Grand Monarque recueillait celui de son ami dans un sac qui portait son nom. Au moment où les charrettes passent devant la maison où logeait Robespierre, un gamin muni d’un seau portant du sang de bœuf asperge le mur de la maison, puis avec le balai étend ce sang. L’assistance applaudit et manifeste sa joie. Ce geste était forcément prémédité car il s’agit d’un enfant qui, spontanément, ne peut avoir cette idée. Et puis, le sang d’un bœuf, ce n’est pas sans rappeler l’idée de sacrifice.
Analyse de quelques détails paraissant anodins
Ces détails de l’histoire sont précieux. Recueillis, ils forment l’inventaire des manifestations de la rusée machine qui dirige l’Histoire. Ce sont les tatouages posés par le Grand Monarque. Ils provoquent un haussement d’épaule des intelligences contemporaines qui les attribuent au hasard ou à la sottise de ceux qui les relèvent.
Le zodiaque inspire-t-il le Grand monarque ?
Il révèle sa mécanique. Louis est né un 23 août, qui sépare le Lion (planète soleil) et la Vierge (planète terre). Il meurt le 21 janvier, premier jour du Verseau (Verse l’eau). Nous lirons ces dates ainsi : le soleil réchauffe la Terre en versant son sang. La planète Saturne, le dieu qui mange ses enfants, est visible toute la nuit de la mort de la reine le 16 octobre.
Comme pour Osiris une coiffe de plumes ornait aussi celle de Louis XVI.
Ces plumes sont aussi visibles aujourd’hui posées en haut des lits des souverains dans leurs chambres du palais de Versailles. L'emblème d'Osiris est le Djed, un pilier de taille variable. Or, place de la Concorde (Concorde, c'est aussi le nom d'une fille d'Osiris, la déesse Maat) se dresse l'obélisque sur le lieu de la décapitation de Louis XVI. Une colonne est aussi dressée à Nantes. Le jour de son sacre, sa couronne tombe sur le sol et Louis XVI murmure qu’il la trouve lourde.
Comme un dieu, Louis XVI était un roi guérisseur :
il a « touché » plus de 2 400 malades après le couronnement et en a guéri, comme l'attestent des certificats médicaux.
Le roi se prénomme Louis Auguste, ce qui le relie à son aïeul Philippe Auguste, dont le fils est le premier à être roi sans élection. C’était le 14 juillet 1223.
Louis XVI lit et relit l’histoire du roi d’Angleterre Charles Ier.
Il s’en imprègne, expose son portrait en bonne place à Versailles. Il en copie sa vie. Comme Charles, il demande au peuple de rédiger un cahier de doléances. C’est la pression fiscale dans les deux pays qui met le feu aux poudres. Ces rois sont tous deux décapités en janvier, deviennent rois après le décès de leur frère aîné et sont remplacés par un dictateur. L’histoire obéit à des cycles.
Le maléfice de Varennes
Dans l’étrange révolution, plus que tout autre événement, la légendaire fuite de la famille royale, interrompue à Varennes, démasque l’intervention du Grand Monarque, le maître de l’histoire.
Elle a lieu un autre 20 juin (1791). La famille royale veut sortir de la tutelle parisienne en fuyant la ville et en rejoignant l’est de la France.
Cette opération est un échec, bien que minutieusement préparée par le supposé amant de la reine, le suédois Fersen. Lequel mourra lynché par la foule exactement 19 ans plus tard... le 20 juin 1810.
La famille royale joue d’une remarquable malchance tout au long de ce voyage : la reine se perd dans les rues de Paris, les soldats ne sont pas au rendez-vous, la voiture casse une roue… Au contraire, Drouet est divinement inspiré dans ses choix quand il met le cap sur Varennes.
Trois gardes du corps, prénommés tous les trois François comme le père de Marie-Antoinette, protègent la berline, bien pourvue en provisions de viande de bœuf. Des troupes attendent les fuyards après Châlons. Les fugitifs quittent le palais des Tuileries la nuit par la cour des Princes.
Sortis de Paris, le plus difficile est accompli même s’ils sont reconnus à Chaintrix par Jean Baptiste Lagny.
Passés Châlons, les fugitifs qui se croient sauvés voient un homme s’approcher de la berline et prévenir : « Vos mesures sont mal prises, vous serez pris » pour disparaître aussitôt. L’histoire n’évoque pas plus ce curieux personnage. Qui est-il ? Pourquoi cette annonce ? S’il est royaliste, il doit se montrer plus prévenant, sinon il doit tout faire pour arrêter le voyage. C’est à n’y rien comprendre.
L'itinéraire royal passe ensuite par la commune de Sainte-Ménehould, où l’on adorait les déesses Isis et Diane. C’est de ce bourg que la chasse sera lancée.
Sainte Ménehould est née à Perthes (perte) et présente un lien direct avec le destin funeste de la Reine puisqu’elle est morte et fêtée le 14 octobre, jour du procès de Marie-Antoinette. Cette sainte a la particularité d’avoir fait jaillir une source miraculeuse. C'est au relais du Soleil d'Or (dont Robert Charroux évoque la symbolique) que Jean Baptiste Drouet (Droute-déroute), se lance à la poursuite et aidé d’une chance insolente, rejoint Varennes avant les fuyards. Il alerte les patriotes attablés au cabaret du bras d'or, nommé ainsi car le village abrite une relique de Sainte Menehould dans un bras d'or.
À Varennes la voiture arrive à la… « Tuilerie »! C’est le nom qui apparaît sur la carte de Cassini de l’époque. Revoilà symboliquement les évadés à leur point de départ le château des Tuileries.
La reine, elle, est ironiquement saluée par l'indication de « Vienne le château ». Ce village homonyme de son lieu de naissance (le château de Vienne) est indiqué à quelques kilomètres de Varennes.
À Varennes, dont la spécialité est la tuile, tous cherchent le relais prévu en haut du village. Ce relais a été déplacé de l'autre côté de la rivière, à l'auberge : " Le Grand Monarque". C'est aussi au Grand Monarque que stationne un parti de hussards. Les évadés l’ignorent et, angoissés, frappent à la porte de la maison du noble Jean Baptiste Bigault (by God) de Préfontaine qui les ignore ! Bigot c’est aussi le nom du signataire avec Lasne (l’âne) et Robin, des signataires du certificat de Louis XVII.
La berline royale, en quête du relais, descend alors la rue des Religieuses, passe sous la voûte (symbole du ciel) de l'église Saint Gengoult (qui lui aussi fait jaillir des sources miraculeuses). Là, elle est immobilisée par Drouet. Les hussards du "Grand Monarque" n'interviennent pas. Pire, ils fuient sur ordres ! Le Grand Monarque laisse faire. C'est la fin du voyage ! Ultime moquerie du Grand Monarque envers Louis XVI, Saint Gengoult est le patron des maris trompés et des chasseurs. Les malheureux élus arborant, comme les vêtements des gardes du corps et les roues du carrosse, la couleur jaune.
La famille royale, forcée de descendre du carrosse, est emmenée par la rue de la basse-cour (ils avaient quitté les Tuileries par la cour des Princes) et accueillie dans la maison de l'épicier vendeur de chandelles, Jean-Baptiste Sauce. Pour vérifier l’identité du roi, Sauce fait réveiller un juge nommé Destez (d’été), qui a déjà vu le roi (l’été est réveillé). Destez le reconnaît, s'incline et s'exclame "Oh, Sire"(Osiris). Ce 21 juin, jour du solstice d'été et de la fête Dieu, un juge a scellé le destin de la famille royale qui est consigné.
Récapitulons.
Le roi est arrêté par le Bras d'Or sous la voûte d'une église. Il est condamné par le « Oh sire » du juge Destez (été) au solstice de cette même saison. Les soldats censés le protéger logent au Grand Monarque et laissent faire. Trois personnages majeurs nommés Jean-Baptiste (Drouet-Préfontaine-Sauce), rappellent le destin du cousin de Jésus dont la tête fut tranchée. Clin d'œil supplémentaire, ce saint est fêté le 24 juin jour où, à Villeparisis, les Parisiens accueillent ce roi prisonnier.
Cette fuite au dénouement incroyable, véritable maléfice est cartographiée dans le plan de la ville de Paris ! Il existe une rue de Varenne dont une partie est une impasse. Sous Louis XVI, elle était composée de la rue de la Planche et de Varenne. C'est sur la planche de la guillotine qu'on attachera le roi en 1793. Varennes mène à la planche. Cette rue croise directement d'autres voies qui ont un rapport direct avec Louis. La rue de Bellechasse rappelle ce grand chasseur : plus de 190 000 pièces de gibiers tués en 13 ans ! La rue Vaneau est le nom d'un révolutionnaire tué en attaquant une caserne de Suisses. La rue Barbet de Jouy abrite la résidence de l'ambassade de Suède, or Fersen était suédois. La rue de Bourgogne porte le titre de naissance du frère aîné de Louis XVI. La rue du Bac est connue dans le monde entier par la religieuse Catherine Labouré. À Varennes, la berline dégringole la longue rue des Religieuses.
Un quatrain de Nostradamus
Nostradamus a bien l'air d'évoquer la nuit de Varennes par le quatrain crypté publié en 1555 :
De nuict viendra par la forest de Reines
Deux pars voltorte Herne la pierre blanche
Le moyne noir en gris dedans Varennes
Esleu cap. cause tempeste feu sang tranche
Ce quatrain est numéroté 20 de la neuvième centurie. Numéro 20 pour la nuit du départ le 20 juin et le 9 pour l'année car la somme des chiffres de l'année 1791 = 18 qui donne 1+8 = 9. Qu'il l'ait fait exprès ou non, c'est étonnant. Il nomme Varennes dans ce quatrain et même s'il existe 31 Varennes en France, il n'y en a qu'un qui est entré dans l'Histoire.
De nuict viendra par la forest de Reines
La berline, qui quittait la forêt d'Argonne, est entrée dans Varennes la nuit, toutes lanternes allumées. « De Reines » pourrait indiquer le proche chemin des Dames qui emprunté par la reine lors de son arrivée en France en 1770.
Deux pars voltorte Herne la pierre blanche
De Paris la reine (Herne), qui se faisait appeler Madame Rochet (rocher-pierre) voyage dans la plaine crayeuse de Champagne
Le moyne noir en gris dedans Varennes
Il y avait à Varennes trois couvents de moines, le roi portait une redingote grise. Le « moyne noir » peut être Jacques de Molay, le dernier Grand Maître des Templiers, qui fut habillé en noir avant d'être brûlé. Le noir et le blanc sont les couleurs des Templiers
Esleu cap. cause tempeste feu sang tranche
Capet seul (esleu) chez cause (anagramme de Sauce l'épicier ?) tempeste, pour le Temple, feu pour le bûcher des templiers, sang et tranche pour la tête coupée.
C'est le charme de Nostradamus, qui utilisait la magie, de ne pouvoir être interprété qu'une fois les faits déroulés. Ajoutons que Nostradamus a cité 1792 comme année de fin d'un cycle. L'attaque des Tuileries, protégées par la garde suisse, le 10 août 1792, met fin au temps de la monarchie. Justement, on vole ce jour-là la montre de Marie-Antoinette. Reine qui partira au supplice du n°1 quai de l'Horloge. Enfin le "Herne" du quatrain peut avoir un lien avec Herne en Angleterre qui est connu pour sa tour de l'horloge. À Varennes, une tour de l'horloge rappelle le lieu où s'arrêta la berline.
Une vengeance posthume des Templiers ?
On ne peut fermer l’album de la Révolution sans évoquer les Templiers et leur présumée vengeance posthume. Ils sont présents, au moins symboliquement, dans la chute de la royauté. Le 13 août, la famille royale est emprisonnée au donjon du Temple, là-même où le Grand Maître Jacques de Molay fut torturé. Cette tour (attribut de Cybèle) est coiffée d'une conséquente pyramide. Tout ce petit monde vit d'abord dans l'appartement du Grand Maître. C'est du Temple, comme Jacques de Molay, que Louis XVI part pour son supplice. Comme lui, il meurt en colère et, comme lui, on le forcera à avoir les mains liées. C’est de son bûcher que Jacques de Molay, 22e Grand Maître des blancs manteaux, après 7 ans de procès, aurait prononcé une malédiction contre les Capétiens. (À Varennes, le juge Destez dont la reconnaissance condamne le roi se prénomme... Jacques.)
Louis XVI est le 22e souverain après Philippe le Bel, l’accusateur des Templiers. La commune de Paris poursuit une guerre personnelle contre la famille royale et l’église catholique. Est-elle la main des Templiers ? Les Templiers avaient une prédilection pour le 3 et pour son carré, le 9. Curieusement, les 3 fils de Philippe le Bel, d’Henri II et du dauphin Louis, soit 9 rois, règnent mais ne laissent pas de postérité. C’est tout simplement extraordinaire !
Le 20 juin 1815, la rumeur de la défaite de Waterloo arrive à Paris et Napoléon abdique le 22. Un historien a comparé la Révolution à un bus d’où les passagers montent et descendent à chaque arrêt. Le Grand Monarque conduit ce bus vers un point connu de lui seul. Mais qui est- il ? Que veut- il ? Pourquoi intervient- il ? Pourquoi laisse-t-il des traces ?
Dans le cadre de l’Histoire, la réponse s’impose : une puissante entité, froide, implacable et cruelle, détient en ses mains les fils qui font de ces acteurs des marionnettes.
Le roi Arthur à la Maison Blanche
Se pourrait-il que les mythes, les légendes, les contes, après avoir été créés par les poètes ou les initiés, puissent s’échapper des limbes du rêve et s’incarner dans la réalité et dans l’Histoire ? Des indices laissent penser que John et Jackie Kennedy auraient vécu la saga du roi Arthur, avec ses attributs : la mort du roi, les Celtes et la magie.
Une semaine seulement après l’assassinat de son mari (JFK), Jacqueline Kennedy convoque Teddy White, journaliste à Life, et lui fait une déclaration surprenante.
L’icône de la fin du 20e siècle, séductrice en diable et dès 1947 « étoile prêtresse de la café society », dit que JFK s’identifiait au roi Arthur et vivait à la maison Blanche comme au château légendaire de Camelot !
« La vie de Jack (surnom de JFK) tient davantage du mythe, de la légende magique, de la saga que de la science politique. » dit-elle. Puis elle évoque Camelot, comédie musicale jouée à Broadway en 1960, et Guenièvre, épouse d’Arthur. « John partageait cette croyance que l’Histoire appartient aux héros. Il écoutait le disque « Camelot » la nuit et s’appropriait ses paroles. »
Interloqué, le journaliste demande s’il doit révéler ce qu’il entend. "Naturellement", insiste la First Lady. Il écrit : « Elle parlait avec une telle passion, que ceci prenait presque un sens. C’est ainsi que l’épitaphe de l’administration Kennedy est devenue Camelot, un épisode magique de l’histoire américaine… ».
Qu’en est-il de cette référence au mythe arthurien qui a fait surnommer le couple « Le Roi et la Reine de Camelot » ?
Si les Kennedy sont Roi et Reine, la Maison Blanche peut-elle être leur château ? Ce bâtiment conçu par un Irlandais a, comme modèle, un palais de Dublin. Son bureau ovale est inspiré du château de Castle Coole en Irlande du Nord. Il existe, à la Maison Blanche, une chambre de la Reine avec lit à baldaquins. Le couple catholique d’origine irlandaise est entouré d’une Cour jeune et brillante : les Chevaliers de la Table Ronde.
Le Figaro du 19 janvier 2009 nous apprend que « pour désigner la résidence officielle dans leurs micros et oreillettes, les gardes utilisent le nom de code « crown », la couronne. L’édifice compte aussi trois salons ovales pour des réunions en cercle. »
De son côté, le magazine Paris Match nous décrit les Chevaliers de la Table Ronde (l’entourage du président) : « Tous ont moins de 35 ans ! Kennedy voulait s’entourer des meilleurs ». Cette Cour fière méprise les politiciens traditionnels. À la Maison Blanche, poètes et artistes étaient les bienvenus comme à Camelot !
« La Majesté entre à la Maison Blanche » écrit une journaliste anglaise. Partout Jackie est reçue avec un faste royal. Guenièvre perce chez elle. De Gaulle dira, clairvoyant : « Elle finira sur le yacht d’un magnat grec ! ».
À Paris, elle loge dans la chambre de la Reine au quai d’Orsay. Paris Match évoque "Jacquie" en écrivant : « Reine sans couronne, souveraine ». On loue la classe, la noblesse de Jackie Kennedy dont la famille s’est inventé des ancêtres français nobles à Fontaine, près de Grenoble. Bref, les allusions à la royauté sont nombreuses.
C’est au Moyen-Âge que sont contées les aventures surnaturelles des Chevaliers de la Table Ronde. En font partie le fils de Kénédic et Ké, le sénéchal. Ces romanciers de la table ronde imaginent tout un monde imprégné de codes de chevalerie et nourris de traditions celtes et chrétiennes.
« Arthur et Guenièvre incarnent la cour idéale, centrée sur le couple royal. Issue comme son époux du fonds légendaire celtique, Guenièvre quitte son père au sein d’une alliance classique entre familles royales. Arthur revêt, grâce à elle, les caractéristiques du roi de paix. Son mariage enracine une dynastie » écrit Amaury Chaou.
Mais l’image se brouille devant les entorses à la discipline conjugale. Le mythe est bafoué. David Icke pense que, dès leur naissance, John et Jackie étaient destinés à se rencontrer. Ils descendraient tous deux de rois d’Irlande. La prédestination, selon lui, vaudrait aussi pour le lieu exact et la date de la mort de JFK.
Cette identification est-elle un jeu du couple ou a-t-elle un fond ? Rappelons que c’est Jackie qui évoque, la première, la vie à Camelot. Cet aveu est le fil rouge qui nous permet de suivre le programme voulu par une entité mystérieuse, inconnue et malveillante. Le mythe prend vie jusqu’à la chute.
Notre Kennedy-Arthur va maintenant combattre ses ennemis qu’il défie dans des discours retentissants. Le 27 avril 1961, le Président révèle clairement à la presse la présence d’un monde souterrain terriblement dangereux : « Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration… impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre. C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents… Aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé ».
Voilà défini le combat d’Arthur. Kennedy dénonce la Fraternité, ce gouvernement occulte et laquais qui dirige nos gouvernants, mais il oublie « le deal » (en anglais, un deal est un accord) que sa famille avait auparavant conclu pour accéder au pouvoir.
La mort d’Arthur
Les mythes sont immortels, mais leurs incarnations ne le sont pas. Kennedy est condamné. Dans la saga, Mordred blesse mortellement Arthur d’un coup à la tête, mais reçoit un coup de lance dans la poitrine. Les services secrets, « la mafia irlandaise », ne voulaient pas du déplacement au Texas. Dans le roman, Erec le chevalier est prévenu de ne pas entrer au château de Brandigan :
- « En ce lieu, nous prendrons logement ».
- « Sire, nous n’y descendrons pas. Dans cette ville, il est un mauvais pas ».
Ni le chevalier, ni Kennedy n’écoutent.
À Dallas, ce 22 novembre 1963, après 3 bouquets de roses jaunes, on offre à Jackie un grand bouquet de roses rouges. La suite est archi-connue : la puissante limousine emprunte l’Elmer street qui forme un des côtés du triangle de la Dealey Plaza et se dirige vers le triple passage.
L’Elmer, c’est l’orme en français. C’est l’arbre le plus vénéré et c’est sous la canopée que les seigneurs féodaux rendent la justice (contrairement à l’idée reçue que c’est sous le chêne). Traditionnellement, les fruits ailés de l’orme accompagnent les âmes des défunts devant le juge suprême. C’est ici que Kennedy est touché et les fruits de l’orme assistent son âme. La symbolique est forte : l’accord (le deal) a été trahi, la justice est rendue (Elmer) et, dans un triangle, le félon est exécuté. Comme Arthur, d’une blessure mortelle à la tête.
Le blason d’Arthur et la flamme éternelle et leurs ressemblances :
feu et dragon, forme circulaire, foi.
La commission Warren a demandé à Jackie pourquoi elle n’avait pas protégé son mari comme l’épouse du gouverneur Connally l’a fait. On le comprend aisément devant l’horreur de la situation. Mais Jackie ment et déclare qu’elle regardait dans la mauvaise direction. Pourquoi ce mensonge inutile alors que le film de Zapruder montre le contraire ? Faut-il y voir le rôle tourmenté de Guenièvre dans le roman ? Mystère. Dans la limousine, entre le Président et Jackie, le grand bouquet de roses rouges baigne dans une mare de sang où flottent des morceaux de cervelle. Ce symbolisme de la rose rouge, outre « le sang de la blessure et de la souffrance », est certainement la signature de la Fraternité friande de sacrifice. Le Président est déclaré mort à 13h33 : le 3 est le chiffre sacré des Celtes.
« Quel deuil pour moi, je ne reverrai plus mon seigneur… il me faut aller en exil » s’exclame Enide en évoquant Erec le chevalier de la Table Ronde.
À l’hôpital, Jackie se livre alors à ce qui ressemble à un rituel et embrasse un pied, les lèvres, les yeux, les mains, les doigts de son mari. Elle enlève son anneau de mariage et le glisse à un doigt de l’homme mort. « Mon petit anneau vous prendrez et s’il vous plait, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré. Il ne craint rien celui qui à l’anneau à son doigt. » est-il écrit dans le roman.
La femme du futur président Johnson propose à Jackie de changer son tailleur rose, imprégné de sang et de matières cervicales. Elle refuse, elle veut que le monde entier voie ce « qu’ils ont fait à son mari ». Elle expose ce sang qu’elle veut partager comme celui d’un sacrifice. Le sang de la victime arrose l’initié. Le sang, qui jaillit jusqu’à 10 mètres de hauteur après les tirs sur la Dealey Plazza, a marqué les témoins. Il est littéralement pulvérisé sur les policierset les proches, au point que certains se croient blessés.
À l’hôpital de Dallas, malgré l’opposition du docteur… Rose (qui est aussi le prénom de la mère de JFK), la dépouille est quasiment subtilisée par le clan Kennedy, puis rejoint Washington pour l’autopsie à l’hôpital de la Navy de Bethesda. Bethesda, site d’Israël, signifie la « maison des grâces » en hébreu. Dans la Bible, ses piscines étaient utilisées pour laver les moutons avant leur sacrifice au Temple. Jésus y accomplit un miracle. Les invalides venaient aussi s’y baigner dans l'espoir d'une guérison.
Quant à l’autopsie, c’est une « farce » orchestrée par la famille Kennedy. Des parties du corps disparaissent ! Magie. Un nouveau cercueil prend la direction de la Maison Blanche.
Jackie est partout et organise tout. « Des funérailles de Roi » écrit le reporter Gilbert Graziani.. Jackie fait venir vingt-quatre cadets d’Irlande. Elle exige, malgré la réticence des soldats et contrairement au protocole, que les gardes fixent le cercueil.
Au matin, le cercueil est transporté sous le dôme du Capitole. C’est à ce moment qu’Oswald est assassiné par Ruby à Dallas. Mordred, qui tue Arthur dans la saga, n’est-il pas tué lui aussi ?
Caroline et sa maman agenouillées embrassent le drapeau. Madame Kennedy a organisé les funérailles.
Les funérailles ont lieu le 25 novembre, 3 jours après l’attentat. La cérémonie est entièrement retransmise en direct par les trois grandes chaînes de télé : 60 caméras suivent le trajet pour 60 millions de téléspectateurs. Le chapelet catholique de la Vierge Marie comprend 60 grains et le cantique des cantiques mentionne que « 60 preux entourent Salomon ». Les caméras marquent-elles symboliquement l’accompagnement des preux et des « Je vous salue Marie » ? Le bouclier d’Arthur porte, sur le revers, le dessin de la vierge Marie.
Dans le roman, Enide « pleure 60 fois d’angoisse » pour son chevalier. Jackie est louée pour sa dignité, certains diront qu’elle a joué là le rôle de sa vie. Le cercueil déposé sur un caisson est tiré par six chevaux (animaux sacrés chez les Celtes) et suivi par Jackie, la tribu Kennedy et 220 dignitaires de tous les pays. Le cheval du président, Black Jack, ouvre le cortège. « Des bottes à l’envers dans les étriers et l’affût de canon sur lequel repose le cercueil couvert de la bannière étoilée : c’est l’idée de Jackie. »
Ce jour est aussi l’anniversaire des 3 ans du fils des Kennedy. Un moment d’émotion passe quand le petit John-John fait le salut militaire. Ce geste célèbre est voulu par sa maman. Il fallait montrer que JFK était un guerrier tué au combat. De Gaulle dira « un soldat mort au feu. »
Pendant la cérémonie à la cathédrale Saint Mathieu, Jackie est émue lors de l’Ave Maria, qui a aussi été chanté pour son mariage. Jackie a voulu que JFK soit enterré à Arlington, qui est le cimetière surtout dévolu aux militaires. JFK yest enterré à 3h13 pm. N’y reposent que deux présidents : Kennedy et William Taft, le président qui a inauguré le bureau ovale de la Maison Blanche. Jackie a voulu une flamme éternelle qu’elle allume au cœur d’une pierre circulaire granitique. En 1963, la flamme éternelle est rare : il n’y en a que trois dans le monde.
Le soir, à minuit, Jackie retourne sur la tombe pour déposer un bouquet de muguet. Le muguet est protecteur du mauvais sort et des sorcières. Morgane et Viviane sont les sorcières du monde arthurien. Les clochettes du muguet sont aussi les larmes de la Vierge au pied du Crucifié. « Trois jours plus tôt, elle était la reine du monde » écrit Paris Match.
Jackie connaîtra un destin curieux. Elle vivra après son mariage avec Onassis dans les Cyclades chères aux Dieux grecs.
La presse la surnomme Jackie O. Le « O » est la quinzième lettre de l’alphabet. La quinzième carte du tarot est le diable, un personnage séducteur lié par sa passion. Jackie Kennedy-Onassis est enterrée, selon ses vœux, près de son Roi. Sur son cercueil était posé, à sa demande, un lit de fougères et une croix de roses blanches. La fougère éloigne le malin des lieux consacrés et protège, comme le muguet, des mauvais sorts et exorcise gens et biens. La rose blanche marque la foi et donne la paix et la joie.
Aujourd’hui encore, malgré ce que nous savons de la face cachée de JFK, la magie opère encore. Le Figaro du 11 septembre 2013 évoque en 13 petites lignes la vie des Kennedy à la Maison Blanche : « ... Vie de château du couple glamour… le bureau ovale (la table ronde)… et la légendaire Première Dame ». Le château, la table, la légende : on ne saurait mieux faire.
Richard Burton (Arthur) et Mordred dans la comédie musicale “Camelot”, Burton meurt d’une hémorragie cérébrale et l’acteur qui joue Mordred, d’un cancer au poumon. Pour les deux, les mêmes morts que leurs rôles.
Sources de l'article : David Heyman, Jackie, Wikipédia, David Icke : Le chemin le moins fréquenté, mystère d’archives, Yann Berkilier, La mythologie celte, Paris Match.
Les Beatles et l’appel aux forces occultes
Le secret des Beatles
(Après "Le roi Arthur à la Maison Blanche", voici un nouvel article proposé par Thierry Namur. L’auteur, licencié en anthropologie, recherche l'influence des mythes et des légendes dans l'Histoire).
Sur cette photo, Paul McCartney fait le signe convenu pour dire « 666 » et John Lennon celui de Satan. Quant au sous-marin jaune (Yellow submarine), il pourrait être le véhicule qui introduit le démon dans la société.
Il est facile d’imaginer ce que les hommes sont prêts à donner pour connaître la richesse, l’amour, la célébrité. Tout, même leur âme. Mais la magie a ses lois et l’appel aux forces occultes peut faire tomber dans les filets du grand menteur.
En 1962, les Beatles bousculaient la musique et la mode. À leur image, les garçons se laissaient pousser les cheveux et les filles s’émancipaient. Anticonformistes, ils avouaient se droguer. Acteurs, provocateurs, adulés, multimillionnaires, côtés en Bourse, John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr étaient même décorés par la Reine d’Angleterre ! Ce succès est-il naturel (hasard et talent) ou bien fait-il l’objet d’un secret qui pourrait se découvrir dans leur œuvre ? Hypothèse effrayante : pourrait-il s’agir d’une initiation aux forces occultes noires et, pire, d’un pacte avec celles-ci ? La lecture de leur brève carrière, 7 ans et 12 albums (moins de douze heures de musique) peut le laisser penser.
