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18/07/2022

CONTACTS AVEC L'AU-DELÀ

Le dialogue avec les morts (1ère partie)

 Par Jacques Mandorla

Extrait du livre

"66 tests pour développer vos capacités paranormales"

(Éditions Trajectoire)

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Le dialogue avec les morts, nommé aussi spiritisme, est une science occulte fondée sur l'existence, les manifestations et l'enseignement des esprits avec lesquels existe une possibilité de communication, par l'intermédiaire ou non d'un médium.

Le mot « spiritisme » a été inventé en 1857 par le français Allan Kardec qui s'est inspiré du mot anglais spirit signifiant esprit.

La communication avec les esprits de l'au-delà a toujours été considérée comme normale par l'Église puisque dans sa première épître aux Corinthiens, Saint Paul parle du « discernement des esprits », ce don qui consiste à distinguer ceux qui peuvent aider les hommes et ceux qui peuvent leur nuire.

 

Les sœurs Fox et monsieur Splitfoot

Pour la majorité des chercheurs, le début du spiritisme coïncide avec l'aventure des soeurs Fox. Tout débuta le 31 mars 1848, dans une petite maison de Hydesville (État de New York) habitée par le couple Fox et leurs deux plus jeunes filles Margareth, treize ans et Kate, douze ans.

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Les deux soeurs Fox : Margareth (à gauche) et Kate.

La famille Fox venait d'emménager trois mois plus tôt dans cette demeure réputée hantée. Les deux jeunes filles, souvent laissées seules par leurs parents, n'allaient pas à l'école : elles traînaient, à longueur de journée, leur ennui dans la fermette familiale. Cet ennui disparut totalement cette fameuse nuit du 31 mars 1848, au cours de laquelle elles entendirent des bruits étranges, se manifestant sous forme de coups (raps en anglais) frappés sur des meubles, au plancher ou au plafond.

On raconte que Kate, la cadette, eut l'idée de parler à voix haute comme si elle s'adressait à une entité responsable des bruits : « Monsieur Splitfoot, faites comme moi ! » dit-elle en frappant plusieurs fois dans ses mains. L'entité qu'elle avait baptisée Splitfoot, c'est-à-dire « pied fourchu » comme s'il s'agissait du diable, lui aurait paraît-il répondu en frappant plusieurs coups.

Puis madame Fox, la mère, aurait créé un code de communication aujourd'hui mondialement utilisé : pour répondre « Non », l'esprit doit frapper un coup, pour répondre « Oui », deux coups. On rapporta qu'à la question « Êtes-vous un esprit ? », Madame Fox obtint deux coups en guise de réponse.

Après enquête, il apparut que l'esprit avec lequel 1es jeunes filles Fox étaient entrées en communication pouvait être celui d'un ancien colporteur, assassiné dans cette maison par le précédent locataire.

Curieusement, un demi-siècle plus tard, on retrouva dans les caves de la maison les ossements d'un individu, mais on ne réussit pas à faire le rapprochement entre le colporteur et le squelette.

Très vite, la nouvelle des conversations des filles Fox avec l'esprit parcourut la ville et une foule nombreuse se précipita dans leur demeure.

Un certain Lewis enquêta même auprès de la famille Fox et de ses voisins, puis publia le premier livre de toute l'histoire du spiritisme, intitulé : « Rapport sur les bruits mystérieux entendus dans la maison de M. John Fox ». Cet opuscule contribua à rendre immédiatement très populaire les sœurs Fox et leur esprit.

Cependant personne, à cette époque, n'avait émis l'hypothèse que les sœurs Fox aient pu monter de toutes pièces un canular. Pourtant cette thèse est aujourd'hui défendue par plusieurs chercheurs. En effet, il semblerait que Margaret et Kate avaient pris l'habitude le soir, au lit, de jouer à faire rebondir, sur le plancher de leur chambre, une pomme attachée à une corde. Leur mère aurait été abusée par ce jeu qu'elles finirent par affiner en faisant alors, paraît-il, craquer les articulations de leurs orteils contre les montants de leur lit. Mais on ne dispose, hélas, d'aucune preuve permettant de savoir si cette supercherie fut ou non réelle.