L’origine du nom Beatles vient du mélange de beetle (scarabée) et de beat (rythme), formant ainsi « Beatles ». Caché dans leur nom, il est facile d’écrire « Beast », la bête, qui était le surnom, donné par sa mère, à Edward Aleister Crowley, écrivain et occultiste britannique (1875-1947) qui se qualifiait lui-même de « Great Beast ». Le nom « Beatles », dans cette hypothèse, serait le tempo de la bête.
« Le scarabée (le bousier) pousse sa boule d’excréments qui contient ses œufs qui vont éclore et se manifesteront au monde tel l’astre naissant. C’est l’image de la réapparition du soleil au début du monde, des perpétuelles transformations de l’être qui se renouvelle et renaît de lui-même » a écrit l’égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt.
Le scarabée : un symbole solaire synonyme de résurrection
L’histoire des « quatre garçons dans le vent » peut se lire en trois périodes. La première se passe à Hambourg et à Liverpool, dans une boîte de nuit, « The Cavern ».
La seconde, de 1963 à 1965, est marquée par le succès et les tournées. Apogée de cette période, les Beatles sont décorés à Buckingham le 26 octobre 1965. Aujourd’hui, plus personne ne s’étonne qu’un artiste soit médaillé. Mais en 1965, le scandale est immense. Il est troublant que la Reine, en personne, préside cette cérémonie hautement symbolique, voire initiatique. « On a trouvé ça aussi bizarre que tout le monde. On a trouvé ça insensé » diront-ils.
Puis, la dernière, de 1965 à 1970, est une spirale qui aboutit à une séparation haineuse. L’aliénation des fans et les débordements dangereux les épuisent. Dans la presse, on lit : « Les Beatles se recroquevillaient dans la gigantesque machine qui les catapultait autour du monde. Cernés de toute part, ils s’étaient réfugiés dans cette coquille hermétique et ils n’en sortaient plus. Le mythe s’éteint dans une mélancolie noire et généralisée ».
Mais le scarabée est un symbole solaire synonyme de résurrection. Comme le soleil, il revient après la nuit, et est censé renaître après sa propre décomposition. C’est ce qui se passe pour chacun d’eux qui connaissent, après la dissolution du groupe, une carrière solo à succès.
En 1962, Lennon avouait à Ray Coleman : « Je savais que nous aurions du succès car pour cela j’avais vendu mon âme au diable ». Cette phrase terrible est-elle une provocation ou doit-elle être lue comme elle est écrite : au premier degré ? Les Beatles se sont, probablement lors de leur période allemande à Hambourg, livrés à nombre d’expériences magiques. Peut-être même ont-ils participé à des messes noires où ils auraient vendu, par jeu, leurs âmes contre le succès. Après tout, ils étaient jeunes, plutôt sales gosses et certainement ouverts à toute expérience nouvelle. Ils l’auraient fait par défi, sans en voir les conséquences, et en auraient récolté les fruits : une renommée sans précédent.
Des pantins manipulés par des forces qui les dépassent ?
Cette renommée ne se dément pas : le quotidien « 20 minutes » du 4 février 2014, relativisait le succès du site Facebook en le comparant avec la vente des disques des Beatles ! Il faut insister sur le caractère libératoire du phénomène Beatles mais aussi sur l’aspect négatif : drogue banalisée, hystérie, aliénation et aussi terrible choc en retour pour les apprentis sorciers.
Michel P. Schmitt, dans l’Encyclopédie Universalis, évoque la « mystérieuse synergie que tous les professionnels ont observée quand ils étaient tous les quatre dans un studio d’enregistrement ». Mystère encore dans leurs créations : « Personne ne sait comment les chansons naissent dans leur esprit. Aucun des quatre n’est capable de dire, même ne se souvient comment ou pourquoi elles arrivent. Il est impossible de suivre leur développement, car tout a déjà disparu ». Lennon ajoutera : « On ne sait pas comment les chansons naissent tout en le sachant très bien ». Possession ? Dans le magazine « Rock et folk, spécial Beatles », de novembre 1976, on lit une réflexion datant de 1966 de l’écrivain américain Ken Kesey (1935-2001), auteur de « Vol au-dessus d’un nid de coucou » et fondateur du groupe psychédélique des Merry Pranksters : « On dirait des pantins manipulés par des forces qui les dépassent. On n’aimerait pas être à leur place ».
C’est dans un club de Liverpool, nommé « The Cavern », que les Beatles se font remarquer par leur futur imprésario Brian Epstein. La caverne, qui symbolise l’accès secret aux mondes souterrains, est aussi le lieu où naissent les Dieux, comme Hermès (Mercure). Ce Dieu messager, inventeur de la lyre (entendu sur la chanson She’s leaving home), fait le lien entre Dieu et les hommes.
Dès 1965, Lennon comprend que le pacte conclu est terrible et écrit le tube planétaire « Help », « Au secours » ! Ce thème de demande d’aide est régulier dans leurs chansons. Dans l’étouffant « Cold Turkey » (dinde froide), Lennon demande à sortir de cet enfer. Cette chanson illustre la dépression et le mal-être d’un homme anéanti. Désabusé, il dit encore : « Si je reste seul trois jours de suite à ne rien faire, je sors de moi presque entièrement. Je ne suis plus là. Je suis quelque part là-haut à me regarder : j’observe mes mains mais c’est un robot qui les actionne ». Lennon s’apaisera à la fin de sa vie, mais c’est à ce moment précis qu’il sera tué.
Les Beatles et le Christ
La lecture d’articles, de livres ou de documents qui sont consacrés aux Beatles, alimente la face ésotérique du groupe. La fréquence des mots correspondants aux sciences occultes comme magie, miracle, enchantement, alchimie… utilisés pour les définir, est ahurissante et conforte l’idée que les Beatles sont des magiciens. Mais sont-ils pour autant des mages noirs ? En 1964, le magazine Paris Match parle « d’aller voir et subir l’envoûtement des Beatles ». Dans les toutes dernières lignes de la volumineuse biographie qu’il a consacrée aux Beatles, l’écrivain anglais Hunter Davies évoque « la mystérieuse alchimie » mais écrit aussi, dans une phrase sibylline à lire et à relire, que « ce qu’ils ont accompli sous le nom de Beatles est l’aspect dont je préfère me souvenir ». Mais alors quel est l’autre aspect qu’il préfère oublier ? Mal Evans, l’un des deux road-managers du groupe (avec Neil Aspinall), s’étonnera toujours de l’image de gentils qui colle aux Beatles : « Je me demande pourquoi on les a construits comme ça ».
Les Beatles rejettent le christianisme. En 1966, John affirme lors de l’interview provoquée par Maureen Cleave que « Les Beatles sont plus célèbres que le Christ ». Cette phrase semble anodine. Pourtant, sur le fond, elle signifie que les Beatles sont plus importants que le Christ. En Amérique, leurs disques sont brûlés. Lennon compare quand même le groupe au « Dieu incarné ». Cette phrase n’est pas responsable à elle seule de la déchristianisation de l’Europe, mais elle y a sa place. John s’excusera. Mais le mal est fait et cette réplique sera fréquemment utilisée pour leur nuire. Lennon fera d’autres déclarations bien plus radicales après la séparation. Le témoignage de leur agent de presse, qui se revendique lui-même anti-Christ, est éloquent : « Les Beatles sont profondément anti-Christ, tellement que cela me choque ». Désacralisation, fin des tabous, démolitions des cadres, perte des repères, datent de cette époque. Les Beatles ont fait souffler un vent frais de liberté, mais avec ce vent venait aussi la confusion, le culte du moi et, pour beaucoup, la perte de l’âme. Dans ce travail de sape de la société, les Beatles en tant qu’agents du changement ont leur part. Une fois le travail exécuté, le groupe se sépare et est remplacé par d’autres plus féroces.
Étonnantes pochettes d’albums
Le premier 33 tours du groupe, en février 1963, « Please, please me » propose des chansons aux paroles mièvres. Pourtant un titre s’en détache : « Do you want to know a secret, promise not to tell ? » (Veux-tu connaître un secret, promets de ne pas le raconter ?). Ce sont les paroles de Blanche Neige dans le conte et Lennon a repris ces mêmes mots. Le conte ajoute la phrase : « Un pouvoir magique est dans ce puits, voilà le secret de la chanson ». Ce titre est d’abord chanté par le groupe de pop-rock britannique Billy Kramer & the Dakotas, avec en face B : « I’ll be on my way ». Or c’est devant l’entrée de l’immeuble Dakota, où il habite, que Lennon sera assassiné le 8 décembre 1980 par Mark Chapman.
La carrière du groupe est accompagnée par la folle rumeur de la mort de Paul dans un accident d’autos en 1965. Elle est née de l’observation attentive de leurs pochettes de disques, auxquelles les Beatles portaient une extrême attention. Le groupe les a truffées d’indices troublants allant dans ce sens. Les paroles de certaines chansons, comme « A day in the life » collent parfaitement à cette hypothèse. La chanson évoque l’accident d’autos d’une personne célèbre. Paul aurait été remplacé par un sosie. Cette interprétation, recevable et étayée, est une fausse piste. Le message est ailleurs et les Beatles, qui ont un secret, veulent nous dire autre chose.
Conçue par Robert Freeman, la pochette de Rubber soul ("Une âme en caoutchouc") est critiquée ainsi par B. Feller, journaliste à « Rock et folk » : « Une vue en contre-plongée accentue l’élégance des visages, déifiant les membres du quatuor. Ils semblent venus d’ailleurs en messagers célestes bienveillants ».
Le disque suivant, Revolver, présente leurs visages mais, comme Rubber soul, ne porte pas le nom du groupe sur la pochette. Trois Beatles montrent leurs visages de face. Seul Paul est de profil. John a les yeux tournés vers Paul, mais semble aussi surveiller son oreille. Les bouches sont fermées. L’oreille de Paul est bouchée, celle de Lennon est foncée. Qu’écoute donc Lennon que les autres ignorent ? Personnellement, cette pochette me fait penser à une partie de l’entretien 46 du livre « Dialogues avec l’ange ».
« La foi embrase, le brouillard se dissipe.
Ceux qui ont des yeux-voient
Ceux qui ont des oreilles-entendent.
Ceux qui sont mortels-vivent.
Ceux qui vivent-témoignent.
C’est un chant sans fin, mais c’est la fin du mur :
Babylone s’est écroulée.
Le chant s’envole… »
Revolver, au titre prémonitoire, marque une fracture dans l’œuvre musicale du groupe. Paul dit avec enthousiasme dans le magazine « Rave » qu’ils découvrent le théâtre, la peinture, le cinéma, la musique indienne et électronique. Rien n’est simple : cette ouverture, les Beatles la partagent avec leur public. Le libérant et l’aliénant. Pour le meilleur et pour le pire.
La célébrissime pochette de Sergeant Pepper présente de curieuses singularités qui pointent surtout Paul.
Que vient faire ce brassard noir, marqué des lettres O.P.D. autour de son bras et que l'on voit sur la photo intérieure de la pochette du disque ?
Que vient faire cette main juste au-dessus de sa tête sur le 33 tours ? Est-ce la main alchimique ou celle de Kali qui « délivre ses fidèles de la peur » ?
Cette année-là, les Beatles fréquentent un gourou indien. George Harrison produira, dans un album des années 1970, une main sur fond noir à posture identique. Seul McCartney tourne le dos sur le revers de la pochette.
Cette pochette montre une galerie de personnages identifiables et choisis par les Beatles parmi les personnes « qu’ils aiment bien ». Seul Ringo ne fera aucune proposition. Lennon avait proposé Adolf Hitler : sa figure était d’ailleurs prête, mais elle n’apparaît pas sur la photo finale. En revanche, dans le livret du CD, page 7, tapie à l’extrême droite de la photo en noir et blanc, la silhouette de Hitler apparaît pourtant, semblant surveiller le déroulement de la séance. Pourquoi Hitler ? Lennon n’est plus là pour nous répondre, mais la question reste posée.
Parmi les personnages figurant sur la pochette couleurs, apparaît (le deuxième à gauche sur la dernière rangée) le visage du troublant Aleister Crowley. Qu’y a-t-il de séduisant chez Crowley pour figurer sur cette photo ? Charlatan pour les uns, mage noir pour d’autres, profondément hostile au christianisme dont il annonce la fin, Crowley sera défini par le ministre de la justice britannique de l’époque comme « le personnage le plus ignoble et le plus pervers du Royaume-Uni ». Une seconde référence, plus subtile, à Crowley surgit avec le morceau « Sergeant Pepper » qui commence ainsi : « It was twenty years ago today…”(Voilà 20 ans ce jour que le sergent poivre apprit à jouer au groupe…). Or le disque sort en 1967, et 1947 est l’année du décès de Crowley. "Sergeant Pepper" serait le surnom de Crowley. Ce disque contient le titre Lucy in the sky with diamonds. Ses initiales LSD ont le plus souvent été lues comme le nom de la drogue du même nom, ce que les Beatles ont toujours nié. Ce serait, selon eux, le dessin que Julian (le fils que Lennon avait eu d’un premier mariage) aurait fait d’une fillette, Lucy, qui en serait à l’origine. Jetez un coup d’œil sur ce dessin et demandez-vous si un kid de 4 ans est capable de faire un dessin de cette qualité. Admettons-le cependant.
Le dessin que Julian Lennon montra à son père John en lui disant qu’il s’agissait de Lucy, dans le ciel, avec des diamants ("Lucy in the sky with diamonds").
Maintenant, ce titre peut aussi se lire Lucifer in the sky with demons. C’est en écoutant ce disque qu’Yves Coppens et son équipe d’anthropologues ont décidé d’appeler leur découverte Lucy, cette australopithèque connue comme étant la première femme de l’Humanité. Nous arrivons là à une hypothèse fantastique. Par une ruse et un détour diabolique, notre Lilith (qui est la première femme créée), porterait la marque (par le prénom Lucy) de l’ange de lumière Lucifer. Très fort ! Autre allusion subtile, Lucifer porte une émeraude (le diamond, le diamant de la chanson) sur le front. Dans le livre d’Arthur C. Clarke, « 2061 : Odyssée trois », le cœur en diamant de Jupiter (devenue une nouvelle étoile Lucifer) est appelé Lucy, en référence à la chanson.
« Il y a des parties de Lucy in the sky with diamonds que je n’aime pas » dit John. Que faut-il penser aussi quand John dit : « Mais nous aussi on les arnaque, les gens. On le sait et on sait aussi que les gens ont envie de se faire arnaquer. On nous a donné toute latitude pour ça » ?
L’écrivain François Plassat écrit que les différentes interprétations des paroles de Sergeant Pepper ne sont que des élucubrations, mais reconnaît que consciemment ou non Lennon ait pu y glisser des mystérieux indices et fausses pistes dont il s’amusera à l’avance des interprétations farfelues qui pourront en être faites. Peut-être, mais on ne peut les ignorer et penser que ces pistes débouchent sur un enseignement ou une vérité. D’ailleurs, finalement troublé, François Plassat écrit, après la découverte d’une anagramme d’une chanson de Paul, que cela s’ajoute « au dossier chargé des énigmes concernant les Beatles… ».
Toujours sur cette pochette, les 4 Beatles en cire et en costume sombre, à côté des personnages réels chatoyants, regardent une tombe où le nom Beatles est écrit. Désir d’enterrer le passé ? A droite, on voit aussi une poupée (censée représentée Shirley Temple). Cire, poupée, tombe, Temple. Toujours des indices évoquant la sorcellerie.
Mais revenons à Crowley. Il a écrit « de ma tête de faucon, je crève à coups de bec les yeux de Jésus alors qu’il pend à la croix ». Il a dit : « Avant qu’Hitler fût, je suis ». Dans le livre intitulé « Magick and Theory practice », il écrit ces extraits effrayants concernant les sacrifices : « Tout être vivant est une réserve d’énergie variant en quantité. Au moment de la mort de l’animal, cette énergie est soudainement libérée. On doit, par conséquent, choisir la victime qui contient la force la plus vive et la plus pure. Un enfant mâle, parfaitement innocent et hautement intelligent, est la victime la plus satisfaisante et la plus appropriée ».
On entend, dans la chanson « Ob la di, Ob la da », les paroles suivantes : « Desmond (Démon) repère les filles et les gosses ».
C’est toujours Crowley qui disait (cité par l’écrivain David Icke) : « J’ai besoin du blasphème, de l’assassinat, de la destruction, de la révolution, de tout ce qui est mal ». Pourquoi les Beatles font-ils figurer le controversé Crowley sur cette pochette ? Ce soupçon de magie noire par sacrifice est validé par l’incroyable et hideuse photo d’une de leurs pochettes de disque, « Yesterday and Today » produite aux USA. Les Beatles rigolards, en blouse blanche, posent avec des poupées démembrées et des morceaux de viande.
On reste coi devant tant de mauvais goût. On est surpris par le sujet et l’inconscience de ces jeunes gens, probablement manipulés.
Coïncidence : dans les studios d’Abbey road, pendant que les Beatles enregistrent Sergeant Pepper, les Pink Floyd y gravent une chanson. « C’est à ce moment, dit David Gilmour le chanteur du groupe, que Syd Barret (compositeur de Pink Floyd) est devenu fou… ». De qui les Beatles parlent-ils quand ils écrivent dans la chanson Come together : « C’est un trompe-la-mort. Récemment, il a reçu un avertissement : il doit être splendide car ce n’est pas facile de l’approcher » ?
Sur la pochette du 33 tours Yellow Submarine, Lennon fait le signe cornu de la main : deux doigts fermés sur la paume, deux autres dressés… Ce signe est repris dans le film du même nom. Les mains de Lennon sont aussi dessinées curieusement sur la pochette de Revolver.
La pochette du disque Abbey Road montre les Beatles traversant un passage protégé. Cette photo, qui a demandé 6 passages successifs des chanteurs, est une idée de Paul (deuxième en partant de la gauche) qui, nu-pieds, lance sa jambe droite en avant. Il a indiqué au photographe, par un dessin, ce qu’il voulait. Cette pochette, truffée d’allusions, relancera l’hypothèse du décès de Paul. Paul s’en amusera, puis démentira enfin en titrant, en 1994, l’un de ses disques : « Paul is alive » », Paul est vivant ! Oui mais alors, pourquoi tant d’indices pour imaginer le contraire ? On l’a vu, la photo n’a rien de spontané. Chacun semble tenir un rôle. John, tout en blanc. Ringo en costume noir. Paul, le seul à être rasé, est gaucher, mais tient sa cigarette de la main droite et paraît particulièrement débraillé. Georges décontracté est habillé simplement. La voiture de police noire, sur la gauche, était utilisée pour conduire les accidentés de la route. L’immatriculation de la voiture VW blanche (une « beetle ») est propice aux interprétations. Les Beatles sont entre deux mondes sur leur passage protégé. Ils vont de l’église au cimetière, qui sont de chaque côté de la rue. Le revers de la pochette est sinistre, avec sa silhouette féminine floue et une lézarde qui barre le S des Beatles.
En 1997, Paul sort Standing Stone, un disque de musique classique qui évoque les légendes celtiques et les menhirs. À cette occasion, il rappelle que « John et lui attachaient beaucoup d’importance aux titres de leurs disques ». En 2001, un titre de l’album s’intitule Magic. En 1999, le titre d’un de ses albums est Run devil run (Court démon, court). Sur Pipes, Paul parle de son autre moi (The other me). Télérama évoque en 2001, « une force invisible qui pousse Paul McCartney à continuer ».
Magical Mystery Tour. Le titre est déjà évocateur : il rappelle le mouvement fondé par Crowley en 1913 : Mysteric Mystica Maxima. Quant à la pochette, on voit McCartney habillé en noir et ganté, les trois autres étant en blanc.
L'importance du nombre 9
En 1968, les Beatles sortent un double album tout blanc, où figure discrètement leur nom. Ce disque sera appelé le « Double blanc » (White Album en anglais). Parmi les titres, on peut distinguer le troublant Revolution 9. Ce morceau, fait de bruits collés et de musique enregistrée à l’envers, déroute encore aujourd’hui. On y entend une voix répéter, de manière lancinante : « Number nine… number nine… » (Nombre 9…). Cette numérologie est surtout propre à Lennon, qui est né le 9 octobre 1940.
Le nombre 9 est, avec le 7, le chiffre préféré des mages. Dante dit que l’enfer a 9 cercles, le purgatoire 9 stations et le paradis 9 cercles concentriques. Les Templiers sont 9. On note dans la production des Beatles : Revolution9, one after 909, 9 dream… La sortie attendue des disques remasterisés du groupe s’est passée le 9.9.2009. La chanson Because, sur le disque Abbey road, est une harmonie à 9 voix. Because a été composé en s’inspirant de Yoko Ono qui jouait le « Clair de lune » de Beethoven à l’envers.
L’écrivain David Icke écrit que le conseil des 9 se retrouve fréquemment dans les structures satanistes et babyloniennes. Cette obsession pour le nombre 9 peut venir du Conseil des neuf de l’Église de Satan, fondée par l’américain Anton LaVey, auteur de l'ouvrage « La Bible satanique ».
Est-ce pour cela que le réalisateur Roman Polanski a réalisé en 1999 le film « La neuvième porte » ? C’est le 9 août 1969 que les « esclaves du diable » de Charles Manson ont commis leurs assassinats à Los Angeles (dont celui de Sharon Tate, l'épouse de Polanski, enceinte). Manson pensait, lui, que le 9 était une référence au livre des révélations qui décrit l’Apocalypse à venir ! Suite à ce drame, le disque « Double blanc » va se retrouver plongé dans une actualité macabre.
Les Beatles et l’appel aux forces occultes
Les esclaves du Diable
Dans l’article précédent, intitulé « Le secret des Beatles », Thierry Namur a montré pourquoi les 4 célèbres musiciens n’ont pas pu résister à l’appel aux forces occultes. Dans ce second article, l'auteur continue ses révélations.
Les Beatles sont liés, bien involontairement, aux crimes commis aux Etats-Unis par les disciples de Charles Manson. Les adeptes de ce sataniste déclaré (qui s’appellent « Les esclaves de Satan » ou « La famille ») ont tué le 9 août 1969 l’épouse du réalisateur Roman Polanski (qui est au Royaume-Uni pour préparer son prochain film), Sharon Tate (enceinte) et ses amis dans d’horribles circonstances.
Curieusement, le crime est découvert par une certaine madame Chapman… dont le nom est identique à l’assassin de Lennon : Mark Chapman ! Charles Manson a pris les paroles des chansons de l’album « Double blanc » des Beatles comme un appel personnel pour commettre les meurtres. Manson pensait que les Fab Four (les quatre fabuleux) étaient les anges de l’Apocalypse.
Le récit des crimes de Manson, par le procureur de Los Angeles, fut publié sous le titre de la chanson « Helter Skelter » qui figure dans l’album « Double blanc ». Les critiques voient ce titre comme « insolite, troublant… exorcisme rock’n roll… descente aux enfers, blasphématoire… ».
Pour Manson, Helter Skelter annonce la révolution et ces mots seront tracés en lettres de sang sur les murs de la villa de Polanski. Quand les Beatles enregistrent ce titre, un cendrier prend feu. Harrison le prend, le pose sur sa tête et se met à courir avec cette couronne de feu, en hurlant dans le studio ! Ringo Starr, le batteur, a des ampoules sur les doigts et on l’entend hurler à la fin du morceau qui est donc marqué par le feu et des mains blessées.
Les criminels, aussi drogués que leurs victimes, écriront sur la porte d’entrée de la villa le mot « Pig » (porc) avec le sang de Sharon Tate, qu’ils diront tenir de la chanson « Piggies » de George Harrison, toujours sur le « Double blanc ». Cette chanson mentionne des fourchettes et des couteaux. Or, ce sont ces ustensiles que les « esclaves de Satan » utiliseront pour tuer un couple, les LaBianca, le lendemain des meurtres chez Sharon Tate. Pourquoi avoir tué les LaBianca ? Il existe une réponse : l’épouse se prénommait Rosemary.
Les chansons du « Double blanc » ne sont pas le seul lien entre les Beatles et le monde du satanisme. Le cinéaste Roman Polanski, déjà auteur de Répulsion, du Bal des vampires, a réalisé le film Rosemary’s baby. Ce film raconte l’histoire d’une femme fécondée par le malin. L’actrice Mia Farrow tient le rôle principal. Les lettres de ses nom et prénom sont l’anagramme de : « I am far row » (je suis la dispute qui vient de loin).
Pour l’Église, le diable est une personne qui divise. Le cadre de ce film est un appartement du Dakota building. Or, c’est dans cet immeuble que réside Lennon et c’est devant son entrée qu’il a été assassiné. C’est le concierge, un certain Hastings, qui a recouvert la dépouille de John et alerté la police…, or Aleister Crowley est mort à Hastings. Mark Chapman, le meurtrier de Lennon, appartenait à une église sectaire et avait fréquenté des barbouzes. Après l’assassinat de John, Ringo Starr s’est fait tatouer une lune et une étoile sur le bras gauche. Il semble qu’il s’agisse d’un rite de protection. Le journaliste anglais Hunter Davies, qui avait la confiance des Beatles pour écrire leur biographie et qui les a fréquentés, a écrit : « Après la mort de John, j’ai eu d’étranges conversations avec Paul, il semblait bouleversé par quantité de choses en sus de ce décès. Quel homme compliqué, que d’angoisse et de vulnérabilité…».
Polanski joue avec le feu : il choisit le créateur de l’église de Satan, Anthon LaVey, pour le rôle du diable dans Rosemary’s baby ! L’encyclopédie du paranormal « Facteur X » raconte son rôle dans l’introduction du satanisme dans le milieu du showbiz de Californie. Derrière une façade aguichante (l’invocation des forces de la nature, la liberté sexuelle totale, drogue pour d’autres horizons…), cette Église aliénait et attirait des pervers et des désaxés, dont Charles Manson.
Yoko la sorcière
Quand elle rencontre Lennon, Yoko Ono est mariée à Anthony Cox. Ils ont une fille Kyoko. Ils s’en disputent la garde, finalement attribuée au père. Il fréquente une église évangéliste et change le prénom de leur Kyoko en Rosemary ! Lennon appelle Yoko… « Mère » ou encore « Mère supérieure » !
Yoko qui a, selon les proches des Beatles, « envoûté Lennon », est une artiste d’avant- garde. Son premier film est : « Satan’s bed » (le lit de Satan). Elle fera un disque qu’elle appellera : « I am a witch » (je suis une sorcière). Le magazine Paris Match, dans un reportage intitulé « Un État dans un drôle d’état » (1969), nous apprend qu’en Californie les adorateurs de Satan ont un statut officiel et que la nouvelle passion de cet État sont la sorcellerie et la magie noire. Les églises sataniques, qui n’évoluent plus dans la clandestinité, comptent 15 000 adeptes ! Avec effarement, le journaliste écrit que ces gourous, ces prophètes insolites et ces apôtres maléfiques ne se cachent pas. Il conclut en se demandant si ce « sont là les symptômes d’un mal plus grave nous menaçant tous ». Le milieu artistique semble une proie facile pour ces expériences. Peut-être, bien que n’étant pas du même monde, Polanski et Manson s’y sont-ils croisés.
On lisait en mai 1974 dans le magazine Historia hors série n°34 : « … la possession, les messes noires, les crimes rituels n’ont pas disparu… ». Depuis l’origine de l’histoire, les hommes tentent de se concilier le concours de forces invisibles pour les aider dans leurs entreprises. Ces forces irraisonnables ont des lois. La littérature les a traduites par : « Je t’aide, mais tu me donnes ton âme ».