 

Engouement dans les Cours royales

La seule chose dont on soit sûr, c'est que la technique de contact avec les morts était lancée. Et bien lancée. On rapporte que 5 années seulement après l'aventure des sœurs Fox, on comptait déjà plus de 30 000 médiums en Amérique !

L'Anglais Augustus de Morgan relata cet engouement avec une pointe d'humour britannique : « Le spiritisme est tombé sur les Américains comme la vérole, et les médiums ont envahi le pays avant que les gens sains aient pu enfermer lesdits premiers chez les fous ».

Ce mouvement s'étendit ensuite à toute l'Europe où plus une seule soirée n'eut lieu sans que la maîtresse de maison ne demande à ses invités d'entrer en contact avec les esprits des morts, en faisant tourner les tables.

Cette pratique de la table tournante, mise au point par les sœurs Fox, consiste à considérer que l'esprit du mort se manifeste en faisant bouger, léviter ou balancer la table autour de laquelle se concentrent les personnes pratiquant une séance. Ce jeu de société gagna même les plus prestigieuses cours royales d'Europe puisque des séances de spiritisme eurent lieu aussi bien chez la reine Victoria que chez l'empereur Napoléon III.

 

Hippolyte Rivail, alias Allan Kardec

Quand le spiritisme arriva à Paris, tout auréolé de la légende des sœurs Fox, il intéressa un enseignant du nom d'Hippolyte Rivail (1804-1869) qui, comme Saint Thomas, déclara : « J'y croirai quand je verrai tourner des tables de mes propres yeux ».

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Allan Kardec, de son vrai nom Hippolyte Rivail (1804-1869). À droite, sa tombe au Père-Lachaise est continuellement fleurie. Sur le fronton, on peut lire : « Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la Loi ». Kardec avait dit, de son vivant : « Après ma mort, si vous passez me voir, posez la main sur la nuque de la statue qui surplombera ma tombe, puis faites un voeu. Si vous êtes exaucé, revenez avec des fleurs ».

En 1855, pour se forger une opinion personnelle, Rivail décida d'assister à une séance de spiritisme consacrée à l'écriture automatique. À la fin de l'expérience, sa réaction fut immédiate : « Je voyais bien que, sous cette futilité apparente, il se passait quelque chose de très significatif et de très sérieux : la révélation d'une nouvelle loi en quelque sorte. Je décidai d'approfondir cela ».

Rivail consacra dès lors tout son temps à l'étude des phénomènes de spiritisme et publia en 1857 les résultats de ses enquêtes dans un livre, devenu aujourd'hui la Bible de tous les passionnés de spiritisme : « Le livre des esprits », qu'il signa de son pseudonyme, Allan Kardec. Rivail expliqua que ce pseudonyme lui avait été proposé par les esprits et qu'il venait d'un de ses ancêtres, druide breton.

Pour Kardec, il existe un monde visible et un monde invisible. À notre naissance, nous disposons d'une forme matérielle temporelle et périssable qui disparaît à notre mort physique. Seul demeure l'esprit de ce corps. Pour lui, le spiritisme n'est en aucun cas une nouvelle religion, mais plutôt une philosophie qui étudie la relation du monde physique avec le monde des esprits.

Allan Kardec doit plutôt être considéré comme l'un des premiers parapsychologues de l'histoire, animé d'un esprit curieux et plein de bon sens : « J'ai étudié ces faits avec beaucoup de soin et de persévérance. Je les ai assemblés, comparés et j'en ai tiré des conclusions. Non ! Les morts ne sombrent pas dans le néant. Ils vivent dans d'autres sphères de réalité selon leurs mérites sur la Terre et ils brûlent d'envie d'entrer en contact avec ceux qui sont restés de ce côté-ci de la porte ».

Kardec sera le véritable déclencheur du phénomène spirite en France. Sa doctrine, répandue par « Le livre des esprits » et par un deuxième ouvrage « Le livre des médiums », qui rencontrera le même succès, va toucher toutes les couches de la société.

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Les livres de Kardec seront traduits en plusieurs langues, ce qui permettra à ses idées d'être véhiculées dans de nombreux pays et tout particulièrement au Brésil. C'est là, en effet, qu'un adepte de Kardec, Adolfo Bezerra de Menezes (1831-1900), docteur et homme d'État, a donné au spiritisme le rang de religion nationale.