Paul McCartney, après la dissolution du groupe, se lance avec frénésie dans le travail et produit une quantité impressionnante d’albums, avec toujours des détails surprenants. Le disque « Ram » (le bouc) le montre tenant un bélier par les cornes. Une version instrumentale de ce disque sortira 5 ans plus tard : sur la pochette, on voit un violoniste à tête de bélier. Le bélier est l’animal attribué à Hermès et à Satan. Paul dit que « mes idées me viennent comme ça et je ne sais pas d’où elles viennent ». Il écrit pourtant : « I saw you sitting at the center of a circle, everybody wanted something from you » (je t’ai vu assis au centre d’un cercle, tout le monde voulait quelque chose de toi). Son biographe nous prévient : « Tout ce qu’il touche fait de l’or avec une alchimie dont l’absence de recette préserve le charme ». Paul ne semble vivre que pour la musique et pour les arts. Paul sort des disques dans l’anonymat. Il change de nom et produit ses œuvres sous des pseudonymes (Webb, Ramon, Harrigan…) ou sous le nom d’un groupe fictif. Qui Paul cherche-t-il à semer ?
Hunter évoque Georges Harrison comme « terré dans sa folie gothique » et dit qu’il « refusait d’éclairer son passé de Beatles ». Tourné vers l’hindouisme, Georges écrit : « Dans toutes les expériences des Beatles, il n’y a jamais rien eu de spécialement bon ». Sur la pochette du disque All things must pass, son premier disque solo produit en 1970, il est entouré de quatre nains de jardin en pierre qui symbolisent volontairement les Beatles. Que nous dit George ? Dans le folklore, les nains hostiles aux hommes sont pétrifiés par le soleil. George est mort le 29 novembre 2001. Il avait été victime d’une tentative d’assassinat le 30 décembre 1999 de la part d’un certain Michael Abran qui restait des heures prostré au pub et s’est introduit dans la résidence « forteresse » de George, le blessant de plusieurs coups de couteau. « C’est Dieu qui m’envoie ! » dit-il à George. À noter que « A bran » se traduit par le « son du grain » en français et qu’il est présent symboliquement dans les rites d’initiation.
Abran utilise aussi l’épée en pierre d’une statue de Saint George trouvée sur place. Pour se défendre, George invoque plusieurs fois Krishna comme une formule : sans succès. George dira qu’il a entendu ses poumons se dégonfler, percés par le poignard du criminel. Atteint moralement par cette tentative, il dira que toute son énergie vitale s’est évanouie et il mourra d’un cancer, moins de deux ans plus tard.
La relation par son épouse de cette agression dans le film de Scorcese, Living in a material world, voué au Beatle Harrison, évoque par le vocabulaire choisi et la terreur qu’elle a suscitée, une agression de style Manson. On peut comparer cette scène au signe égyptien du cancer qui s’appelle « Isis tenant l’épi de blé ». Osiris est mis à mort une seconde fois par le redoutable Seth. Mais Isis veille sur le grain meurtri, qui renaîtra par la suite, comme le blé dont elle présente l’épi.
« Sa vie était magique » dira Yoko Ono en évoquant George. George lui disait : « Qui conquiert le monde perd son âme ». Il dira aussi : « Lennon avait perçu que nous ne vivions pas seulement dans le monde matériel. Il voyait au-delà de la mort, il voyait que cette vie n'était qu'une petite comédie ».
Alchimie et zodiaque : d’extraordinaires coïncidences
Il est remarquable, lorsque l’on examine toute œuvre humaine à la lumière du symbole, de constater des coïncidences extraordinaires. Les êtres semblent marqués par la prédestination. Pour les Beatles, à travers leur signe astral correspondant à leur date de naissance et des éléments et des planètes liés à ce signe, on décèle un langage invisible. On peut voir dans ce qui va suivre un simple hasard. Il s’agit, en réalité, d’une marque des forces invisibles qui partagent la Terre avec les Hommes. Ce sont les signes, les traces de ces mystérieux inconnus qui auraient programmé les Beatles pour leur mission.
Lennon et McCartney avaient respectivement pour signe zodiacal Balance et Gémeaux. L’élément commun à ces deux signes est l’air. Starr et Harrison sont Cancer et Poissons dont l’élément est l’eau. Dans leur livre sur les Beatles, B. Labbé et M. Puech titrent un de leurs chapitres « Les six (Beatles) ». En effet, l’agent artistique Brian Epstein et le producteur George Martin sont associés au succès des Beatles. Sans eux, le groupe n’aurait été que l’un des très nombreux groupes anglais inconnus. Ce sont ces terres à terre, rois de l’esprit pratiques et de la fiabilité, qui vont organiser et gérer leur succès. Justement Epstein et Martin sont Vierge et Capricorne dont l’élément est la terre.
Avec les six Beatles, nous disposons donc de trois des quatre éléments : air, eau, terre. Manque le feu pour animer ces trois éléments. Le feu est à lire dans les dates de décès de John Lennon, George Harrison et Aleister Crowley qui se situent, tous les trois, en Sagittaire, signe de feu. L’assassinat de Sharon Tate (en lion) et la condamnation à mort de Manson et de ses esclaves (en bélier) sont aussi sous le feu. Il est aussi remarquable de constater que les dates de sorties de disques sont essentiellement placées dans cet élément. La première mèche est allumée dans le signe du Sagittaire le 26 novembre 1962, avec l’enregistrement en un jour, de leur premier succès.
Dans les généralités de l’astrologie, les signes sont en concordance avec des planètes qui les gouvernent. McCartney est associé à Mercure et au Soleil, Lennon à Mars et au Soleil (comme Crowley), Harrison et Starr à Vénus et à la Lune (comme Yoko Ono). Mercure et le Soleil, principe masculin, et la Lune et Vénus, principes féminins, sont complémentaires. Le caducée est l’emblème d’Hermès (Mercure). C’est une baguette où s’enroulent deux serpents en sens inverse. Cette opposition équilibre ainsi les deux pôles antagonistes nuit-jour, bien-mal, chaud-froid, lune-soleil etc… Cette nature dualiste se retrouve dans les relations Lennon-McCartney et Harrison-Starr.
Bien entendu, toutes ces remarques peuvent apparaître comme un affreux charabia : d’ailleurs, il serait bienvenu qu’il le soit. Se savoir dirigé par un programme insaisissable n’a rien de réjouissant.
Une étude des Rolling Stones et Led Zeppelin montrerait tout autant l’attrait de ces groupes pour l’occulte. Les Stones ont écrit « Sympathie pour le diable » et ont intitulé un disque entier « Les demandes des majestés sataniques ». Les paroles de « Sympathy for the devil » dans « Beggars banquet », sorti en décembre 1968, sont explicites : "J’ai volé à plus d’un son âme et sa foi… mais ce qui vous intrigue c’est de comprendre en quoi consiste mon jeu… J’ai tendu des pièges aux troubadours qui furent tués avant d’atteindre Bombay", un vrai langage d’initiés. Ajoutons que les Beatles, accompagnés de Mia Farrow, (l’actrice de Rosemary’s baby) sont partis pour l’Inde en février 1968 pour y méditer... et Bombay est en Inde !
Jimmy Page, le leader de Led Zeppelin, a acheté le manoir de Crowley. C’est normal, entend-on, cela n’est qu’un jeu. Peut-être. Un jeu très dangereux car sait-on vraiment quelles forces sont manipulées ?
Quant aux Beatles, l’écrivain anglais Hunter Davies a écrit : « Peu sont entrés dans le cercle magique des Beatles ». Nous l’avons fait.
Les Beatles ont-ils réellement passé un pacte avec le Diable ? Se sont-ils laissés entraîner par jeu de l’autre côté du miroir et en ont-ils subi le choc en retour ? Ont-ils fréquenté cette « force invisible qui agit continuellement, de manière récurrente, en toute impunité dans les affaires humaines » ?
Il semble bien que oui.
A SUIVRE
13:22 Publié dans THIERRY NAMUR RACONTE... | Lien permanent | Commentaires (1)
10/02/2023
LES DANGERS DU TÉLÉPHONE PORTABLE
Le comportement de certains utilisateurs de téléphone portable est-il normal ou paranormal ?
Par Jacques Mandorla, auteur du livre « Les ondes nocives » (éditions Grancher) - Ouvrage disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr ou en librairie
Cette question peut paraître saugrenue quand on parle de l’objet connecté le plus important aujourd’hui sur notre planète. Pourtant, s’il permet aux individus de communiquer à distance avec n’importe quel correspondant du globe, le téléphone portable a changé les comportements de ses utilisateurs, au point que certains d’entre eux (probablement ceux ayant l’addiction la plus forte) se sont retrouvés dans la rubrique « Faits divers » de la plupart des médias du monde entier !
Téléphoner au portable ou marcher dans la rue : il faut choisir !
On se doute que les Français font un peu n’importe quoi quand ils sont au portable, mais le sondage OpinionWay pour GMF (Garantie Mutuelle des Fonctionnaires), réalisé en avril 2016, révèle des comportements qui dépassent l’entendement ! L’étude, intitulée « Les piétons et le téléphone en ville », a été effectuée auprès d’un échantillon représentatif de 1 088 personnes de plus de 18 ans.
Voici ce que font les personnes utilisant leur mobile, tout en marchant (les chiffres cumulent les réponses « souvent » et parfois », c'est pourquoi le total dépasse 100%) :
- 77% téléphonent
- 56% envoient ou lisent des SMS ou des emails
- 49% prennent des photos
- 30% écoutent de la musique
- 28% utilisent des applications (GPS, jeux, réseaux sociaux…)
- 24% consultent des sites d’information en ligne
Conséquences ?
- 23% ont heurté un autre piéton
- 16% ont heurté un poteau
- 8% se sont fait renverser par un véhicule !
Téléphones portables et conduite dangereuse
En 2015, une enquête française a montré que 10% des accidents de la route étaient dus à l’utilisation de mobiles ! Les comportements les plus coupables sont ceux des jeunes conducteurs de 18 à 24 ans, puisque 78% d’entre eux avouent utiliser régulièrement leur portable tout en conduisant et 51% considèrent que cela ne leur pose aucun problème de répondre à un appel ! Ces chiffres ont été confirmés par une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé qui démontre que téléphoner au volant avec un portable multiplie par 4,9 les risques d’accident et par 3,8 en cas d’utilisation d’un kit mains libres !
Ces statistiques de risques très élevés ont pour origine plusieurs facteurs : l’augmentation du temps de réaction si un incident surgit, la difficulté à conserver une bonne trajectoire (on constate, en effet, dans la plupart des cas, un franchissement de la ligne de séparation des voies), l’utilisation moins fréquente des rétroviseurs et enfin le manque de vigilance lors du croisement avec des passages protégés pour piétons (selon ces études, les trois-quarts des conducteurs ne s’arrêtent pas pour les laisser traverser !).
Les autorités de nombreux pays s’inquiètent aussi de la récente apparition de tablettes dans certains modèles de voitures. En effet, plusieurs constructeurs proposent des véhicules avec des tablettes à l’intérieur. Si celles fixées derrière les sièges avant ne sont pas critiquables, c’est la présence d’une grande tablette dans le tableau de bord qui pose un sérieux problème de sécurité : elle risque, en effet, de détourner l’attention du conducteur et de provoquer des accidents.
Quelques exemples dramatiques !
Juin 2003, près de Villefranche-sur-Saône : un texto passé à 180 km/h !
Sur l’autoroute A40, une conductrice suisse de 34 ans percute, à la vitesse hallucinante de 180 km/h, la fourgonnette qui fermait le cortège d’un convoi de CRS se rendant dans le nord de la France.
Cette femme conduit à une vitesse totalement excessive, bien au-dessus de la limite de 130 km/h autorisée, alors qu’elle est enceinte de 5 mois et que ses deux enfants, en bas âge, sont assis à l’arrière de la voiture : de l’inconscience totale !
Le choc est effroyable et le bilan dramatique : deux CRS tués sur le coup et deux blessés graves, alors que la femme s’en tire avec seulement les deux poignets fracturés et sque es deux enfants s’en sortent indemnes ! Un vrai miracle.
Aux policiers appelés sur le lieu de l’accident, la conductrice déclare n’avoir absolument pas vu la fourgonnette car… elle était en train de taper un texto sur son portable ! On apprendra plus tard, lors du procès en première instance, qu’elle souffre de troubles psychologiques sérieux (son âge mental correspond à celui d’un adolescent de 12 ans) et qu’elle est placée sous tutelle depuis plusieurs années. En 2005, elle a été condamnée par la Cour d’appel de Lyon à 30 mois de prison ferme (où elle a accouché) et à 5 ans de suppression de permis de conduire. La sanction peut paraître faible, mais la Cour a estimé que les CRS avaient une part de responsabilité car... ils n’avaient pas bouclé leur ceinture de sécurité !
Juin 2013, à Ivry-sur-Seine : un conducteur de bus RATP irresponsable !
Kevin, 30 ans, conducteur de bus de la RATP, percute une voiture et tue le passager : il ne regardait plus la route car il était absorbé par la conversation qu’il était en train de tenir avec sa femme, en plein service, alors que de nombreux passagers étaient dans le bus ! L’enquête policière montrera, un peu plus tard, que ce conducteur était un vrai danger public au volant, ayant déjà été responsable de 20 accidents de la circulation au cours des 5 années précédentes ! Les personnes chargées du recrutement à la RATP n’avaient manifestement pas enquêté sur lui avant de l’engager !
Mai 2014, dans la Marne : un chauffeur routier distrait par 48 SMS au volant, juste avant son accident !
Sur l’autoroute A4, un chauffeur routier roule trop vite. Résultat : quand, devant lui, se produit un ralentissement, il ne peut freiner efficacement. Son poids lourd percute alors quatre voitures et un camion, tuant deux personnes. Les policiers constateront, en étudiant la messagerie de son portable trouvé dans la cabine, qu’au cours de l’heure précédant l’accident, il avait reçu 19 SMS et en avait envoyé 29 ! Autant dire que le conducteur n’était pas vraiment concentré sur la conduite de son poids lourd, c’est le moins qu’on puisse dire !
Janvier 2016, à Detroit (USA) : mort pour avoir conduit en visionnant un film porno !
La police de la ville de Détroit (État du Michigan), appelée par un anonyme qui avait composé le 911, se rend sur le lieu d’un accident de voiture. Elle découvre alors un véhicule qui s’est désintégré après plusieurs tonneaux. Après désincarcération du cadavre du conducteur, un certain Clifford Ray Jones âgé de 58 ans, affreusement broyé dans l’habitacle, les policiers ont la surprise de constater que son téléphone portable est non seulement intact, mais toujours en fonctionnement : sur l’écran, en effet, est en train de défiler un film porno qui a manifestement trop captivé le conducteur, ce qui lui a coûté la vie !
Danger : des téléphones portables dans les salles d’opération !
Malgré une loi votée en 1995 interdisant, en France, l’utilisation des téléphones portables dans les salles d’opération, on constate que de plus en plus de chirurgiens et de personnel soignant envoient leurs textos du bloc opératoire lui-même ! Dans notre pays, on ne signale, pour l’instant, aucun décès qui serait survenu parce qu’un chirurgien aurait donné la priorité à son portable plutôt qu’à son patient. Mais, il y a quelques années, au Texas (USA), un anesthésiste trop concentré sur le texto qu’il était en train de taper, a complètement « oublié » sa patiente de 61 ans. Résultat : quand, au bout de 5 minutes, son texto est parti, sa patiente était décédée ! En plus de ce type d’inattention qui, dans une salle d’opération, peut coûter la vie à un patient, il importe de mentionner un autre danger, beaucoup plus fréquent celui-là : celui du manque d’hygiène ! En effet, selon une étude réalisée en 2010 par l’université anglaise de Manchester, un téléphone portable contiendrait 500 fois plus de microbes et de bactéries qu’un… siège de toilettes ! L’horreur ! Les bestioles invisibles, transmises par la peau humaine au mobile, sont de la pire espèce : salmonelles, staphylocoques dorés, streptocoques, Escherichia coli (nom scientifique du colibacille)… De quoi accroître les risques d’infections nosocomiales dans les blocs opératoires… risques qui sont déjà très élevés ! Rappelons que les maladies nosocomiales tuent, en France, 9 000 patients environ par an, dont 4 200 personnes dont le pronostic vital, en entrant à l’hôpital, n’était pas engagé à court terme ! Prions donc pour que tous les intervenants des blocs opératoires pensent désormais à nettoyer leurs mains, mais aussi leur téléphone portable, à l’aide d’un produit biocide efficace, avant de pénétrer dans le bloc opératoire !
Des accidents graves causés par les téléphones portables !
On relève, dans la presse internationale, de nombreux incidents, dont certains mortels, survenus à des utilisateurs de mobiles. Il faut noter que la plupart des compagnies d’assurances ne couvrent plus les dommages éventuels causés par les mobiles ! Aux Etats-Unis, en 2015, le bilan est catastrophique : 3 328 personnes se sont tuées sur la route à cause de leur portable, contre 400 en France ! Voici le florilège des cas les plus étonnants, relevés dans le monde entier.
2004, en Inde : il meurt électrocuté par son portable !
Un certain K. Viswajithest a été foudroyé par une décharge électrique pendant qu’il répondait à un appel qu’il venait de recevoir sur son portable. Comme son appareil était de la marque finlandaise Nokia, cette entreprise a décidé de mener une enquête sur le téléphone coupable de meurtre. Le résultat a été édifiant : la décharge mortelle provenait de la batterie du téléphone de monsieur Viswajithest. Mais, surprise, cette batterie n’était pas du tout d’origine : il s’agissait d’une contrefaçon !
Inquiets, les dirigeants de Nokia ont alors procédé à l’étude de plusieurs milliers de téléphones portables, sortis de leurs usines et commercialisés dans différentes parties du monde. Ils sont tombés des nues : des centaines de milliers de batteries contrefaites circulaient un peu partout dans le monde : la plupart en Asie (Chine, Inde, Thaïlande, Vietnam…), mais aussi au Royaume Uni, aux Pays-Bas… ! Ces fausses batteries Nokia ne possédaient pas, à l’intérieur, de système de sécurité pour éviter les courts-circuits : voilà pourquoi elles finissaient parfois par déclencher un phénomène de réaction en chaîne « surchauffe/incendie/explosion » ! Vues de l’extérieur, elles avaient toutes l’apparence des batteries Nokia… à quelques petites différences près (afin d’éviter d’éventuels procès en utilisant la marque Nokia) : elles s’appelaient « Nok », « NK » ou portaient un message du type « Batterie de remplacement » !
Août 2006, aux États-Unis : son portable met le feu à sa voiture !
Un homme se gare devant une pompe à essence dans une station-service. La caméra de sécurité filme toute la scène (images disponibles sur YouTube). On voit le conducteur enlever le bouchon du réservoir et commencer à faire couler l’essence, lorsqu’il reçoit un appel sur son portable : une étincelle jaillit et, en quelques secondes, l’essence prend feu ! Par chance, le conducteur n’est pas sérieusement brûlé, mais il l’a échappé belle. L’explication, donnée ensuite par un expert des incendies, incriminera la batterie du portable.
Septembre 2009, aux États-Unis : deux motards amputés à cause d’un texto !
La journée avait pourtant bien commencé pour David et Linda Kubert, habitant à Mine Hill (New Jersey) : ils avaient décidé, en effet, d’aller faire un tour sur leur moto Harley-Davidson. Une heure plus tard, la balade tourne au drame et leur vie va basculer dans l’horreur. À la sortie d’un virage, ils se retrouvent nez à nez avec une camionnette… sans conducteur ! Le choc est effroyable : les deux motards sont violemment éjectés sur le bas-côté et ne parviennent plus à se relever. Leurs blessures sont si graves qu’il faudra les amputer, chacun, de leur tibia gauche.
De la camionnette, qui s’est immédiatement arrêtée après l’accident, sort un jeune de 18 ans, Kyle Best : les motards ne l’ont pas vu au volant car… il avait baissé sa tête afin de taper un texto sur son téléphone portable ! Quatre ans plus tard, en appel, le juge condamne la compagnie d’assurances de Kyle Best à verser 500 000 dollars d’indemnités à David et Linda Kubert. L’avocat de ces derniers a aussi attaqué Colonna, la petite amie de Best, estimant que celle-ci est co-responsable de l’accident : en effet, alors qu’elle savait que son copain était au volant, elle lui a quand même envoyé un texto pour indiquer le lieu de rendez-vous où elle l’attendra, texto auquel s’est empressé de répondre Kyle Best alors qu’il était au volant de sa camionnette. En refusant d’incriminer la jeune femme, le juge n’a pas donné suite à la requête de l’avocat.
Janvier 2014, aux États-Unis : son mobile s’enflamme dans sa poche !
À Kennebunk, une petite ville à 130 km au nord de Boston, sur la côte est des Etats-Unis, une collégienne enfouit son téléphone portable dans l’une des poches arrière de son jean, avant d’entrer en classe. Quelques minutes après, elle pousse un cri de douleur : son pantalon prend soudainement feu ! Elle s’en sortira avec une brûlure au troisième degré à la cuisse et en bas du dos. Après enquête, un expert déclare que le responsable du drame est, encore une fois, la batterie du téléphone.
Août 2014, en Grande-Bretagne : elle a le sein brûlé par son portable !
Dionne Baxter, une jeune Anglaise de 24 ans, s’est endormie sur son téléphone portable après l’avoir branché, afin de le recharger pendant la nuit. Quelques heures plus tard, Dionne est réveillée par une atroce douleur à la poitrine : le mobile s’est mis en surchauffe et l’augmentation de température a fini par lui brûler le sein gauche, plaie nécessitant plusieurs jours d’hospitalisation !
Juin 2015, dans le Nord de la France : la foudre fait exploser son téléphone !
À Escaudain, près de Valenciennes (Nord), au cours d’un très fort orage, une boule de feu (ce que certains chercheurs appellent la « foudre en boule ») pénètre dans une maison et va frapper le portable du jeune ado de la famille, au moment même où il tapait un texto. Gravement brûlé à une main, il est emmené à l’hôpital et n’a plus aucune sensibilité dans ses doigts : deux seulement peuvent bouger et les trois autres sont paralysés !
Quand les téléphones portables perturbent les acteurs !
Malgré les avertissements systématiques, adressés aux spectateurs par les directeurs de salles (théâtres, cinéma, opéra,…), de nombreux spectacles continuent d’être perturbés par les sonneries de portables. Pourtant, l’humour est souvent utilisé pour faire passer le message : « Chers spectateurs, merci de penser à rallumer votre portable à la fin du spectacle ! ». Rien n’y fait : il y a toujours des « accros » au mobile qui ne peuvent pas se passer de leur téléphone, même au cours de représentations où le silence et la politesse doivent régner.
Parmi les incivilités les plus criantes, on peut relever celles qui perturbent les acteurs sur scène. Comme ce qui est arrivé un samedi de juillet 2015 à l’actrice américaine Patti Lupone, sur la scène du Lincoln Center à Broadway (New York) : dérangée, lors de son spectacle en matinée, par trois sonneries intempestives auxquelles elle n’a pas réagi mais qui l’ont terriblement contrariée, elle n’a pas supporté, en soirée, qu’un spectateur du premier rang tapote un texto sous ses yeux ! C’était trop ! Se précipitant sur le spectateur indélicat, elle lui a arraché son portable et l’a jeté au fond de la salle, puis est remontée sur la scène pour poursuivre son texte… sous les applaudissements du public !
Mais, dans ce domaine, la palme revient, sans aucun doute, à un jeune new-yorkais de 19 ans, Nick Silvestri. Quelques jours seulement après l’affaire de Patti Lupone, ce spectateur est l’auteur d’un incident qui a eu lieu, toujours à Broadway mais au Booth Theatre, cette fois-ci. La pièce « La main de Dieu » va commencer : les lumières s’éteignent dans la salle et le régisseur vient de lancer la musique du spectacle. Soudain, le jeune homme, confortablement assis à sa place, baissant les yeux sur son écran de portable, se rend compte que la batterie de son portable vient de tomber à 0% ! Paniqué à l’idée qu’il ne puisse pas être joint pendant le spectacle, il se précipite sur scène où il a aperçu… une prise électrique ! Pas de chance : il s’agissait d’une prise factice, faisant partie du décor !
Broadway (USA) : Nick Silvestri essaye de recharger son mobile sur une prise factice du décor (photo prise par l’un des spectateurs... avec son portable) !
Des techniciens, accourus des coulisses, se ruent sur lui et le font sortir de force de la salle : un agent de police, alerté par le directeur, fait immédiatement passer au perturbateur un test de dépistage de drogue (négatif) et un test d’alcoolémie (positif !). Nick Silvestri reconnaît alors avoir bu quelques verres avant d’aller au théâtre et surtout être… un accroc incorrigible à son téléphone portable ! Il sera obligé, le lendemain, de faire ses excuses publiques devant les médias, réunis à l’entrée du théâtre.
Électrocuté dans son bain par son portable !
Le drame s'est produit le 5 février 2023 à Tence, petit village de Haute-Loire à la frontière avec l'Ardèche. Un jeune homme, âgé de 25 ans, consultait son téléphone portable dans son bain. Soudain, son smartphone lui a glissé des mains et est tombé dans l'eau. Le jeune homme a été électrocuté et est mort sur le coup ! Les secours, arrivés sur les lieux, n'ont pu que constater le décès et ont déterminé que c'est arrivé parce que le portable de la victime était en charge au moment du drame !
La folie meurtrière des « selfies » !
Ces dernières années, le téléphone portable est devenu, pour ses utilisateurs, un moyen de s’autocélébrer en se « tirant le portrait ». Les Anglo-Saxons nomment cela « selfie », terme qui pourrait se traduire par « autoportrait », et qu’ils n’hésitent pas à parodier en le transformant en « selfish », (égoïste) car ce type de photo représente, pour les psychologues et les psychiatres, l’expression d’une sorte de culte de sa propre personnalité qui va même au-delà du concept habituel de narcissisme ! Les Québécois ont préféré le mot « égoportrait », très expressif aussi.
Avant l’invention des portables, certains appareils photo disposaient d’un déclencheur automatique, ce qui laissait quelques secondes à son propriétaire pour appuyer sur le bouton et courir se mettre dans le champ visuel pour avoir une chance d’apparaître sur la photo !
Ainsi, il y a un siècle (1914), la grande duchesse Anastasia Nikolaïevna (la quatrième fille du tsar Nicolas II de Russie, fusillée par les bolcheviks avec ses sœurs et ses parents en 1918 à Ekaterinbourg) fut l’une des premières à faire son autoportrait photographique face à un miroir.
Autoportrait de la grande duchesse Anastasia Nikolaïevna (1914)
Le principe du « selfie » est, en effet, d’une banalité désarmante : on se prend en photo devant quelque chose d’intéressant (le tableau de la Joconde au musée du Louvre ou au pied de la Tour Eiffel) ou encore devant quelque chose de nettement moins intéressant (par exemple, à côté d’un personnage politique ou d’une star du show-business,... Le message, destiné aux autres, est sans ambiguïté : « Alors, ça vous épate hein ?! ».
Avoir capturé une photo avec son mobile n’est cependant que le début du scénario : il faut ensuite que le cliché soit partagé, sur la toile, avec le plus grand nombre possible d’internautes. Pour cela, il faut ouvrir une page sur un des nombreux réseaux sociaux disponibles sur le Web.
Le site qui rencontre actuellement le plus de succès et qui va (peut-être) permettre à votre photo de faire le tour de la planète, est sans conteste Instagram (mot-valise formé à partir de « instant » et « telegram »), site créé en 2010 et racheté deux ans plus tard par Facebook. Sur ce site, les millions de membres ne montrent que des photos, à peine légendées. Le selfie peut être d’une banalité affligeante : ainsi, le célèbre joueur-star de l’équipe de football du PSG, Lionel Messi, a obtenu 1,4 million de « like ! » (« j’aime ! ») et 62 000 commentaires après avoir publié une photo de lui… s’apprêtant à tremper une tartine dans sa tasse de thé !
Dès que son cliché est publié (« posté », dans le langage des internautes), son auteur n’est obsédé alors que par un seul chiffre : celui qui figure juste en dessous de sa photo, ce que les spécialistes nomment le « Nombre de vues » ou le « Nombre de likes » (« J’aime »). Si, un jour, votre photo a la chance d’avoir été regardée par plusieurs millions de fois, vous devenez alors un véritable héros du Web !
À qui appartiennent les droits d’un « selfie » pris par un singe ?
Une étrange affaire a captivé les médias du monde entier en 2014. Un photographe animalier britannique, du nom de David Slater, a attaqué en justice l’encyclopédie sur Internet Wikipédia. L’histoire est cocasse : en 2011, de retour d’un reportage sur une famille de singes macaques à crêtes, vivant dans l’île de Sulawesi en Indonésie, David Slater publie, sur son site Internet personnel, plusieurs photos étonnantes d’un de ces singes… qui aurait lui-même fait des autoportraits : « Il a dû prendre des centaines de photos avant que je ne réussisse à récupérer mon appareil, mais peu d’entre elles étaient nettes. Il n’avait évidemment pas encore trouvé la solution à ce problème ».
Slater avoue alors que le singe l’avait observé prendre des clichés sur son appareil numérique professionnel, posé sur un trépied. Mais qu’ensuite il est allé photographier, avec un autre appareil, d’autres individus du groupe. Revenu plus tard vers l’appareil sur pied, il est très étonné de constater que la carte mémoire contient un nombre incroyable de photos du même singe : celui-ci avait appuyé en rafale sur le déclencheur, réalisant ainsi plusieurs centaines de photos dont certaines ont été qualifiées de « selfies » sur le site Internet de Wikipédia ! David Slater réclame alors des droits d’utilisation à Wikipédia, qui refuse tout net. Slater attaque en justice et, le 19 août 2014, le Bureau américain des Brevets (dépendant de la Bibliothèque du Congrès) rend son verdict : « Notre Bureau n’enregistrera pas de travaux produits par la nature, les animaux ou les plantes car ils échappent à la protection intellectuelle. De même, le Bureau ne peut enregistrer le travail attribué à des êtres divins ou surnaturels, bien qu’il puisse enregistrer un travail dans lequel ceux qui font la demande affirment que ce travail a été inspiré par un esprit divin » !
Le selfie de lui-même, réalisé en 2014 par un macaque à crêtes d'Indonésie !
Quand « prise de la photo » rime avec « prise de risque » !
Pour pouvoir « épater la galerie » du Web, de nombreux internautes ne se contentent plus de se photographier devant un tableau, fut-il célèbre : ils cherchent le meilleur moyen de faire parler d’eux, en essayant de se donner le maximum de frissons au moment de leur prise de vue, frissons qu’ils espèrent faire partager à ceux qui regarderont ensuite cette photo sur Internet. « Prise de la photo » rime alors avec « Prise de risque » !
Résultat : à cause des « selfies » de plus en plus insensés (certains n’hésitent pas à dire « de plus en plus débiles »), le nombre de morts parmi leurs auteurs croit de façon exponentielle chaque année !
Des chercheurs pensent même que la création récente des perches, ces cannes dont la plupart font un mètre de long environ (il en existe même des télescopiques qui font plusieurs mètres) et au bout desquelles on met son portable afin d’obtenir un champ visuel plus large derrière soi, a contribué à augmenter la prise de risques… qui peut s’avérer mortelle pour certains accrocs au « selfie » !
Ainsi, en 2015, le chiffre officieux (à l’heure actuelle, il n’y a pas de chiffre officiel car ce type de décès n’est pas encore pris en compte dans les rapports des enquêteurs), de personnes décédées au cours de la réalisation d’un « selfie », a atteint le chiffre aberrant de 49 dans le monde ! La moyenne d’âge des décédés est de 21 ans et les trois-quarts sont de sexe masculin : est-ce un excès de testostérone qui pousse les jeunes hommes à montrer qu’ils sont capables de se dépasser… au-delà des limites du raisonnable ? Dans ce bilan funeste de 49 morts en 2015, 19 personnes ont été tuées en chutant dans le vide (du haut d’une falaise, d’un immeuble,…), 12 se sont noyées, 10 ont eu un accident lié à la circulation (voiture, moto, train,…) et 8 ont été attaquées par des bêtes sauvages (ours, requins, bisons, serpents venimeux, taureaux,…) !
Paul Souders, photographe professionnel américain, ne semble pas très rassuré en faisant un selfie à côté d’un grizzli, en Alaska ! Par chance, l’ours ne l’attaquera pas.
Attention aux faux « selfies » sur Internet !
Il existe des petits malins qui font des montages sur Photoshop et « postent » ensuite leur création sur les réseaux sociaux, en faisant croire qu’ils ont défié la mort. Ce type de faux selfie est appelé, par les Anglo-Saxons, un fake.
En voici un exemple spectaculaire qui a créé la panique sur Internet. En août 2014, un musicien américain, du nom de Pete Wentz, a inventé l’histoire de James Crowlett, censé être un agent d’assurance de 34 ans vivant dans l’Oregon, mort déchiqueté par un requin alors qu’il se baignait en Floride… lors de son soi-disant voyage de noces !
Des gens de son entourage, l’ayant reconnu, ont raconté la vérité sur les réseaux sociaux. L’un de ses amis a même retrouvé les deux photos ayant servi au montage et les a diffusées sur Internet !
À gauche la photo spectaculaire, ("fake") postée en août 2014 sur les réseaux sociaux et, à droite, les deux visuels dont s’est servi Pete Wentz pour réaliser son faux selfie.
Voici quelques histoires dramatiques de selfies, mais malheureusement bien réelles, publiées dans la rubrique « Faits divers » de la presse internationale.
Mai 2014, aux États-Unis : deux morts dans le crash d’un petit avion !
Près de Watkins, ville de l’État du Colorado (USA), Amritpal Singh (29 ans) décide d’emmener un copain, pour une balade de nuit à bord de son Cessna 150. Quelques minutes à peine après le décollage, le petit avion à deux places s’écrase brutalement dans un champ, sans qu’un incident technique ne soit signalé. La Police, arrivée très vite sur le lieu du crash, comprend ce qui s’est passé : après avoir retrouvé, dans l’épave, la caméra intacte du pilote, un policier visionne les enregistrements et la vérité éclate. Le passager se filmait lui-même, puis a dirigé la caméra sur le pilote, oubliant qu’elle était équipée d’un flash très puissant qui a certainement ébloui le pilote. Et comme celui-ci volait à trop basse altitude, il n’a pas pu redresser la trajectoire de l’avion.
Amritpal Singh, passionné de selfies et de pilotage d’avion, s’est crashé avec son passager à Warkins (Colorado), en voulant combiner ses deux passions en même temps.
Août 2014, au Portugal : un couple tombe de 140 mètres de haut dans la mer !
Au nord-ouest de Lisbonne (Portugal), un couple de touristes polonais a cherché à se prendre en photo au bord de la célèbre falaise de Cabo da Roca. Pour réussir à faire un cliché saisissant, on imagine que les amoureux ont voulu se mettre tout au bord du vide : mal leur en a pris, car ils ont chuté ensemble dans la mer ! Leurs corps ont été retrouvés, le lendemain, par la Police locale. Mais pas leur téléphone portable…
Janvier 2015, en Russie : pulvérisés par une grenade dégoupillée !
Deux jeunes russes, faisant une randonnée dans les montagnes de l’Oural, trouvent par hasard une grenade de la Seconde Guerre mondiale. Il leur vient alors à l’esprit que cela pourrait être une belle occasion de faire des selfies très originaux. Ils prennent plusieurs clichés, grenade en main puis, à la recherche peut-être d’un plus grand frisson, ils décident de dégoupiller la grenade qui explose... avant qu’ils aient pu prendre la photo ! Les officiers de police russes, arrivés sur place pour leur enquête, ont retrouvé deux cadavres mais, étrangement, le portable était intact et, sur sa carte mémoire, figuraient plusieurs clichés pris avant l’explosion !
Mai 2015, en Roumanie : elle meurt électrocutée !
Près de Bucarest, Anna Ursu, une jeune Roumaine de 18 ans, a trouvé une idée qu’elle estimait géniale pour épater ses copines, car la centaine de portraits qu’elle avait déjà postés sur son site n’intéressait plus personne. Elle a alors décidé de monter sur le toit d’un wagon, à l’arrêt sur une voie de garage, et de se préparer à faire un selfie. Malheureusement, le déclenchement de son mobile provoque alors un arc électrique d’une puissance telle, que la jeune fille est instantanément électrocutée !
Août 2015, aux États-Unis : il est mordu par un crotale !
À Lake Elsinore, petit village de Californie, Alex Gomez, 36 ans, s’ennuie dans sa ferme lorsqu’il aperçoit un crotale (appelé communément « serpent à sonnettes », il s’agit d’un animal très venimeux). Gomez a alors l’idée de faire un selfie qu’il estime extraordinaire : il attrape le serpent et l’enroule autour de son cou, comme il le ferait avec une écharpe ! Puis, il sort son portable de sa poche afin de réaliser ce qu’il pense être la « photo du siècle » ! Par un hasard extraordinaire, il déclenche sa prise de vue au moment précis où le crotale, beaucoup plus rapide que lui, le mord à la main gauche (ce qui explique le léger flou de la photo). Emmené d’urgence à l’hôpital par son épouse, Gomez sera finalement sauvé, mais pas sa main que les chirurgiens ont été obligés d’amputer.
Alex Gomez a pris son selfie au moment même où le crotale le mord à la main gauche !
Août 2015, en Espagne : transpercé par les cornes d’un taureau !
Chaque année en Espagne, plusieurs personnes sont tuées lors des courses de rues devant des taureaux. Depuis la mode des « selfies », le nombre de morts est malheureusement à la hausse ! En août 2015, à Villaseca de la Sagra près de la ville de Tolède, au cours du festival annuel de tauromachie très prisé dans la région, l’animation la plus populaire est incontestablement le lâcher de taureaux dans la ville. Il s’agit, pour ceux qui veulent y participer, de courir (vite !) devant les taureaux qui foncent dans les rues et surtout de ne pas se faire « embrocher » par leurs cornes acérées. David Lopez, 32 ans, a eu la très mauvaise idée de s’arrêter, dos aux bêtes, afin de pouvoir réaliser le « selfie » de sa vie ! Il ne verra jamais le résultat.
David Lopez en train de prendre un selfie... quelques secondes avant sa mort !
Septembre 2015, en Russie : le champion des selfies tombe de 9 étages !
À Vologda, ville située à 450 kilomètres de Moscou, l’une des stars mondiales du selfie a perdu la vie. Sur son compte Instagram, Andrei Retrovsky un jeune Russe âgé de 17 ans avait posté de nombreux clichés de ses exploits précédents où on le voyait perché sur des poutrelles d’immeubles en construction. Sa vie s’est terminée lorsqu’il a chuté du 9e étage d’un immeuble de sa ville. Son portable, retrouvé intact en bas, ne comportait aucune image de sa dernière tentative ! La dernière photo d’Andrei Retrovsky vivant est celle qu’il avait prise, les pieds dans le vide, quelques jours avant le drame et qu’il avait postée sur son site : on le voit se tenir, d’une seule main, au rebord d’une tour d’habitation, le corps dans le vide.
Février 2016, en Inde : il est percuté par un train !
À Chennai, S. Ramuthai, un adolescent de 16 ans, décide faire ce qu’il pense être une photo extraordinaire : pour cela, il se place sur une voie ferrée et attend, de dos, l’arrivée de l’express local, lancé à pleine vitesse. Percuté mortellement, S. Ramuthai ne verra jamais le résultat de son « selfie » ! L’officier de police appelé sur les lieux n’a pu que constater le décès : « Il s’agit vraiment d’un accident stupide. Hélas, de plus en plus de jeunes gens sont accros aux « selfies » et sont prêts à faire n’importe quoi pour qu’on parle d’eux. Nous avons eu trois autres jeunes tués de la même façon cette année ! Nous avons donc été obligés de créer des zones spéciales, avec des panneaux indiquant « Selfies interdits » afin de tenter de faire baisser le nombre d’accidents » !
Le téléphone portable peut-il rendre fou de jalousie ?
Grâce aux objets connectés, les individus jaloux ou méfiants vont désormais pouvoir espionner leur partenaire ! En effet, de plus en plus de personnes doutant, à tort ou à raison, du comportement amoureux de leur conjoint (époux, épouse, fiancé, fiancée, petit ami, petite amie…) se précipitent sur Internet afin de s’équiper en gadgets dignes de James Bond !
Ainsi, le logiciel GSM Espion (300 euros), illégal en France mais proposé sur des sites Internet étrangers, permet d'écouter à distance l'environnement sonore de la pièce où se trouve le partenaire et de recevoir, en copie, tous ses SMS ! Et s’il les a tous supprimés, pas de problème : il suffit d’acheter un lecteur de carte SIM Espion (80 euros), qui récupèrera tous les messages effacés ! Ce type de logiciels permet d’espionner non seulement les SMS, mais aussi la liste d’appels, les mails, le calendrier, le répertoire de contacts, les photos et vidéos, les consultations sur Internet... Il permet aussi de surveiller les messages instantanés sur des applications comme Facebook ou Skype et de géolocaliser son portable, ce qui indiquera l’endroit exact où il se trouve et en temps réel !
Certains logiciels permettent même de demeurer complètement invisibles, donc parfaitement anonymes car ils ne pourront pas être détectés par le partenaire à surveiller ! Ils transmettent ensuite toutes les données à une plate-forme sécurisée sur le Web où celui qui a perdu confiance en son partenaire peut (et lui seul) extraire ensuite toutes les données transmises.
Autres gadgets d’espion : le jaloux (la jalouse) peut acquérir un traceur GPS à 35 euros (placé sous la voiture de l’autre, il facilite les filatures) ou bien un « keylogger » (65 euros) qui enregistre les frappes tapées sur le clavier de l’ordinateur à pirater et permet de connaître recherches, mails et mots de passe effectués !
09:44 | Lien permanent | Commentaires (3)
04/02/2023
ACTUALITÉ 2023 BLOG "PARANORMAL"
Bonjour cher abonné, chère abonnée,
Le blog "PARANORMAL" a été créé le 1er juin 2007. Nous allons fêter prochainement son 16ème anniversaire. Vous recevez aujourd'hui sa nouvelle présentation et nous vous remercions de votre fidélité.
Rappelons que Jacques Mandorla, journaliste d'investigation et écrivain et François Ranky, illusionniste et auteur d'ouvrages sur ce sujet très controversé animent ce blog qu'ils ont créé ensemble en s'appuyant sur la rigueur scientifique et l'expérimentation en apportant une information fiable et vérifiée constituant ainsi une lutte quotidienne contre tous les obscurantismes. Avec eux, pas de théories fumeuses ni vues abracadabrantesques de l’esprit.
Le Comité d'expertise des Phénomènes Paranormaux (CIEEPP) a traité à ce jour 405 dossiers dans le but de faire la part du vrai et du faux dans le domaine de la parapsychologie, en dénonçant les escrocs du "Paranormal" et en authentifiant les véritables facultés là où elles existent. Rappelons que ce comité est le seul reconnu par la communauté scientifique.
Le Blog "PARANORMAL" est le porte-parole de ce comité et se présente à vous sous une forme épurée, beaucoup plus facile à consulter grâce à une table des matières permettant de trouver très rapidement le dossier qui vous intéresse.
Rappelons aussi que personne n'est inscrit d'office dans nos fichiers et que votre adresse mail ne sera jamais utilisée pour autre chose que notre blog.
Vous recevrez nos newletters deux fois seulement, maximum par mois et seule notre rubrique "ACTUALITÉ" pourra vous parvenir au coup par coup selon les dernières nouvelles importantes.
Nous vous souhaitons une bonne lecture et vous remercions de votre soutien qui nous permet de poursuivre nos recherches pour comprendre le paranormal car J'y crois, j'y crois pas : telle n'est pas la question.
La question est de savoir.
=====
IMPORTANT
Indépendamment du blog "PARANORMAL" Jacques Mandorla à créé le "Blog des chercheurs de trésors" http://ranky.blogspirit.com
et François Ranky, son blog privé officiel http://rankysaltimbanque.blogspirit.com
Libre à vous de vous abonner ou pas les trois fichiers étant indépendants les uns des autres et non regroupés en un seul.
13:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2023
LA REVUE ÇA M'INTERESSE A PUBLIÉ
Ranky, et notre blog, cités dans la revue "Ça m'intéresse" !
Le grand magazine de vulgarisation scientifique a publié, dans son numéro 406 un dossier complet sur le paranormal.
Signé des journalistes Frederika Van Ingen et Sabah Rahmani, ce passionnant dossier est intitulé : "Quand la science explique le paranormal - Guérisseurs, télépathie, sourciers, voyance, expérience de mort imminente".
À la page 70 figure l'encadré suivant qui présente le CIEEPP (fondé et présidé par Ranky) ainsi que notre blog :
21:53 | Lien permanent | Commentaires (2)
CONFÉRENCE DE RANKY À L'INSTITUT MÉTAPSYCHIQUE INTERNATIONAL (IMI)
À l'occasion de la sortie en librairie de son dernier livre "Encyclopédie du mystère",
Ranky fera une conférence sur le thème "Paranormal et illusionnisme"
Vendredi 21 septembre à 19h30
à l'Institut Métapsychique International (IMI),
Fondation reconnue d'utilité publique se consacrant à la recherche parapsychologique,
51 rue de l'Aqueduc - 75010 Paris - Tél/Fax : 01 46 07 23 85
Pour en savoir plus : www.metapsychique.org
Encyclopédie du mystère (Éditions Trajectoire - 2012) dans lequel Ranky nous fait découvrir des phénomènes paranormaux jusqu'ici inexpliqués.
Le paranormal de mes yeux vu (Trajectoire - 2006)
Vérité & illusions de la parapsychologie (Dervy 1998)
Dans votre librairie habituelle
FNAC
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
LA FIN DU MONDE : SONDAGE ELOQUANT AN 2012
Voici les résultats de notre sondage !
La question était :
Croyez-vous à la prédiction des Mayas qui annoncerait la fin du monde pour le vendredi 21 décembre 2012 ?
Les chiffres :
Les abonnés à notre newletter ayant participé : 96
Les non abonnés à notre newletter ayant répondu :19
Les anonymes insultants, farfelus ou illuminés : 6 (nous rappelons que nous ne publions pas les avis anonymes. Ceux-ci ont donc été éliminés).
Note : les abonnés à notre newletter ayant réagi sont des personnes raisonnables et pleines de bon sens. Nous les remercions pour leur participation.
Dommage que la majorité (le nombre d'inscrits à notre newletter est d'environ 6 000) n'a pas mesuré l'intérêt que nous portions à ce sondage utile pour obtenir le reflet des opinions 2012 sur le thème des "croyances".
Ce sera pour une prochaine fois !
L'équipe http://paranormal.blogspirit.com
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Romulus93, Vous parlez d'un bouquin "sortant de l'imagination d'une Anglaise" pour expliquer l'origine du "ramdam" à l'origine des attentes apocalyptiques associées à 2012 (ou au 21 décembre 2012). Connaissant l'historique du sujet, je me demande quelle peut bien être cette Anglaise...
Alain Moreau (21-12-2012)
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La fin du monde une utopie,
Tout cela n'est que foutaise, une vaste fumisterie sortie tout droit d'un esprit détraqué ou de personnes qui profitent de la crédulité des gens pour faire de l'argent. On sait qu'au départ, c'est un bouquin " sortant de l'imagination d'une Anglaise" qui à fait tout ce ramdam. Alors arrêtons de nous chercher des excuses bidons, pour compenser la peur que certains on de mourir. Si l'on doit mourir, nous le saurons bien à l'avance ! Mais pensez donc ce que vous voulez, il parait que la peur produit de l'adrénaline ( pourquoi pas ! ) En tout cas joyeux Noël à tous.
Ecrit par Romulus 93 (20-12-2012)
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"On en reparlera le 22. OK ? Pour l'instant je ne vois pas les animaux s'affoler, or ils sont plus réceptifs et sensibles que les humains. Ne dit on pas que les rats quittent le navire avant les premiers signes d'avarie ou de naufrage ? A samedi -"
Ce commentaire a été posté par Françoise. 16-12-2012
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Il ne se passera rien du tout.
La terre va continuer de tourner comme avant.
Écrit par : Carmella | 16/12/2012
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Bien sur que non, ce n'est pas la fin du monde, mais bien un changement de prise de CONSCIENCE,et par là, un changement dans la pensée COSMIQUE
Vous n'avez qu' à consulter mon site :
www.santé-corps-esprit-remydebacker.com
et lire mon livre : UN AUTRE REGARD SUR LA VIE,
Vous saurez tout sur la condition humaine et comment vivre heureux et en paix sur terre!
Bien amicalement à vous,
Geneviève Rémy de Backer
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Ma pensée rejoint tout à fait celle de Steens (le premier commentaire) : il ne s'agit que de la fin d'un cycle, celui-ci étant suivi d'un autre cycle (comme le passage à une nouvelle année). On peut en effet parler, symboliquement, du passage à un "nouveau monde" (un passage qui pourrait s'apparenter au passage de l'ère des Poissons à celle du Verseau, même si nous nous trouvons actuellement dans la phase de transition entre les deux ères, le 21 décembre ne marquant évidemment pas le passage officiel à l'ère du Verseau)... Et, bien sûr, il ne se passera rien de particulier le 21 décembre, rien d'exceptionnel, et surtout pas, évidemment, de "fin du monde". Comme tous les jours, à longueur d'années, de décennies, de siècles et de millénaires, il y aura simplement, ce jour-là (très proche !), des naissances et des morts...
Écrit par : Alain Moreau | 07/12/2012
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Cette prédiction est fausse. Le calendrier Maya s'arrête pour un nouveau cycle. C'est la fin d'un monde et non du monde. (Et pour repérer une date, encore faudrait-il est capable d'aligner notre calendrier à celui des Mayas).....
Écrit par : Steens E. | 06/12/2012
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Que les dates ne concordent pas avec le calendrier maya je veux bien l'admettre mais il est indéniable qu'il y a ce jour là un alignement planétaire et cyclique de la planète c'est inéducable...
Écrit par : caranzano-james | 06/12/2012
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Si la fin du Monde est prévue pour le 21 décembre 2012, on devrait déjà avoir les prémisses de cette fin de l'humanité.
On entend par prémisse obscurcissement du soleil donc baisse anormale de notre lumière du jour
Températures devenant de plus en plus basses
Tremblement de terre à une échelle de Richter trés élevée
Marées océaniques anormalement élevées
Réveil de tous les volcans du globe terrestre
déchirure de l'écorce terrestre à différents endroits du globe
Shunamis de fortes amplitudes
Migrations anormales de toute la gent ailée
Comportement anormal de certains animaux
Dieu a dit dans la Bible je site: Seuls ceux qui auront ce jour là une bougie allumée chez eux seront sauvés de cette fin.
Donc on peut en déduire que ce ne sera pas la fin pour tout le monde
Affaire à suivre .... attendons....!!!!
Écrit par : FONPUDIE | 06/12/2012
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La fin du monde, prédite par les Mayas ? Pour cela il faudrait que je sache exactement ce qui est prédit par les Mayas. On entend tout et n'importe quoi.
Je crois en ce que je vois ou ressens. J'essaie de faire la part des choses. J'ai expérimenté des phénomènes paranormaux. Je ne suis pas une sceptique. Je crois en pas mal de choses, mais la fin du monde ?
Puisque Fonpudie a fait un résumé je vais m'en servir :
- Alignement de planètes, il y en a de temps en temps, pas spécialement pour le 21 décembre. Il parait qu'il y en a eu un il y a très peu de temps, et on est encore là.
- Tremblements de terre, ça tremble même en des lieux qui ne tremblaient pas. Comme par exemple à Penly en novembre, lieu de centrale nucléaire http://www.wikistrike.com/article-centrale-nucleaire-de-p...
- Fissures de l'écorce terrestre, en parallèle avec Penly, en Espagne : http://www.wikistrike.com/article-de-nouvelles-mega-fissu...
ceci n'est qu'un exemple, on peut en chercher d'autres de fissures car les plaques tectoniques bougent bien http://www.wikistrike.com/article-indonesie-jakarta-s-enf... . Et on peut en chercher d'autres de tremblements de terres de fréquences inhabituelles, comme à Yellowstone http://www.wikistrike.com/article-usa-les-sismographes-s-...
A moins que Wikistrike dise n'importe quoi.
- La terre vacille (rait) sur son axe, comme elle l'a fait aussi dans le passé ce qui explique (rait) les différences pénibles des températures en plein hiver. Par exemple cet hiver.
- Migrations anormales de la gente ailée, ou comportement anormal de certains animaux, on a toutes les morts inexpliquées d'oiseaux, de mammifères marins et ces échouages sur les plages de mammifères marins vivants. Les causes peuvent être diverses.
Rien ne dit que cela va avec les prédictions Mayas. mais ça peut aussi ... ?
Que la Bible dise que "seuls ceux qui auront ce jour-là une bougie allumée chez eux seront sauvés de cette fin", non, la Bible ne dit pas cela. Il faudrait que Fonpudie retrouve le verset pour qu'on puisse en discuter ailleurs que sur ce site car ça n'a pas de rapport. Inutile d'allumer une bougie pour le 21 décembre, sauf s'il y a une panne d'électricité ... qui ne sera pas le signe attendu.
Que l'humanité aille vers sa fin, j'y crois fermement à voir comment on continue à aller dans le tout nucléaire, alors que les failles bougent. A voir comment on continue les guerres avec usage d'armes terribles comme à l'uranium appauvri qui provoque des cancers et malformations. A voir comment on laisse des gens nombreux mourir de faim. A voir comment on laisse tant de gens continuer à se contaminer par le VIH. Je plains ceux qui vivent déjà maintenant, et ceux qui survivront si la Terre subissait quelque chose venant d'ailleurs.
Mais que la vie puisse continuer si quoiqu'il arrive la terre n'explose pas en petits morceaux, certainement. Il resterait des survivants, des survivants de toute espèce. Pourvu que ceux qui restent soient les meilleurs, ceux qui ont une intelligence du coeur quelle que soit l'espèce. Et puis des espèces nouvelles apparaissent aussi, donc oui, la vie va continuer quoi qu'il arrive.
Moi, je prévois le pire et je fête Noël le 20 décembre. Avec le repas de mon Club
Et pour conjurer le sort, j'ai inscrit sur mon agenda une activité créatrice pour le 22. Suis prête à toute éventualité
Écrit par : Jacqueline | 06/12/2012
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ÉMISSION WEB-TV ÉPILOGUE DRAMATIQUE
Les premières réactions à l’émission
« Le paranormal de nos yeux vus » !
L’émission du lundi 15 décembre 2014, qui servait de pilote, a été un grand succès. Près de 58 000 internautes étaient devant leur écran pour assister à cette « Première », animée par Ranky et Jacques Mandorla, avec Jean-Claude Carton à la régie.
Ranky, Jean-Claude Carton et Jacques Mandorla
Notre ami jean-Claude Carton nous avait ouvert son antenne avec pour objet de produire une émission mensuelle. Une terrible maladie fulgurante s'est soudainement abattue sur lui détruisant nos projets communs. Nous étions si heureux, Jean-Claude, de nous retrouver avec ton public si fidèle et participatif que nous avons vécu ton départ comme une injustice.....Salut l'Artiste.
Pour voir (ou revoir) cette émission, aller sur http://edc.radio.free.fr
Quelques commentaires
« Votre show m'a beaucoup amusé ! Je l'ai trouvé par ailleurs fort intéressant, dans une France universitaire quasiment fermée au paranormal ! Quel retard comme tu l'as dit pertinemment sur bien d'autres pays ! ».
Hubert Paugam
Expérience de médiumnité de Ranky (avec l’ardoise)
« Bravo! Impressionnant ! »
Amélie Timoun Indiana
Test du pendule proposé par Jacques Mandorla à Ophélie, jeune « cobaye » qui découvrait cet instrument de radiesthésie et est parvenue (3 réussites sur 3 essais !) à détecter le roi de cœur !