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Le docteur brésilien Adolfo Bezerra de Menezes (1831-1900).

On estime qu'aujourd'hui, grâce à lui, il y a plus de 20 millions d'adeptes du spiritisme au Brésil, où plusieurs timbres, portant l'effigie de Kardec, ont été émis, rendant ainsi célèbre celui qui écrivit : « Le spiritisme doit se débarrasser de superstition et d'ignorance pour ne garder que ce qui est réel et véritable. Il a porté un coup mortel au matérialisme en faisant ressortir les résultats inéluctables du mal et en soulignant la nécessité du bien. Quant à la vie future, elle n'est plus du domaine imaginaire, ni même un simple espoir : elle est devenue un fait bien réel ».

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Timbre à l'effigie de Kardec, émis en 1957 au Brésil. 

À SUIVRE

Dans le prochain article :

« Madame Blavatsky et la Société Théosophique »

« La Society for Psychical Research » en action

« Le channeling »

CONTACTS AVEC L'AU-DELÀ

Le dialogue avec les morts (2e partie)

 Par Jacques Mandorla

Extrait du livre "66 tests pour développer vos capacités paranormales"

(Éditions Trajectoire)

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Madame Blavatsky et la Société Théosophique

Quelques années après la mort d'Allan Kardec, une femme originaire de Russie, s'inspirant de ses travaux, va défrayer la chronique : elle se nomme Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891).

Cette femme, surnommée H.P.B. par ses adeptes, ne passait pas inaperçue, avec ses cent kilos, sa tenue vestimentaire toujours négligée et son langage vulgaire. Ce qui frappait surtout ceux qui la rencontraient, c'était la profondeur de son regard bleu hypnotique.

Madame Blavatsky arrive en 1873 aux États-Unis où elle déclare qu'elle va consacrer toute sa vie aux vérités bénies du spiritisme. À l'issue de sa rencontre avec Henry Olcott, un colonel passionné d'occultisme, elle décide de créer une secte, baptisée d'abord la Fraternité de Louxor, devenue deux ans plus tard la Société Théosophique.

La doctrine de cette société a été rédigée dans un énorme ouvrage de 1 200 pages, intitulé Isis dévoilée et qui aurait été dicté à Madame Blavatsky, selon ses dires, par « les maîtres de la sagesse au moyen de la lumière astrale et des guides spirituels ». Ce livre, très confus, mélange allégrement bouddhisme, hindouisme, taoïsme, kabbale, Agrippa, Pythagore, l'Atlantide, la Lémurie... ! La doctrine théosophique de Madame Blavatsky prêchait la fraternité universelle et l'étude comparative des religions, des mystères inexpliqués de la nature et des pouvoirs latents de l'homme.

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Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891), surnommée H.P.B. par ses adeptes.

Trois ans après la création de la Société Théosophique, Madame Blavatsky s'exila en Inde parce qu'elle affirmait y être guidée quotidiennement dans ses pensées par les mahatmas (grandes âmes) de ce pays.

Toutes sortes de supercheries furent découvertes au cours des nombreuses séances de spiritisme que réalisa Madame Blavatsky. Elle-même ne s'en cachait d'ailleurs pas puisqu'elle déclara un jour, sans paraître le moins du monde gênée : « Tout est dans la manière. Les gens pensent voir ce qu'ils ne voient pas. Que peut-on bien faire, quand pour mener les hommes, il faut les tromper ? Car, presque toujours, plus le phénomène est simple plus il est sot, et plus il est manifeste plus il a de chance de réussir ».

 

La Society for Psychical Research en action

Les tricheries de Madame Blavatsky ont été dénoncées en 1884 par la Society for Psychical Research (S.P.R.), le plus sérieux organisme d'étude des phénomènes paranormaux, créé le 5 janvier 1882 en Angleterre, à l'initiative d'un professeur de physique, Sir William Barrett  (1844-1925), à gauche sur la photo, et de trois de ses amis : Edmund Gurney, Henry Sidgewick et Frederick Myers.

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Les fondateurs de la "Society for Psychical Research" (S.P.R.) : Sir William Barrett, Edmund Gurney, Henry Sidgewick et Frederick Myers.