« La petite Ophélie nous a tous bluffés avec son pendule ! »
Hubert Paugam
« Beau travail Ophélie ! C'est très rare de pouvoir maîtriser le pendule si vite, chapeau ! »
Amélie Timoun Indiana
« Ça me fait penser au sourcier avec ses baguettes ou même le pendule : le fait d'informer notre inconscient du désir de trouver de l'eau ou, ici, le roi de cœur »
Florinette
« Moi j'utilise le pendule de l’abbé Mermet, celui dans lequel on place une mèche de cheveux ou autre chose »
Walter Longo
Dénonciation des arnaques du paranormal
« Merci beaucoup à vous tous de parler franchement de tous ces canulars que les gens font avec ces phénomènes étranges, dans le seul but de les ridiculiser encore plus : tout ça parce que ces personnes n'admettent pas que cela puisse exister ! »
Florinette
« Il y a des personnes qui sont dans un tel désespoir qu'elles se laissent avoir et manipuler car elles veulent être rassurées. C'est bien triste que certains "voyants" usent de ce mal-être pour se faire de l'argent. Le retour de bâton sera bien mérité ! »
Amélie Timoun Indiana
Écoute de la bande-audio d’une personne qui serait « possédée »
« J'ai entendu parler d'un organisme qui avait des applications logicielles photo pour déceler de manière compétente les "fakes" et la véracité (avec capacité d'agrandissement et de déceler les photoshopeurs) en termes de photo d'engin non identifiés. Il s’agit du site : www.ipaco.fr »
Nico Bizart
« En plus de m'avoir fait flipper, mes chats ont aussi eu peur... Je suis seule chez moi, la soirée va être longue. Merci ! »
Amélie Timoun Indiana
Appel à candidatures
Nous recherchons des médiums, voyants, astrologues, numérologues ou toute personne possédant des capacités paranormales, désireux de participer, en direct, à notre émission.
Nous contacter sur : paranormal@orange.fr
19:48 | Lien permanent | Commentaires (2)
13/12/2022
LE DIPLOME DE CAPACITE PSI.
LE DIPLOME DE CAPACITÉ PSI
Une attestation de capacité Psi remise par le CIEEPP
Lorsqu’un sujet présente des capacités particulières qui ne peuvent pas être expliquées, ou sont rejetées parce qu’elles ne répondent pas à la notion de répétitivité par la communauté scientifique, ces capacités sont classées Psi.
Lorsqu’un sujet se soumet à nos investigations et que, malgré le protocole mis en place de façon à éliminer tous les subterfuges imitant la prestation annoncée, il réussit tout de même celle-ci, les illusionnistes-experts du CIEEPP peuvent attester que le candidat n’a utilisé aucun trucage connu à ce jour, dans l’état actuel des connaissances en illusionnisme.
La réalité des choses fait alors que la performance non expliquée par les scientifiques et certifiée exempte de tout trucage par le Comité d’expertise des illusionnistes, classe le sujet qui l’a produite dans une zone indéterminée mais indéniablement bien existante, que pour l’instant nous appelons psi, en attendant que les recherches en parapsychologie ou d’un autre domaine, puissent apporter une explication au phénomène.
Le CIEEPP décerne donc une attestation de capacité psi qui atteste des possibilités particulières du sujet et certifie que celui-ci n'a utilisé ni subterfuge ni trucage d'illusionniste. Cette attestation constitue une barrière de sécurité pour les chercheurs éventuels, car il élimine d’emblée les farfelus et les escrocs du paranormal.
Les experts du comité ne sont pas des scientifiques et ne sont donc pas habilités à certifier que le sujet est psi. Par contre nous sommes les mieux placés pour savoir s’il à triché ou non en regard de nos toutes dernières connaissances en illusionnisme.
Ce certificat n'est pas la reconnaissance de l'universalité de dons du sujet mais uniquement du/des tests par lui réussis.
Des tests imparables ont démontré les aptitudes paranormales exceptionnelles de certains sujets.
Sont titulaires d'une attestation de capacité Psi décerné par le CIEEPP :
Dominique VALLEE.
Médium. Thérapie du deuil.
Joseph Mac MONEAGLE. Vision à distance.
Jean-Pierre GIRARD. Psychocinèse.
Maud KRISTEN. Voyance. Vision précognitive à distance.
Sidonie ROY. Clairvoyance- divination. Sujet d'étude au CIEEPP. N'exerce pas.
Monsieur JEAN. Clairvoyance- divination. Participe à de nombreuses expériences au CIEEPP. N'exerce pas professionnellement.
Marcel LEBRiS. Guérisseur. Conjuration de la douleur et des blessures par le feu. N'exerce pas professionnellement. Exerce ses talents depuis des années à l'hôpital d'Autun saône et Loire.
Pour en savoir+ dans catégories, cliquez sur liens amicaux.
Possédez-vous une capacité paranormale
Pour le savoir, faites-vous tester par le Comité d’Expertise et d’Expérimentation des Phénomènes Paranormaux (CIEEPP).
Pour expliquer en quelques lignes la capacité paranormale que vous pensez posséder ou les phénomènes étranges auxquels vous avez assisté, cliquez ICI : paranormal@orange.fr
L’objectif du CIEEPP est, en effet, de trouver des personnes présentant des dons (divination, télépathie, clairvoyance, médiumnité...) et d’expérimenter scientifiquement ces capacités à l’aide de tests précis.
Les tests proposés par le Comité sont entièrement gratuits.
Les frais de route et de séjour sont à la charge du candidat.
Les candidatures sont reçues uniquement par courrier.
Vous devez remplir un formulaire de demande.
Les sessions ont lieu le plus souvent à Paris.
Les dates et horaires sont fixés en accord avec les différentes parties, selon les possibilités de chacun.
Généralement, le passage des tests concerne plusieurs candidats à la même date, ce qui en fait une journée de rencontre conviviale.
Lors des tests, deux illusionnistes-experts au moins (parmi la quarantaine que compte actuellement le CIEEPP) sont présents.
Des observateurs assistent aux cessions.
Le diplôme remis, suivant la prestation réussie, est infalsifiable. Il possède un code permettant de démasquer immédiatement un faux éventuel.
Le CIEEPP décerne donc un diplôme de capacité Psi qui atteste de la performance particulière pour laquelle le sujet a été testé et non pas pour une reconnaissance universelle d'une capacité Psi.
Ce diplôme constitue une barrière de sécurité pour le chercheur éventuel, car il élimine d’emblée les farfelus et les escrocs du paranormal.
12:08 Publié dans LES TITULAIRES DU DIPLOME DE CAPACITE PSI. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diplôme, psi, cieepp, voyant, phénomène, paranormal
22/11/2022
ACTUALITÉ : EXPOSITION « PHÉNOMÈNES. L’INEXPLIQUÉ FACE A LA SCIENCE »
Le Musée d'histoire de la Médecine d'Université Paris Cité s'associe pour la première fois au Festival PhotoSaintGermain et vous invite à cette occasion à découvrir l'exposition "Phénomènes. "L'inexpliqué face à la science" du jeudi 3 novembre 2022 au samedi 28 janvier 2023.
Dans le cadre du Festival PhotoSaintGermain, cette nouvelle exposition du Musée d'Histoire de la Médecine confronte les arts et les sciences dans un dialogue tout à fait inattendu, qui vous invite à relire l'histoire des sciences et de la médecine de 1900 à nos jours, à l'aune de la fascination des savants pour les phénomènes dits "inexpliqués"
A travers un parcours en sept sections thématiques, l'exposition propose de revisiter près d'un siècle d'expérimentations dans le domaine de "l'inconnu", comme le désignait le très célèbre astronome Camille Flammarion. Composée en majeure partie de documents rares, voire inédits, cette invitation à explorer les marges de la connaissance scientifique s'appuie sur une riche sélection de photographies, d'archives et d'objets.
Photo Christophe DA SILVA
Le parcours de l'exposition aborde sous plusieurs angles-scientifique, critique, historique- différents "phénomènes" : la télépathie (transmission de pensée), la télékinésie (prétendue action de l'esprit sur la matière) l'hypnose, la lévitation, le fakirisme, l'aura (désignant de supposées "radiations" de l'esprit humain), sans oublier les manifestations "d'esprits frappeurs".
En compagnie de Philippe Baudoin, commissaire de l'exposition, et de Mario Varvoglis, président de l'Institut Métapsychique International, partez à la découverte de cent ans de recherche scientifique menées dans le domaine de la parapsychologie et des phénomènes paranormaux. Philippe Baudouin est notamment l'auteur des ouvrages Apparitions. Les archives de la France Hantée (Hoëbeke,2021) et surnaturelles. Une histoire visuelle des femmes médiums (Pyramyd 2021) Grâce à une riche sélection de photographies et de documents rares, remontez le temps et laissez-vous surprendre par les expériences de savants confrontés, durant leurs travaux, à l'inexpliqué.
- Mario Varvoglis et Madame. Photo Christophe DA SILVA
- André Gunthert est enseignant-chercheur à L'EHESS et historien des cultures visuelles. Fondateur de la revue 2-ÉTUDES photographiques il est notamment l'auteur L'Image partagée : la photographie numérique (Textuel, 2015)
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Aurélie Cachera est maîtresse de conférences à l'Université d'Angers en Histoire des représentations et littérature germanophone. Elle est l'autrice de Le Geste hystérique autour de 1900 ( Presse Sorbonne Nouvelle 2021).
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- François RANKY PHOTO Christophe DA SILVA
- François RANKY, illusionniste professionnel, créateur du Comité d’expertise des Phénomènes Paranormaux et d’expérimentation (Cieepp) et créateur avec Jacques MANDORLA, journaliste d'investigation, du Blog http://paranormal.blogspirit.com invité parmi des médecins, scientifiques, écrivains, journalistes, cinéastes, éditeurs, soit près de deux cents personnalités présentes au vernissage privé qui a eu lieu ce 8 novembre 2022 au musée de la médecine de Paris sous l’égide de Philippe Baudouin maitre de conférence. J’ai eu l’immense plaisir de découvrir l’ami François RANKY dans cette magnifique exposition photographique en reconnaissance de son travail de recherche dans le domaine paranormal qui a permit de dénoncer un nombre important d’escrocs de la parapsychologie, et d’authentifier des capacités incroyables chez certains êtres humains constituant ainsi une barrière de sécurité aidant les scientifiques dans leurs travaux de recherche.
- François RANKY PHOTO Christophe DA SILVA
Docteur Katia Si Amhed
Quelques photos juste pour le plaisir
François RANKY
Photo Jean Michel Grandsire
Mario VARVOGLIS
Photo Jean-Michel Grandsire
Mario Varvoglis est président de l'Association parapsychologique, l'organisme officiel de la parapsychologie scientifique. Il a travaillé au laboratoire des rêves de l'hôpital Maimonides à New York, avant de prendre la direction de l'IMI (l'Institut Métaphysique International), fondation reconnue d'utilité publique et seul organisme de recherche parapsychologique en France. Il est l'auteur de "La Rationalité de l'irrationnel" (InterEditions, 1992), ainsi que de nombreuses publications dans des journaux scientifiques spécialisés et des ouvrages collectifs.
"Le paranormal c'est du normal pas encore expliqué".
François RANKY
Faye FORMISANO CINÉASTE Photo Michel Gransire
RANKY BIEN ENCADRÉ ENTRE SON FRÈRE CLAUDE ET MADAME GRANDSIRE
Photo Jean-Michel Grandsire
Jean-Michel GRANDSIRE
Photo DR
www.jmgeditions.fr
FIN
18:02 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0)
LA BIBLIOTHÈQUE IDÉALE DU PARANORMAL
LA BIBLIOTHÈQUE IDÉALE DU PARANORMAL
NOTE IMPORTANTE SUR CETTE CATÉGORIE : les livres ou vidéos qui nous parviennent du service de presse des éditeurs, ou des auteurs eux-mêmes, sont présentés dans cette rubrique et s'ils sont retenus, accompagnés d’un résumé et éventuellement d’une note biographique et de la photo de l’auteur. Ils viennent enrichir notre bibliothèque où ils sont consultés en permanence par nos experts pour leurs travaux de recherche mais aussi par des milliers d'internautes.
VOUS TROUVEREZ DES OUVRAGES CONCERNANT :
Paranormal
Science
Spiritualité
Hypnose
Voyance
Médiumnité
Médecine naturelle
Manipulation
Littérature (romans-contes-nouvelles)
LES AUTEURS SONT CLASSÉS ALPHABÉTIQUEMENT
Livres en vente dans toutes les bonnes librairies,
à la Fnac et sur Amazon.
Bleuze Fabien (Manipulations mentales, commerciales, médicales, politiques, etc..)
Bosson Yves ( Dictionnaire Extraterrestre)
Carli (de) Ghislaine (Le parcours initiatique d'une médium)
Chauvin Rémy (La science et le paranormal)
Carton Jean-Claude (Parcours initiatique d'un animateur radio-télévision)
Debeix Dany Dan (Hypnose)
Frachet Marc (Roman fantastique)
Gautelier Arnaud (La force de la volonté face à la maladie)
Girard Jean-Pierre (Un sujet psi mondialement connu)
Grandsire Jean-Michel (Créateur d'un magazine-écrivain-éditeur)
Kristen Maud (Parcours d'un médium pour faire reconnaitre ses facultés par la science)
Le Gall Jean-Marie (Un médium témoigne)
Mandorla Jacques (Investigation-Paranormal-Magnétisme-Radiesthésie-Science-)
Menant Marc et Tribolet Serge (Enquêtes-Paranormal-Psychiatrie- Philosophie-)
Moreau Alain (Chercheur en paranormal)
Nègre y Rosello Francine
Paugam Hubert (contes fantastiques pour enfants-chercheur de trésors-)
Piotte Denis Dr (Le monde des magnétiseurs) à venir
Ranky François (Paranormal- illusionnisme- romans-poésie-peinture-)
Rémy de Backer Geneviève (Spiritualité-médecine parallèle-Yoga-méditation-)
Riedel Christiane (interprétation des rêves-prolongement de l'oeuvre de Carl Gustav Jung)
Robin Marie-Monique (Prix Albert Londres- films- reportages télé-)
Secondé Jean-Claude (Naturopathe-écrivain-conférencier)
Surcouf Erick (Chasseur de trésors terrestres et sous-marins)
Sylvestre Colette (Médium-tarologue-écrivain-)
Vallée Dominique (médium-écrivain-conférencière-)
Vanbockestal Michel (chercheur en paranormal-écrivain-)
Vercruyce Bernard (Peintre)
Vergès Marie (Romans ésotériques- Nouvelles paranormales)
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BLEUZE Fabien
Ils vous manipulent
Percez-les à jour
Nous savons bien, à cette époque de désinformation, que l’on cherche à nous manipuler. Hommes politiques, publicitaires, journalistes, gourous...chacun cherche à machiner, combiner, tripoter, manoeuvrer, bref à manipuler qui l’opinion, qui le consommateur, qui le lecteur, qui le disciple...
Le grand mérite de Fabien Bleuze, un spécialiste du monde de l’information, c’est tout d’abord de décortiquer les techniques utilisées. Ainsi pouvez-vous espérer mieux les repérer et préserver votre libre arbitre et votre indépendance de façon plus efficace.
Il expose ensuite une série d’exemple de manipulations contemporaines regroupées par thématiques : manipulations mentales, manipulations commerciales, manipulations quotidiennes, manipulations médicales.
Tout est répertorié, depuis les discours des présidents de la République, en passant par les interviews “bidons” jusqu’aux actions des sectes, aux émissions des grandes chaînes de télévision, à l’efficacité thérapeuthique réelle des médicaments, aux risques liés à l’usage des téléphones portables et à la proximité des lignes de très haute tension...Et que dire des écoutes téléphoniques, des fausses publicités, de l’utilisation des sondages ou du lancement d’Halloween en France...
Incroyable mais vrai, allez-vous penser en refermant cet ouvrage, et pourtant je me suis laissé prendre !
Voilà pourquoi il faut réagir, chacun à son niveau. La liberté est à ce prix.
Ils vous manipulent percez-les à jour
Editions Trajectoire
204 pages
Juin 2005
Fabien Bleuze
L’auteur : Journaliste d’investigation, écrivain, Fabien Bleuze est l’auteur d’un grand nombre de reportages écrits où télévisés.
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Bosson Yves
Voici le livre qui dévoile enfin tous les secrets des EXTRATERRESTRES !
Jusqu'à aujourd'hui, il manquait incontestablement un ouvrage pour les passionnés d'OVNI (soucoupes volantes), d'extraterrestres, de science-fiction, de phénomènes paranormaux, de créatures mystérieuses, de robots, de science populaire, de para-sciences... Ce vide est désormais comblé !
Grâce au travail titanesque de deux auteurs : Farid ABDELOUAHAB, historien de l'art et de la photographie, et Yves BOSSON, photographe et fondateur de l'Agence martienne dont nous avons déjà vanté les mérites dans l'hommage que nous avons rendu à notre ami Nicolas MAILLARD (voir cette rubrique sur notre blog).
Dans ce livre publié chez FLAMMARION, les auteurs revisitent les univers dans lesquels déambulent les extraterrestres : de A comme AELITA, chef d'oeuvre de la science-fiction russe écrit par Alekseï TOLSTOÏ en 1923 à Z comme ZOO COSMIQUE, en passant par CANAUX MARTIENS, ENLÈVEMENTS, GUERRE DES MONDES, PANIQUES, SÉLÉNITES ou SEXUALITÉS ET AMOURS.
- les textes proposés sont de très grande qualité et extraordinairement bien documentés,
- l'iconographie, formidable, présente 304 visuels (couleurs et noir et blanc) vraiment rares et étonnants.
- pour un tout petit prix (25 euros), il offre une énorme masse d'informations originales.
Si les extraterrestres existent, il est certain qu'à leur prochain débarquement sur notre planète, ils n'hésiteront pas à s'emparer prioritairement de cet ouvrage pour l'emporter dans leur lointaine galaxie afin de l'étudier dans les moindres détails !
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Ghislaine de CARLI
La médiumnité sincère
Préface de RANKY
Ce livre est le « carnet de route » du parcours initiatique de Ghislaine de CARLI dans le domaine de la voyance et de la médiumnité. Dotée d’une intuition exacerbée, Gislaine de CARLI reçoit des flashes qu’elle attribue à des messages que lui communique son « guide » et qu’elle interprète par les cartes et l’écriture automatique.
Ghislaine de CARLI assume une sorte de rôle thérapeutique car tous ses efforts consistent à amener son consultant à se prendre en charge. Voici donc le récit passionnant d’une femme nantie de solides études et qui a tout abandonné pour tenter de comprendre ses propres capacités paranormales et de les utiliser dans le seul but d’aider son prochain. Et force est de reconnaître qu’elle y parvient pratiquement toujours.
Mais sa faculté n’est pas sans danger. Quelquefois, ses voyances, d’une prodigieuse exactitude, se traduisent par des « effets secondaires » éprouvants. Son corps entier réagit par des douleurs violentes, des paralysies, des déclenchements d’états détériorés de santé qu’aucun médecin jusqu’à ce jour n’a pu expliquer. Heureusement ces désagréments parfois insoutenables ont tendance à s’estomper au fur et à mesure que l’âge avance.
Ainsi ce livre, tout à la fois autobiographique et pratique par la révélation d’une méthode particulière de voyance, apporte-t-il un témoignage étonnant des facultés étonnantes de Ghislaine de CARLI qui, finalement, exerce sa vocation de médium, malgré elle. Une chose est certaine, ce que vous apprendrez dans ce livre, vous ne risquez pas de l’avoir entendu ou lu ailleurs.
BIO EXPRESS de Ghislaine de CARLI
Issue d'une famille simple et croyante, entourée par une mère et un père aimants, ses soeurs, ses grands-parents, Ghislaine de Carli est née en 1952.
Lors d'épreuves de maladie dans l'adolescence, Ghislaine trouve refuge dans la prière et se passionne pour la vie des saints.
A dix sept ans, elle découvre les arts divinatoires, explore et approfondit différentes pratiques : cartes, oracles, boule de cristal, spiritisme...Mais elle veut aller plus loin...
Elle va alors à la rencontre de médiums, de voyants et le destin place sur sa route des êtres évolués lui permettant d'avancer, d'accéder à cette quête, cette soif de chercher à comprendre, d'analyser ce domaine occulte et mystérieux pour chacun d'entre nous. Ghislaine travaille sans relâche puis...
Une nuit, alors qu'elle vient d'atteindre 27 ans, une voix lui souffle au creux de l'oreille : "Tu écriras beaucoup. Prends une feuille de papier et un crayon de bois. Aie confiance, sois patiente, n'aie pas peur..."
Elle achète alors un gros cahier et un crayon de bois : une année durant, ces outils lui servent de lampe de chevet. Ghislaine est persévérante, assidue, souvent déçue par un manque de résultat probant, jusqu'au jour où elle peut enfin écrire des mots, des phrases qu'elle parvient à décoder pour obtenir des messages vérifiables qui lui prouvent qu'elle est dans la bonne direction.
Dans ce livre, Ghislaine de Carli raconte son parcours, son envol vers la médiumnité, mettant en exergue ses différentes pratiques, ses expériences métaphysiques personnelles, ses consultations profondes par le biais de l'écriture automatique, aidée, selon elle, par la main de son Guide qui s'était matérialisé au pied de son lit, il y a de nombreuses années.
Ghislaine de Carli consacre un chapitre sur l'âme des animaux en laquelle elle croit tant et des aventures métaphysiques, quelquefois rocambolesques, qu'elle vit avec eux.
L'au-delà est subtil, humoristique, profond, et Ghislaine le sait...
amazon.fr : version Kindle ou livre papier.
Et dans toutes librairies
N° ISBN 19806224998
Prix (format Kindle) : 9,99 euros
Prix (format papier 152 pages) : 15,82 euros
Disponible également chez l'auteur ghislaine-de-carli@orange.fr
Contact
ghislaine-de-carli@orange.fr
Site Internet : https://envol-oracle-psycho-intui.jimdo.com
Courriel : de-carli-ghislaine@orange.fr
Téléphone : 03 86 46 95 59
Ghislaine de CARLI (médium) et RANKY (président du CIEEPP)
Une vidéo de 30 minutes sur la Web-Télé ÉLÉVATION
de Yann-Érick
Une émission à ne pas manquer !
Cette interview de Yann-Erick est un révélateur subtil du parcours initiatique et des facultés étonnantes de Ghislaine de CARLI dans le domaine de la voyance et la médiumnité.
Lien pour voir l'émission : http://elevation.over-blog.net/2017/11/ghislaine-de-carli...
Site de Ghislaine de CARLI :
www.seance-telephonique-sophrologie-relaxation-hypnose.com
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CHAUVIN Rémy
Le retour des magiciens
Le cri d’alarme d’un scientifique
Scientifique de réputation internationale, Rémy Chauvin s’insurge, dans ce livre, contre une insidieuse dictature qui interdit aux scientifiques français de s’intéresser à des sujets tabous.
Anticonformiste, en rupture avec une conception étriquée de la science, Rémy Chauvin dénonce l’attitude sectaire de certains groupes prétendument sceptiques, dont l’attitude inquisitoriale muselle les esprits et empêche tout progrès dans les sciences d’avant-garde.
Passionné par l’étude scientifique des phénomènes paranormaux, s’appuyant sur les travaux publiés aux Etats-Unis par le “ Journal of Scientific Exploration”, Rémy Chauvin démontre que ces phénomènes, tout comme ceux liés aux Ovnis, sont l’objet des préoccupations de nombreux physiciens et astronomes.
Commentant des expériences scientifiques rigoureuses, il nous explique que certains sujets ont le pouvoir de guérir à distance des souris infectées par des maladies graves, que la télépathie et la vision à distance ont été maintes fois expérimentées avec succès pendant la “guerre froide”, que les Ovnis ont été photographiés, suivis au radar, observés par de nombreux cosmonautes, etc.
Dans tous ces domaines, la France, paralysée par l’action insidieuse de rationalistes sectaires, perd un temps précieux sur le plan de la recherche.
Rémy Chauvin lance un cri:” Réveillons-nous, balayons les tabous et, enfin, avançons !”
Editions Jean-Michel GRANDSIRE.
284 pages.
Photos.
Novembre 2002
L’auteur : Docteur ès sciences (Sorbonne), auteur d’une quarantaine d’ouvrages consacrés essentiellement à l’éthologie animale (science du comportement) et de plus de deux cents publications parues dans des journaux scientifiques spécialisés, Rémy Chauvin est également membre du conseil éditorial du “Journal of Scientific Exploration”.
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Jean-Claude CARTON
Ne nous inventons pas des contraintes ou des limites qui n’existent que dans notre esprit. Parce que c’était impossible, Jean-Claude Carton l’a fait.
Animateur radio depuis 1985 et fondateur de la Web TV "Étoiles du coeur" (http://edc.radio.free.fr) depuis le 11 septembre 2012, Jean-Claude Carton a réalisé des centaines d’émissions en direct. À travers ce livre passionnant, il nous offre la démonstration que malgré les aléas, les embûches de la vie, un travail acharné et une persévérance inflexible conduisent l’homme au but qu’il s’est fixé.
Un parcours initiatique émouvant.
Éditeur : FORTUNA EDITIONS
Nombre de pages : 144
N° ISBN : 978-2-87591-014-1
En vente dans toutes les bonnes librairies, sur www.amazon.fr et sur www.fnac.fr
14,90 euros
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Dany Dan DEBEIX
Techniques d’hypnose
Charisme, élocution, tenue : autant d’aspects qu’il est indispensable de maîtriser lors d’une prise de parole en public.Vous voulez apprendre à suggérer, influencer, conduire un débat ?
Dirigeant d’entreprise cherchant à fédérer les énergies avant une négociation délicate, étudiant angoissé par la perspective d’un examen oral, commercial en mal de réussite ou citoyen lambda décidé d’en finir avec une timidité maladive : cet ouvrage vous est destiné.
Alliant explications théoriques, exercices pratiques et illustrations techniques claires et accessibles, ce guide vous mènera pas à pas sur le chemin de la réussite socioprofessionnelle et de l’épanouissement personnel.
Au terme de votre lecture, votre assurance nouvellement acquise, votre aisance à prendre la parole et à rallier un interlocuteur à vos idées, votre capacité à entretenir des relations harmonieuses vous conféreront une force inédite “magnétique”.
Editions Guy Trédaniel
Nombreuses illustrations
230 pages
Novembre 2004
L’auteur : Dany Dan Debeix est hypnologue-formateur, conférencier et homme de spectacle.Il est connu pour ses nombreuses interventions à la télévision et à la radio.
Il est auteur de plusieurs ouvrages :
Traitements par auto-hypnose et sonothérapie. (En collaboration avec C. Descré. Dr H.Joory,J.J. Lafon et P. Bréjean)
Cesser de fumer par l’auto-hypnose et la sonothérapie. Editions Axiome.
Mincir par l’auto-hypnose et la sonothérapie. Editions Axiome.
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Marc FRACHET
InCarnatis, le roman transmédia
C’est novateur, c’est plein de fraîcheur, c’est notre coup de cœur !
Un livre pensé comme un film... Une expérience qui vous fera voyager cet été.
Voir la bande-annonce : http://incarnatis.com/le-roman-transmedia
L’ouvrage sortira au niveau national cet automne, mais il est d’ores et déjà disponible en avant-première sur Amazon (http://amzn.to/29bj0bR) ; en commande directe (http://bit.ly/1TOkd8W) sur le site InCarnatis et lors des événements auxquels participe l’auteur Marc Frachet.
Actualités sur le site InCarnatis : http://incarnatis.com et sur la page Facebook : https://facebook.com/incarnatis
Une nouvelle expérience de lecture simple et originale !
InCarnatis, Le Retour d’Ethélior vous invite à expérimenter la lecture augmentée.
À l’aide de QR codes à scanner avec un smartphone ou une tablette, vous aurez accès, en cours de lecture, à des médias additionnels. Des récits audio, des musiques originales, des illustrations et des artefacts viendront ainsi ponctuer votre lecture.
Une grande saga science-fiction fantastique pour tous !
Portée par un souffle d’aventure et écrite dans un style simple et percutant, accessible au plus grand nombre, cette grande saga se déroule sur Terre au XXIVe siècle.
L’action se situe deux siècles après les catastrophes des « Lunes Sombres », que l'on découvre au début du livre dans un zapping radio ! Elle nous fait suivre les aventures de Yarel Grinh, un jeune aérostier vivant dans les airs qui, après le massacre de sa famille, cherche à se venger... Tourmenté par d’étranges visions depuis son plus jeune âge, Yarel se découvre d’étonnants pouvoirs liés à un Art ancestral : la Science Arcanique.
Depuis notre Futur, le récit nous emmène aux origines mêmes de l'Humanité, dans un monde empreint de magie où s'affrontent dans l’ombre de l’Histoire humaine, deux sociétés secrètes maîtrisant des pouvoirs paranormaux, dont la réincarnation...
Une aventure artistique et humaine !
Marc Frachet, l’auteur, qui signe là son premier roman, s’est entouré d’autres artistes pour donner vie à son rêve. Des comédiens, spécialisés dans le doublage, tels qu’Odile Schmitt (notamment voix française de l’actrice Eva Longoria) et Benoit Allemane (entre autres voix française de l’acteur Morgan Freeman) viennent incarner des personnages dans les récits audio. Étienne Le Roux, dessinateur talentueux de bande dessinée (Le Serment de l'Ambre, 14-18, Le Temple du Passé, Zodiac...) a réalisé les illustrations et les couvertures. Les musiques, quant à elles, ont été composées par Jean-Marie Philibert (qui est allé enregistrer 120 choristes sur l’un des titres !), et par Marc Frachet, qui aime à préciser que la musique était son premier amour.
InCarnatis, Le Retour d’Éthélior est le premier volet d'une trilogie dont le volume 2, La Prophétie, est déjà programmé pour l'automne 2017.
Cette démarche artistique se combine avec une démarche humaine, puisque InCarnatis est aussi un projet de vie pour l’auteur, qui a créé une société d’édition pour porter son univers science-fiction fantastique transmédia. InCarnatis devrait connaître d’autres réalisations, dont une chasse au trésor...
Envie d'essayer tout de suite ? Lisez les 50 premières pages...
Téléchargement gratuit sur : http://incarnatis.com/preview-du-roman-transmedia.
Avis aux amateurs ! C’est vraiment tout public et une façon sympathique d'emmener les plus jeunes (à partir de 13 ans), à la lecture pour un prix très raisonnable : 19,99 €.
Bonne découverte !
Fiche technique
Titre : InCarnatis, La Vénus d'Emerae, tome 1 : Le Retour d'Éthélior.
Prix : 19,99 €
ISBN : 979-10-96334-01-8 - Référencement Electre
Nombre de pages : 304
L'accès aux médias nécessite l'usage d'un smartphone ou d'une tablette, d'une application (gratuite) pour lire les QR codes et d'un accès Internet (non fournis).
Auteur : Marc Frachet
Illustrations : Étienne Le Roux
Musiques : Jean-Marie Philibert et Marc Frachet
Direction artistique visuelle : Stéphane Gassin
Éditeur : ACCI Entertainment Éditions – http://accientertainment.com
Actualités / Newsletter : http://incarnatis.com
Contact : contact@incarnatis.com
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Arnaud GAUTELIER
Des fourmis dans les jambes
Un livre à déguster et à offrir sans modération.
Mi-récit mi-BD, cet ouvrage est qualifié de « roman graphique », ce qui lui correspond bien.
L’auteur, Arnaud Gautelier et l’illustrateur Renaud Pennelle ont réalisé un témoignage poignant sur la SEP (sclérose en plaques) qui frappe Arnaud depuis plus de 13 ans maintenant. Depuis ce matin où, au lever, il a ressenti d'étranges fourmis dans ses jambes.
Sans jamais tomber dans le mélodrame, bien au contraire, ce roman-graphique est un véritable message d’espoir, fait avec beaucoup d’humour et de lucidité.
Il faut savoir que près de 80 000 personnes souffrent en France de cette maladie auto-immune, essentiellement des gens jeunes (entre 20 et 40 ans) et plus particulièrement les femmes (2/3 des cas), comme le mentionne le docteur David-Axel Laplaud dans sa belle postface.
J'ai adoré le dernier dessin qui montre Arnaud en plein baptême de parapente, en train de suivre le vol d'une mouette : c'est, pour moi, le dessin-symbole de ce livre.
140 pages – Format : 18,5 x 26 cm – Un album broché avec rabats
Prix : 18 euros
Éditeur : Emmanuel Proust Edition
Ouvrage disponible dans toutes les bonnes librairies et sur les sites Internet www.amazon.fr et www.fnac.fr
Et ne manquez pas d'aller sur le blog "L'Association Citoyenne de la sclérose en plaques" créé par Arnaud Gauteler, sur lequel figurent de très nombreux témoignages, tous passionnants : http://notresclerose.blogspirit.com
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Jean-Pierre GIRARD
LA SCIENCE ET LES PHÉNOMÈNES DE L’AU-DELA
Editions ALPHEE.
Dans son Manuel de Parapsychologie Appliquée (Alphée 2009), J.P. Girard exposait une approche scientifique et exhaustive de tous les phénomènes paranormaux. Ses travaux depuis une dizaine d’années concernent les phénomènes dits de l’au-delà. Il nous propose ici un point sur ses recherches et celles menées dans le monde sur ce domaine qui nous interpelle tous.
Les phénomènes dits de l’au-delà impliquent la survivance de l’esprit après la mort physique. Une approche scientifique rigoureuse peut-elle apporter un crédit à cette croyance ? L’auteur, chercheur en physique et en neurophysiologie nous apporte les éléments propres à crédibiliser la notion d’ “immortalité “ de la conscience.
Autrement dit, ces phénomènes ne sont nullement en contradiction avec nos connaissances actuelles. De nombreuses expériences scientifiques démontrent la réalité de la non localité de la conscience : expériences hors du corps, de mort imminente, de T.C.I. (transcommunication instrumentée) etc.
Tous les phénomènes de l’au-delà sont abordés avec la rigueur qu’impose ce délicat sujet. Des scientifiques ont prêté leur concours : le Dr Charbonnier, anesthésiste réanimateur, Mario Beauregard, chercheur en neuroscience à Montréal, E. Ransford, physicien, épistémologue, Dr R. Petit, homéopathe et Prêtre, Josselin Morisson, rédacteur médico-scientifique.
Service Communication/Edit Plus - Editions Alphée
Tél : 01 43 29 80 50 - Email : info@editions-alphee.com
Photo : Jean-Pierre Girard et Ranky lors d'une émission radio à ICI et MAINTENANT
SCIENCE et
INEXPLIQUÉ
N°14 est en KIOSQUE (Mars-Avril 2010)
Au sommaire :
Jean-Pierre Girard, l’homme phénomène qui défie la science,
suivi d’un entretien exclusif avec RANKY le magicien qui défend la recherche en paranormal.
Un dossier INCONTOURNABLE
En vente chez votre marchand de journaux...
MANUEL DE PARAPSYCHOLOGIE APPLIQUEE
Jean-Pierre GIRARD, sujet PSI reconnu par tous les laboratoires de la planète qui l’ont observé, souhaite vous faire partager son irremplaçable expérience de praticien de la parapsychologie.
Plus de 20 phénomènes sont abordés : la télépathie, la clairvoyance, l’influence à distance, la téléhinésie, la psychométrie, les sorties du corps, l’action de l’esprit sur la matière ou encore comment favoriser ses chances au jeu, influencer vos plantes, etc ... Utilisant les états modifiés de conscience psi, dont il vous donne les “clés”, vous pourrez vous aussi mettre en évidence vos propres facultés et les utiliser au quotidien.
NOTRE AVIS : Pour apprendre à utiliser les facultés qui sommeillent en vous voici un livre capital, incontournable.
Très nombreuses illustrations- photos- documents rares.
624 pages.
Editions ALPHEE. Jean-Paul Bertrand.
Novembre 2009
En vente dans toutes librairies.
Encyclopédie du Paranormal
Jean-Pierre Girard vous propose un ouvrage colossal imposant,référent. En quelques 800 pages, l’auteur, très connu des spécialistes ( on trouvera dans le livre les témoignages de Rémy Chauvin, Jean-Jacques Trillat, Emmanuel Ransford et Olivier Costa de Beauregard), propose à son lecteur un exceptionnel parcours.
Une sorte de chemin de la connaissance dont les stations s’appellent parapsychologie, télépathie, perception à distance, précognition et rétrocognition, clairvoyance, psychométrie, autoscopie, clairaudience, psychokinèse ou pouvoir de l’esprit sur la matière (effet PK chez les animaux et les plantes, Poltergeist), lévitation, guérisons spontanées, radiesthésie et sourcellerie ou encore idéoplastie, communications avec l’Au-delà, réincarnations, NDE et OBE...
Expliquer ou plutôt tenter d’expliquer le paranormal, voilà la tâche que se fixe l’auteur, à la fois chercheur et praticien réputé.
Le paranormal est-il une réalité ou une fiction ? Employant un langage hahituellement réservé à la religion, faut-il croire ou ne pas croire ?
Jean-Pierre Girard accumule ici des preuves scientifiques (pourquoi d’ailleurs le spirituel serait-il opposé au scientifique) et propose un formidable voyage au sein de l’Insolite et du Paranormal que personne n’avait entrepris jusqu’à présent.
Encyclopédie du paranormal
Editions TRAJECTOIRE
Collection Les Incontournables
810 pages
Très nombreuses illustrations
Avril 2005
Jean-Pierre Girard
L'auteur :Jean-Pierre Girard
L’auteur : Jean-Pierre Girard, sujet psi mondialement reconnu, expérimente ses facultés paranormales dans la discrétion feutrée des laboratoires depuis 1974. Sa démarche a toujours été bénévole, puisqu’il vit de ses activités professionnelles comme président de sociétés de recherches higt tech. Il est actuellement chercheur dans les domaines de la physique quantique et des neurosciences.
Jean-Pierre Girard est l’auteur de nombreux livres et articles :
L’effet G ou le psi devant la science. Robert Laffont. 1981.
Psychic ou le pouvoir de l’esprit sur la matière. Filipacchi-Hachette. 1996.
Regard actuel sur les phénomènes paranormaux. 2004. Institut JPG.
Agir sur la matière. Ces étranges pouvoirs qui sont les miens. Editions du Châtelet. 2005.
Méthode d’auto-induction psi. Editions Alphecca. Genêve 1995.
Contraception : choix de la maternité. Grasset-Centurion. 1975.
Rôle des apo- lipoprotéines de type B dans les hypercholestérolémies de type II. A.F.M.B .vol 2. 1982.
+++
Un film de Jean-Yves Bilien
Production : BigBangBoum films
Durée 1 heure
2008
Vous découvrirez dans ce film événement des séquences rares et souvent inédites, des documents exceptionnels. Incontournable.
VOUS POUVEZ VOUS PROCURER CETTE VIDEO, dédicacée par JP Girard, EN CLIQUANT ICI :
www.girard.fr
Jean-Pierre Girard, sujet Psi mondialement reconnu, expérimente ses facultés paranormales au sein de prestigieux laboratoires depuis 1974. Des publications scientifiques- dont l’académie des sciences- attestent de la réalité de ses étranges phénomènes. Tous les experts illusionnistes qui l’ont “testé” affirment que ses expériences sont absentes de toute fraude.
Jean-Pierre Girard est actuellement le seul au monde à avoir modifié la structure interne de barreaux d’alliage insérés dans des tubes de verre scellés, dévié un faisceau de particules, détruit à distance des bactéries dans une éprouvette ou encore agit sur le système de guidage de missile.
Né en 1942, pupille de l’Assistance Publique, il a manifesté ses dons à l’äge de sept ans après avoir été frappé par la foudre. Jean-Pierre Girard a été tour à tour collaborateur du Ministère de la Défense et de la C.I.A, dirigeant de laboratoires pharmaceutiques, président de sa société de recherches. Il mène aujourd’hui ses études dans les domaines de la physique quantique et des neurosciences.
Jean-Pierre Girard est l’auteur de : Encyclopédie de l’au-delà (Trajectoire 2006),. Encyclopédie du Paranormal (Trajectoire 2005), Agir sur la matière (presse de Châtelet 2005), Psychic (Filipacchi 1996), L’Effet G (Robert Laffont 1981).
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Jean-Michel GRANDSIRE
Créateur de la revue PARASCIENCES.
Pour regarder le paranormal avec un oeil neuf, lucide, dans un magazine clair, honnête, incontournable, lisez
PARASCIENCES
Il est aussi le gérant des éditions JMG.
Jean-Michel Grandsire est l'auteur de nombreux livres parmi lesquels :
CONTACT AVEC L'AU-DELA préfacé par le professeur Rémy Chauvin. Editions du Rocher. (ce livre a été repris aux éditions du Temps présent sous le titre: AU-DELA ET TRANSCOMMUNICATION (2009)
ETATS GENERAUX POUR UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL. Editions Archéos (2011)
Pour en savoir (beaucoup) plus :
Email : contact@jmgeditions.fr
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Jean-Marie LE GALL
Contacts avec l'au-delà
un médium témoigne
L'auteur décrit les phénomènes paranormaux qui ont jalonné sa vie : clairvoyance, modification de structures métalliques par psychocinèse, lévitation d'objets, expériences spirites, etc.
Ce livre montre aussi comment des scientifiques, ayant testé ses facultés, ont constaté l'authenticité de celles-ci.
Depuis son enfance, l'auteur n'aura de cesse de chercher à comprendre la nature de ses facultés paranormales. Ayant acquis une force et une maturité intérieure, il s'est engagé dans la voie thérapeutique en tant que magnétiseur-naturopathe et exerce en tant que médium.
Titre : Contacts avec l'au-delà
- Préface : Jean-Pierre Girard
- Editions : Lanore
- Prix : 15 euros
- ISBN 9782851 572851
- Jean-Marie Le Gall est né le 27 avril 1959. Dès 1978, la presse écrite, les radios et la télévision lui consacrent des reportages : France-Inter- Radio Monte-Carlo- Antenne 2- France 3- Direct 8- Europe 1- Sud Radio- Ici et maintenant- BTLV.fr... pour ne citer que les plus prestigieuses. Jean-Marie Le Gall répond aux interviews et participe à des expériences aux micros de journalistes parmi lesquels : Jacques Pradel- Michel Denisot- Marc Menant- Michel Polac- Alain Bougrain Dubourg- Stéphane Allix- Patrice Laffont- Jean-Claude Carton- Bob Bellanca
Des hommes de science , des médecins s'intéressent à ses facultés paranormales : Docteur DIERKENS, professeur à l'Université de Mons- ProfesseursYves LIGNON mathématicien- Professeur Etienne GUILLÉ, chercheur à l'Université Paris- Sud- Docteur Jean-Jacques CHARBONNNIER, médecin anesthésiste- Professeur Léon SCHWATZENBERG cancérologue...
Jean-Marie Legall est magnétiseur-naturopathe à ANGLET (64600)
Pour vous procurer le Dvd de Jean-Marie Le Gall,
cliquez sur son site
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Maud KRISTEN
Ma vie et l’Invisible
Depuis vingt ans, Maud Kristen frappe les esprits lors d’apparitions télévisées au cours desquelles elle devine le contenu d’enveloppes scellées ou se prête à des exercices de vision à distance sous contrôles stricts.
Dans son dernier livre "Ma vie et l'Invisible" qui vient de paraitre aux éditions Le grand livre du mois, elle nous raconte son enfance, sa jeunesse, la découverte de ses capacités extrasensorielles et le combat qu’elle mène pour que les scientifiques acceptent enfin de considérer le paranormal et la voyance comme sujets de recherche à part entière...
Comment se déroule une consultation ? Quelles en sont les limites ? Maud Kristen relate certaines expériences aux résultats étonnants, révèle ses méthodes et la part la plus secrète de son travail, notamment au service du monde de l’entreprise et des sphères du pouvoir.
Editions Les Presses du Châtelet.
Le grand livre du mois.
290 pages.
Photos.
Avril 2007
Maud Kristen.
L’auteure : voyante de réputation internationale est également l’auteure de :
Pour en finir avec Madame Irma (éditions Calmann-Lévy)
Fille des Etoiles ( éditions J’ai Lu)
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Jacques MANDORLA
Journaliste d'investigation, il a collaboré à de nombreuses expérimentations en radiesthésie et magnétisme avec le professeur Yves Rocard.
Il a filmé les 13 expériences paranormales vécues en direct par Marc Menant, journaliste à Europe 1, et que ce dernier a relatées dans son livre « J’ai vécu le surnaturel » (Editions 1).
Il a aussi été le conseiller éditorial de l’encyclopédie du paranormal FACTEUR X en 120 fascicules (Editions Marshall Cavendish) et fondateur de la revue Clairvoyance.
66 tests pour développer vos capacités paranormales
La plupart d’entre nous sont persuadés que seules certaines personnes possèdent des dons paranormaux extraordinaires. En réalité, ces professionnels, qu’on appelle voyants, radiesthésistes, magnétiseurs, hypnotiseurs…, ont-ils réellement quelque chose de plus que nous ? La réponse est non. Tout le monde possède, en effet, des dons, mais il faut en prendre conscience.
Découvrez les tests qui vont vous aider à développer vos capacités paranormales
Éditions Trajectoire - 368 pages - Très nombreuses illustrations - 22 euros
En vente dans toutes les bonnes librairies et sur www.amazon.fr et www.fnac.fr
Nous possédons tous des capacités paranormales. Mais il faut d’abord en prendre conscience, puis s'initier aux différentes techniques et parvenir à les maîtriser (si possible avec l'aide de quelqu'un qui est déjà professionnel). Pour cela, Jacques Mandorla vous propose dans son livre 66 tests faciles à réaliser, qui vont vous permettre de découvrir ces capacités qui dorment en vous dans 9 domaines différents : voyance, psychométrie, télépathie, psychokinèse, magnétisme, radiesthésie, hypnose, dialogue avec les morts et décorporation.
Pour prendre clairement conscience de la réalité de ces dons paranormaux, l’auteur vous révèle, pour chacun, un aperçu historique complet, les explications des scientifiques, les différentes méthodes pour les exercer et surtout un ensemble de tests préparés par les plus grands spécialistes, dont les résultats vont vous étonner.
Dans ce livre, vous apprendrez comment favoriser les flashes de clairvoyance, soulager une douleur, voir votre aura, retrouver une personne disparue, agir sur quelqu’un par télépathie, imposer une direction à l’aiguille d’une boussole, vous mettre en auto-hypnose, dialoguer avec un défunt, voyager hors de votre corps…
Exemple tiré du livre : test n°12 sur la voyance (page 97)
Exemple tiré du livre : test n°37 sur le magnétisme (page 193)
Exemple tiré du livre : test n°60 sur le spiritisme (page 298)
Pour y parvenir, ce livre vous propose 66 tests faciles à faire, qui vont ainsi vous permettre de découvrir quels sont ces dons qui dorment en vous :
- le don de voyance
- le don de psychométrie
- le don de télépathie
- le don de psychokinèse
- le don de magnétisme
- le don de radiesthésie
- le don d’hypnose
- le don du dialogue avec les morts
- le don de décorporation
Pour prendre clairement conscience de la réalité de vos dons, ce livre vous révèle, pour chacun, un aperçu historique complet, les explications des scientifiques, les différentes méthodes pour l’exercer et surtout un ensemble de tests préparés par les plus grands spécialistes, dont les résultats vont vous étonner.
Vous apprendrez comment favoriser les flashes de clairvoyance, momifier un citron, voir votre aura, retrouver une personne disparue, agir sur quelqu’un par télépathie, imposer une direction à l’aiguille d’une boussole, vous mettre en auto-hypnose, dialoguer avec un défunt, voyager hors de votre corps…
Vous voilà lancés dans une incroyable aventure : celle du développement de vos dons personnels. Soyez persévérant : la réussite est toujours au bout de l’effort.
Editions Trajectoire
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Le magnétisme !
Le livre qui dévoile tous les secrets du magnétisme et comment s'en servir efficacement
Nous avons tous du magnétisme ! Grâce à ce livre ABC DU MAGNÉTISME, vous allez mieux comprendre les phénomènes liés à votre magnétisme personnel : énergie des mains, aura, hypnose, influence du cosmos...
Si vous voulez savoir comment les guérisseurs parviennent à soigner en utilisant cette énergie issue du corps humain et - pourquoi pas - apprendre à magnétiser vous-même afin de soulager les bobos de votre entourage, ce livre de 258 pages est fait pour vous !
- Apprendre à utiliser votre magnétisme, en vous proposant de faire chez vous de nombreux tests (faciles pour les débutants, moyens et difficiles pour ceux qui souhaitent se perfectionner), en suivant attentivement les conseils de préparation et en étudiant dans le détail les 4 grandes techniques existantes : classique, empirique, orientale (reiki) et magique.
- Comprendre comment le magnétisme peut guérir : techniques de l'imposition des mains et des passes magnétiques, pratique en direct ou à distance, types de maladies pouvant être traitées, utilité des aimants...
- Prendre connaissance, par des témoignages réels, de l’existence de guérisons étonnantes, obtenues par des magnétiseurs professionnels.
- Mesurer tout ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais guérisseur.
- Découvrir les travaux scientifiques du professeur Yves Rocard, qui expliquent pourquoi chacun d'entre nous parvient à obtenir des résultats en magnétisme et en radiesthésie.
Après avoir lu ce livre, vous porterez un autre regard sur les pouvoirs étonnants de l'Homme.
Si vous voulez comprendre comment les guérisseurs parviennent à soigner en utilisant cette énergie issue du corps humain et - pourquoi pas - apprendre à magnétiser vous-même afin de soulager les bobos de votre entourage, ce livre de 260 pages est fait pour vous !
Sommaire du livre
Préface de Maurice Mességué, le pionnier de la phytothérapie en France
Enfourchons la machine à remonter le temps
Un rappel historique de la technique du magnétisme, utilisée par les Rois de France pour guérir les écrouelles, et explicitée au XIXe siècle par Anton Mesmer, créateur de l’expression « magnétisme animal ».
Les magnétiseurs hors du commun
Rappel historique des principaux magnétiseurs : de Jésus-Christ à Djuna, la magnétiseuse personnelle de Brejnev, en passant par Raspoutine, le Padre Pio, Alalouf…
Pour mieux comprendre le magnétisme
Pourquoi magnétisme et hypnotisme ont été longtemps confondus. Comment chaque être humain possède cette énergie. Les découvertes scientifiques effectuées par le professeur Yves Rocard. Les 8 endroits où se trouve la magnétite dans notre corps…
Comment devenir magnétiseur
Jacques Mandorla vous propose une série de tests qui vont vous démontrer que vous possédez du magnétisme… sans le savoir !
Puis sont détaillées les différentes techniques utilisées par les magnétiseurs professionnels : l’approche orientale ou reiki, l’approche « magique », l’approche classique, l’approche empirique…
Le magnétisme qui guérit
La vérité sur les maladies que le magnétisme dit curatif parvient à soulager. Que ressentent le magnétiseur et le magnétisé ? Faut-il croire au magnétisme pratiqué à distance ? Les trois grandes catégories de magnétiseurs. Les aimants peuvent-ils soigner ? Quel est l’avis de la médecine officielle sur le magnétisme curatif ? Les étonnants résultats des expériences du Docteur Grad. Exemples de guérisons obtenues par des magnétiseurs français.
À la découverte de l’un des meilleurs magnétiseurs français
Rencontre avec Jacques Montagner. Tests scientifiques réalisés par le professeur Rocard avec magnétomètre à protons et appareil Kirlian.
Magnétisme et radiesthésie
La radiesthésie, technique complémentaire du magnétisme
Éditions Grancher - 258 pages - 22 €
Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie
Diffusion Hachette
Prix : 22 euros
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Deux outils indispensables pour débuter ou se perfectionner dans l’art du pendule !
Le coffret « ABC DU PENDULE » : 1 livret de 64 pages + un authentique pendule en cristal Swarovski®
(Éditions Grancher - 22 €)
Si vous cherchez à vous initier ou à vous perfectionner à la pratique du pendule, ce coffret, conçu par Jacques Mandorla, est fait pour vous.
Il contient un pendule en cristal, réalisé par la célèbre marque Swarovski®, comportant 16 facettes et une chaînette en métal doré de 20 cm de long.
Et un livret de 64 pages couleurs grâce auquel vous allez pouvoir apprendre à :
- Détecter et mesurer votre sensibilité radiesthésique à l'aide de différents tests (aussi bien d’initiation que de perfectionnement).
- Maîtriser la technique de travail au pendule par la formulation précise des questions, l'interprétation des mouvements obtenus, la mise en condition mentale et physique avant une expérience.
- Obtenir rapidement des résultats, en vous aidant de nombreuses planches en couleurs, dans des domaines aussi différents que : rechercher votre âme sœur, améliorer votre vie professionnelle, pratiquer l'activité sportive qui vous convient le mieux, manger équilibré, améliorer votre sommeil, vous amuser avec les jeux de hasard, identifier votre meilleur porte-bonheur, détecter la présence d'eau, deviner le sexe d'un enfant dans le ventre de sa mère, essayer de retrouver une personne disparue, rechercher un trésor...
Pages 36 et 37 du livret : "Application n°1 : recherchez l'âme soeur" avec planche pour travailler au pendule.
L’incontournable complément du coffret
Le livre « ABC DE LA RADIESTHÉSIE » : 316 pages abondamment illustrées (Éditions Grancher - 20 €)
Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie
Rechercher des sources, des personnes disparues, des trésors, des minerais, sélectionner des numéros dans les jeux de hasard (loto, tiercé, etc.)… tout cela peut être réalisé grâce à la radiesthésie et à ses deux principaux instruments : le pendule et la baguette.
Dans cet ouvrage richement illustré, Jean-Louis Crozier et Jacques Mandorla vous font partager leur expérience et celle de célèbres radiesthésistes afin de vous donner les techniques nécessaires pour pratiquer cette discipline : tests simples pour connaître votre sensibilité radiesthésique, différences fondamentales entre la baguette et le pendule, adoption d'une convention mentale personnelle et d'une formulation efficace, mise en condition psychologique, interprétation des rotations du pendule et des mouvements de la baguette…
La radiesthésie n'aura bientôt plus aucun secret pour vous !
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Soulagez votre animal par le magnétisme et le massage thérapeutique
Par Myriem LACROIX-BRETON et Jacques MANDORLA - Préface du docteur Michel KLEIN vétérinaire
Éditions Grancher – 240 pages – 18 euros
Savez-vous que vous pouvez soulager votre animal familier par simple utilisation de vos mains ?
En effet, les caresses, les massages ainsi que le reiki et le magnétisme peuvent apporter facilement un réconfort important à votre compagnon à quatre pattes.
Si ces techniques, fondées sur le contact direct avec le corps de l'animal, n'ont pas la prétention de se substituer à la médecine vétérinaire traditionnelle, elles peuvent être d'un bon secours dans de nombreux cas sans gravité ou dans des situations chroniques n'ayant pu être résolues autrement.
À l'aide d'un grand nombre de schémas, de conseils et d'exemples, Myriem LACROIX-BRETON, magnétiseuse et radiesthésiste professionnelle, et Jacques MANDORLA, journaliste d’investigation (auteur, entre autres de l’ABC du Magnétisme, ABC de la Radiesthésie, ABC des ondes nocives) vous guident pas à pas dans les soins que vous pouvez procurer à votre chien, chat, lapin, oiseau mais aussi à votre cheval ou à vos vaches.
Ce livre va vous apprendre à faire beaucoup de bien à votre animal préféré !
Par Myriem LACROIX-BRETON et Jacques MANDORLA - Préface du docteur Michel KLEIN vétérinaire
Éditions Grancher – 240 pages – 18 euros - Livre disponible en librairie, sur www.amazon.fr et sur www.fnac.fr
Savez-vous que vous pouvez soulager votre animal familier par simple utilisation de vos mains ?
En effet, les caresses, les massages ainsi que le reiki et le magnétisme peuvent apporter facilement un réconfort important à votre compagnon à quatre pattes.
Si ces techniques, fondées sur le contact direct avec le corps de l'animal, n'ont pas la prétention de se substituer à la médecine vétérinaire traditionnelle, elles peuvent être d'un bon secours dans de nombreux cas sans gravité ou dans des situations chroniques n'ayant pu être résolues autrement.
À l'aide d'un grand nombre de schémas, de conseils et d'exemples, Myriem LACROIX-BRETON, magnétiseuse et radiesthésiste professionnelle, et Jacques MANDORLA, journaliste d’investigation (auteur, entre autres, de l’ABC du Magnétisme, l'ABC de la Radiesthésie, l'ABC des ondes nocives) vous guident pas à pas dans les soins que vous pouvez procurer à votre chien, chat, lapin, oiseau mais aussi à votre cheval ou à vos vaches.