Frederick Myers a bien résumé l'état d'esprit qui animait ce groupe à sa fondation  : « Nous avions le sentiment que l'heure était enfin venue : le mystère, demeuré caché aux mortels depuis que le monde est monde, allait se révéler au grand jour et le tout premier pigeon voyageur venait d'arriver dans ce camp d'hommes assiégés ».

Désormais, tout phénomène étrange serait étudié scientifiquement par l'un des membres de la S.P.R. Les escrocs, les manipulateurs, les créateurs de supercherie allaient commencer à s'inquiéter : maintenant, ils seraient traqués sans relâche.

Ce fut le cas de madame Blavatsky : « Nous considérons Madame Blavatsky non pas comme le porte-parole de mages occultes ni comme une simple et ordinaire aventurière. Nous pensons que son souvenir restera impérissable comme celui du plus parfait, du plus ingénieux et du plus intéressant des imposteurs de l'histoire ! ».

Ce jugement péremptoire et définitif n'a d'ailleurs pas empêché le développement important de la Société Théosophique, non seulement du vivant d'Helena Blavatsky, mais aussi après sa mort puisqu’elle compte encore, de nos jours, près de 50 000 adeptes dans le monde !

 

La technique du channeling

On ne peut conclure l'histoire du spiritisme sans mentionner un mouvement qui, après être né aux États-Unis, s’est répandu dans le monde entier : le channelling ou « canalisation d'énergies ».

Le channeling ressemble fortement au spiritisme, sauf que le médium est remplacé par une personne servant de canal (channel en anglais) qui se considère comme une sorte de téléphone humain ou de télévision captant les communications avec l'au-delà. Certains « canaliseurs » d'énergie affirment même se brancher, non pas sur des personnes disparues, mais sur des entités cosmiques : anges, extra-terrestres, elfes ...

C'est le cas de Jane Roberts, poète et romancière de l'État de New York, qui dit être le canal d'une entité s'appelant Seth. Tout commença le 9 septembre 1963 alors qu'elle était assise à sa table de travail et attendait l'inspiration avant d'écrire : « Tout à coup, une fantastique avalanche d'idées originales envahit mon cerveau avec une force extraordinaire. Comme si quelqu'un m'avait fait prendre, à mon insu, un comprimé de LSD. J'avais l'impression que ma tête était une radio hurlant à plein volume. Comme si le monde physique était, en fait, aussi fin que du papier de soie, cachant une infinité de dimensions. Et c'était comme si j'étais, tout à coup, projetée à travers ce papier de soie, percevant le bruit de quelque chose qui se déchire violemment. Mon corps était bien assis devant la table, mais mes mains gribouillaient rageusement les mots et les idées qui jaillissaient dans ma tête ».

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Jane Roberts, poète et romancière de l'État de New York, disait être le canal d'une entité s'appelant Seth.

Avant de mourir en 1984, Jane Roberts a publié cinq livres qu'elle affirmait avoir été dictés par l'entité Seth. Tous ces livres ont remporté un immense succès aux États-Unis.

Bien d'autres personnes se prétendent être des canaux d’énergie. Comme J.Z. (Judy Zebra) Knight, née en 1946, véritable star aujourd'hui aux États-Unis, affirmant communiquer avec un certain Ramtha, un guerrier qui aurait vécu il y a 35 000 ans sur l'hypothétique continent de Lémurie qu'il quitta pour partir à la conquête d'un autre hypothétique continent : l'Atlantide.

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Judy Zebra Knight affirme communiquer avec un certain Ramtha.

Toutes ces élucubrations n'ont pas empêché J.Z. Knight de compter des milliers d'adeptes sur le territoire américain dont beaucoup viennent se former dans l’établissement qu’elle a créé : la Ramtha’s School of Enlightenment... et qui lui rapporte beaucoup d'argent !

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On pourrait citer encore des centaines d'autres cas de « canaliseurs » d'énergie, comptant chacun des milliers de disciples.

Pour la psychologue Susan Rothbaum, il y a toujours, chez les gourous du channelling, répétition du même processus : « Ils débutent toujours leurs discours par un message simple sur la générosité et l'amour. Puis ce discours se complique pour devenir baroque, paranoïaque et effrayant ».