Ainsi, en caressant ou en massant votre animal, ou encore en apprenant à vous servir de votre magnétisme, vous pourrez l'aider en cas d'anxiété, de constipation, d'eczéma mais aussi de stress, de nervosité, etc.
Table des matières
Préface du docteur Michel Klein
Chapitre 1 : Un animal familier par Français !
Chapitre 2 : Test : qui est le plus heureux, votre animal ou vous ?
Chapitre 3 : Utilisez vos mains pour soulager les douleurs de votre animal
Chapitre 4 : Tout savoir sur le magnétisme
Chapitre 5 : Magnétisme et autosuggestion
Chapitre 6 : Apprenez à ressentir les problèmes de votre animal
Chapitre 7 : Apprenez à magnétiser votre animal
Chapitre 8 : Soulagez votre animal par le magnétisme
Chapitre 9 : Les guérisons les plus surprenantes de Myriem Lacroix-Breton
Chapitre 10 : Les guérisons de magnétiseurs professionnels
Chapitre 11 : Les guérisons de magnétiseurs non professionnels
Chapitre 12 : L’animal guérisseur
Chapitre 13 : Comment retrouver un animal disparu
Adresses utiles
Lexique
Bibliographie
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Les ondes nocives
Dans le livre "Les ondes nocives", découvrez quels sont les dangers des perturbations telluriques, téléphones portables, ordinateurs, antennes-relais, fours à micro-ondes, éoliennes... et quelles sont les solutions pour s'en protéger
Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie
Si vous vous posez ces questions sur les effets des ondes électromagnétiques qui nous entourent... Faut-il avoir peur des ondes qui parcourent nos habitats, du téléphone portable, de la Wi-Fi, des antennes-relais de téléphonie mobile... ? Les personnes électrosensibles peuvent-elles être guéries ? Que penser des produits de protection anti-ondes vendus dans le commerce ? Les lignes à haute tension sont-elles dangereuses pour notre santé ? Peut-on bien vivre chez soi, sans craindre les objets domestiques émetteurs d’ondes électromagnétiques (ordinateur, four à micro-ondes, compteur Linky,...) ? Faut-il avoir peur des éoliennes ? L’énergie solaire est-elle dangereuse ? Notre habitat nous protège-t-il bien contre les ondes telluriques ? ... alors, ce livre est fait pour vous car il apporte toutes les réponses !
Éditeur : Grancher - 448 pages - 140 illustrations en couleurs - 24 €
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2 ouvrages incontournables, consacrés aux prières des saints : un coffret (cartes + livret) et un livre
Disponibles sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie
Le coffret Les saints protecteurs - Comment les invoquer
1 livret de 160 pages + 56 images pieuses - Éditions Trajectoire - 29 €
Le culte des saints remonte aux origines du christianisme. Par leur vie exemplaire ou la grandeur de leurs réalisations, les saints sont des modèles de vie. Ils peuvent intercéder en notre faveur si nous savons les invoquer avec foi et humilité.
Ce coffret de Jacques Mandorla présente 56 saints illustres, d'Agnès à Vincent de Paul. Le livret qu'il contient s'utilise de façon simple et pratique : si vous souhaitez une aide spirituelle en liaison avec un problème ou une maladie déterminés, il suffit de vous reporter directement au saint concerné.
Ce coffret vous fait découvrir une histoire détaillée de la vie du saint, la date de sa fête, les professions dont il est le patron et une prière personnalisée pour l'invoquer. Ces prières incitent à une saine méditation, quelles que soient vos croyances personnelles.
Les 56 affections vont de Abcès à Verrues, en passant par Brûlure, Eczéma, Jambes lourdes, Maux d’estomac, Migraine, Stress,…
Les 56 images pieuses sont de véritables œuvres d'art, créées pour la plupart au XIXe siècle par Ledoux et Kellerhoven, et rehaussées d'une couleur or. Au dos, vous retrouverez la prière correspondante.
En portant sur soi la carte de son choix et en lisant régulièrement la prière inscrite au dos, ainsi protégé on donne plus de chance à ses vœux les plus chers de se réaliser.
Exemple de carte : Sainte Rose de Lima (invoquée pour les maux d'estomac).
L'article et la prière à Sainte Rose de Lima dans le livret.
Autres exemples de cartes.
L’indispensable complément du coffret
Le livre Comment prier les saints guérisseurs pour les 125 affections les plus courantes
125 saints à invoquer : d’Adrien à Zite, en passant par Antoine de Padoue, Benoît, Claire, Dominique, Jean-Baptiste, Pierre, Thérèse d’Avila, Vincent de Paul…
125 prières pour soulager les affections les plus courantes : de Abcès à Zona, en passant par Brûlure, Eczéma, Jambes lourdes, Maux d’estomac, Migraine, Stress, Verrues…
Un livre de 423 pages - Éditions Trajectoire - 24 €
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60 trésors fabuleux à découvrir
Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée
Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €
Ce livre est disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr, en librairie et dans les boutiques de vente de détecteurs.
Beaucoup de gens pensent qu’il est excessivement rare - pour ne pas dire, impossible - de trouver un trésor. C’est entièrement faux !
Les rubriques « Informations locales » ou « Faits divers » de nombreux quotidiens et magazines, français ou internationaux, mentionnent fréquemment des découvertes trésoraires, faites par des particuliers ou par des professionnels. Sans compter celles qui ne sont jamais déclarées.
Dans ce livre, Jacques Mandorla vous propose de partir à la découverte - et même à la recherche, pour les plus courageux d’entre vous ! - de 60 trésors fabuleux qui n’ont toujours pas été trouvés. Pour chacun, vous allez connaître sa véritable histoire, sa composition exacte et sa localisation supposée.
Trésors de la Révolution, cachés par des membres du clergé, des nobles émigrés ou des chefs chouans ou vendéens (Charette, Stofflet)…
Trésors de tueurs en série : Gilles de Rais, la marquise de Brinvilliers, Landru, le docteur Petiot…
Trésors accessibles seulement après avoir déchiffré des messages codés (cryptogrammes) inscrits sur le parchemin de La Buse, la carte de l’île des Cocos, la pierre tombale de Marie d’Hautpoul à Rennes-le-Château, les murs de l’abbaye de Saint-Wandrille, le livre de la Chouette d’Or…
Trésors de Napoléon (Austerlitz, retraite de Russie, Waterloo) et de son entourage (Fouché, Jérôme Bonaparte, Joséphine, Murat)…
Trésors d’épaves : Soleil d’Orient, Télémaque, Titanic, City of Cairo…
Trésors légendaires, mais bien réels : Templiers, Cathares, Incas…
Avis aux chercheurs : l'un des 60 trésors du livre vient d’être découvert !
Dans mon livre paru en avril 2015, j'évoque (pages 207 à 210) l'affaire des 85 tonnes de lingots et de pièces d’argent, transportées par le paquebot anglais City of Cairo, qui avait été coulé le 6 novembre 1942 par un sous-marin allemand U-68, en plein Atlantique, à 700 km au sud de l’île de Sainte-Hélène.
Or, les médias du monde entier ont annoncé, le même mois, que la société franco-britannique Deep Ocean Search, spécialisée dans la recherche sous-marine, est parvenue à remonter à la surface ce trésor qui gisait par 5 150 m de fond.
L'un des 60 trésors, évoqués dans cet ouvrage, a été trouvé en avril 2015, peu de temps après la sortie du livre : il s'agit de la cargaison en lingots d'argent et en piastres du paquebot anglais City of Cairo, coulé en 1942 dans l’Atlantique sud. Il reste donc encore 59 trésors à retrouver !
Les lecteurs d'Amazon.fr en parlent
Les petites histoires qui font la grande !
« Qu'importe que vous soyez un chasseur de trésor confirmé ou un Indiana Jones en devenir, le livre de Jacques Mandorla est avant tout un superbe livre d'Histoire... ou plutôt d'histoire(s). En se concentrant sur les fortunes égarées ou cachées à travers différentes époques (des Incas à Bonaparte, en passant par la Révolution), l'on apprend surtout à connaître les grands personnages de chaque période, et leurs parcours tout droit sortis d'un roman d'aventure ! On en ressort groggy de savoir sur des tas de domaines (l'Histoire, donc, mais aussi la numismatique, avec la description détaillée de différentes pièces de monnaies)... Un de mes coups de cœur ! ». Noël Flantier
« Ces 5 étoiles le valent bien. C'est un véritable trésor pour l'esprit ainsi que pour la culture. Je ne soupçonnais pas qu'il y ait autant de trésors "accessibles" de part le monde. J'ai voyagé dans ma tête en me cultivant de toutes ces belles et véritables aventures. En refermant la dernière page, j'ai eu envie de prendre une boussole, une carte et de partir à la recherche d'un trésor. L'aventure c'est de chercher, pas de trouver. Fantastique. Merci à l'auteur qui rallume la flamme de l'aventurier qui est en chacun de nous ! ». Rastignac
Les médias en parlent
« Le livre indispensable à tout passionné de trésors ! »
« Un ouvrage qui se lit comme un roman et qui intéressera les amoureux de trésors et de numismatique ! »
« Un livre qui donne des pistes pour tenter de retrouver 60 trésors fabuleux ».
Jacques PESSIS
« On a pris du plaisir à lire ce livre : ce n’est pas une histoire de trésor de plus, c’est un almanach qui vous ouvrira des horizons lointains et des perspectives d’évolution en matière de recherche de trésors ! ».
« Une bible pour ceux qui voudraient découvrir (et pourquoi pas chasser ?) les trésors ! Truffé d’anecdotes et d’histoires détaillées, ce livre divulgue également des pistes pour localiser ces merveilles ».
ÇA M'INTÉRESSE (numéro hors-série sur les trésors - Été 2015)
SOMMAIRE DU LIVRE
Des centaines de trésors découverts, chaque année, dans le monde !
Mystérieux codes secrets et caches à trésors
Les principaux moyens techniques de recherche
En France, à qui appartient réellement un trésor ?
Les trésors sous-marins
Les trésors terrestres, découverts avec ou sans détecteur
Comment bien faire valoir ses droits d’inventeur ?
Partez à la recherche de 60 trésors fabuleux !
L’or des Volques Tectosages (- 279)
La riche tombe du roi wisigoth Alaric (507)
Les médaillons d’or de la reine Frédégonde (597)
Les reliquaires sacrés de Charlemagne (785)
Le trésor qui coûta la vie à Richard Cœur de Lion (1199)
Où est caché le trésor des Cathares (1244) ?
Sur la trace de l’or des Templiers (1307)
Un plan secret des Templiers à déchiffrer (1313)
À la recherche de la rançon de Jean le Bon (1356)
L’inestimable épée de Jeanne d’Arc (1430)
La fortune de Gilles de Rais, le dépravé (1440)
Les fabuleux bijoux d’Agnès Sorel (1450)
Sur la piste du trésor des Incas (1533)
Où Diane de Poitiers a-t-elle caché son immense fortune (1566) ?
Les étranges talismans de Catherine de Médicis (1589)
Le trésor de Brinvilliers, la marquise empoisonneuse (1676)
À la recherche de l’épave du Soleil d’Orient (1681)
L’énigmatique cryptogramme de La Buse (1730)
Les nombreux magots du bandit Mandrin (1755)
Les louis d’or de l’épave du Télémaque (1790)
Les 9 caisses de l’abbaye de Molesme (1790)
Le trésor de Mirabeau existe-t-il vraiment (1791) ?
Sur la piste du trésor de Louis XVI (1791)
Les cloches de l’église de Saint-Antonin-Noble-Val (1792)
Où est cachée la statue en or massif de l’abbaye de Saintes (1792) ?
Le trésor de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (1792)
Les canons de bronze des Républicains (1793)
Les innombrables trésors de la comtesse du Barry (1793)
Les caches à trésors des îles Chausey (1794)
La colossale fortune du marquis de Laborde (1794)
Le magot de Boutillier de Saint-André (1794)
Les trésors des émigrés débarqués à Quiberon (1795)
Le coffret du Comte de Sombreuil (1795)
L’étrange puits au trésor de l’île aux chênes (1795)
Les bons au porteur du vendéen Stofflet (1796)
Les 6 000 louis d’or de Charette (1796)
Les caches de Beau-François, le chef des chauffeurs de la Beauce (1800)
Des milliers de météorites enfouies dans le sol à L’Aigle (1803)
Les roubles en or de la bataille d’Austerlitz (1805)
Les documents compromettants de Joseph Fouché (1810)
Les fabuleux trésors de la retraite de Russie (1812)
Les rarissimes Aigles de l’armée impériale (1814)
Les 40 000 pièces d’or de Joséphine de Beauharnais (1814)
Les 11 malles pleines de bijoux de Jérôme Bonaparte (1814)
Les 1 850 pièces d’or perdues par Napoléon dans un ravin des Alpes (1815)
La caisse d’or de l’armée hollandaise à Waterloo (1815)
Les diamants de Joachim Murat (1815)
La mystérieuse carte de l’île des Cocos (1821)
Les trésors volés aux empereurs de Chine (1860)
L’étrange pierre tombale de Rennes-le-Château (1886)
À la recherche des trésors du Titanic (1912)
Les bijoux volés par Landru, le séducteur de Gambais (1922)
Les 85 tonnes d’argent du paquebot anglais City of Cairo (1942) - Remontées à la surface en avril 2015 !
Les 6 caisses d’or de Rommel au large de la Corse (1943)
La cargaison de métaux précieux du sous-marin japonais I-52 (1944)
La Chambre d’Ambre est-elle dans l’épave du Wilhelm Gustloff (1945) ?
Un milliard d’euros en diamants dans le sous-marin allemand U-1001 (1945)
Les objets précieux volés par Petiot, le médecin psychopathe (1946)
Les 25 pots manquants du trésor de Saint-Wandrille (1954)
Sur la trace de la Chouette d’Or (1993)
Bibliographie
Adresses utiles
Revues spécialisées
Boutiques spécialisées dans la vente de matériel de détection
Sites Internet
Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €
Ce livre est disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr, et en librairie
La presse en parle
« Le livre indispensable à tout passionné de trésors ! » RTL
« Une bible pour ceux qui voudraient découvrir (et pourquoi pas chasser ?) les trésors ! Truffé d’anecdotes et d’histoires détaillées, ce livre divulgue également des pistes pour localiser ces merveilles ». ÇA M’INTÉRESSE
« Un livre qui donne des pistes pour tenter de retrouver 60 trésors fabuleux ». LE FIGARO
« On a pris du plaisir à lire ce livre : ce n’est pas une histoire de trésor de plus, c’est un almanach qui vous ouvrira des horizons lointains et des perspectives d’évolution en matière de recherche de trésors ! ». MONNAIES ET DÉTECTION
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Marc MENANT
Bien réel le surnaturel
Un duo de spécialistes revisite le domaine du surnaturel. Comme dans un match de tennis, ils se renvoient la balle avec beaucoup d'énergie, à coups de service gagnants et de montées au filet !
D'un côté, Marc MENANT, écrivain et journaliste, animateur pendant de nombreuses années d'une émission sur le paranormal, très suivie sur EUROPE 1.
De l'autre, Serge TRIBOLET, psychiatre des hôpitaux (expert en matière de schizophrénie) et docteur en philosophie.
Cette joute littéraire donne un passionnant ouvrage sur l'influence de l'esprit sur la matière, les guérisons miraculeuses, les mystères de l'effet placebo, l'écriture automatique, la télépathie, les manifestations des mystiques, les physiologies bizarres...
Autant de phénomènes observables qui questionnent la science, ses limites et notre manière de penser.
Toute réflexion sur le surnaturel est une étude de la condition humaine.
Les deux auteurs mènent cette réflexion en croisant les informations, en offrant leurs témoignages, en confrontant leurs avis sur ces phénomènes inexpliqués ou inexplicables.
Deux auteurs, deux styles, deux points de perspective pour envisager les expériences surnaturelles.
Editions Alphée. Jean-Paul Bertrand
250 pages - 19,90 euros
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Alain MOREAU
Cet ouvrage consacré à la psychokinèse nous présente ce sujet psi incontournable qu’est Jean-Pierre Girard. Ce dernier est connu pour manifester le même genre d’effets psychokinétiques sur la matière qu’Uri Geller. D’où lui viennent tous ces pouvoirs ? Pour le savoir, nous serons plongés dans l’enfance de Jean-Pierre Girard, sa découverte de la “PK”, sa période de « salons », ainsi que ses premières expériences sous contrôle scientifique. Nous étudierons ensuite diverses manifestations de psychokinèse associées à d’autres sujets PK, dont celles de Jean-Marie Le Gall qui a manifesté le même type de capacités d’action sur la matière avant de se consacrer notamment au « magnétisme ». Le Gall a aussi participé à des expériences sous contrôle scientifique. Nous découvrirons d’autres expériences menées sur des objets métalliques, notamment par des enfants. La psychokinèse n’est pas réservée à une élite ! Formés par Jean-Pierre Girard, des amateurs sont parvenus à développer des phénomènes psychokinétiques comme la rotation de cônes non magnétiques sous bocal de verre, le pliage de barres en duralumin, etc. Cet ensemble de données démontre de manière objective la réalité de la macro-psychokinèse et notamment de ce qui a été appelé, dès les années 1970, l’effet Geller ou « l’effet G »
Agir au coeur de la matière
Quand la science se penche sur les phénomènes de psychokinésie
Découvrez les incroyables pouvoirs de la psychokinèse à travers le parcours fascinant de Jean-Pierre Girard, un personnage incontournable dans le domaine psi. Dans cet ouvrage de référence, plongez dans l'enfance mystérieuse de Jean-Pierre et assistez à sa découverte de la "PK". Vous serez témoin de ses impressionnantes manifestations psychocinétiques sur la matière sous contrôle scientifique.
Mais ce n'est pas tout ! Vous découvrirez également les exploits d'autres sujets "PK", comme Jean-Marie Legall, qui a lui aussi démontré des capacités psychokinétiques impressionnantes sur la matière.
Des expériences étonnantes sur des objets métalliques, même par des enfants, nourriront votre esprit curieux.
Ce livre révèle que la psychokinèse n'est pas réservée à une élite. En suivant les enseignements de Jean-Pierre Girard, des amateurs passionnés ont réussi à développer des phénomènes psychokinétiques étonnants tels que la rotation de cônes non magnétiques sous bocal de verre ou le pliage de barres en duralumin.
Préparez-vous à découvrir la réalité objective de la macro psychokinèse, notamment l'effet Geller, surnommé "l'effet G", qui a été étudié depuis les années 1970. Ce livre vous embarque dans un voyage extraordinaire au coeur du paranormal et vous dévoile un monde énigmatique où la pensée façonne la matière.
285 pages- 22,00 euros-ISBN : 978-2-35784-374-5 OU CONTACTEZ JMG ÉDITIONS
Pour contacter directement l'auteur :
alainmoreau7@free.fr
Cet ouvrage fait suite à deux volumes consacrés à la psychokinésie, tous deux publiés par JMG éditions:
Micro PK et médiums à effets physiques- Tome 1
Alain Moreau
20,50 euros- 297 pages
et
Psychokinèse : l'effet Geller-Tome 2
Alain Moreau
21,50 euros- 340pages
CONTACT PRESSE : JMG éditions
E-mail : auteur@jmgeditions.fr - tél : 03 22 90 11 03
LA TRILOGIE SUR LA PSYCHOKINÈSE DE ALAIN MOREAU EST UN OUVRAGE MONUMENTAL INCONTOURNABLE.
François Ranky
EN VENTE DANS TOUTES LES BONNES LIBRAIRIES.
LE LIVRE DES PROPHETIES
-Peut-on connaître certains aspects de l’avenir de notre planète ? Les prophéties datées se vérifient-elles parfois ?
-Nostradamus était-il un historien ou un prophète, et que valent ses “prophéties” ?
-Qui sera Pierre le Romain, le personnage qui, d’après la prophétie des papes, succédera à Benoît XVI, lequel correspond à la lllème et dernière devise latine de la prophétie dite de Malachie ?
-Que penser des prophéties bibliques (Apocalypse de saint-Jean, etc..) pour notre époque ? -Existe t-il un code secret dans l’Ancien Testament ?
-Y aura t-il, comme le suggèrent de nombreuses sources (apparitions mariales, communications médiumniques...), des catastrophes d’ampleur planétaire ?
-Le “troisième secret” de Fatima a t-il été réellement révélé ?
-Comment la prière et la méditation agiraient-elles dans la prévention de catastrophes d’ampleur planétaire ?
Alain Moreau s’efforce de répondre à toutes ces questions dans cet ouvrage de référence ainsi qu’à d’autres sujets : millénarisme et fin du Monde, apocalypse et groupes sectaires.
Il évoque les différentes sources relatives aux prophéties concernant la période dite de la Fin des Temps, compare ces sources, montre les rapprochements et les oppositions que l’on trouve au niveau de celles-ci, tout en s’efforcant de démêler le vrai du faux. Alain Moreau privilégie, dans cette analyse, les éclaircissements apportés par les données extraites de la littérature ésotérique et médiumnique contemporaine.
Un ouvrage passionnant !
Titre : Le livre des prophéties
Editions : Le temps présent.
Le site de Alain Moreau : www.mondenouveau.fr
Le site de l'éditeur : www.parasciences.net
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Communications Interdimensionnelles
Alain Moreau
Certains sujets classés Psi captent des informations, des messages, par des canaux non physiques. Alain Moreau, nous propose dans son livre qui vient de paraître:
“Communications Interdimensionnelles” des hypothèses d’explication des mécanismes de la médiumnité.
Editions JMG
Collection d’au-delà.
Alain Moreau
L’auteur : Outre la parapsychologie, Alain Moreau, écrivain, chercheur en parapsychologie, s’intéresse aux divers aspects de l’ufologie, de l’ésotérisme et de la spiritualité.
Visitez le site d’Alain Moreau : www.mondenouveau.fr
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Francine NEGRE Y ROSSELLO
AU DELA DE LA MORT
Editions : Témoignage.
116 pages.
12 euros 50.
ISBN 978-2-9530083-1-9
Nous nous posons tous la même question : y-a-t-il un Au-delà ? La vie continue-t-elle après la mort physique. Ce livre témoigne des expériences de "Transcommunication instrumentale (TCI)" de l'auteur, sans toutefois prétendre prouver quoique ce soit. L'auteur souhaite que son témoignage permette à son prochain d'échapper au désespoir de l'absence des êtres aimés et lui donne la force de réagir. EMOUVANT.
Pour joindre l'auteur cliquez sur : ava.nyr@shdnet.fr
ou 06 77 32 75 14
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Hubert PAUGAM
LE RENARD QUI CHERCHAIT LE PRINTEMPS
PAYSAN-VOYAGEUR-ECRIVAIN et... CHERCHEUR DE TRESOR
Notre ami Hubert vient de publier son sixième livre chez Flammarion :
Le renard qui cherchait le printemps
Un couple de renards met au monde un bébé curieusement tout blanc. Il n’est pas comme les autres : ses frères et soeurs sont bruns. Alors ses parents l’abandonnent.
Pour survivre, Blanchot devra affronter de nombreux dangers dont l’homme, l’ennemi le plus redoutable, au cours de périgrinations incroyables, dans des régions hostiles. Le petit renard est très débrouillard mais atteindra-t-il le pays où règne l’éternel printemps ?
Un très joli roman, poétique, passionnant, accessible dès 9 ans où les personnages-animaux évoluent dans des paysages de rêve et que nous recommandons sans réserve.
Le renard qui cherchait le printemps
Auteur : Hubert Paugam
Editions Père Castor - Flammarion - 160 pages -
Nombreux dessins
Toutes librairies - Prix 6,50 euros
Pour en savoir (beaucoup) plus sur Hubert Paugam :
PAYSAN-VOYAGEUR-ECRIVAIN et... CHERCHEUR DE TRESOR
Cliquez sur notre catégorie : LIENS AMICAUX.
Le dernier livre de Hubert Paugam :
« Odhiambo et la Montagne magique »
Odhiambo, né avec les cheveux blancs comme neige, est rejeté par la population de son village. Il doit fuir avec sa mère sur l’île de son enfance… où il rencontrera son meilleur ami : Ooko, un aigle pêcheur. Orphelin à dix ans, Odhiambo part en compagnie d’Ooko à la recherche de la Montagne magique où il espère échapper à la méchanceté des hommes. Ce livre est un fantastique voyage à travers la Tanzanie et le Kenya, permettant des rencontres extraordinaires avec Bad Boy le crocodile, un sorcier-renifleur, Talek la mangouste, un lion blanc, John le pilote de la montgolfière et Emma, la nouvelle amie d’Odhiambo…
Éditions L’Harmattan Jeunesse - 128 pages – 14 € - Illustrations de Sylvie Faur
Ouvrage disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et en librairie
« J'ai écrit cette histoire à la fois pour faire découvrir aux enfants l'incroyable beauté de l'Afrique de l'est (ses lions, ses éléphants, ses hippopotames...) et aussi pour évoquer le triste sort réservé à certains albinos, enlevés puis découpés en petits morceaux par des sorciers sans foi ni loi...J'ai moi-même vécu un certain temps sur la même rive du lac Victoria où j'ai fait naître Odhiambo, mon jeune et intrépide héros...Bien qu'il ne soit pas un véritable albinos (ils ne peuvent aller au soleil), il n'en est pas moins rejeté par les siens (à l'exception de sa mère) et recherché par un sorcier...».
Hubert Paugam
Pour en savoir plus sur l’auteur
Hubert Paugam a été photoreporter pour l'agence Explorer et diverses revues.
Cet aventurier de l’esprit, philosophe, poète, mangeur d’absolu, a bourlingué aux quatre coins du monde : Islande, Égypte, Afghanistan (où il rencontre Dominique son épouse, infirmière pour Médecins sans frontières)...
« Odhiambo et la Montagne magique » est son cinquième livre pour la jeunesse, après « Rostam de l’Hindou Kouch » (Archimède/L’école des loisirs - 1994) - « Gengis Khan le fils du Ciel Bleu » (Le Seuil Jeunesse - 2009) - « Le renard qui cherchait le printemps » (Castor Poche Flammarion - 2011) - « Kit et l’éléphant blanc » (Castor Poche Flammarion – 2012).
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RANKY
ENCYCLOPÉDIE DU MYSTÈRE
L’Encyclopédie du Mystère est un ouvrage incontournable, contenant une multitude de révélations incroyables. Ranky revisite les événements étranges et les personnages hors norme qui ont interpellé les publics du monde entier depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours.
L’ouvrage est rigoureusement exact et précis au niveau historique et apporte un nouvel éclairage dans le domaine si controversé de la parapsychologie. Il nous fait découvrir des phénomènes paranormaux jusqu’ici inexpliqués, nous dévoile des trucs jalousement gardés secrets jusqu’à ce jour, ce qui constitue une innovation sans précédent.
Dans cet ouvrage passionnant, Ranky lutte contre l’obscurantisme en s’appuyant sur la rigueur scientifique et l’expérimentation. Le lecteur sera littéralement happé, chapitre après chapitre, par l’extraordinaire qui surgit à chaque nouvelle page. Vous pourrez enfin faire la part du vrai et du faux, en toute lucidité.
Paranormal, enfin la vérité !
Voyance, fantômes, transmission de pensée, guérisseurs et autres manifestations mystérieuses, j’y crois, j’y crois pas, à chacun sa liberté de penser, mais il faut savoir que ce qui rend fanatique n’est pas le trop mais le manque de connaissance. On ne peut pas être péremptoire dans ses propres conclusions sur de simples suppositions personnelles concernant le domaine tellement sensible et complexe de la parapsychologie.
IL FAUT CONNAÎTRE L’HISTOIRE DE LA PARAPSYCHOLOGIE AVANT DE PRÉTENDRE EN PARLER.
C’EST CE QUE PROPOSE CE LIVRE
Dans cet ouvrage monumental, passionnant, Ranky, le magicien qui défend le paranormal, fait entendre la voix qui manquait jusqu’à aujourd’hui. Il apporte sa contribution à une recherche plus pointue de la vérité et aide à lutter contre l’obscurantisme.
Date de parution 16 février 2012
400 pages
Près de 200 photos et documents
Editions TrajectoirE
L’auteur : Ranky, illusionniste professionnel est le créateur du Comité Illusionniste d’Expertise et d’Expérimentation des Phénomènes Paranormaux. (CIEEPP)
Ce Comité, destiné à séparer le vrai du faux en ce qui concerne les phénomènes paranormaux est le seul Comité français d'illusionnistes agréé par la communauté scientifique.
Ranky est très souvent sollicité par les scientifiques et la télévision pour établir des protocoles rigoureux d’expérimentation des phénomènes paranormaux. Il a personnellement démystifié les "chirurgiens à mains nues" ou le “motard masqué” lors de l’émission Mystères (TF1) et a, dernièrement, authentifié les étonnantes capacités paranormales de deux célèbres voyants dans l’émission “La science face au paranormal” (Canal + et Arte.)
Ranky est l’auteur de trois livres consacrés au "paranormal" et de romans, poésie, ouvrages historiques.
ENCYCLOPÉDIE DU MYSTÈRE
Le point de vue d' Emmanuel COLLOT
Voilà réunis sur près de quatre siècles, du 17ème au 21 ème, tout ce qui a pu se faire en terme de tours de magie, prestidigitation, et vieille tradition née avec l'essor du spiritisme bourgeois pour les supercheries en tout genre. Du fakirisme aux derniers soubresauts spirites new age de la fin des années 70, puis jusqu'à nos années si propices au sensationnalisme médiatique. Ranky explore tout, met tout à l'épreuve de son scalpel à la fois érudit et passionné. Il en résulte un ouvrage fort et sincère, clair dans son dessein et remarquablement honnête dans son point de vue toujours aux antipodes des critiques acerbes et des fanatiques aveugles. Car bien loin de céder à l'une ou l'autre tendance, Ranky ne prêche pas pour un scientisme forcené ni pour cet idéalisme post dix-neuvième dangereux, pour ne préférer que cet espèce de didactisme vécu comme une profession de foi.
L'ouvrage dont il est question ici s'affiche donc comme une somme éminnement érudite, que ce soit par son abord historique fortement documenté en exemples de faux mais aussi en cas totalement impossible à expliquer. Cette position fortement contrastée, donc, confère à l'auteur une légitimité critique avec laquelle il ne prend jamais de risque. Pas de croyance aveugle ni de despotisme intellectuel, juste un jeu de mise en doute comme aurait pu le faire un Descartes, mais sur ce qui paraît plus impalpable tout en étant pas toujours en menace de se voir automatiquement relayé au charlatanisme. Les exemples sont divertifiés au possible dans ce livre. Ranky nous fait voyager de pays en cultures avec toujours ce goût acerbe pour le trait qui fait chavirer toute escroquerie comme celui plus subtile qui bien au contraire nous fait vasciller sans pour autant nous faire tomber dans la croyance servile. Cette encyclopédie du mystère est donc à marquer d'une pierre blanche. Car pour avoir été le fondateur d'un comité d'illusionnistes experts faisant autorité, Ranky n'en est pas moins un chercheur sincère qui nous prend par la main, comme le dit si bien le journaliste scientifique Jean-Yves Casgha, sans pour autant la lâcher quand il s'agit de nous faire voyager au travers de ce miroir ou tout devient possible, même si c'est faux. Oeuvre érudite, sage et rêveuse à la fois, cette encyclopédie du mystère demeurera un des grands moments du genre, par le simple fait que l'auteur se plaçant du côté de l'illusionniste semble plus à même de juger ce milieu si enclin à la tromperie, au complot, au scandale ou au sourire amusé. Pour peut-être au bout du compte nous en fournir la substantifique moelle qui en fait bien autre chose qu'un simple passe temps de charmeur de serpents en manque d'inspiration. Bien loin de nous convertir au scepticisme absolu, cet ouvrage nous invite seulement à une odyssée au coeur d'une science réelle, entre habile jeu d'illusion et quelque chose de plus complexe encore pour l'esprit humain mais dont il nous fait effleurer la magnificence par une espèce d'intuition. Une réussite absolue et un réel plaisir communicatif...
Emmanuel Collot
Ecrivain.
"Bravo ! Succès mérité pour ce livre extraordinaire".
J’ai acheté "Encyclopédie du mystère" sur le site www.amazon.fr Du coup j’ai
eu connaissance du classement des ventes au 7 mai 2012 : 18.267 sur 1.519.000 livres. Bravo ! Succès mérité pour ce livre extraordinaire. Et pour l’auteur !
Claude Cé. 11mai 2012
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"Je n’ai jamais lu nulle part de pareilles anecdotes".
J’ai particulièrement apprécié le chapitre "Signes et rencontres". Ces histoires concernant Jacques Brel, Gérard Séty, Bernard Loiseau, Michel Simon et autres personnages célèbres sont incroyables. Je n’ai jamais lu nulle part de pareilles anecdotes. Je n’ai pas pu résister à vérifier celle de la célèbre actrice disparue en 1967 Junie Astor. Ca ne peut pas être que des coïncidences. Plus que troublant.
Ecrit par : Pascal Henri.
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"Un subtil appel à élargir sa pensée".
Bonjour,
J'ai reçu votre livre en service presse et ai été très agréablement "illusionnée"!! Je m'attendais à de l'ésotérisme et j'ai découvert un subtil appel à élargir sa pensée.
Pourquoi présenter cet ouvrage dans une rubrique titrée "neurosciences-sciences"? Tout simplement parce qu'en bon illusionniste, le grand magicien Ranky joue du contraste entre apparence (le titre de son livre) et réalité (son contenu). Confronté à l'inexpliqué dans sa vie personnelle et professionnelle, Ranky a pris le parti de la raison plutôt que du rationnalisme: ce qui ne s'explique ni par la nature ni par la technique mérite d'être étudié. Fort de ce constat, il s'est proposé avec d'autres collègues de mettre gracieusement sa maîtrise de l'illusion et du trucage au service de la recherche. Un parti pris audacieux qui lui vaudra un parcours de vie haut en couleurs! On s'attendait à une présentation de phénomènes paranormaux, c'est finalement un subtil plaidoyer pour l'étude du parapsychologique que révèle en filigrane cet historique de la liaison passionnelle qu'entretiennent sciences et "magies" depuis des siècles. Un pavé sympathique dans la mare de nos préjugés!
Amitiés.
Ecrit par Muriel Rojas Zamudi le 28 03 2012
Pour le site Arts et Thérapies, cliquez sur : Muriel Rojas
ALLEZ DANS : SELECTION NEUROSCIENCES-SCIENCES
Dans cette rubrique, vous trouverez des ouvrages traitant de sciences et spiritualités, de l'extraordinaire fonctionnement de la conscience...
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"Je n'ai pas encore lu en intégralité le texte. Rien qu'avec cette anecdote, l'ouvrage vaut son pesant... de lecture !"
"Je n'ai pas encore lu en intégralité le texte, mais mon attention a été attirée par les commentaires à propos de la fameuse émission télévisée de mars 1987 : l'émission "Droit de réponse" consacrée à Uri Geller. C'est avec "plaisir" que j'ai pris connaissance des errements mensongers (que j'ignorais totalement) de Gérard Majax à propos du contenu de cette émission. Déjà, au début, j'avais immédiatement repéré l'inexactitude relative à la "voyance" (Majax avait évoqué une émission consacrée à la voyance, ce qui était bien sûr inexact). Puis, j'"apprends" que l'illusionniste contrôleur (dans l'expérience avec JPG) était Ranky. "Ah bon !", me suis-je dit avec étonnement. A l'époque, je ne l'avais pas remarqué ! Et puis, je me suis dit : mais c'est inquiétant, cette histoire, surtout lorsqu'on connaît le contexte (le "petit coup de pouce" qu'il ne fallait pas donner, surtout devant plusieurs millions de télespectateurs)... Ranky a donc été le complice de JPG dans cette histoire ? Et puis, poursuivant ma lecture et prenant connaissance du commentaire de Ranky, je me suis senti "soulagé". Ouf, le "contrôleur" était l'hypnotiseur Dany Dan ! Par contre, "chapeau" (d'âne) pour le mensonge éhonté de l'illusionniste Majax qui se targuait de pourfendre les escrocs du paranormal, à moins qu'il n'ait été victime d'un inquiétant signe précurseur de la maladie d'Alzheimer (ce qui, quand même, est fort peu probable !). Et puis, confondre les cubes en bois avec des dés à jouer, il faut le faire. Grave... A sa décharge (si on peut dire), le pourfendeur devait tellement piaffer d'impatience dans sa loge (pour n'en sortir qu'à la fin de l'émission, tel un diable sortant de sa boîte) qu'il ne devait pas faire trop attention à ce qui se passait sur le plateau. Il n'avait qu'une chose en tête : sortir "de là" pour "démontrer" la prétendue fumisterie. Cela n'excuse pas la mauvaise foi et l'étrange amnésie de cet individu... Rien qu'avec cette anecdote, l'ouvrage vaut son pesant... de lecture !"
Ce commentaire a été posté par Alain MOREAU. Ecrivain.
Le site de Alain MOREAU :www.mondenouveau.fr
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Indiquer des voies d'explorations. Bravo !
Un tel ouvrage a le mérite sinon de faire le point sur l'univers du paranormal, mais du moins d'indiquer des voies d'explorations. Le doute est un vecteur de la recherche. Plus le lectorat aura des points de références plus on peut penser que les chercheurs et le grand public élargiront leur connaissance.
j'ai inscrit cet ouvrage que j'ai hâte de lire, dans le cahier de suggestion d'achat de ma bibliothèque municipale.
Bravo!
Écrit par : gérard KUNIAN, Illusionniste| 16.03.2012
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Livre au titre révélateur " Encyclopédie du Mystère ", de la connaissance, du savoir, de la réalité et du partage....
qui donne toute les informations explicites, relatives à son étude, tellement que les détails sont précis et sans ambiguïté sur les questions du paranormal et de la magie. Enfin quelqu'un qui ose dire la vérité....
Bravo Ranky
Barbier christian
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Un ouvrage vaste et détaillé
Bonjour Mr Ranky,
Quand j'ai lu la table des matières, je suis immédiatement allée sur amazon commander votre livre. Je l'attends avec impatience.
Toutes mes félicitations pour avoir écrit cet ouvrage si vaste et détaillé ! Tous mes remerciements aussi !
Christiane Riedel
Ne manquez pas de consulter le blog passionnant de Christiane RIEDEL, thérapeute de l’âme, spécialiste de l’interprétation des rêves, continuatrice de l’œuvre de C G Jung, fondatrice de l’Académie d'Interprétation des Rêves «Ailleurs Vécu», consultante, formatrice, auteure, conférencière.
Son blog : http://christiane-riedel.blogspirit.com/
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Livre introuvable ?
Bonjour à tous,
J’entends parler de tous les côtés du nouveau livre de Ranky intitulé "Encyclopédie du mystère". Il est parait-il en vente dans toutes les librairies. J’habite à 60 kilomètres de Paris et aucune des librairies de ma ville ne le vend.On m’a proposé de le commander mais comme je pars pour des périodes de quinze jours ou plus, à cause de mon métier, cette solution n’est pas possible. On m’a conseillé de m’adresser à des librairies spécialisées, ce que j’ai fait mais sans succès. J’ai téléphoné, par exemple, à une librairie (Dix de coeur) de Nantes, ville dans laquelle je dois me rendre (je suis représentant en outillage), elle n’a pas le livre. Je suis retourné sur le site de l’auteur où j’ai trouvé une publicité pour la librairie de l’Inconnu à Paris. Pas plus de chance. Le livre n’y est pas en vente. En désespoir de cause j’ai réussi à joindre Ranky, qui m’a dit ne pas être habilité à vendre des livres et de m’adresser à un libraire. Il aurait bien accepté de m’en fournir un exemplaire, à titre exceptionnel, pour me dédommager des tracas causés par mes démarches infructueuses, mais il n’en possède aucun. J’ai trouvé cela mystérieux si je puis dire !!
Un petit mot encore : si ce dernier ouvrage est de la même veine que le précédent que je possède ("Le paranormal de mes yeux vu"), je ne vois pas pourquoi cette encyclopédie est uniquement en vente dans les librairies ésotériques et non dans les librairies de littérature générale ?
Laurent Derbécourt
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Bonjour Laurent,
La mise en place d’un livre ne se fait pas instantanément et d’un seul coup dans la France entière et même plus loin. Mais bonne nouvelle : la librairie de l’inconnu, pour ne citer que celle-là, attend l’ouvrage d’une heure à l’autre. La distribution en librairies sera bouclée d’ici très peu de temps.
Pour répondre à votre question, les librairies spécialisées ne sont pas les seules à proposer ce livre. La plupart des librairies de littérature générale possèdent un rayon spécialisé.
Votre impatience montre tout l’intérêt que vous portez à cet ouvrage. Je vous remercie de votre confiance.
Bonne journée.
Ranky
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Du pur régal
L’histoire des phénomènes étranges en parallèle avec l’illusionnisme souligné des commentaires de l’auteur est un pur régal. C’est du jamais vu. L’ ouvrage est impressionnant. Félicitations.
Hélène
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Une oeuvre de salubrité publique
Cher Monsieur Ranky
Selon votre expression, vous revisitez l’histoire des phénomènes paranormaux dans la première partie de votre livre. On aurait pu s’attendre à un texte hermétique encombré de formules techniques. Mais non, le style est clair, parfaitement compréhensible, parsemé d’humour.
Dans la seconde partie, vous secouez le panier de crabes du monde paranormal, directement sur le terrain. Ce n’est pas triste du tout ! Je suis tombé de la tour Montparnasse quand j’ai appris les mensonges et malversations de certaines “Stars” de la télé, de certains journalistes véreux, d’une poignée de scientifiques égarés, d’un bon nombre de célébrissimes voyants, et même de quelques-uns de vos collègues magiciens, qui n’hésitent pas une seconde à rechercher dans ce domaine, plutôt que la vérité, une activité commerciale des plus douteuses..... Effarant !
J’avais jugé un peu disproportionnées les paroles du rédacteur en chef d’un célèbre magazine, Etienne Drapeau, qui affirmait que votre démarche faisait oeuvre de salubrité publique, qu’elle était courageuse, et que vous devriez même être subventionné. Aujourd’hui je suis de son avis.
Votre ouvrage est édifiant ! C’est très bien écrit. J’ai appris beaucoup de choses. Même des tours de prestidigitation. Merci.
Michel (journaliste)
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Des exemples choisis astucieusement
Certes, l’histoire des mystères existe mais elle est disparate. On ne l’approche que par bribes dans des revues, des livres, des films, sur internet. Dans l’Encyclopédie du Mystère, on les trouve regroupées, classées, analysées, avec des exemples choisis astucieusement. Quel beau travail ! Passionnant !
Jean-Claude Barque
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Livre de chevet
J’ai trouvé mon livre de chevet.
Bravo.
Dorian
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Je reconnais mon erreur !
Je viens de terminer la lecture de l’Encyclopédie du Mystère de Ranky. Je suis magicien professionnel. Je n’avais rien compris à la démarche de Ranky. J’étais dans l’erreur la plus totale à son endroit. Je le regrette. Mon entêtement depuis 25 ans est effrayant. Je suis médiatiquement assez connu. Je ne signe pas ce commentaire pour éviter les sarcasmes d’une majorité de collègues. Ranky me connait bien et je m’engage à prendre mes responsabilités dans le cadre d’une réunion sur le sujet, qui serait organisée par les cercles magiques.
Dany
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Incroyable !
La première partie de l’Encyclopédie du Mystère raconte l’histoire de la parapsychologie et décrit, avec précision et sans bla-bla inutile, des personnages hors normes que l’auteur nous aide à mieux comprendre. C’est d’une grande rigueur historique. La seconde partie du livre est consacrée à l’auteur qui décrit les faux et vrais phénomènes dont il a été témoin. Instructif, incroyable.
Jean-Daniel Mocquet
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Ce livre rétablit la réalité des choses
Ce qu’on nous montre à la télévision dans des dossiers célèbres ou non n’est pas toujours la vérité. On nous raconte souvent n’importe quoi. Ce livre rétablit la réalité des choses. Félicitations et amitiés à Ranky qui, en plus d’ètre un artiste de grand talent, est aussi un excellent voisin. Il me reconnaitra.
Signé : La casquette
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Devenez plus savant
Avec l’Encyclopédie du Mystère de Ranky, je ne suis pas devenu sorcier. Mais je suis devenu beaucoup plus savant. Félicitations.
Un collègue magicien. RG.
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La fin des idées fausses
Avant la lecture de cet ouvrage je me croyais très instruit du mystère paranormal. J’ai changé d’avis. J’avais surtout des idées personnelles fausses, il faut bien le dire, entretenues par une certaine télé. Je recommande vivement ce livre étonnant.
Albert Cohen
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Chapeau
Bravo, 100 fois bravo pour ce livre !!! Et en plus Ranky nous dévoile une bonne trentaine de tours de magie. Alors là : Chapeau “de magicien”
Gérald
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Une lectrice comblée
Mr Ranky
J’ai assisté à votre conférence-démonstration à Paris. C’était fabuleux. J’avais acheté votre précédent livre et j’attendais impatiemment l’Encyclopédie du Mystère. Je suis comblée. Recevez mes félicitations et mes remerciements.
Solange
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Le paranormal de mes yeux vu
Voyance, fantômes, statues qui pleurent des larmes de sang, télépathie, hypnose, psychocinèse, guérisseurs et autres rebouteux, il ne se passe pas une année sans que s’étalent dans les journaux ou à la télévision, ces phénomènes “surnaturels” ou les exploits de médiums aux performances inexpliquées. Aussitôt, la polémique fait rage, opposant ceux qui ne croient à rien à ceux qui croient à tout.
Convaincu de l’existence de phénomènes paranormaux, l’illusionniste Ranky crée en 1976, un comité d’expertise et d’expérimentation. Son but : défendre le paranormal par la dénonciation des truqueurs.
Voici les révélations et les confidences de Ranky. En effet, tous les phénomènes produits par les médiums peuvent être imités par l’illusionnisme, c’est-à-dire par trucages, mais cela ne prouve pas que les véritables phénomènes n’existent pas. Les illusionnistes spécialisés sont, bien évidemment, les mieux placés pour détecter les fraudes, et le système d’investigation mis en place par ce comité français, le seul reconnu par des scientifiques du monde entier, permet d’effectuer un salutaire travail de ménage.
Le paranormal, de mes yeux vu.. c’est trente ans d’enquêtes vécues sur le terrain. Pas de théories fumeuses, pas de vues de l’esprit. A travers un nombre impressionnant de faits et de cas réels auxquels l’auteur fut directement confronté, ce livre fait la part du vrai et du faux parmi les innombrables expertises de ces phénomènes. Vous retrouverez tout au long de ce récit captivant les dossiers qui ont tenu la France et quelquefois le monde en haleine, des chirurgiens à mains nues jusqu’à la prestation fantastique du motard masqué, l’homme qui a traversé Paris à moto, les yeux bandés. Vous découvrirez aussi des cas moins connus mais tout aussi stupéfiants, avec, la plupart du temps, la révélation du trucage !
Après avoir lu ce livre, plus jamais vous n’appréhenderez le domaine si controversé de la parapsychologie avec le même regard. Chaque fois, à la lecture de tout article, à la vue de tout reportage sensationnel, une question s’imposera à votre esprit : les illusionnistes experts ont-ils été interrogés sur ce miracle que l’on me présente ? Si la réponse est non, alors le reportage en question risque de ne pas être totalement sérieux.
Cet ouvrage très attendu par les uns, redouté par les autres est une véritable oeuvre de salubrité publique.
Un livre passionnant, capital.
Le paranormal de mes yeux vu.
376 pages.
Environ 150 photos et documents, la plupart inédits.
Editions Trajectoire.
Collection Les Incontournables.
Parution avril 2006
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Vérité et illusions de la parapsychologie
Ranky livre ses premières confidences et révélations dont certaines seront encore developpées dans "Le paranormal de mes yeux vu". Une première mondiale sur "l'illusionnisme et le paranormal". Avis aux collectionneurs.
224 pages.
Editions Dervy.
Parution Mars 1996.
UNE OFFRE EXCEPTIONNELLE RESERVEE AUX AMIS DE NOTRE SITE :
Achetez directement chez l’auteur cet ouvrage qui fait date dans l’histoire de la “prestidigitation face au paranormal”.
Une oeuvre incontournable pour se faire une idée précise sur ces phénomènes troublants.
IL RESTE QUELQUES EXEMPLAIRES NEUFS (DISPONIBLES DE SUITE) CEDES A UN PRIX-CADEAU.
1) Etablissez un chèque de 12 euros (TOUT COMPRIS) à l’ordre de Ranky.
2) Adressez votre courrier à cette adresse : Secrétariat Ranky 29, rue Paul Vaillant-Couturier 94380 Bonneuil-sur-Marne.
3) Vous recevrez votre exemplaire NEUF (dédicacé sur demande) par retour du courrier.
VERITE ET ILLUSIONS DE LA PARAPSYCHOLOGIE
Convaincu de l’existence de phénomènes paranormaux, Ranky crée en 1976 un comité d’expertise et d’expérimentation. Son but : défendre le paranormal par la dénonciation des truqueurs.
A travers un nombre impresssionnant de faits et de cas réels auxquels l’auteur fut directement confronté, ce livre fait la part du vrai et du faux parmi les innombrables phénomènes paranormaux : fantômes, poltergeist, statues qui pleurent des larmes de sang, télépathie, chirurgie à mains nues...
Après avoir lu ce livre, plus jamais vous n’appréhenderez la domaine si contreversé de la parapsychologie avec le même regard. Chaque fois, à la lecture de tout article, à la vue de tout reportage sensationnel, une question s’imposera à votre esprit : les illusionnistes experts ont-ils été interrogés sur le miracle que l’on me présente ?
Si la réponse est non, alors le reportage en question risque de ne pas être sérieux.
224 pages.
Editions Dervy.
Parution Mars 1996.
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Note de l'auteur
" Le personnage incarné dans ce livre existe. Il est bien vivant et vous le connaissez. C’est la raison pour laquelle je n’en donne aucune description physique. Seuls, l’aspect moral, le caractère et une certaine tournure d’esprit sont à considérer. J’ai pris dans la foule ce qu’il est convenu d’appeler un honnête homme, avec tout ce qu’il comporte de bon et de mauvais, de courage et de bassesse, de franchise et de fourberie, de douceur et de férocité. J’ai pris cet homme et l’ai précipité dans le plus terrible des destins afin d’observer ses réactions à travers son long monologue argotique.
Je ne me suis préoccupé d’aucune façon de faire une oeuvre littéraire. J’ai écrit comme mon héros parle. Je n’ai donc pas trempé mon stylo dans de l’eau de rose pour faire joli mais dans les eaux d’égout où il a mit les pieds. C’est cru, brutal, souvent insoutenable comme la réalité.
Des hommes, rien ne l’étonne parce qu’il s’attend à tout : les policiers sont des voyous tombés du bon côté de la barrière, les politiques, des escrocs qui mettent le pouvoir au service de leurs ambitions personnelles et non à celui des citoyens qui les ont mis là où ils sont, les journalistes, des vendus qui comptent les points et penchent du côté où le vent tourne.
Les gens qu’il aime, sa femme et sa mère, c’est à la vie à la mort. Alors, qu’on les touche et il n’existe plus d’autre justice que la sienne propre.
A un moment de sa vie l’esprit de vengeance l’envahit et il est difficile de le lui reprocher. Malheureux, nerveux, surmené, sur le qui-vive, traqué, dangereux, le doigt perpétuellement sur la gâchette de son arme Lugo Barnet est une bombe circulant dans la foule…
Pourquoi cette expérience? Parce que je suis persuadé que le roman “noir” peut apporter autre chose que la mise en scène de pantins sans âme. Il faut humaniser les héros d’histoires tragiques, surtout dans leurs gestes inhumains. Certes, Lugo Barnet est un tueur. Mais il est avant tout un homme pris dans un engrenage. Oui, il est homme avant tout, douloureusement homme ! ".
Ranky
Détails sur le produit
DATE DE PARUTION : 8 OCTOBRE 2013
Auteur : François Ranky
- Format : Format Kindle
- Taille du fichier : 481 K
- Vendu par : Amazon Media EU S.à r.l.
- Langue : Français
- ASIN: B00FQS53O4
- Moyenne des commentaires client : 5.0 étoiles sur 5 Voir tous les commentaires (1 commentaire client)
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : CLASSE 7ème dans le top 100 gratuits Policier et suspense.
Témoignages
Une œuvre forte : j’ai adoré ! (Dominique Vallée)
« J'avais abordé simplement ce livre pour me distraire avec une intrigue policière. Mais il n'y a pas d'intrigue policière, ni d'énigme à résoudre et cela est voulu par l'auteur. Au bout de quelques pages, je me suis trouvée embarquée dans un drame d'une intensité dramatique quasi insoutenable.Pris dans un engrenage monstrueux, le monologue argotique des années 60, nous fait partager viscéralement les réflexions du personnage principal; les sentiments et les actions terribles de cet homme devenu tueur malgré lui, nous faisant revivre ses derniers jours, sa dernière heure et jusqu'à sa dernière seconde.
C'est un roman intime, rempli de suspense et d'humanité plutôt qu'un roman policier tel qu'on le conçoit habituellement. La police est omniprésente tout au long du récit mais le drame est ailleurs. Une oeuvre forte, j'ai adoré ».
Un engrenage infernal qui ne lâche plus le lecteur ! (Jacques Mandorla)
« Cet "Engrenage meurtrier" dévore son héros principal, mais il nous dévore aussi, nous lecteurs ! Parce que l'action se situe il y a quelques dizaines d'années, que les personnages parlent un argot savoureux et que les rebondissements de l'action sont fort nombreux.
Qu'il est donc agréable, en tant que lecteur, de mettre les premières phalanges dans cet engrenage infernal et de se laisser prendre la main puis le bras : on ne lâche alors le livre qu'à la dernière phrase ».
LA COUPE AU RASOIR
Roman noir de F. RANKY. Paru le 2 juillet 2013
"policier et suspense"
chez KINDLE AMAZON
Résumé : LE ROMAN D'UN VOYOU.
Monsieur Mic ! Le grand Monsieur Mic, par la taille, l’intelligence, le savoir et les combines. L’homme à la personnalité troublante, énigmatique, celui que l’on craint et que l’on aime à la fois.
Selon les heures et ses humeurs de la journée il ressemble à un jeune premier de cinéma ou à un homme d’affaire américain : costume ample, chevelure blonde séparée d’une raie à droite. La trentaine sportive, aucun de ses hommes ne sait d’où il vient, qui il est exactement. Pour la société, il est éditeur. Editions Mic, c’est tout ce que l’on peut lire à l’entrée d'un hôtel particulier.
Mic est un voyou opportuniste. Il concocte ses coups et escroqueries tel un artiste, selon son inspiration du moment, élaborant des scénarios imparables qu'il peaufine jusqu'à leur réalisation finale. Sa technique, différente à chaque fois le rend insaisissable et il semble bien qu'il ne pourrait être pris qu'à son propre piège, s'il était jamais pris ! Les hommes de main qu'il emploie vont de surprise en surprise. Le lecteur aussi ! Suspense garanti.
Ne gâchez pas votre plaisir ni celui de vos amis : ne lisez pas de suite la dernière page du livre, ne racontez pas la fin de l'histoire, la chute est époustouflante !
Pour en savoir plus consultez : Boutique Kindle.
Tous les livres de Ranky sur : www.amazon.
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La date du 21 décembre 2012, dont tout le monde parle, apparaît sur une stèle d'un temple à TORTUGUERO.
Il y est écrit, en langue maya : " Quand tout se terminera, le 4 ahau 3 kankin, le dieu BOLOM YOKTE descendra sur Terre ".
Les archéologues ont interprété cela comme la fin d'un cycle et le retour d'une divinité qui remet le temps en marche, le jour du solstice d'hiver.
Ce serait donc un message de reconstruction plutôt que de destruction.
Écrit par : JM | 16/12/2012
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